Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
REGARD
Bibliothèque chrétienne online
EXAMINEZ toutes choses... RETENEZ CE QUI EST BON
- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA SEMAINE   N'EXISTA JAMAIS SANS LE JOUR SANCTIFIÉ QUI LA CONSTITUE 




TROlSIÈME ÉTUDE


L'Évangile maintient-il la SEMAINE?
C'est donc ici le glorieux complément de l'Institution de la SEMAINE, et par elle du «Saint Jour du Repos.»

C'est maintenant, par l'Évangile, que la première création, — celle de la Toute-puissance, — jointe à la seconde, — celle de la Grâce, — va se revêtir de sa sublime beauté, et qu'en particulier le «Jour béni de Dieu» recevra toute la signification et sa gloire.
Jusqu'à l'Évangile, en effet; un «mur de séparation (Éphésiens II, 14)» s'élevait entre Israël et les Gentils; entre le service du vrai Dieu, dans le Temple de Jérusalem,et les cultes impurs des idoles.

Mais ce mur, quelque haut et solide qu'il fût, n'avait cependant ni pour pierres ni pour ciment les vérités éternelles de l'unité et de la spiritualité de Dieu, et par cela même l'Institution qui rappelait l'une et l'autre.
Ces pierres et ce ciment, c'étaient, dit l'Écriture, ces ordonnances de viandes, de breuvages, d'ablutions diverses et de cérémonies, qu'elle qualifie d'éléments faibles et périssables et que la croix de Christ a entièrement abolis (Hébreux IX, 10; Galates IV, 9; Colossiens II, 14).
C'est pourquoi, quand, par le sacrifice du Sauveur, ce mur temporaire fut ôté, et qu'ainsi les eaux de la grâce, qui jusqu’alors n'avaient coulé que vers un seul pays, se furent enflées jusqu'à devenir un torrent on tout devait vivre (Ézéchiel XLVIII, 1-9) alors ce qui n'avait été qu'élémentaire et provisoire prit fin, il est vrai; mais ce qui ne l'était point, et qui aussi ne le sera jamais, savoir l'unité et la spiritualité de l'Éternel, subsista, et même toujours plus affermi, dans la permanente Institution de la SEMAINE et de son «Jour sanctifié.»

Il ne pouvait qu'être, en effet, que la même Institution qui avait fait la gloire du Créateur autant que le bonheur de l'homme en Éden, se retrouvât, et avec une gloire encore plus grande, dans le nouvel Éden, c'est-à-dire dans la grâce et la paix de l'Évangile; et qu'alors cette SEMAINE et son «Jour,» qui avaient été la propriété de la foi depuis plus de quatre mille années, sous les tentes des Patriarches, autour du Mont Horeb. et dans ces «Douze Tribus qui montaient à la Maison de l'Éternel (Psaume CXXII),» demeurât le précieux trésor de cette même foi, qui verrait et saisirait dans la SEMAINE le témoignage confirmé du «Repos» du Seigneur, et du don qu'il en a fait à l'Église.

Aussi voyez dans quels termes l'Esprit Saint, par la bouche d'un Prophète (Ésaïe LVI, 1-2), quand il annonce et décrit les temps évangéliques, parle du «Jour béni du Repos.»

Mon salut, dit l'Éternel, est prêt à venir, et ma justice à être révélée. Oh! que bienheureux est l'homme qui fera cela, et le fils de l'homme qui s'y tiendra: observant le Sabbat, de peur de le profaner, et gardant ses mains de faire aucun mal!
Ce qui veut dire: «Puisque l'an de la bienveillance de l’Éternel (Ésaïe LVI, 2) va commencer, et qu'ainsi la grâce de l'Évangile va être proclamée et le royaume des cieux approché, (Matthieu III, 2) que toute âme sincère s'applique à la vraie piété et à la justice; et surtout dans le «Jour du Repos.»

Pas un mot n'est dit ici de toute la Loi lévitique.
Celle qui seule est mentionnée, c'est la même que rappellera plus tard, soit le Précurseur du Messie soit le Messie lui-même, et l'un et l'autre dans des termes tout semblables (Matthieu IV, 17).
Et afin que les temps évangéliques soient encore plus intimement unis au «Jour du Repos,» le même Prophète décrivant cette dispensation où il n'y aura plus ni Juif, ni Grec, ni esclave, ni libre, ni homme ni femme, (Galates III, 28), et en particulier donc où l'«eunuque» ne sera plus retranché de l'Église visible, ni estimé comme un «arbre sec (Deutéronome XXIII, 1);» déclare qu'alors l'Éternel donnera dans son Église, soit à l'«eunuque,» soit «aux enfants de l'étranger qui aimeront le nom de l'Éternel,» au premier, «une place, et un nom meilleur que celui de fils ou de fille,» et aux autres, un accès à «la montagne de sa sainteté et à la joie de sa maison,» qui sera «une maison de prière pour tous les peuples;» mais alors Dieu prononce expressément que cette grâce sera jointe à celle-ci, qu'ils garderont les Sabbats de l'Éternel, et qu'ils se tiendront à son alliance (Ésaïe LVI, 3-7)».

Or, cette «alliance,» ce n'est pas celle de Moïse, puisqu'il s'agit ici du temps où «le salut de l'Éternel» ayant été révélé, les ombres lévitiques ont disparu sous l'éclat du «soleil de justice (Matthieu IV, 2).» C'est donc bien dans l'Évangile de Jésus-Christ, dans cette «maison de prière pour tous les peuples,» que se trouvera, dit l'Éternel, ce «Jour du Repos,» ce «Sabbat,» qu'y gardera «tout cœur qui aimera le nom de l'Éternel.»

C'est donc bien certainement dans cette Maison de l'Évangile que nous allons trouver la SEMAINE et le «Jour du Repos;» mais aussi nous les y trouverons, non-seulement avec toute la bénédiction mise en Éden sur une Institution alors innocente, mais de plus avec la bénédiction qui appartient au rachat de l'Église et à sa nouvelle et céleste création.

Mais, avant d'aborder cette belle Étude, faisons une remarque que nécessite la nature même de l'Évangile, savoir, que, «pour bien comprendre la nature du «Jour du Repos» dans le bercail du Bon Berger, il faut, d'un côté, ne pas perdre de vue que si ce Berger est selon la chair de «la semence de David,» il est aussi l'Éternel «Dieu, par qui toutes choses subsistent (Romains I, 3; IX, 5; Colossiens I, 1-17)» et d'un autre côté, que l'Église, tout accomplie spirituellement qu'elle est en Jésus, cependant tandis qu'elle paît encore ici-bas, n'y marche que selon l'enseignement de la Parole et sous les directions et les commandements du Saint-Esprit.»

D'où résultent pour l'Église ces deux vérités: l'une, que si c'est bien le Saint-Esprit, dans la Maison de la grâce, qui conduit «les fils et les filles de Dieu» (2 Corinthiens VI, 18), il ne le fait cependant que par ce qui est écrit au Livre de l'Alliance; et l'autre vérité, que cet Esprit, qui est celui de l'adoption, ne met jamais sur la famille de Dieu un joug de servitude et de contrainte légale.

