Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



LA CROIX DU CALVAIRE ET SON MESSAGE


 

CHAPITRE XII

L'APPEL A PORTER LA CROIX

Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi-même, j'ai vaincu et suis assis avec mon père sur son trône (Apocalypse. III, 21).

Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suis pas n'est pas digne de moi. (Matt. X, 38).

Le Seigneur avait exhorté le disciple qui veut le suivre à charger sa croix (Matt. XVI, 24). Mais ce n'est qu'après avoir passé Lui-même par la mort et la résurrection, après son retour auprès du Père, qu'il expliqua la Croix et ses droits sur ceux qui veulent le suivre, par l’apôtre Paul, le serviteur qu'il s'était choisi.

Il est à remarquer que l'apôtre n'exhorte pas ceux à qui il écrit, à prendre leur croix, mais celle de Christ ; Croix déjà victorieuse ; par quoi il invite le disciple à partager le triomphe de Son Seigneur.

La prédication de l'Apôtre explique l'appel de l'Agneau à porter la Croix, alors qu'il se préparait à monter au Calvaire ; et les paroles du Christ illuminent la prédication de Paul. Bien que la Croix de Christ ait déjà triomphé et que l'oeuvre de délivrance des puissances de l'enfer soit un fait accompli, il reste que nous, croyants, devons la porter à notre tour, et suivre l'Agneau dans le chemin du Calvaire où II nous a précédés.

L'appel à la Croix ! Celui qui est mort pour nous et qui, maintenant, est ressuscité, le fait toujours entendre. Il le fait retentir au fond du coeur de tout racheté. Et c'est, en ce monde, la seule route possible pour quiconque veut suivre l'Agneau.

A cinq reprises, nous trouvons cet appel dans les Évangiles ; et chaque fois, quelque nouvelle lumière est projetée sur l'un des aspects de la Croix, dans la vie de celui qui a répondu à l'invitation du Seigneur.

QUE LE CHEMIN DE LA CROIX EST INÉVITABLE

Quiconque ne porte pas Sa Croix et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. (Luc XIV, 27).

Pour le Christ, le chemin de la Croix était inévitable ; et II le savait. Il dit à Nicodème : Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le Fils de l'homme soit élevé (Jean III, 14). A ses disciples, Il annonce qu'il doit monter à Jérusalem et être mis. à mort. Le « doit » est impératif. « Il faut qu'il en soit ainsi, dit-il. » Et ailleurs : « J'ai d'autres brebis... il faut que je les amène (Jean X, 16) » Il faut que je donne ma vie pour les brebis, pour les amener au Père.

Y aurait-il pour les disciples un autre chemin, que celui que le Christ a suivi ? &emdash; Évidemment non ! Le il faut, résonne aussi dans leur coeur. Il leur faut donner leur vie ! Il leur faut prendre la Croix, ou renoncer à être Ses disciples. Le Christ a pris sur la Croix la place du pécheur ; quiconque veut le suivre, et accepter ses enseignements, doit prendre à son tour la Croix de Christ.

Lorsque les disciples avaient commencé à suivre Jésus de Nazareth, ils n'avaient sûrement jamais entrevu la possibilité du Calvaire. Jésus les avait appelés ; ils crurent qu'il était le Christ et le suivirent. En leur coeur, ils savaient que Christ avait les paroles de la Vie éternelle. Ils l'entendaient ; ils voyaient ses miracles. Ils rêvèrent peut-être de puissance et de gloire ; mais jamais certainement la Croix n'apparut à leurs yeux. Même, lorsque Jésus la leur annonça ouvertement, ils ne comprirent pas (Luc IX, 43, 44).

Il en va toujours de même avec la plupart des enfants de Dieu ; ils n’envisagent pas la possibilité de la Croix. Mais les premiers disciples ne savaient pas ce que nous savons : la tragédie du Calvaire ne s'était pas encore déroulée sous leurs yeux. &emdash; Ceux qui suivent un Seigneur crucifié, doivent l'être à leur tour. Ici-bas, la Croix. Au ciel seulement, le Trône.

DU CHAMP D'ACTION DE LA CROIX

Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à soi-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive. (Matthieu. XVI, 24).

