Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



NOUVELLES GLANURES


V MOYENS DE GRACE

I . La Bible.

.

Le lecteur pressé.

J'avais prêché un jour sur le devoir de lire la Bible. Au pied de la chaire, un brave syndic m'attendait, raconte un pasteur de campagne.

- On voit bien, Monsieur le pasteur, que vous ne savez pas ce que sont les travaux du campagnard. Nous sommes trop pressés pour lire notre Bible chaque jour.

- Mais, Monsieur le syndic, combien faites-vous de repas par jour, en moyenne ?

- Cinq.

- Et quand vous êtes très pressé par l'ouvrage ?

Raison de plus, cinq aussi.

N'est-ce pas précisément parce que vous êtes très occupé, très absorbe par vos travaux qu'il serait urgent de donner à votre âme au moins un repas par jour ?

Le syndic ne répondit pas.

.

La Bible renversée.

Un chrétien américain, le Dr Hastings, rencontrait dernièrement un sceptique qui lui disait « La Bible ! elle est renversée !» Il répondit «Depuis ma jeunesse, je l'ai vue renverser nombre de fois et j'ai remarque que chaque fois qu'on la renverse, c'est comme si on renversait un cube de granit. Renverse, ce cube serait juste aussi haut, juste aussi long, juste aussi solide après qu'avant. »

.

Emile Faguet, académicien. et la Bible.

Nous relevons dans l'Initiation littéraire les lignes suivantes d'Emile Faguet au sujet de la Bible.

« A se tenir au seul point de vue littéraire, les écrits bibliques sont un des plus beaux monuments de la pensée humaine. Sentiment de la grandeur et même de l'infini dans la Genèse ; sensibilité profonde et simple dans l'histoire de Joseph ; éloquence et sentiment religieux exquis dans Job et les Psaumes; lyrisme emporte, incroyable puissance dans les Prophètes. Pardessus tout, cette grandeur, cette majesté simple, ce sublime aisé et naturel qui semble le privilège du peuple d'Israël. Voilà ce qui fait, d'une façon presque continue, l'étonnante beauté de la Bible et ce qui explique que des peuples entiers y puisent le courage, la sérénité, la hauteur d'âme et un singulier ferment de bon génie pratique. »

.

Témoignages d'hommes célèbres.

L'influence de la Bible sur la littérature, le progrès, là morale et la religion de la race humaine est inimaginable. Ce livre est rempli de la gloire de la Révélation Divine, sur la nature de Dieu, la rédemption qui est en Jésus-Christ et l'oeuvre du Saint-Esprit dans le coeur humain.

La Bible pourrait se passer de nos éloges. Elle nous domine, elle soulève notre admiration. « Sa lumière est comme celle du ciel, disait le cardinal Newmann, et son étendue est aussi vaste que la mer immense. »

Ecoutez le docteur Parker (le célèbre et ardent adversaire de l'esclavage) pasteur à Boston : « La littérature de la Grèce qui s'élève comme un encens de cette terre des temples, n'a pas eu la moitié de l'influence qu'a eue la Bible, ce livre d'une nation méprisée. »

Michel Faraday fut un homme éminent dans les sciences. Un jour, un de ses amis le trouve en pleurs, la tête appuyée' sur la Bible ; il lui demande s'il est malade. « Non, répond Faraday, ce qui m'afflige, c'est de voir que les hommes s'égarent quand ils ont ce livre béni pour les guider ! »

Charles Dickens écrivait à son fils qui partait pour l'Australie : « je place un Nouveau Testament parmi vos livres, parce qu'il n'y en aura jamais aucun aussi bon que celui-là et parce que je suis persuadé que vous y trouverez les meilleures leçons pour être fidèle à la vérité et au devoir. »

La Bible a force l'admiration même de ses ennemis. Henri Heine, le poète sceptique, se trouvant dans l'île d'Héligoland, n'avait rien à lire et s'ennuyait a mourir. «Au plus fort de mon ennui, dit-il, je trouvai une Bible et je me mis a la lire en désespoir de cause ; mais bientôt je fus intéressé et grandement édifié. Quel livre que celui-là ! Vaste, infini comme le monde ; enraciné dans les abîmes de la création et s'élevant par delà les profondeurs du ciel. »

Renan lui-même a fini par dire : « La Bible, c'est, après tout, le grand livre consolateur de l'humanité.»

.

Son seul secours.