Et si nous insistons sur cette remarque, c'est afin d'écarter deux dangers quant à l'observation du «Jour du Repos» sous l'Évangile: le premier, de voir, dans le Seigneur Jésus, un autre que Celui, qui, au commencement, après la création du monde, s'est «reposé» et a «béni et sanctifié le Jour de son Repos» comme si le «Verbe fait chair» n'était pas «le Verbe par qui toutes choses ont été faites (Jean I, 3, 14).»
Et l'autre danger, de recevoir le Quatrième Commandement, ou bien dans un sens servile; en y voyant plutôt la lettre qui tue que l'esprit qui vivifie (2 Corinthiens III, 6); ou bien dans un sens où la liberté chrétienne devient un prétexte de vivre selon la chair (Galates V, 13).

C'est donc bien l'Éternel que nous, Chrétiens, nous contemplons dans le Seigneur Jésus; et ainsi nous voyons dans Celui qui s'est dit être «le Maître du Sabbat, (Matthieu XII, 8)» ce tout-puissant et souverain Créateur, qui, comme il le trouva bon, fit ce monde en six jours, et qui alors aussi sanctifia le «Septième.»

Lui-même donc, le Verbe éternel, si jamais il n'eût dû s'incarner pour sauver l'Église, eût toujours «béni ce Jour» pour Adam sans péché, et pour toute sa race. En ce «Jour-là» donc il eût toujours eu «son plaisir avec les enfants des hommes (Proverbes VIII, 31),» et toute la terre, en qui «tout eût toujours été bon (Genèse I, 25),» eût donc été un vaste Éden, où le «Jour du Repos de l'Éternel» eût toujours été les délices de l'homme.
Or, si le Seigneur, l'Époux de l'Église, et avant que le péché fît mourir l'homme, bénit ainsi et sanctifia pour lui le Jour qu'il a mis à part; ce Seigneur, qui «est aujourd'hui le même qu'alors (Romains IX, 5; Hébreux XIII, 8),» refuserait-il ce bienfait à l'homme quand il lui a rendu la vie?

Le Fils du Père est-il donc différent de lui-même, d'abord quand l'homme est par lui créé, puis ensuite quand l'homme est par lui créé de nouveau?
L'Agneau, qui est le Fils «donné» pour l'homme «dès la fondation du monde (Apocalypse XIII, 8),» aurait-il donc en lui moins de bénédictions pour son Épouse, pendant qu'elle est encore sur la terre, qu'il n'en avait pour sa créature, avant qu'il se fit Agneau pour elle?
Car enfin, c'est ici la substance même du sujet qui nous occupe: ou bien, quand le Fils éternel «bénit et sanctifia le Jour du Repos» pour Adam sans péché, il le fit dans un amour immuable: et par conséquent cet amour, qui demeure le même quand le Fils «prend à lui la nature de l'homme (Hébreux II),» se manifeste aussi de la même manière; ou bien le Verbe, quand il bénit et sanctifia le «Jour de son Repos,» ne le fit que pour se rétracter ensuite. Mais cette dernière supposition étant impossible, il l'est aussi que le Verbe incarné, que Jésus-Christ, ne bénisse pas pour son Épouse le «Jour de son Repos:» ou, en d'autres termes, que, sous l'Évangile, le bienfait du Quatrième Commandement soit supprimé.

Il est donc la nature même du Fils de Dieu qui est intéressée dans la perpétuité du «Jour béni du Repos.»
Avant donc même d'ouvrir ici la Parole, pour y lire ce qu'elle dit de ce Jour-la sous l'Évangile, le seul fait que le Fils, qui, dans son incarnation se nomme Jésus, a béni pour l'homme un Jour, atteste et certifie que ce Jour demeure béni, quand c'est le Fils lui-même qui s'approche de nouveau de l'homme, dans la personne de Jésus.

Impossible d'introduire aucune variation dans cette bénédiction du Fils, puisqu'il la prononce, non point pour une économie accidentelle et précaire, comme, par exemple, lorsqu'il a béni son Tabernacle au désert; — mais que, cette bénédiction, mise sur une chose parfaite et qui n'est point le type d'aucune autre chose meilleure, se rapporte à un «Repos» toujours le même, et qui intéressera le monde et ses habitants, jusqu'à ce qu'il y ait des «nouveaux cieux et une nouvelle terre (2 Pierre III, 13):» car aussi longtemps qu'existera la terre, il sera vrai que Dieu se «reposa» quand il eut fini de la créer.

Ah! si ce «Repos» du Créateur n'eût été que l'ombre d'une réalité dont la substance dût se manifester ensuite, l'Écriture, qui nous l'eût dit, eût aussi déclaré que la bénédiction qui s'y rapportait a pris fin à la venue de la réalité. Mais il n'y eut rien de précaire ni de caduc dans le jardin d'Éden; et aussi, quand le Seigneur y institua la SEMAINE, et par elle le «Jour béni de son Repos,» il ne les donna pas à l'homme comme des ordonnances momentanées ou provisoires, mais bien comme une Institution aussi durable que bienfaisante.

Il est vrai qu'après le péché ce bien fut voilé, d'abord par la mesure même des premières révélations, puis aussi par sa position, en quelque sorte étouffée, au milieu d'une économie d'ombres et d'observances; mais, quand la révélation de Dieu devint resplendissante, et qu'ainsi les figures et les rudiments lévitiques s'en furent éloignés, ce bienfait ne dut-il pas recouvrer son premier éclat et comme reprendre sa vigueur primitive?
Et c'est bien là ce que montre l'Évangile: mais aussi n'est-ce que «la foi» qui le discerne!

D'entrée, donc, l'Évangile sanctionne la SEMAINE; et par ce seul fait, il nous adresse à l'origine de cette division du temps de la même manière qu'en montrant la Cène, il adresse nécessairement la foi à l'origine de ce repas divin.
La Cène n'a pas été instituée par l'homme, et la SEMAINE ne l'a pas davantage été.
L'Évangile donc, en nous montrant l'un et l'autre de ces monuments, nous retient devant chacun d'eux, en nous disant: «Celui qui l'a posé, c'est Dieu.»
L'Évangile donc, en mentionnant la SEMAINE, non seulement répète et confirme le Quatrième Commandement, mais encore. et surtout, il lui donne son sens primitif: sens qu'il reçut lorsque au Jardin d'Éden, Dieu dit du «Septième Jour:» «Qu'il soit béni et sanctifié!»

La SEMAINE, et par cela même le «Septième Jour;» ou «Jour béni,» sans lequel il n'est point de SEMAINE, est donc mise, par l'Évangile, à la base même de toute connaissance de Dieu en Jésus: parce que le vrai Dieu, qui n'est connu qu'en Jésus, c'est le Créateur, et que la création renferme la SEMAINE.
Aussi quelle fut la toute première entreprise de l'impiété, dans cette grande Nation où la «raison de l'homme» voulut, il y a près de soixante et dix ans, se faire adorer à la place de la «Sagesse éternelle?»
Sa première tentative y fut d'abolir la SEMAINE, en lui substituant ses Décades et leur culte idolâtre: certaine que fut alors l'incrédulité, que si la SEMAINE, et par conséquent son «Jour sanctifié,» était abolie, avec elle tomberait aussi l'Évangile, et par cela même ce Jésus-Christ que haïssaient les «sages et les entendus» d'alors (1 Corinthiens I, 18- 20; Jean XV, 26).

