Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



NOUVELLES GLANURES


3. Le culte, le dimanche, le chant.

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Le travail du dimanche.

Un vénérable cultivateur du canton de Lucerne, ancien membre du Grand Conseil, M. Amrein, vient de mourir à l'âge de huitante-cinq ans. Il avait fait à son père sur son lit de mort la promesse de ne jamais travailler le dimanche et il l'a tenue rigoureusement. Lorsqu'on le critiquait à cause de cette habitude, il répondait tranquillement : « je n'en deviendrai pas plus pauvre ; j'ai toujours eu mon foin et mes gerbes, aussi bien que ceux qui font travailler jours ouvrables et dimanches. »

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Fidélité au dimanche.

Un samedi soir, un des ministres de la reine Victoria d'Angleterre, arriva assez tard au palais. Porteur de papiers très importants, il sollicitait de la reine une entrevue pour le lendemain.

- C'est demain dimanche, fit-elle observer au ministre.

- Votre Majesté a raison, mais les affaires d'Etat ne souffrent aucun retard.

La reine lui promit de les examiner le lendemain, au sortir du service divin.

Mais, le lendemain, ce gentilhomme ne fut pas peu surpris, quand il entendit tout le sermon rouler sur les devoirs et les obligations du dimanche chrétien.

- Comment votre Seigneurie a-t-il trouvé la prédication, lui demanda la reine ?

- Très bonne en vérité.

- Bien, dit la reine. je ne vous cacherai pas que c'est moi qui, hier au soir, ai envoyé au prédicateur le texte sur lequel il devait prêcher. J'espère que son sermon nous aura fait du bien à tous.

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A l'usine de Patrieroft.

Un dimanche matin, M. James Nasmyth, propriétaire des vastes usines de Patricroft, fut très surpris d'apercevoir à sa porte un officier, le prince de K... Il venait l'informer que le tsar visiterait les usines dans l'après-midi.

- Mais sa Majesté ne verra pas grand' chose, puisque c'est dimanche.

- Ne pourriez-vous pas alors, reprit l'officier, faire marcher l'usine pendant quelques heures. Le tzar vous en saurait gré.

- Je n'en doute pas, prince, mais je suis moins rassuré du côté de Dieu. D'ailleurs je le voudrais, que mes hommes ne s'y prêteraient pas.

- Le refuseriez-vous à la reine Victoria ? demanda l'aide de camp surpris.

- Jamais il ne lui viendrait à l'esprit de demander pareille chose, repartit M. Nasmyth.

Le tzar ne visita pas Patricroft.

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La loi de Dieu.

Quelques Européens ayant à faire un voyage dans l'intérieur de la Nouvelle-Zélande, prirent à leur service plusieurs hommes du pays pour porter leurs bagages.

Le dimanche survint avant qu'ils eussent atteint leur destination. Les Européens voulurent poursuivre leur route, mais les Zélandais qui avaient été instruits par un missionnaire, refusèrent de les accompagner ce jour-là. Les voyageurs laissèrent leurs bagages en arrière sans consentir à s'arrêter. Un peu plus tard les porteurs les rejoignirent avec leurs charges, mais ceux qui les avaient engagés refusèrent indignement de les payer sous prétexte qu'ils n'avaient pas marche régulièrement.

- C'est la loi de Dieu qui nous défendait de travailler le dimanche, dirent les insulaires.

- La loi de Dieu ? Qu'avons-nous à faire avec cette loi ?

- Oui, répondit un des Zélandais, sans la loi de Dieu nous, aurions pu nous emparer de vos bagages, peut-être même que nous vous aurions assassines ; nous ne l'avons pas fait. Voilà ce que vous avez à faire avec la Loi de Dieu.

(Chrétien belge.)

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Un rendez-vous sacré.

