Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



RELIGION ET RÉALITÉ


XIX

Le péché originel

 

I. Il arrive que les enfants héritent les maladies des parents, mais si ceux-ci perdent par accident les mains, les pieds ou les yeux, les enfants ne naissent pas nécessairement boiteux, manchots ou aveugles. Le cas est le même pour le péché originel. Les enfants n'héritent pas toutes les qualités ni tous les défauts de leurs parents ; le caractère des enfants résulte dans une large mesure de leurs actes délibérés. S'ils héritaient tous les traits de caractère de leurs parents, ils ne pourraient pas être rendus responsables de leurs propres actions. Les capacités et le tempérament ne sont que partiellement héréditaires ; leur développement et leur maturité dépendent principalement d'un effort personnel.

2. Si un objet quelconque intercepte la lumière, il projette une ombre ou produit l'obscurité. Une éclipse de lune est causée par la gravitation de la terre qui, à un moment donné, se trouve entre le soleil et la lune. Quand l'ombre d'un objet éloigné nous couvre, nous n'en sommes pas responsables puisque ce n'est pas nous mais cet objet extérieur qui projette son ombre sur nous. Nous trouvant dans la portée de cette ombre, nous en sommes affectés, mais nous n'en sommes pas responsables. Par contre, nous sommes responsables des mauvaises pensées qui montent dans nos coeurs et nous enveloppent d'ombre comme les nuages flottant dans le ciel produisent de l'obscurité.

3. Les péchés et leurs conséquences, quoique dangereux, ne sont pas éternels. Excepté Dieu et ceux auxquels il a accordé la vie éternelle, rien n'est éternel. Si un autre que Dieu pouvait exister par lui-même, distinct de Dieu, il faudrait qu'il possédât aussi les attributs infinis qui sont inhérents à la divinité. Cela est impossible, car il ne peut y avoir qu'un seul absolu.

L'existence de Dieu est la garantie d'un ordre de choses idéal, qui doit être à jamais à l'abri de toute atteinte. Tout ce qui s'oppose à sa nature, c'est-à-dire le mal, ne pourra exister pour toujours en sa présence. C'est pourquoi la création tout entière qui soupire et est en travail parce qu'elle est assujettie au mal et à la vanité, sera délivrée à jamais de l'esclavage de la corruption et amenée à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. (Rom. 8 : 20, 22).


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XX

Les Védas et le Panthéisme

 

I. Selon les Védas, Dieu (Brahma) seul est réel ; tout le reste n'est qu'illusion. L'âme humaine est identique à Dieu, quoique, étant donnée notre ignorance, elle semble avoir une existence distincte de lui. Si cela était vrai, cela voudrait dire que Dieu lui aussi est soumis à l'illusion. Dans ce cas, il ne pourrait pas être Dieu. En réalité, Dieu est affranchi de toute illusion et connaît toute chose. Les Védantistes prétendent aussi, que plongé dans une contemplation profonde (samadhi) le dévot se dépouille de l'illusion (maya) par le moyen d'une connaissance directe. La question se pose maintenant : si tout est illusion, comment pouvons-nous être certains que le dévot absorbé dans le samadhi et la connaissance qui découle de cet état ne sont pas aussi illusion ?

2. Si nous admettons l'autorité des Védas, nous serons obligés d'admettre - l'homme étant identique à Dieu - que Dieu lui aussi est dans un état d'évolution, et que par le moyen de l'illusion et de la transformation de la matière il cherche à atteindre la perfection. Si la maya n'opère pas cette oeuvre pour Dieu, que les Védantistes nous disent tout d'abord : I° quelle est la cause première de la maya ; 2° à la suite de quels événements nous sommes enveloppés par la « maya » ; 3" quel est le but et l'utilité dernière de la «maya». Il est incontestable que Dieu est « en » toutes choses et que toutes choses sont « en » Dieu. Mais Dieu « n'est » pas toutes choses, et toutes choses ne sont pas Dieu. Ceux qui confondent le Créateur avec sa création sont plongés dans l'ignorance.