Leur folie fut bientôt confondue, et ils périrent dans leur train, dès que s'embrasa tant soit peu la colère du Fils; (Psaume II) mais leur égarement impie s'est propagé dans ces Gouvernements du monde, qui, s'ils n'osent pas aussi mettre dans leurs lois qu'il n'y a plus de SEMAINE, — et par conséquent plus de jour à sanctifier, et par cela même plus d'Évangile et plus de Bible, — n'en font pas moins tout leur possible pour dissimuler ou annuler ce «Jour», qui les importune parce qu'il les condamne.
Mais aussi, en même temps que l'incrédulité redouble ainsi d'audace ou de ruse contre la SEMAINE de Dieu, que font, dès qu'ils le peuvent, les serviteurs et les envoyés du Fils, au sein des nations qu'ils abordent ou qu'ils visitent comme missionnaires?

La SEMAINE, et avec elle le «Jour qui appartient à Dieu,» est la première pierre qu'ils posent de tout leur édifice religieux, et dès qu'ils la voient affermie, ils s'assurent que l'édifice entier va s'élever à la gloire de Dieu. Tant il est vrai que l'Éternel est «un» en ses voies; que ce qu'il a fait dans sa vérité, il le maintient par elle; et qu'ainsi dire que Jésus est «le Verbe éternel par qui toutes choses subsistent (Jean I, 1-3),» c'est dire qu'il est lui, l'auteur de la SEMAINE, et en elle donc du «Jour béni du Repos;» comme aussi dire qu'il est le «Seigneur de ce Jour (Marc II, 28),» c'est dire qu'il est Celui qui l'a fait: l'Éternel..

C'est là certainement ce que ne remarque pas assez ceux, qui, dans une intention de liberté chrétienne, sans doute, mais avec plus de promptitude d'esprit naturel que de profondeur de foi, mettent en question la permanence divine du «Jour du Repos» sous l'Évangile. S'ils voyaient qu'en ôtant à ce «Jour,» dans la Maison de Jésus, sa sanction souveraine, ils mettent aussi en question la nature éternelle du Fils de l'homme, ils auraient frayeur de «toucher l'Arche sainte,» et combien plus de «porter les yeux dans son intérieur (1 Chroniques XII, 9; 1 Samuel VI, 19).»

Or, ils comprendraient assurément que le «Jour du Repos,» ou «Sabbat,» appartient à l'Évangile, comme Institution divine, s'ils considéraient tout ce que signifie la SEMAINE dans cet Évangile; et, alors, au lieu de blâmer comme judaïsants ou sabbatistes ceux des chrétiens qui gardent le «Repos de Dieu,» et qui le font parce que ce fut le Sauveur lui-même qui l'institua, comme Créateur, ils les encourageraient plutôt à cette simple et spirituelle obéissance.

Mais cette erreur ne provient pas uniquement de ce défaut d'attention quant à la SEMAINE: elle découle aussi d'une vue peu distincte de ce qu'est le Quatrième Commandement, contemplé seulement dans le Décalogue.

Au lieu de voir dans ce Commandement un bienfait pour le peuple chez qui cette ordonnance maintint la vérité fondamentale de l'unité de Dieu et de sa toute-puissance créatrice, ces chrétiens-là, — influencés qu'ils sont ou par des préjugés d'enfance contre «le Sabbat,» ou par la méprise assez commune qui confond le «Jour du Repos» avec les formes et les jougs que lui ajoutèrent les prescriptions lévitiques, — ne voient en ce Jour si béni pour le fidèle, qu'un jour cérémoniel et oppressif, et que bientôt ils qualifient de servilité.

De là les blâmes, quelquefois sévères, qu'ils élèvent contre les Disciples, qui, se rappelant que c'est bien du Fils qu'il est dit: Toi, Seigneur! tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l'ouvrage de tes mains (Hébreux I, 10); que ce fut donc bien lui qui au commencement «bénit et sanctifia le Jour de son Repos;» comme ce fut encore lui, qui, «sur la montagne, parlait avec Moïse (Actes VII, 38; Ésaïe LXIII, 9; Juges VI, 22),» et qui; de sa propre voix de Dieu, y prononça le Quatrième Commandement, — se rappellent, en même temps, que ce Créateur et ce Législateur suprême, c'est Celui qui est venu pour eux du sein du Père, et qui, dans son Évangile. veut que SA SEMAINE soit reconnue; et par cela même que le «Jour» qui la constitue, le «Septième jour,» ou «Jour du Repos»; soit maintenu.

Nous le maintenons donc; mais c'est tel que lui, le Seigneur, le donna au commencement, avant que le péché eût détourné de Dieu le coeur de sa créature. Rentrés en Éden, par la grâce de notre Sauveur, c'est là, c'est-à-dire dans sa communion et par l'Esprit filial qui est en nous, que nous désirons posséder le bienfait de ce beau Jour, et en jouir comme les Prophètes l'avaient annoncé pour les temps Évangéliques: savoir, «en en faisant nos délices (Ésaïe LVI, 1, 6).»

Il ne faut donc point chercher dans l'Évangile «le Sabbat de Moïse ,» avec les étroites clôtures et les chaînes pesantes des Ordonnances légales et charnelles; vu que ces additions lévitiques ne se trouvèrent point en Éden, ni sûrement chez les Patriarches, ni dans la famille de Noé, ni sous les tentes d'Abraham et de Jacob; et que même il n'en est point fait mention dans le Quatrième Commandement de Sinaï, quelque précise qu'il ait dû rendre la position du peuple mis à part, quant aux étrangers qui se mêlaient à lui, ou qui l'entouraient.

Mais il faut chercher et voir, dans l'Évangile, l'Ordonnance libre et filiale de l'Éden céleste; le fac-simile de l'Institution primitive du «Jour du Repos:» nous voulons dire un Commandement, il est vrai, quant à ce «Jour,» mais aussi un Commandement donné par la bouche d'un Sauveur, qui en a montré le vrai sens dans sa propre conduite, quand il s'est«fait chair, et qu'il a vécu sur la terre, plein de grâce et de vérité.»

Ce fut assurément-là ce que déjà fit pressentir l'Éternel, quand, par son ordre, Moïse plaça les Dix Commandements, et par conséquent le Quatrième, — dans l'Arche même de l'Alliance. Nous en avons déjà dit un mot: en voici le complément.
Cette Arche de l'Alliance, ou du Témoignage , — et qui même portait le nom de l'Éternel, — était, avec son propitiatoire et ses chérubins de gloire, le type lévitique de l'Alliance de Dieu dans le Messie: du trône de sa miséricorde en Jésus-Christ, et de Jésus-Christ lui-même. En elle donc aussi était le gage de la présence de Dieu et de ses bénédictions les plus signalées.
Or, ce fut en elle que, par l'ordre de Dieu, Moise déposa les Tables des Dix Commandements, afin de témoigner non seulement qu'en Jésus, comme Fils de l'homme, «saint, innocent, sans tache et séparé des pêcheurs (Hébreux VII, 26),» toute la Loi morale serait parfaitement accomplie, mais aussi qu'en lui se trouveraient toutes les Ordonnances de cette pure et parfaite Loi, qui toutes étaient placées sous le propitiatoire et les chérubins, et qui toutes aussi se trouvèrent donc sous la nuée céleste qui de l'Arche s'étendit dans tout le Temple, quand Salomon le dédia (2 Chroniques V, 10-13).