Un pasteur m'a raconte l'histoire que voici - Il y avait dans sa paroisse une personne qui ne manquait guère d'accomplir ses devoirs religieux le dimanche. Le lendemain d'une absence remarquée, elle lui en dit le pourquoi : « J'étais toute prête a partir, les cloches sonnaient... quand, tout a coup, on sonne à la porte : des visites, des amis que je n'avais pas revus de longtemps... Alors... je ne pouvais pas les laisser ainsi seuls et je suis restée avec eux. » Le pasteur garda le silence un moment, puis, prenant la parole - « Madame, permettez-moi de vous dire ceci, de faire à votre endroit la supposition suivante: Vous avez une affaire à traiter avec un notaire. Il vous assigne à son bureau pour tel jour, à telle heure, aux fins de stipuler l'acte. Vous en prenez note, car il ne s'agit pas d'oublier. Le dit jour arrive, vous êtes sur le pas de votre porte, prête à partir, quand, tout a coup, vous apercevez, se dirigeant vers vous, ces visites du dimanche. Qu'allez-vous faire ? »

« Je vais vous dire ce que vous ferez : vous leur direz : « Mes chers amis, que je suis heureuse de vous voir, veuillez entrer, vous reposer, mais il faut que je vous le dise : j'ai maintenant un rendez-vous fixe, depuis quelque temps, avec un notaire et je ne puis le manquer ; vous m'excuserez donc pour un instant, c'est l'affaire d'une heure ; attendez-moi et je suis à vous... » Et vous voilà partie... »

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Attachée à la maison de Dieu.

Deux récits du pasteur A. Gout, de Paris:

J'ai connu un vieillard de huitante-quatre ans. Il habitait à deux kilomètres de ma paroisse et marchait difficilement. Tous les dimanches et à tous les services de la semaine, quelque temps qu'il fît, je le voyais au pied de ma chaire.

- Ces courses répétées ne vous fatiguent-elles pas trop ? lui dis-je un jour.

- Elles sont ma joie et ma consolation. je ferais des lieues pour entendre la parole de Dieu. je suis heureux de n'avoir pas encore manque un seul service divin.

Cet homme était le seul protestant de son village.

 

J'ai connu un autre Huguenot, affligé d'une surdité complète. Il ne conversait qu'à l'aide d'une ardoise.

- Quelle privation pour vous de ne pouvoir assister au service divin, lui dis-je.

- J'y assiste tous les dimanches.

- Eh ! mais vous ne pouvez rien entendre.

- Oui, mais je donne l'exemple de l'assiduité au culte ; je proteste contre ces protestants, qui, sous le plus futile prétexte, désertent la maison de Dieu.

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Le juste ne se rétracte point.

(Psaume 15. 4.)

Tu as promis de venir demain à l'Eglise, n'oublie pas ! disait a une jeune fille qui avait traverse l'Ogooué pour venir lui vendre du plantin la femme d'un missionnaire.

- Certainement, je viendrai, répondit la jeune fille.

Le lendemain matin, elle s'aperçoit, ahurie, qu'on lui a vole son canot. Et le fleuve a cinq cents mètres de large ! Mais elle est résolue à aller. N'a-t-elle pas promis ? Elle se jette à l'eau, et en nageant obliquement contre le courant, arrive à temps pour le service.

(Le Messager des messagers.)

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Mais. quand il pleut?

Le professeur Tholuck se trouvait, un jour, avec deux personnes dans un coupé de chemin de fer. La conversation porta sur le culte et les gens pieux.

- Vous êtes sans doute de ceux-là, dit un de ses compagnons ?

- Et vous, vous n'en êtes pas, répondit-il simplement.

- Non, nous adorons Dieu dans la nature.

- Comment faites-vous ?

- C'est bien simple ; le matin, quand le ciel est pur, le soleil resplendissant, quand la rosée perle sur les feuilles et, que, tout là-haut, dans l'azur, l'alouette chante...

- Mais, quand il pleut ? remarqua le professeur.

Les adorateurs de Dieu dans la nature, tout surpris, gardèrent le silence.

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Il faut que j'aille.

L'excellent archevêque anglican Leighton se sentait indisposé un dimanche matin, et comme le temps était mauvais sa famille le pria de rester à la maison et de ne pas se rendre au temple.

- Si le temps était beau, répondit Leighton, je resterais chez moi, mais comme il est mauvais, il faut que j'aille au culte, pour éviter jusqu'à l'apparence de la mauvaise habitude qu'ont beaucoup de gens de se laisser retenir à la maison par le mauvais temps ou par quelque empêchement insignifiant.