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XXI

Christ notre refuge

 

I. L'abeille vole de fleur en fleur pour recueillir du miel. Tandis qu'elle est absorbée par ce travail délicieux, il se peut qu'elle soit piquée par une araignée. Cette piqûre l'engourdit et l'abeille devient une proie facile pour son ennemie. De façon semblable, Satan peut nous surprendre non .seulement dans des lieux mauvais, mais aussi quand nous sommes occupés à faire le bien ou engagés dans une oeuvre utile et agréable. Si nous ne prions pas avec vigilance, nous courons le risque d'être surpris et vaincus par Satan.

2. Le péché engourdit la conscience ; il affaiblit et désarme la volonté. L'homme réduit à cet état-là, lorsqu'il se trouve face à face avec le danger et la mort, est tellement impuissant que, malgré tous ses efforts, il ne peut leur échapper. Un jour, en plein hiver, un oiseau de proie s'était posé sur un cadavre qui s'en allait à la dérive vers les chutes du Niagara et il était en train de le dévorer. Quand l'oiseau fut tout près de la cataracte, il voulut quitter le cadavre et s'envoler. Mais ses serres étaient gelées à tel point qu'il ne put lâcher prise; il fut englouti par les eaux mugissantes et périt misérablement.

3. Pour être à l'abri de toute attaque et de tout danger de la part de l'ennemi, nous devons, en vivant dans une communion permanente avec le Seigneur, devenir semblables à lui. Dans les pays septentrionaux, la nature revêt de blanc les quadrupèdes et les oiseaux de façon qu'ils ne se distinguent pas de la neige qui les entoure et qu'ils sont à l'abri des attaques de leurs ennemis. Là où le milieu est différent, les animaux sont vêtus différemment. Le caméléon et le turbot changent de couleur en un instant ; en prenant la nuance de ce qui les entoure ils échappent eux aussi à leurs ennemis. Les poissons aveugles, par contre, ne peuvent pas les imiter, car ils ne discernent pas les couleurs autour d'eux. Il est donc capital d'avoir une vision spirituelle bien nette afin qu'en regardant toujours à Christ et en le suivant nous puissions devenir semblables à lui ; alors, nous vivons en lui dans une sécurité absolue, protégés contre toutes les embûches de l'ennemi.


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XXII

Les ennemis, grands et petits

 

I. Les ennemis mortels de l'homme ne sont pas seulement les gros animaux comme les tigres, les loups et les serpents. De petits germes qu'on ne voit qu'au microscope. pénétrant dans notre corps avec la nourriture, l'eau ou l'air sont souvent plus dangereux et entraînent des maladies fatales. De même, ce ne sont pas seulement les grands péchés qui sont funestes à l'âme; les pensées cachées et coupables, germes de péchés de toute espèce, sont souvent plus destructrices. Il nous faut nous efforcer dès le début d'arracher de nos coeurs ces germes de mal afin que nous-mêmes et les autres hommes, nous puissions être affranchis de leurs conséquences fatales.

2. Notre corps renferme des germes de santé, les phagocytes, aussi bien que des germes de maladie, les bactéries. Si par suite des circonstances, les germes nuisibles s'accroissent et étouffent les germes de santé, l'homme tombe malade et s'il n'est pas soumis à un traitement approprié, il succombe. Si au contraire les germes vitaux sont les plus forts, ils résistent et tuent les germes morbides et l'homme jouit d'une santé parfaite. De façon analogue, nos bonnes pensées triomphent des mauvaises et favorisent en nous l'épanouissement de la santé morale, à l'abri des ravages du mal. Cette victoire ne peut être acquise sans le secours du Saint Esprit qui est la source de toute bonté, de toute joie et d'une vie parfaite.

3. Les mauvaises pensées s'emparent de certains hommes avec tant de violence qu'ils semblent perdre toute espérance et que dans leur désespoir ils se donnent la mort. Mais au lieu de se tuer eux-mêmes, ils devraient plutôt, avec l'aide de Dieu, tuer ces pensées qui détruisent leurs espoirs et leur capacité de vaincre. Au lieu d'employer du poison ou des armes mortelles pour mettre fin à nos vies, employons des armes spirituelles, comme la prière, pour détruire le mal jusqu'à la racine. Alors, au lieu de nous détruire, nous nous sauverons, et par là même nous aiderons à d'autres à trouver aussi le salut.