Comment donc ici confondrait-on le Quatrième Commandement, écrit du doigt de Dieu et ainsi placé dans l'Arche, avec une Ordonnance de la Loi lévitique, dont le rouleau, seulement écrit de la main de Moïse fut bien posé tout près de l'Arche, mais n'eut point d'accès en elle?
Si cette loi lévitique ne fut jamais en Jésus, — puisque le rouleau de cette loi ne fut pas mis dans l'Arche, — toujours y furent les Dix Paroles: et aussi voyons-nous que le Seigneur Jésus garda lui-même la Quatrième de ces Paroles, tout autant que les neuf autres.

Nous comprenons que comme juif de nation, il fut dès sa naissance et dans toute sa marche terrestre, bien plus encore «sans reproche, quant à la Loi duTemple ,» que ne le fut ensuite Saul de Tarse (Philippiens III, 6); mais aussi dans son Ministère, nous le voyons accomplir toute justice (Matthieu 3: 15), non seulement en ce qu'il n'abandonnait point les Saintes assemblées (Hébreux I, 1), — puisqu'il entrait régulièrement, chaque «Sabbat,» dans les Synagogues, et que régulièrement il montait aux fêtes solennelles (Luc IV, 6; Jean VII, 10, 37), — mais encore en ce qu'il montrait en lui, dans toutes ses mœurs et toutes ses paroles, que faire la volonté de son Père était sa nourriture (Jean IV, 34), et que toujours en lui et par lui la «Loi de l'Éternel était rendue honorable et magnifiée (Ésaïe XLII, 21).»

Mais en tout cela le Seigneur Jésus donnait à la Loi de Dieu son sens spirituel et permanent; et en particulier dans son observation du «Jour du Repos» il enseigna pratiquement ce que la Quatrième Parole demande de l'Église, et de quelle manière Celui qui aime mieux la miséricorde que le sacrifice (Matthieu IX, 13; 1 Samuel XV, 24), accomplissait sa propre Institution.
Il dit donc, avant toute chose, que le Sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le Sabbat (Marc II, 27): déclarant ainsi que ce Jour est pour le fidèle un bienfait, et non point un joug qui le contraigne. C'est pourquoi, si les Ordonnances lévitiques, ou si les gloses des docteurs charnels. avaient fait du Quatrième Commandement une route où la liberté de la grâce ne pouvait courir (Osée XIV, 9; Psaume CXIX, 32)» lui, le «Maître de ce Sabbat» et la Sagesse par excellence, rétablit cette route dans sa largeur primitive, et il la nivelle pour ses rachetés, afin qu'ils y marchent étant «conduits par la droite même de leur Père (Psaume LXXIII, 25).»

lci donc, c'est à ses disciples, traversant avec lui des blés, le «Jour du Sabbat,» qu'il permet de cueillir des épis et de les manger; (ce que du reste leur accordait la Loi de Moise (Deutéronome XXIII, 25). Et quand des Pharisiens s'en scandalisent, il leur montre que le «Sabbat» appartient à l'homme, et qu'une œuvre innocente et nécessaire ne la profane point (Matthieu XII, 1-8).
Ailleurs, et plus d'une fois, c'est un impotent, un malade ou un affligé, que le Sauveur guérit ou délivre; le «Jour même du Sabbat;» et quand des Pharisiens encore, ou le Maître d'une Synagogue, ou seulement ceux qui s'y trouvent, essaient de l'en blâmer, c'est même avec indignation qu'il les censure, en leur déclarant que le «Jour du Repos,» surtout, est le Jour de la bienfaisance (Matthieu XII, 10-13; Marc III, 1-5; Luc XIII, 10-16; Jean V, 1-9).

Non point, jamais, qu'il supprime la sanctification de ce Jour: — ce qu'il eût fait, certainement, si l'Évangile eût dû l'abolir; — ni qu'il dise un seul mot qui puisse en contredire la dignité; mais cette sainteté et cette dignité mêmes, il les délivre des liens ou des impuretés d'une dévotion charnelle et superstitieuse, et il les ramène ainsi à l'intention primitive de l'Éternel, et par cela même a toute leur puissante beauté.

Telle fut donc l'œuvre du Seigneur Jésus quant au «Jour du Repos.» Il le maintint et l'honora toujours; mais toujours aussi il le ramena, sans détour, à son institution première: montrant ainsi que lui, Jésus, qui était «plus grand que le Temple (Matthieu XII, 6),» n'avait pas, pour son troupeau, un autre amour qu'il n'avait eu pour l'homme en Éden; et qu'ainsi le bienfait de la SEMAINE, et en elle du «Sabbat,» était si peu ôté à l'Église, par Celui qui le lui avait assuré dans le Décalogue, qu'au contraire une plus vraie piété lui était enseignée quant à ce Jour, et avec elle aussi une plus vraie charité: ce que n'avait pu faire cette Loi qui n'amenait rien a la perfection (Hébreux VII, 19).

Aussi jamais les Apôtres ne pensèrent-ils, ni qu'ils fussent privés du bienfait du «Jour du Repos,» ni qu'il leur fût loisible de le négliger. C'est donc en ce «Jour-là» qu'à Philippes ils se rendent à la «prière accoutumée (Actes XVI, 13)».
C'est en ce même Jour, et trois SEMAINES de suite, que selon son habitude, St-Paul entre dans la Synagogue de Thessalonique (Actes XVII, 2).

C'est en ce Jour aussi qu'a Corinthe, ce même Apôtre, de SEMAINE en SEMAINE, enseigne le peuple, dans la Synagogue (Galates II, 11-21) et ainsi c'est en ce Jour, qu'eux, les envoyés de Jésus, et que St-Paul, en particulier, — si jaloux qu'il est de ne pas «judaïser, mais de marcher de droit pied, selon la vérité de l'Évangile (Galates II, 18), — accomplissent principalement leur message; ce qu'ils n'eussent certainement pas fait au milieu des Gentils, si le «Sabbat,» tel qu'ils le gardaient devant eux, n'eût été qu'une de ces ordonnances qu'ils avaient démolies: puisque en le faisant, dit St-Paul, «ils se fussent-montrés des prévaricateurs.(Galates II, 18)».

On a donc bien sujet de s'étonner de l'insistance qu'apportent même des disciples déclarés du Seigneur Jésus et de ses Apôtres, à la suppression du «Jour du Repos,» comme Institution divine, pour l'Église sous l'Évangile. — Encore si leurs difficultés avaient quelque appui sur l'Écriture mais que nous disent-ils, qui puisse même affaiblir pour notre foi le bienfait du «Jour du Repos?

En voici le sommaire:

D'abord, et absolument, — comme déjà nous l'avons indiqué, —, ils disent que «le Jour du Repos, le Sabbat,» ne fut qu'une ordonnance cérémonielle, et par cela même seulement juive.»