Livingstone, au cours de sa dernière grande exploration africaine, use, malade, perdu dans le centre de l'Afrique, écrivait ceci dans son carnet de notes de voyage :

« 7 janvier (1869) ou à peu près: Impossible de marcher ; pneumonie du poumon droit. je tousse jour et nuit et je crache du sang ; ma faiblesse est désolante. »

Il y avait quatre ans, déjà, qu'il n'avait lu une ligne venue du pays! Aussi, avec quelle légitime amertume apprit-il que caisses et courrier avaient été volés ! Courageusement., malgré sa faiblesse, il se mit à écrire. Hélas ! les quarante-cinq lettres qu'il envoya d'Ujiji à ses enfants, a ses amis, au gouvernement anglais et a la Société de géographie de Londres, furent brûlées en route par des trafiquants d'esclaves qui redoutaient les révélations.

Dans sa solitude et sa détresse morale, accable par sa faiblesse physique et par les échecs perpétuels, Livingstone trouva dans la Bible son seul secours. Il la lut quatre fois, d'un bout à l'autre, durant cette tragique période.

(Th.- D. PACHE, David Livingstone.)

.

H. M. Stanley et sa Bible.

En entreprenant la grande tache de ma vie, mon premier voyage en Afrique, je me rencontrai avec la nature et c'est elle, dans mon isolement complet, qui m'a rappelé ce que j'avais oublie.

J'avais emporté ma Bible et le consul à Zanzibar m'avait donne pour emballer mes médicaments un grand nombre de journaux. Rencontre étrange ! Mais le plus étrange encore, ce fut le changement qu'opéra en moi, dans la mélancolie des déserts d'Afrique, la lecture de la Bible et de ces journaux.

Atteint de fièvre, immobilisé, je pouvais lire quand je ne délirais pas. je lus ainsi job et les Psaumes. La solitude m'a révélé bien des choses. J'eus l'impression que c'est perdre son temps que de lire dans les journaux autre chose que ce pour quoi ils sont faits, c'est-à-dire les nouvelles. Par contre, je continuai à lire la Bible, dont j'appréciais la langue souple et noble. Dans le silence du désert, les versets puissants prenaient une signification différente et il s'en dégageait une plus pénétrante influence...

Retiré, solitaire dans ma tente, mon esprit travaillait, et rien ne me soutenait, ne m'apaisait mieux que le souvenir des consolations et de l'appui si longtemps néglige auquel j'avais recours dans mon enfance et ma jeunesse.

Je me jetais a genoux et j'épanchais mon âme en prières secrètes à Celui dont j'avais été tant d'années éloigne et qui m'avait ainsi mystérieusement amené en Afrique pour se révéler à moi et me faire connaître sa volonté.

H. M. STANLEY.

.

Napoléon 1er et la Bible.

Se serait-on doute que la Bible fut le livre de prédilection de Napoléon 1er pendant sa captivité à l'île d'Elbe ? On vient de retrouver l'exemplaire du Saint Livre qu'il avait alors entre les mains. C'est une Bible d'une édition très ordinaire, ornée de grossières gravures de bois ; sur le dos est grave un N surmonte de la couronne impériale.

D'après le correspondant de L'Echo de Paris, cette Bible aurait été trouvée dans le sanctuaire de la Madona del Monte qui domine l'île d'Elbe et près duquel Napoléon séjourna dix-sept jours.

L'empereur y a souligné maints passages qui traduisent son état d'âme pendant les premiers jours de son exil. En voici quelques-uns dont nous donnons la traduction française (la Bible en question est en italien) :

« Mon âme est saisie de tristesse, veillez avec moi. - je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. - Chargez-vous de mon joug et apprenez de moi, car je suis doux et humble de coeur. - Si Dieu est avec nous, qui sera contre nous ? »

.

Conversion de saint Augustin.

Comment fut converti saint Augustin, l'un des plus grands parmi les Pères de l'Eglise chrétienne ? En proie aux passions d'une vie désordonnée, l'histoire d'un ermite, saint Antoine, émeut profondément. Il se retire pensif au fond d'un jardin, quand une voix d'enfant parvient à ses oreilles. « Prends et lis ! Prends et lis! » répétait le petit chanteur; cette voix lui semblait descendre du ciel. Il rentre à la maison ; il trouve un manuscrit sacre sur la table et lit ces mots : « Marchons honnêtement en plein jour et non dans les débauches et dans l'ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l'envie, mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et n'ayez pas soin de la chair pour satisfaire ses convoitises » (Rom. 13 : 13-14.)

Ces paroles inondèrent l'âme de saint Augustin d'une vive lumière. Ce fut son chemin de Damas d'où avait date la conversion de saint Paul. Lui aussi fut transformé par cette vision et devint un vrai chrétien. Et si l'Eglise et le monde ont profité de ses travaux, ils le doivent à ce texte de la sainte Ecriture.