4. L'égoïsme aussi est une espèce de suicide, car Dieu nous a fait don de certaines capacités et de certaines qualités pour que nous les employions au service d'autrui. En aidant notre prochain, nous découvrons une joie nouvelle, et nous nous faisons du bien à nous-mêmes. C'est la loi de notre être intérieur. Si nous ne venons pas en aide aux autres, nous perdons cette joie. Si nous n'aimons pas notre prochain comme nous-mêmes, nous désobéissons à Dieu et cette désobéissance nous prive de la joie qui est la nourriture par excellence de nos âmes. Or, la privation de cette nourriture, nous fait mourir de faim. L'égoïste croit travailler à son propre bien-être, mais sans le savoir il se fait beaucoup de mal à lui-même. Si seulement chacun individuellement pouvait se décider à renoncer à l'égoïsme, toutes les querelles et toutes les luttes cesseraient dans le monde et la terre deviendrait le ciel même. Tout péché a son origine dans l'égoïsme. C'est pourquoi le Seigneur nous a commandé de renoncer à nous-mêmes et de le suivre. (Luc 9 : 23)

5. Si nous sommes toujours occupés à critiquer et à blâmer notre prochain, nous nous faisons beaucoup de mal, tant à lui qu'à nous. Mais si nous renonçons à notre propre justice et que nous nous appliquons à nous critiquer nous-mêmes, cela nous rendra meilleurs et nous apprendra à sympathiser avec les autres et à les aimer. De cette manière, nous ferons du bien aux autres et à nous-mêmes, et nous hériterons la terre promise qui est le royaume de l'amour véritable.


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XXIII

Etrangers et pèlerins sur la terre

 

I. Un certain philosophe fit une fois un voyage autour du monde pour découvrir un lieu où régnassent le calme et le repos parfaits. An lieu de cela, il trouva partout le péché, la douleur, la souffrance et la mort. La connaissance et les expériences acquises de cette façon l'amenèrent à la conclusion que ce monde-ci n'est pas destiné à être pour nous une demeure permanente et véritable, mais que la vraie patrie, celle après laquelle notre âme soupire est ailleurs. C'est là que l'âme trouvera un repos parfait.

Un oiseau fut capturé un jour près du golfe du Mexique et envoyé à huit cent cinquante milles de distance. On l'enferma dans une cage et il ne connaissait pas le chemin par lequel on l'avait fait passer. Mais lorsqu'il eut atteint toute sa croissance, il retourna sans l'aide d'un guide à l'endroit même d'où on l'avait emmené. Son instinct seul l'avait conduit. De même, l'homme dont par la grâce de Dieu la conscience reste éveillée, quitte ce monde transitoire et guidé, fortifié par le Saint Esprit il atteint le ciel, la patrie éternelle pour laquelle il a été créé.

3. On raconte qu'un naturaliste emporta des oeufs de rossignol dans un pays froid, espérant qu'une fois éclos, les oiselets s'y acclimateraient et l'adopteraient comme leur patrie. Ils brisèrent leur coquille et y vécurent tout un été, mais l'automne venu ils s'envolèrent dans leur pays d'origine et n'en revinrent jamais. Nous non plus, quoique nés dans ce monde, nous ne sommes pas faits pour ce monde. Dès que le moment viendra pour nous de quitter ce corps, nous nous envolerons vers la patrie céleste.