Mais, demandons-nous de nouveau, y eut-il même l'apparence d'une cérémonie dans le Jardin d'Éden; et serait-ce donc ou une figure, ou un type, ou une ombre, que de se rappeler, dans la bénédiction mise de Dieu sur le «Septième Jour,» cette SEMAINE primitive de la création, et par elle l'unité et la toute-puissance du Créateur? Ou bien ce rappel primitif, ne dut-il concerner que l'Israélite, et ne fut-il donc plus pour nous, l'«Israël de Dieu (Galates VI, 16),» qu'une observance précaire et transitoire?

On nous dit de plus, que le «Jour du Repos,» «quel qu'iI fut, ne fut donné qu'au seul peuple hébreu; et qu'il a donc pris fin avec la mise à part de cette race.»

Mais, demandons-nous de nouveau, les Hébreux seuls ont-ils été en Adam, lorsque l'Éternel lui a dit de «multiplier et de remplir la terre,» et qu'il lui a donné, pour le bénir encore davantage, ce «Jour» où le ciel devait plus particulièrement être sa contemplation et sa gloire?

«Cependant,» reprend-on, «comment se fait-il que l'Évangile, qui répète tous les autres Dix Commandements, ne fasse aucune mention du Quatrième? N'est-ce pas une preuve positive que ce Commandement-là n'est plus en vigueur dans le code spirituel de la grâce, et qu'ainsi le chrétien n'y est plus soumis?»

Mais, répondons-nous, est-il vrai, d'abord, que l'Évangile répète expressément tous les autres Commandements du Décalogue? Qu'on puisse l'inférer, par exemple, quant au Second, de quelques passages de l'Écriture, et notamment de ces paroles du Sauveur à la Samaritaine: «Dieu est esprit: et il faut que ceux qui l'adorent, l'adorent en esprit et en vérité (Jean IV, 24),» c'est ce qu'on peut faire aussi, quant au Quatrième, de toutes les déclarations qui spécifient le Jour où l'Église chrétienne doit servir le Seigneur. Cette inférence donc ne peut pas appuyer l'objection.

D'ailleurs, l'Évangile ne répète-t-il pas aussi ce Commandement, et le plus implicitement possible, quand il établit et prescrit de fait l'observation de la SEMAINE, puisque cette SEMAINE n'existe pas sans le «Septième Jour,» et que le «Septième Jour» n'est tel que comme «Jour du Repos,» ou «Sabbat?»

De plus, est-il vrai que l'Évangile ne répète pas et ne sanctionne pas formellement le Quatrième Commandement, par exemple, lorsque le Seigneur Jésus déclare qu'il est le maître ou seigneur du Sabbat (Matthieu XII, 8): savoir, lui, le Sauveur, et en cette qualité?

Qu'est cette seigneurie, sinon le maintien de l'Institution, c'est-à-dire, comme dit St-Jean, du «commandement ancien:» quelque nouveau qu'il devienne sous la vraie lumière de la grâce (1 Jean II, 7-8)? *
Si le Seigneur Jésus eût dit ces mots: «Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens»: «Souviens-toi du Jour du Repos pour le sanctifier, mais moi je vous dis que tous les jours sont maintenant égaux à cet égard, et qu'ainsi le «Septième» n'est pas plus saint a l'Éternel qu'un autre,» — évidemment alors le «Maître du Sabbat» eût aboli cette Ordonnance, et sous l'Évangile il n'y aurait donc plus de Quatrième Commandement. Mais où le Seigneur a-t-il ainsi parlé?
Et s'il ne l'a pas fait, de quel droit même son Église le lui ferait-elle dire?

Le Seigneur, s'il rapporte, ou abolit un de ses Commandements, le fait-il «donc comme en cachette, ou seulement par le sens implicite de quelque autre Ordonnance?
Est-ce ainsi qu'il a fait, quant à ses propres lois lévitiques; ou bien plutôt s'il a dit alors expressément qu'il les rapportait et abrogeait (Colossiens II, 14; Hébreux X, 9)?
Si donc la prudence d'un Gouvernement de ce monde, — prudence qui lui vient toujours de cette Sapience (Sagesse) par qui la justice est administrée (Proverbes VIII, 15), — a bien soin de déclarer qu'elle rapporte et supprime telle ou telle loi, quand elle le fait, la même Sapience (Sagesse) éternelle ne prononcera-t-elle pas qu'un Commandement qu'elle avait institué, est maintenant par elle révoqué, si en effet elle le rapporte?

«Aussi,» nous disent encore ceux qui refusent au Quatrième Commandement d'être permanent sous l'Évangile, «la loi parfaite de Christ a-t-elle positivement aboli le QuatrièmeCommandement , soit quand St-Paul enseignait aux Gentils à renoncer à la Loi, soit quand tous les Apôtres ôtaient ce joug de dessus les peuples.»

Mais c'était de la Loi de Moise que parlaient alors St.-Paul et les autres Apôtres, — et par conséquent c'était de la circoncision, de la distinction des viandes et des jours assignés au culte du Temple; — et ces ordonnances-là avaient-elles aucun rapport avec l'Institution primitive et toute morale d'un Jour béni de Dieu avant que le péché fût dans le monde?

Si donc les Apôtres enseignèrent aux Gentils, qu'ils ne devaient pas se remettre sous le joug des ordonnances de la Loi de Moïse, eurent-ils, en cela, même la pensée d'abolir une seule des «Dix Paroles?»

«Mais,» nous dit-on de nouveau, «puisque selon St-Paul lui-même, les jours ne sont observés que par le disciple encore faible en la foi (Romains XIV, 5; Galates IV, 9-11), n'est-il pas démontré que cette observation n'est plus obligatoire?»

Mais, encore une fois, ce n'est pas du «Jour du Repos,» qu'il est ici question, mais bien de ces jours lévitiques, par exemple, des nouvelles lunes (Psaume LXXI, 4; Ézéchiel XLVI, 3; Colossiens II, 16), que l'Esprit Saint assimile à l'usage des herbes et des viandes.
C'était à ces jours-la, à ces herbes et ces viandes-là, que le disciple de Christ encore peu éclairé et peu affermi, se croyait assujetti et aussi fallait-il l'en délivrer, par la liberté évangélique.

Enfin on nous dit, et comme avec triomphe, que le «Jour du Repos,» le «Sabbat,» est tellement ôté pour le chrétien, que St-Paul déclare expressément que Christ l'a entièrement aboli, quand il l'a attaché à la croix (Colossiens II, 16).»
Comme si St-Paul eût ignoré que ce «Sabbat,» institué par l'Éternel avant qu'Adam eût perdu l'image de Dieu, ne pouvait point s'assimiler aux Ordonnances qui ne se rapportaient qu'à l'expiation du péché: qu'au sacrifice de l'AGNEAU, tout à fait inconnu dans cette Institution!