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Un appel au devoir

A propos de Sir William Thomson, plus tard Lord Kelvin, un grand savant anglais, le président de l'Université de Cornell a raconté une amusante anecdote qu'il tenait du professeur Hoffmann de Berlin:

Ce dernier, étant arrivé un samedi soir a Glasgow, se présenta le dimanche matin chez le professeur Thomson. Au coup de sonnette, une servante répondit et Hoffmann demanda si le professeur était chez lui.

- Certainement pas.

- Pourriez-vous me dire où je pourrais le trouver ?

- Monsieur, vous le trouverez à l'église, où vous-même devriez être.

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Fidélité.

M. Girard, riche armateur de Philadelphie, ordonna, un samedi soir, à tous ses employés de venir le lendemain matin sur le quai pour décharger un vaisseau récemment arrive. Un de ces jeunes gens répondit calmement :

- Monsieur Girard, je ne peux pas travailler le dimanche.

- Vous connaissez nos règlements.

-Oui, je les connais et j'ai une mère à pourrir, mais je ne puis pas travailler le dimanche.

- Eh bien ! montez au bureau et le caissier va vous régler votre compte.

Pendant trois semaines, le jeune homme ne trouva pas d'ouvrage; mais un jour, un banquier vint trouver M. Girard pour lui demander s'il n'aurait personne à lui recommander comme caissier.

Girard lui indiqua immédiatement le jeune homme qu'il avait congédié.

- Mais, dit le banquier, vous avez renvoyé ce jeune homme de chez vous.

- Oui, je l'ai renvoyé parce qu'il ne voulait pas travailler le dimanche. Or, un homme prêt, pour obéir à sa conscience, à sacrifier sa place, me paraît devoir faire un caissier digne de toute confiance.

Et le jeune homme fut immédiatement choisi.

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Le dimanche, jour de joie.

Un dimanche après-midi, tandis qu'il se rendait à l'église, Spurgeon rencontra un ami. Une pluie torrentielle tombait. L'ami, d'un ton mélancolique, lui fit remarquer que le temps était bien mauvais. « Quelle sottise, mon bon ami! » fut la réponse joyeuse de Spurgeon. « C'est le jour que notre Seigneur a fait, et nous devons être joyeux ce jour-là. »

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Qu'est-ce que le dimanche?

- N'est-ce pas, maman, disait un petit garçon, le dimanche est un saint jour, parce qu'il est le jour où l'on s'aime ?

- Mais on s'aime tous les jours, lui répondit sa mère ; tous les jours, nous t'aimons, toi et ton petit frère.

- Oui, mais tu n'as pas le temps de nous le dire. Le dimanche, tu nous prends sur tes genoux et nous racontes des histoires de la Bible. C'est le jour où l'on s'aime.

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Le chant du bouébe.

Eugene Rambert raconte que dans les Alpes d'Uri il entendit un bouèbe chanter un grand quart d'heure sur la porte du chalet. Le lendemain, malgré la pluie, il chanta de plus belle. Intrigue, il prêta l'oreille.

- Qu'est-ce qu'il chante la, votre garçon ? demanda-t-il aux Uranais présents ?

- Vêpres.

- Comment : vêpres ?

Ils m'expliquèrent qu'il n'y avait point de chapelle sur l'alpe, point d'office du soir et que la chanson du bouèbe devait en tenir lieu.

- Et dans les autres chalets, fait-on la même chose ?

- Oui, c'est la coutume du pays.

Quand le bouébe rentra, je le priai de me dire ce qu'il avait chanté; il me récita très correctement les cinq premiers versets de l'Evangile de Jean :

«Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu et cette Parole était Dieu ! »

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Une bonne réponse.

Un incrédule anglais, Collins, rencontra un paysan et lui demanda où il allait.

- A l'église, Monsieur.

- Et qu'y vas-tu faire ?

- Adorer Dieu.

- Ton Dieu est-il grand ou petit?

- Il est l'un et l'autre, Monsieur.

- Comment cela ?