Renoncer à soi-même ! D'un mot, le Seigneur va droit au but... Il arrive que l'homme soit prêt à renoncer à certaines choses ; à des choses agréables. Il arrive qu'il soit prêt à renoncer au péché. Mais renoncer à soi-même ; à ce moi qu'il chérit. Renoncer à en faire le mobile de sa vie, le ressort de ses actions ! Détrôner le moi, pour que Jésus prenne sa place, la première. Ah ! que cela est plus difficile !

Renoncer à soi-même ! L'emploi de tout autre mot eût amoindri, limité le champ d'action de la Croix ; et par conséquent, limité la délivrance.

En effet, le résultat ultime de la Croix, c'est l'affranchissement de soi-même, la délivrance du moi. Si quelqu'un se charge de la Croix, accepte l'esprit de la Croix manifesté en Christ au Calvaire, et renonce à soi-même, il est affranchi du péché, des terreurs de la Loi, du monde, et de l'esclavage de Satan.

Qu'il soit mille fois béni, cet évangile du Calvaire dans sa simplicité, sa profondeur, son efficacité, sa sagesse ! Car le moi est bien la cause de tous les troubles, de toutes les rébellions, tous les égoïsmes, de l'orgueil et du péché ! Que l'homme se considère comme cloué au bois avec le Christ, jour après jour, heure après heure ; que dans les difficultés et les luttes inhérentes à cette vie, il renonce à soi-même et habite dans le calme et la paix du Sauveur, suivant Celui qui l'a précédé dans le chemin de la Croix, cet homme suivra l'Agneau, non seulement jusqu'au Calvaire, mais jusqu'au ciel même, où il partagera Son Trône.

DU SENS CACHÉ DE LA CROIX

Qu'il renonce à soi-même, qu'il se charge de sa croix... Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra. (Matthieu. XVI, 24, 25).

A trois reprises, le Seigneur fait suivre son appel à porter la Croix de paroles mystérieuses, incompréhensibles pour l'homme naturel. Perdre sa vie pour la sauver !... (Luc IX, 24) Lorsqu'il parle du grain de blé qui doit mourir pour porter du fruit, Il se sert à peu près de la même expression : Celui qui aime sa vie, la perdra ; celui qui hait sa vie en ce monde la conservera pour la vie éternelle (Jean XII, 25).

Jusqu'ici, nous avions renoncé au péché... tout en nous conservant nous-mêmes ? Nous n'avions pas vu que le moi, dans notre vie, s'opposait à l'action du Saint-Esprit, aussi réellement que le péché ; et que la vie charnelle, la vie égoïste, celle que nous tenons du premier Adam, s'opposait à la manifestation de la Vie de Jésus en nos corps mortels.

Qu'est-ce donc que cette vie que l'homme perd en cherchant à la sauver ? Qu'est-ce que cette vie que nous aimons au lieu de la haïr, ce qui entraîne sa perte, éternellement ? Certaines versions traduisent âme, au lieu de vie. &emdash; Saint Paul nous explique ce passage dans quelques lignes de sa lettre aux Corinthiens : Le premier homme Adam a été fait une âme vivante, mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant (qui donne la vie). Le premier homme, étant de la terre, est terrestre ; le second Homme est le Seigneur, du ciel (1 Cor. XV, 45-47).

C'est à cette vie héritée du premier Adam, et que nous appelons vie charnelle par opposition à celle que communique le Seigneur à Ses rachetés, que nous devons renoncer. Et cependant, l'homme, naturellement, aime sa vie propre, son moi ; ils sont partie intégrante de lui-même. Nous l'aimons parce que son domaine est celui des choses sensibles, des choses terrestres, que nous pouvons toucher et voir. Lorsque l'homme commence à marcher avec Dieu, une forte proportion de cette vie propre, ou vie charnelle, se mêle encore à la vie qu'il reçoit d'En-Haut. De là, les fréquents changements d'humeur, les hauts et les bas, les états de dépression, même en dehors de toute désobéissance, de tout péché conscient. Mais vivre et marcher selon l'Esprit, regarder uniquement à Celui qui est un Esprit vivifiant, nous fait entrer dans ce Royaume où la paix est sans limites, où nous connaissons une joie parfaite, que rien ne peut ôter, et qui dépasse infiniment toutes les joies éphémères d'ici-bas.