Aussi de quels «Sabbats» fait-il ici mention?
N'est-ce pas de ceux-là seulement que la Loi lévitique désignait, comme devant être associés aux autres observances: tels qu'étaient, par exemple, les «Sabbats» qui précédaient ou qui suivaient la Pâque?
Car enfin, — répétons-le! — comment admettre que dans cette Institution du «Septième Jour» en Éden, donc avant le péché, pût se trouver même une allusion, combien moins une secrète application, au sacrifice expiatoire du Fils de Dieu; ou bien aussi que l'expiation du péché faite par le sang de l'Alliancede grâce , eût en vue l'abolition d'un Jour béni et sanctifié avant que le péché n'eût point encore trouvé d'accès dans le monde?

En vérité cette intelligence-là de la voie de l'Éternel est encore bien confuse, puisqu'elle unit ainsi la lumière primitive et pure de la bénédiction du Créateur avec ces ténèbres que seulement la croix du Sauveur a dissipées.
Non, non, le «Repos de l'Éternel» et le «Jour sacré» de la SEMAINE qu'il établit alors ne furent pas une Institution légale; et aussi cette Institution-là ne fut-elle pas plus comprise dans l'oblation de la croix, que n'y fût comprise l'approbation que l'Éternel mit sur les six autres jours de la PREMIÈRE SEMAINE.
Non, jamais le sang de l'Agneau ne fut répandu pour abolir un bienfait de Dieu!

Elles sont donc bien faibles, et aussi bien incertaines, les atteintes que l'on dirige ainsi contre le «Sabbat évangélique;» et nous ne doutons pas que tout Disciple-calme et vraiment attentif à ce qu'a prononcé la bouche de l'Éternel (Psaume LXXXV, 9), s'il a eu«l'imprudence de frapper ainsi le «Jour du Repos,» ne retire sa main du moment qu'il aura vu que l'œuvre du Rocher est aussi parfaite (Deutéronome XXXII, 4) dans sa bénédiction de la SEMAINE, par celle du «Septième Jour,» que dans la liberté que l'onction du Saint enseigne alors à l'Église.

«Cependant,» nous dit telle âme scrupuleuse qui se tient encore à la lettre même de l'Écriture, «ce «Jour du Repos,» tel que l'Évangile le maintient et consacre, n'est pas celui même que l'Éternel bénit et sanctifia en Éden; puisqu’alors il mit à part le «Septième Jour» de la SEMAINE, et que c'est le «Premier» que l'Église chrétienne observe?»

Cette remarque — et qui est le reproche que font les Juifs aux Chrétiens quand ils les accusent de ne pas garder en cela l'ordre positif de Dieu, nécessite une réponse qui satisfasse la foi du Chrétien; et au lieu d'une, en voici deux.

1. D'abord, il faut remarquer que si le «Septième Jour» fut bien celui où l'Éternel se reposa et qu'il bénit pour cela même, il ne fut un jour de repos que parce qu'il avait été précédé des six jours de l'œuvre de Dieu. Ce fut donc certainement comme «Jour de Repos,» et non pas comme jour compté le septième, que l'Éternel le sanctifia: et c'est aussi ce que le Quatrième Commandement atteste. Quand il dit: «C'est pourquoi l'Éternel a béni le Jour du Repos et l'a sanctifié».
Évidemment donc la mise à part du Jour fut faite comme témoignage souverain de l'oeuvre des six jours, et ainsi le dernier jour de cette Première SEMAINE fut le «Jour sanctifié,» non point parce qu’il en fut le dernier, mais parce qu'il venait après les six autres jours.
Le bienfait de cette Institution divine ne fut donc point pour l'homme que le dernier jour de la SEMAINE, c'est-à-dire le septième en nombre, fut par lui consacré; mais il fut que l'homme n'eût, sur sept jours que six de ces jours de travail, et qu'après eux, et régulièrement, il y eût un jour où son âme et tout son être fussent plus directement unis au Créateur et au ciel.

Or, donc, cette Institution de l'Éternel est toujours honorée, quand l'homme, en souvenir d'elle, interpose aux jours de son œuvre terrestre la septième portion de ces jours, laquelle alors il consacre à son Créateur: et alors donc la place du Jour consacré n'est plus qu'une circonstance d'ordre et de prudence religieuse, mais nullement ni une désobéissance à l'Institution primitive, ni une infraction du Commandement qui bénit le «Jour du Repos.»
Et cela est si vrai que même les Juifs qui veulent garder le «Septième Jour» plutôt que le «Jour du Repos,» ne le peuvent faire ensemble; puisque si l'un d'eux, par exemple, garde ce «Septième Jour» dans tel lieu du monde, un autre Juif qui demeure aux antipodes de ce lieu-là, ne le garde pas de fait, vu que le «Septième» jour de ce dernier Juif se trouve être le lendemain de celui du premier.

Mais il n'en est pas de même du «Jour du Repos,» placé qu'il fut par l'Institution primitive après six jours de travail. Par toute la terre, et successivement sous toutes les longitudes et toutes les latitudes du globe, la SEMAINE renferme sept jours; partout, donc, le croyant qui s'y souvient du «Jour du Repos» et qui le sanctifie, se montre soumis à l'Institution primitive et au Commandement de l'Éternel.
«Je puis le comprendre,» reprend le Disciple à qui nous répondons: «mais, enfin, pourquoi «cette translation du «Jour du Repos», du «septième» au «premier» jour de la SEMAINE?»

ll. Voici la raison de cette préférence.

Déjà même, dirons-nous, dans les Ordonnances de la Loi lévitique, n'y avait-il pas une indication de ce changement de Jour, en ce qu'il y était prescrit que la «circoncision, sceau de la justice qui s'obtient par la foi (Lévitique XII, 3; Romains IV, 11), se ferait, non pas le «septième jour» de la vie de l'enfant, mais le «huitième:» en sorte que ce sceau lui était imposé au «premier jour» de la SEMAINE qui suivait sa naissance? N'y avait-il point ici quelque type de la justification que reçut virtuellement le peuple élu, au huitième jour, c'est-à-dire au premier jour de la SEMAINE, par le Sacrifice du Sauveur: «Jour» qui fut celui de la résurrection du Fils de Dieu (Romains IV, 25; Matthieu XXVIII, 1-2; Marc XVI, 1-6; Luc XXIV; 1-3, 6; Jean XX, 1)?»

Mais, et plus clairement encore, ne fut-ce pas le «huitième jour,» savoir donc le «Premier» de la SEMAINE; que l'Esprit prophétique désigna, dans le Psaume CXVIll , non seulement comme devant être le jour de la résurrection du Messie, mais aussi comme devant être dès lors «la Journée de la réjouissance de l'Église?»
Dans cet hymne, le Messie professe d'abord son entière assurance en l'Éternel, au milieu du monde et de la fureur de ses oppresseurs; puis il célèbre la délivrance qu'il a reçue de l'Éternel; et c'est en l'exaltant, qu'il publie ce qu'Ésaïe et St-Pierre disent aussi de «la pierre que les architectes. avaient rejetée, mais qui est devenue la maîtresse pierre du coin (Ésaïe XXVIII, 16; 1 Pierre II, 6-7).»