- Il est si grand que les cieux des cieux ne le peuvent contenir, et pourtant il se fait si petit que je le sens la tout entier dans mon coeur.

Collins avoua que cette réponse d'un simple paysan lui avait fait plus d'impression que la lecture de maint ouvrage des docteurs.

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Le culte de la bouteille.

Dans une de ses courses d'évangélisation, Félix Neff trouva abri dans une auberge. Deux hommes, dont l'un était protestant et l'autre catholique, s'y disputaient à propos de religion, chacun préconisant la sienne comme étant la véritable et la meilleure. Pendant cette discussion, ils buvaient bouteille sur bouteille. Le protestant remarqua enfin son pasteur assis à une table voisine et lui dit: « N'est-ce pas, Monsieur le pasteur, que j'ai raison ? - Vous avez

bien tort, lui répondit Neff, de vous disputer, sur la religion, puisque vous professez tous les deux la même: le culte de la bouteille.

(L. PESTALOZZI, La Fie chrétienne.)

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Avant le culte.

Une jeune fille trouvait une grande consolation, dans sa grave maladie, à réciter de nombreux versets de cantiques. Sa mère lui demanda :

- Comment peux-tu savoir tant de cantiques ?

- Chaque dimanche, répondit-elle, avant le commencement du culte et pendant que les gens entraient, j'apprenais par coeur deux ou trois versets. Quelquefois, le pasteur étant en retard, j'apprenais un cantique tout entier. Et, pendant que j'étais ainsi occupée, je n'avais pas la tentation de regarder le chapeau de celle-ci ou le manteau de celle-là. Et maintenant mes cantiques me font tant de bien

Exemple à imiter!

(Christlicher VolksIreund.)

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Le cantique de Luther.

C'était au château de Cobourg, en, un moment où Luther, fatigue, vivait dans une complète retraite. Les murs du donjon entendaient les ardentes prières du grand Réformateur. Un soir, il était assis près de sa fenêtre, son luth à la main. Le psautier était ouvert devant lui ; plonge dans une profonde méditation, l'homme de Dieu lisait à mi-voix le psaume XLVI. Ces magnifiques paroles émouvaient puissamment son âme.

Saisi d'un saint enthousiasme, il prit un cahier et écrivit :

C'est un rempart que notre Dieu,

Une invincible armure,

Notre délivrance en tout lieu,

Notre retraite sûre !

Peu de moments lui suffirent pour achever ce cantique, glorieux témoignage d'une foi inébranlable et que des milliers de croyants ont chanté dans les circonstances les plus diverses.

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Un cantique.

C'était en 1848, pendant la guerre du Schleswig-Holstein. Un commerçant revenait de l'ensevelissement d'un de ses fils mort sur le champ de bataille. Ses affaires l'avaient conduit ensuite au château de Glücksbourg. Il était arrivé si triste, si découragé par les épreuves et par la mort de ses deux fils qu'il ne pensait lui-même qu'à terminer au plus tôt sa triste carrière. Sous les murs du château il allait se jeter dans un étang, lorsqu'il entendit les sons de l'orgue. C'était le cantique : « Jesus, meine Zuversicht » « jésus, mon refuge ».

- Je fus saisi, raconte-t-il lui-même, une main invisible me prit et me conduisit dans la chapelle. Tout était en ruines ; seul, l'orgue avait subsisté ; il était tenu, en ce moment, par un jeune officier.

Elevé en ce moment au-dessus de toutes les tristesses, je ne pus que serrer les mains de celui qui avait été l'instrument de Dieu pour mon relèvement.

- Vous ne vous doutez pas, lui dis-je, du bien que vous m'avez fait ; merci et que Dieu vous bénisse !

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Les cantiques de l'Ecole du dimanche

 

Nous avions comme orateur l'aumônier militaire des soldats anglais soignés à Paris, et ce monsieur a raconté des faits extrêmement intéressants, trop longs à rapporter dans une lettre. Mais chose extraordinaire, quand M. Anderson demande aux soldats: «Quels cantiques voulez-vous que nous chantions, indiquez-les vous-mêmes ? » Ce sont toujours des cantiques appris à l'école du dimanche qu'ils demandent.

L. PARKER. pasteur.



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