.

Luther et la Bible.

« Il y a bien des années, dit Luther, que je lis la Bible deux fois par an. C'est un grand et puissant arbre : tous les chapitres sont des rameaux et des branches. J'ai secoué tous ces rameaux et toutes ces branches pour savoir ce qu'ils portaient et pouvaient me donner. J'en ai vu tomber des fruits précieux, et, à chaque fois, j'en ai recueilli de nouveaux. »

.

Là Bible d'Olivétan.

Farel sollicitait Olivétan de combler le voeu des Vaudois, en traduisant la Bible en français.

- Comment, répliquait ce dernier, faire parler a l'éloquence hébraïque et grecque le langage français lequel n'est que barbarie ?

Farel lui dit que saint Jérôme avait bien entrepris de semblables travaux.

- Comment le ferais-je, s'écrie Olivétan, moi qui ne suis qu'un petit page ou laquais auprès d'un tel chérubin ?

Mais le réformateur insista tellement qu'Olivétan promit qu'il se mettrait à l'oeuvre. Il se rendit dans les Vallées vaudoises avec quelques frères. Les Vaudois remirent à Olivétan cinq cents écus d'or pour l'impression de la traduction projetée.

(Farel, L. JUNOD.)

.

William Tindale.

La Société biblique de Belgique a fait élever un monument a William Tindale, à Vilvorde, sur l'emplacement même où il subit le martyre.

Sur les trois faces du monument est grave en flamand, en français et en anglais le texte suivant :

« Près d'ici, l'Anglais William Tindale a subi le martyre. Ayant d'abord souffert le supplice de la strangulation, il fut ensuite brûlé. Son seul crime était d'avoir donné à ses compatriotes la première traduction anglaise du Nouveau Testament d'après l'original grec. Le 6 octobre 1536. »

Ses dernières paroles furent : « Seigneur, ouvre les yeux du roi d'Angleterre. »

Moins d'une année après, sa prière se trouvait exaucée par la publication en anglais, de par l'autorité royale, de la Bible tout entière.

.

Une Bible cuite au four.

Il existe dans l'Ohio, en Amérique, une Bible qui a été cuite au four, à l'intérieur d'un gros pain. Elle appartient à un membre de l'Eglise des Frères moraves. Au temps des persécutions en Bohème, un édit avait enjoint à tous les possesseurs de Bibles de les remettre entre les mains des autorités pour qu'elles fussent brûlées. Les protestants cherchèrent tous les moyens imaginables pour sauver la Parole de Dieu.

Une brave femme ne sut faire mieux que d'envelopper le Saint Livre avec soin dans un linge, d'entourer le tout de pâte et de mettre ce paquet au four. Quand la pâte fut cuite, elle plaça le pain avec les autres et se confia en Dieu.

Sa maison fut fouillée de fond en comble par les commissaires qui, ne trouvant rien de suspect, se retirèrent satisfaits. Peu après, la Bible fut débarrassée de son étrange enveloppe et reprit sa place d'honneur.

.

La Bible de Spurgeon.

Sur la Bible dont Spurgeon se servait journellement se trouvent ces mots : « C.H. Spurgeon. La lumière de mon cabinet de travail,

1858. - La lumière est toujours aussi brillante,
1861. - Oh! si mes yeux étaient plus ouverts!
1864. - Brise, je suis raffermi,
1870. - La lanterne est réparée, et la lumière est, à mes yeux, aussi joyeuse qu'auparavant.
.

Le professeur Hilty et sa Bible.

Le professeur Hilty de l'Université de Berne était un lecteur assidu de la Bible.

- Si je devais choisir, disait-il, entre la littérature de tous les âges et de tous les pays et les quatre Evangiles, je n'hésiterais pas une minute, je me déciderais pour les Evangiles.

Un rédacteur du Libérateur s'entretenait, peu de jours après la mort de Hilty, avec l'un des membres de sa famille:

- Il lisait beaucoup sa Bible, demanda-t-il.

- Il la lisait tellement qu'elle est tout en lambeaux.

- Pourrais-je la voir?

- Oh! elle est tellement usée que nous avons dû la mettre de côte. Mais voici sa nouvelle.

Et cette nouvelle Bible avait déjà l'aspect d'une toute vieille ; les marges étaient couvertes d'annotations; des passages soulignés au crayon rouge ; les couvertures et les pages couvertes de

réflexions d'une très fine écriture. Il la lisait tout entière, mais les Prophètes étaient sa lecture de prédilection.