C'est donc la résurrection du Messie que proclament ces paroles, et c'est d'elle que le Psaume, ajoute que «cette chose merveilleuse a été faite par l'Éternel,» et que «cette Journée que l'Éternel a faite est celle où l'Église «doit s'égayer et se réjouir.»
Sans doute ce Psaume n'est pas une preuve absolue, puisqu'il n'y est pas écrit que «l'Église, sous l'Évangile, célébrera le Jour de la résurrection du Sauveur;» mais n'est-il pas une de ces indications prophétiques dont la signification et la force sont manifestées après l'événement; surtout quand cet événement a été déterminé, et de fait sanctionné, soit par le Seigneur Jésus lui-même, soit par ses Apôtres?

Si donc la Parole de Dieu ne renferme aucun ordre positif sur ce que la sanctification d'un jour sur sept se fasse, désormais, non plus le «dernier,» mais le «premier» de la SEMAINE, cette mise à part du «Premier Jour» par l'Église chrétienne, ne fut-elle pas comme ordonnée, soit, d'abord, par l'assentiment du Seigneur Jésus lui-même, soit ensuite par l'usage de ses Apôtres, auxquels il commit le droit et le pouvoir de lier et de délier, et que le Saint-Esprit devait conduire infailliblement en toute vérité (Matthieu XVIII, 18; Jean XVI, 13; Jean XVI, 20?

Déjà le Sauveur les en avait prévenus, quand il leur avait dit que le jour venait où, pendant que le monde se réjouirait, eux se lamenteraient (Matthieu IX, 15) puisque, en effet, la mort du Seigneur fut un triomphe pour ses ennemis, mais un deuil profond pour ses disciples: et qu'ainsi, pendant ce deuil, où l'Époux leur était ôté (Jean XVI, 20) et qui avait lieu le «Septième Jour» de la SEMAINE, il n'y eut pour eux que lamentation.

Mais l'Époux leur fut rendu, et aussitôt leur tristesse fut changée en joie; et aussi dès lors et toujours ensuite, cette «journée que l'Éternel venait de faire, fut le Jour de leur allégresse: le Jour béni du nouveau Repos de leur Seigneur.»
Ce Jour, le «Premier» de la SEMAINE, était en effet celui où le Fils, ayant achevé l'œuvre de la nouvelle création, de la rédemption totale de son Église, se reposait du travail de son âme, comme avait dit un Prophète (Ésaïe LIII, 11), et où il allait en jouir.
Et ainsi, ce même Seigneur, qui, au commencement, avait béni le «Repos» de la première création, donnait à son Église le nouveau «Jour de son Repos,» pour qu'il fût béni dans le «peuple qu'il venait de se former, afin qu'ils racontassent sa louange (Ésaïe XLIII, 21)?»

Aussi que fait-il, quant à ce nouveau «Jour de son Repos?»
Il l'honore et sanctionne, soit en se trouvant en personne au milieu de ses disciples, le soir même de ce Jour-là, et deux SEMAINES de suite (Jean XX, 19, 27); soit en envoyant, de la part du Père, le Saint-Esprit sur l'Église, en ce même «Premier Jour (Actes II, 1-4),» au jour de la «PENTECÔTE,» — qui se manifeste ainsi comme le glorieux antitype de la publication du Décalogue; — soit, lorsque, en ce «même Premier» Jour-là, il donne au «Disciple qu'iI aimait (Jean XX, 2)» ses Révélations prophétiques sur son Église (Apocalypse I. 10).

Et c'est bien de même «qu'agissent les Apôtres.
C'est bien au «Premier Jour de la SEMAINE;» qu'à Troas l'Église est assemblée pour la «Cène (Actes XX, 7).
C'est en ce Jour-là; aussi, eu chaque SEMAINE, que St-Paul demande que l'Église de Corinthe prépare l'offrande de ses aumônes (1 Corinthiens XVI, 8); et c'est bien ce même Jour, le «Premier» de la SEMAINE, que l'Apôtre St-Jean nomme, par excellence, le JOUR DU SEIGNEUR (Apocalypse I, 10).

Notre Seconde réponse se conclut donc par ces mots, que ce n'a pas été sans la volonté du Seigneur, ni autrement que par l'infaillible décision de ses Apôtres, que le «Premier» Jour de la SEMAINE» a été substitué au septième, pour la sanctification du «Jour du Repos;» et c'est en ajoutant, que, conformément au la prophétie (Psaume CXVIII) ce Jour, si glorieux pour l'Église, puisqu’en lui son Époux fut ramené d'entre les morts par le Dieu de paix (Hébreux XII, 20), — fut dès lors pour elle celui d'une double allégresse, comme lui rappelant sa première création avant le péché, et aussi sa seconde et nouvelle création, par l'Esprit Saint, en la mort et la résurrection de ce Sauveur qui l'a pour toujours lavée de tout péché, et qui, «comme Précurseur, est entré pour elle au delà du voile (Hébreux VI, 19-20).»

Il demeure donc d'abord établi de Dieu, puis ensuite par lui-même confirmé, et enfin par lui couronné du diadème de Jésus, ce «Jour béni du Repos,» que, sous l'Évangile, l'Esprit Saint a scellé du nom glorieux de JOUR DU SEIGNEUR (Apocalypse I, 10) comme il a nommé «TABLE DU SEIGNEUR» la Table de la Cène (1 Corinthiens X, 20).

Il est donc béni pour nous ce Jour où la grâce du Père, en Jésus-Christ, veut que sa famille s'occupe, le plus possible en dehors des affaires du monde, de cette maison paternelle où le Frère aîné lui prépare une demeure (Jean XIV, 2; Hébreux II, 11): mais aussi, où cette grâce, tout en relevant l'homme, pendant ce Jour, de l'obligation du travail, ne l'appelle ni à une oisiveté charnelle, ni a aucun joug légal de dévotion.

Ce que veut donc la Grâce, c'est que le fidèle jouisse, en ce Jour-là, et en la présence de son Dieu, du bienfait de sa communion, et qu'alors il contemple, comme à face découverte (1 Corinthiens 13: 12), ce «Repos éternel (Hébreux IV, 11) qui lui est acquis dans les cieux, et où son Sauveur ressuscité se tient, pour son Église, comme Souverain Sacrificateur devant le Père (Hébreux IV, 14; IX, 11; Romains VIII, 33).»

Aussi, Chrétien! que la vie que vous présente ce Jour est déjà belle ici-bas! Imitateur de Celui, qui allait de lieu en lieu faisant du bien (Actes X, 38), et qui adressa solennellement à des dévots hypocrites cette belle et puissante question: «Est-il permis, le Jour du Repos, de faire du bien, ou de faire du mal (Marc III, 4)?»

Vous laissez, pendant le JOUR DU SEIGNEUR les œuvres de votre vocation terrestre, pour vous adonner à celles où votre vocation du ciel est accomplie: et le juge et le guide que vous écoutez et suivez ici, c'est l’Esprit et la Parole même de ce Sauveur dont l'imitation est votre plus constant désir, comme elle est toujours votre paix.

Heureuse qu'est donc alors votre âme de recevoir ce Jour béni, non pas des hommes, ni même de l'Église la plus fidèle, mais de votre Dieu et Sauveur, c'est aussi lui que cette âme y recherche: lui qui vous y attend ainsi chaque SEMAINE, pour vous ouvrir toujours plus les trésors de ses grâces; lui qui, en vous donnant et promettant alors tout ce qu'il a mis pour vous en Jésus, veut que surtout «en ce «Jour-là,» votre foi «saisisse le Royaume immuable et anticipe la béatitude du «Repos des Saints (Colossiens I, 12; Hébreux IV, 9)!»