4. A l'instant de la mort, l'âme ne meurt pas, elle ne s'en va pas non plus dans un lieu éloigné. Mais au travers de la mort, elle commence une existence nouvelle, elle entre dans un nouvel état. Comme l'enfant qui vient de naître commence une existence nouvelle en entrant dans un état nouveau, quoique le lieu dans lequel il continue à vivre soit le même, ainsi l'esprit, après s'être détaché du corps entre dans un état spirituel qui est beaucoup meilleur, quoique le monde dans lequel il


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XXIV

Foi et pureté

 

I. Sans la foi, aucune oeuvre, religieuse ou non, ne peut être menée à bonne fin. Si nous n'avions pas confiance les uns dans les autres, la vie dans le monde serait impossible. Puisque toutes choses ici-bas dépendent ainsi de la confiance mutuelle, combien il est honteux de ne pas nous confier en celui qui a mis en nous la puissance de croire 1 Il est évident que si notre savoir était sans bornes, la foi serait inutile ; mais puisque notre science équivaut à si peu de chose qu'elle dépasse à peine le néant, tant que nous sommes dans ce monde, nous ne pourrons pas nous passer de la foi. Dans le monde à venir, nous ne pourrons pas non plus nous en passer, car même alors notre connaissance aura ses limites.

La foi, comme l'amour, peut être comparée à la jeune tige de la vie qui s'attache à Dieu ; elle pousse ensuite des rameaux et des feuilles et produit en abondance du fruit spirituel.

2. Par la foi, nous recevons le baptême de feu du Saint Esprit, sans lequel le baptême d'eau est insuffisant pour purifier et pour sauver. Ni l'argent ni l'or ne peuvent être purifiés par l'eau extérieure, puisqu'elle ne peut pénétrer au-dedans des métaux pour en ôter les impuretés. Le feu est nécessaire pour les affiner. Le baptême de feu de l'Esprit Saint est nécessaire pour purifier l'âme complètement.


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XXV

Révélations de Jésus-Christ

 

I. Avant d'avoir reçu le Saint Esprit, nous ne pouvons comprendre la grandeur et la divinité de Jésus-Christ, même si nous l'avons suivi toute notre vie. Ceci ressort clairement des expériences des disciples. Christ appela les disciples qui avaient une occupation très humble et leur confia une tâche plus noble et plus haute ; du métier de pêcheurs il les fit passer à celui de pêcheurs d'hommes. Ils vécurent avec lui trois années pendant lesquelles ils accomplirent l'oeuvre la plus élevée, celle qui consiste à prêcher aux hommes la bonne nouvelle du salut. Mais lorsque Christ fut crucifié et enseveli, toutes leurs espérances descendirent avec lui dans la tombe. Les disciples retournèrent à la besogne qui avait été jadis leur gagne-pain. Mais Christ qu'ils croyaient mort, ressuscita d'entre les morts et leur apparut à diverses reprises. Un jour qu'il se montra à ses disciples près de la mer de Galilée, Pierre le reconnut comme le Seigneur, et fut si confus qu'il sauta à l'eau pour se cacher, et ceci pour deux raisons très probables : l'une parce que c'était la première fois qu'il revoyait Jésus après son reniement et qu'il avait honte en se disant : j'ai déclaré solennellement que je donnerais ma vie même pour Christ et que je ne le renierais à aucun prix. Mais je l'ai renié quand même. Comment puis-je maintenant me présenter devant lui ? La seconde raison était très probablement celle-ci : qu'il était plein de confusion à l'idée que trois ans auparavant à cet endroit même, lui et les autres disciples avaient été choisis pour l'oeuvre magnifique, d'appeler les hommes à Christ et qu'au bout de trois ans ils avaient renoncé à cette noble vocation pour reprendre à la même place leur occupation d'autrefois, tandis qu'ils auraient dû poursuivre le travail urgent pour lequel Christ les avait mis à part. Lorsque Jésus ressuscita des morts, leurs espérances anéanties revinrent aussi à la vie, et lorsqu'ils reçurent ensuite la plénitude du Saint Esprit, ils se convainquirent à nouveau de la divinité de Jésus-Christ. En dépit de la persécution et du martyre, ils prêchèrent son noir, et continuèrent jusqu'à la fin l'oeuvre à laquelle ils avaient été appelés.