.

Deux hommes.

D'après le Journal du Matin de Suède, on raconte qu'il y a une quinzaine d'années, deux jeunes juifs d'origine russe habitaient ensemble une pauvre chambre a New-York. Tous deux, anarchistes convaincus, avaient voué une haine à mort au tzar et à ses ministres.

L'un d'eux se rendit, un soir, à une réunion religieuse tenue dans un milieu misérable. On lui donna un traité ; il le jeta, mais il revint. Et il lut avec attention le Nouveau Testament qu'on lui remit. Aujourd'hui il est converti et dirige l'oeuvre modeste d'évangélisation des Israélites à Rochester : c'est le pasteur Silverstein.

Son compagnon de chambre resta fidèle à ses principes anarchistes et rentra en Russie pendant la guerre. Aujourd'hui tout le monde sait son nom : Trotzki.

.

L'oreiller de la Parole.

A la bataille de Montcontour, un jeune cavalier, breton d'origine, qui avait combattu au premier rang, suivait au pas de son cheval, un étroit sentier. Il était en compagnie de son vieux domestique. Tout a coup blessé d'une arquebusade à la tête, perdant le sang par de larges blessures, il sentait venir sa dernière heure. Arrive sur le bord d'un fossé, il se laissa glisser doucement sur l'herbe.

Son vieux serviteur se pencha vers lui, les larmes aux yeux, pour étancher le sang.

- Non, non, donne-moi seulement ma vieille Bible, qui est fixée à l'arçon de ma selle. Elle ne m'a pas quitte dans la vie ; elle ne me quittera pas dans la mort.

Dénouant les lanières de cuir qui retenaient le saint volume, le domestique le tendit à son maître.

Celui-ci l'ayant place sous sa tête, resta un moment immobile, le regard tourne vers le ciel et, serrant la main de son compagnon, il murmura d'une voix éteinte :

- Ne pleure pas, ami, retourne auprès, de ma mère bien-aimée. Tu lui diras que son fils a fait son devoir, et qu'il s'est endormi ici, sur l'oreiller de la Parole et des promesses de son Sauveur.

.

Ce que la Bible a fait pour moi.

A la fin d'une conférence qu'il avait donnée dans un village du nord de l'Angleterre, M. Bradlaugh, membre du Parlement anglais et incrédule militant invita tous les assistants à une discussion. Une vieille femme toute courbée, vêtue à la vieille mode, s'avança et lui dit :

- Monsieur, j'aurais une question à vous poser.

- Bien, ma bonne femme, qu'est-ce que c'est ?

- Il y a dix ans, dit-elle, je devins veuve ; j' étais dénuée de toutes ressources, je n'avais plus que cette Bible. Par ses directions, en cherchant ma force auprès de Dieu, j'ai été rendue capable de subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille. je m'avance maintenant vers la tombe, mais je suis parfaitement tranquille. Voilà ce que ma religion a fait pour moi. Qu'est-ce que votre manière de penser a fait pour vous ?

- Ma bonne dame, répondit-il, je n'ai nulle envie de troubler votre paix ; mais...

- Oh ! ce n'est pas là la question. Qu'est-ce que votre manière de penser a fait pour vous ?

L'incrédule essaya de nouveau de détourner la question, mais l'assemblée se mit à applaudir tumultueusement, et M. Bradlaugh fut obligé de s'en aller, défait par une vieille femme.

.

Avoir une Bible ou voir Washington.

Un jour, aux Etats-Unis, deux messieurs entrèrent dans une maison d'humble apparence et demandèrent à manger. La maîtresse leur donna le peu qu'elle avait. Tout en mangeant, les deux étrangers remarquèrent un jeune garçon qui avait l'air triste.

- Que te manque-t-il ? que voudrais-tu avoir ? lui demandèrent-ils.

- Une Bible, répondit-il.

Les Bibles étaient chères alors et il était trop pauvre pour l'acheter. Sa mère lui dit :

- Allons, ne te fais pas de souci. La semaine prochaine, je te mènerai voir le général Washington.

-Mais j'aimerais bien mieux avoir une Bible.

Un des deux messieurs parut fort apprécier cette réponse :

- J'espère que tu aimeras toujours la Bible comme tu l'aimes aujourd'hui.

Le lendemain, l'enfant recevait une belle Bible, et sur la première page, il lisait ces mots : « De la part de Georges Washington. » C'était à ce dernier que, sans le savoir, il avait parlé la veille.

(Le messager des messagers.)




Table des matières

Page suivante:
 

- haut de page -