Mais, Chrétien! en vous quittant, ne faut-il pas que nous vous rappelions que c'est votre foi, et seulement elle, qui peut comprendre ce qu'est le JOUR DU SEIGNEUR, le DIMANCHE, et qui aussi peut en être bénie ?

Rappelez-vous donc qu'une «dévotion volontaire» est, dit la Sainte Écriture, une «vaine dévotion;» et qu'une «religion d'imitation ne dit pas à Dieu: «Parle! Ton serviteur écoute (1 Samuel III, 9)!»
C'est parce que Dieu le lui dit et l'y appelle que le fidèle se dispose à sanctifier le «Jour béni de Dieu.»
Quel cas son âme ferait-elle donc d'une dévotion que son Dieu ne lui demanderait pas, et qu'ainsi l’Esprit de foi n'aurait pas bénie?

C'est pourquoi, si même un Frère selon le Seigneur, et même encore un Ministre que vous honorez, vous tenait ce langage:
«Pour moi, j'aime et je célèbre le Dimanche, parce que l'Église chrétienne, pour de très bonnes raisons, a consacré à Dieu, et surtout en «mémoire de la résurrection de Jésus-Christ, le «Premier Jour de la SEMAINE: et ainsi je le reçois, non point comme un devoir qu'aucune loi de Dieu m'impose, mais comme un privilège «que je dois apprécier .»

Oui, si même un Ministre de Christ vous parle ainsi, répondez avec solennité:
«Pour moi, j'écouterai ce que l'Esprit dit aux Églises (Apocalypse III, 6), mais non point ce que telle Église, quelle que soit son ancienneté ou son renom, pourrait avoir enseigné ou pratiqué. Si les raisons de cette Église-là, pour la «Sanctification du DIMANCHE,» ont été la Parole de Dieu, c'est aussi la Parole de Dieu qui sera mon guide. Mais si cette Église-là ne fut pas conduite par cette Parole, ses raisons ne furent pas bonnes. — Je n'en ferai donc aucun cas.

«De plus, qu'appelez-vous un privilège, et qui pour ma foi ne serait pas un devoir, et par cela même une obligation?
«Si par ce mot privilège, quant au DIMANCHE, vous entendez que la sanctification de ce Jour béni de Dieu requiert tout d'abord l'amour du Fidèle pour son Dieu, et qu'ainsi cette sanctification ne s'accomplit que dans la liberté de cet amour, et nullement donc sous la contrainte d'une Loi qui menace, ah! si telle est votre pensée, je le sens comme vous; et aussi désiré-je que l'«Esprit d'affranchissement (Psaume LI, 14; Romains VIII, 2)» me le montre toujours plus.

«Mais alors, pourquoi séparez-vous ce privilège-là d'avec le Quatrième Commandement?
Cette Loi de mon Dieu fut-elle prononcée à Israël par un autre que par Celui qui l'aimait, lui qui venait de le retirer du pays d'Égypte et de la maison de servitude?»
Pourquoi donc ne pas voir dans cette Ordonnance d'amour, l'obligation de la foi à cet amour: obligation qui ne peut être pour l'enfant de Dieu que le plus doux des privilèges?

Mais, d'un autre côté, si par ce mot privilège, vous entendez que le Chrétien soit libre de se soumettre à cette Ordonnance de Dieu ou de s'y refuser, et ainsi de sanctifier le DIMANCHE ou de le confondre avec tout autre jour; en sorte que si ce Chrétien-là garde le JOUR DU SEIGNEUR, il ne le fasse que de son propre choix, et nullement parce que Dieu le lui commande; ..... si c'est là ce que vous appelez un privilège, laissez-moi vous dire que pour moi j'en aurais frayeur comme d'une séduction! d'incrédulité, ou comme d'un piège de propre justice.
«Non, je ne veux reconnaître, dans la grâce de l'Évangile, qu'un seul privilège, — et qui est aussi celui où l'ange de lumière trouve autant sa gloire que sa béatitude ! — et ce privilège, c'est de connaître la volonté du Seigneur et de recevoir de lui d'abord le «désir,» puis ensuite le «moyen de l'accomplir (Philippiens II, 11-13).»

«Mais ce privilège-là, qu'est-il autre chose qu'une obligation d'adoration et d'amour que Dieu même impose à son enfant; c'est-à-dire qu'un heureux devoir, dont la grâce du Seigneur est bien le principe, mais dont la sainte volonté de Dieu, cependant, est la seule et parfaite loi?

«Enfin, que supposez-vous quand vous dites que l'Église a «consacré» tel jour à Dieu? Non, non; jamais, jamais, l'Église chrétienne n'eut même l'idée qu'elle puisse, elle, «consacrer» aucune chose.
L'Église de Christ est la colonne même de la vérité, et la Vérité déclare que c'est Dieu, et lui seul, qui bénit, qui sanctifie et qui consacre: et Dieu ne donnera pas sa gloire a un autre (Ésaïe 42: 8)!»
«C'est pourquoi, puisque la Bible, et seulement elle, est le guide de la foi dans toute son obéissance, que ce soit la Bible, et nulle autre autorité que la sienne, qui, par l'Esprit du Seigneur, m'enseigne ce qu'est le DIMANCHE, et qui me le fasse aimer.
«Puis donc que cette-Sainte Parole me montre, dès l'origine du monde et avant le péché, la SEMAINE que le Seigneur a faite, et que cette SEMAINE n'existe que par le «Jour sanctifié,» je veux. aussi longtemps que Dieu me donne sa SEMAINE, recevoir en elle le «Jour béni» de mon Dieu.
«Ce qui veut dire pour moi que puisque l'Évangile me conserve et présente cette même SEMAINE, je veux y recevoir aussi, par Esprit Saint, le «Jour sanctifié» qui seul, aujourd'hui, comme toujours, la forme et la constitue.
«Ôtez donc de l'Évangile de Jésus cette SEMAINE qu'il a lui-même ordonnée, avant de pouvoir me dire que le «Jour sanctifié» ne m'est plus donné, par Jésus, comme une Ordonnance de son amour à ma foi.»

Oui, Chrétien! Que telle soit votre solennelle réponse; et qu'ainsi, vous, Disciple humble et scrupuleux de l'Écriture, et de nul autre enseignement, «vous ne vous souveniez du Jour du Repos,» ou JOUR DU SEIGNEUR, ou DIMANCHE, que parce que c'est votre Dieu et Sauveur lui-même, qui, quand il créa la SEMAINE, voulut aussi que le «Jour de son Repos fût béni,» et qui vous dit, aujourd'hui, dans la grâce qui est en Jésus, et par l'Esprit d'amour dont vous êtes scellé:

«Mon enfant! garde sur la terre ma SEMAINE, et y sanctifie «mon Jour,» jusqu'à ce que tu entres dans ce «Repos des Saints» qui t'est «réservé dans mon ciel (Hébreux IV, 9)!»


Table des matières

Page précédente:


 

- haut de page -