2. A l'heure actuelle, beaucoup de chrétiens se proclament disciples de Jésus-Christ sans avoir toutefois l'expérience de sa grandeur et de sa divinité dans leur vie personnelle. Ainsi ils s'égarent et se figurent que Christ était un homme supérieur et parfait qui vécut et mourut il y a des siècles. Mais à ceux qui se repentent et qui l'invoquent, il accorde une nouvelle révélation de lui-même et se montre à eux revêtu de gloire et de puissance, comme à saint Paul. Ils renouvellent leur communion avec lui et par le secours du Saint Esprit ils le servent fidèlement jusqu'à la fin de leur vie.


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XXVI

L'humilité

 

I. Si l'esprit de Christ n'habite pas en nous, nous ne pouvons être humbles et doux comme celui qui, étant Dieu, prit la forme d'un serviteur. (Phil. 2 :6, 7). Ne nourrissons pas un faux orgueil dans nos coeurs, oubliant ce que nous sommes en réalité. L'orgueil nous éloignera de la vérité et nous nous perdrons nous-mêmes. Quand même nous serions plus avancés que d'autres hommes, nous ne devons pas oublier que le diamant et le charbon sont faits de la même substance, c'est-à-dire de carbone. Grâce à des conditions diverses, ils ont pris des formes différentes, mais le diamant, tout en étant de grande valeur, se consume aussi complètement que le charbon.

2. Quand nous nous trouvons au bord d'un précipice et que nous regardons en bas, nous sommes pris de vertige et remplis d'effroi, bien que la profondeur ne soit peut-être que de quelques centaines de pieds. Mais nous n'avons jamais peur en regardant les cieux, quoique notre regard atteigne à des hauteurs beaucoup plus considérables. Pourquoi ? Parce que nous ne pouvons tomber en haut ; tandis que nous risquons de choir dans l'abîme et d'être brisés en morceaux. Quand nous regardons à Dieu, nous nous sentons en sécurité en lui, et nous ne craignons aucun danger. Mais si nous détournons notre visage de lui, nous sommes remplis de terreur à l'idée de tomber loin des réalités et d'être mis en pièces.


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XXVII

Le temps et l'éternité

 

I. Le temps réel, c'est-à-dire le temps par rapport à Dieu, c'est l'éternité. Le temps tel que nous le connaissons, n'est que l'ombre éphémère de ce temps réel. Pour Dieu, il n'y a ni passé, ni futur, tout est présent. Sa connaissance étant illimitée, le passé et l'avenir sont perpétuellement devant lui. Mais pour nous le présent n'existe pas, car il n'est qu'un passage du futur dans le passé. Chaque instant émerge de l'avenir et glisse dans le passé avec une rapidité inimaginable. Ni le passé, ni l'avenir n'existent pour nous, car ils sont au-delà de nos prises. Le temps n'a donc aucune réalité pour nous.

Lorsque nous nous éveillons, il nous est presque impossible de dire combien de temps s'est écoulé pendant notre sommeil. Même dans nos heures de veille le temps est si irréel ! Dans la tristesse et la souffrance, un jour semble une année ; dans la joie, une année est comme un jour. Le temps n'a donc pas de réalité, car ce qui existe réellement est vrai en toute circonstance ; or nous n'avons pas le sentiment du temps qui fuit parce que nous avons été créés pour la réalité qui est éternelle.

2. Une année, un mois, un jour, une heure, une minute, une seconde constituent ce que nous appelons le temps par rapport aux incidents ou aux transformations qu'éprouvent les corps dans l'espace. Prenez n'importe quel objet dans l'espace : les changements qu'il subit créent le temps. Le moment où la transformation s'effectue, c'est le présent; mais dès qu'elle est accomplie, c'est le passé, si elle est encore à venir, c'est le futur. Quand les objets se transforment, le temps aussi se transforme avec eux en futur ou en passé. Par contre, les réalités ne subissent aucun changement, non plus que l'éternité dans laquelle elles plongent.

3. Le temps peut changer et se perdre dans l'oubli ; mais rien de ce que nous avons fait dans le temps ne s'effacera jamais; tout cela passera dans l'éternité. « Le monde passe et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure à toujours. (I Jean 2 : 17)



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