C'est l'épée de l'Esprit, la Parole de Dieu qui opère cette séparation entre tout ce qui est charnel et ce qui procède d'un pur esprit (Heb. IV, 12). Si, comme nous y sommes exhortés, la Parole demeure en nous abondamment, et qu'elle opère cette séparation, nous devons aussitôt haïr tout ce qu'elle nous révèle comme charnel, et l'abandonner, le perdre, le mener à la Croix. Voulons-nous suivre l'Agneau ? Voulons-nous que Sa Vie soit manifestée par nous à ceux qui nous entourent ? Alors, il nous faut connaître les profondeurs de ta Croix, de Sa Croix. Pour entrer dans tous les privilèges que Sa Mort nous a acquis, il nous faut renoncer à nous-mêmes, haïr notre vie propre pour que la Sienne puisse se manifester.

La mesure même de notre renoncement déterminera la mesure où la puissance de Sa résurrection pourra s'exercer en nous. Nous avons renoncé à nos péchés pour mourir avec Christ au péché ; nous avons renoncé au monde pour mourir avec Christ, au monde ; et maintenant, nous renonçons au moi, ce qui ouvre au Seigneur la porte de notre coeur, et lui permet d'y entrer. Nous renonçons aussi par là à cette vie terrestre, charnelle, source d'énergie purement terrestre, qui autrefois, nous animait. Et, portant toujours en nos corps la mort de Jésus, nous sommes amenés à puiser toujours davantage à Sa Vie qui se manifeste dans nos corps mortels, et vivifie ceux qui nous entourent.

LA CROIX ET LES LIENS FAMILIAUX

Quiconque aime son père ou sa mère... son fils ou sa fille plus que Moi, n'est pas digne de Moi. Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas, n'est pas digne de Moi. Celui qui aura conservé sa vie la perdra. (Matthieu. X, 37, 38, 39).

Le Seigneur illustre ici ce qu'il entend par prendre sa croix et perdre sa vie ; ou renoncer à soi-même. Notre vie propre peut être comme retenue à la terre par de puissants liens, des liens légitimes, mais si absorbants qu'il est nécessaire que le Saint-Esprit intervienne, conduise à la Croix, pour qu'ils soient ramenés à la place qu'ils doivent occuper en Christ. C'est dans la vie de famille et les relations terrestres, que l'Épée de l'Esprit est le plus nécessaire pour séparer les éléments charnels des spirituels ; car il est presque impossible qu'à un moment donné, les droits du Crucifié n'entrent pas en conflit avec les liens de l'affection. C'est alors que nous expérimentons que nos ennemis sont ceux de notre propre maison ; et que les mains qui nous clouent au bois sont celles de ceux que nous aimons. C'est alors que nous entendons le Maître nous dire : Celui qui aime les siens plus que Moi, n'est pas digne de Moi. Si, le coeur brisé, nous déposons aux pieds du Seigneur ce qu'il demande, ces liens de famille qui nous retenaient ; si nous perdons tout par amour pour Lui, tout nous sera rendu, transfiguré et centuplé par les joies du ciel.

Il faut qu'il en soit ainsi chez tous ceux qui suivent l'Agneau. Et si, pas à pas, nous marchons avec Lui ; si, en toutes choses, nous recherchons la volonté de Dieu, alors le jour viendra, comme il vint aussi pour notre divin Modèle, où nos frères croiront en nous, et où Ses paroles s'accomplirent à la lettre : Celui qui perdra sa vie, la retrouvera.

QUE NOUS DEVONS CONFESSER LE CHRIST

...Quiconque perdra sa vie pour l'amour de moi et de l'évangile, il la sauvera. (Marc VIII, 35).

C'est après que le Seigneur vient d'annoncer aux disciples Sa Passion (ce qui provoque les protestations de l'apôtre Pierre), qu'il prononce les paroles que nous venons de citer. Le contexte indique que la vie propre peut avoir ses racines dans l'amour de la popularité et la crainte des hommes. D'où cette honte du Christ, et de Ses paroles, alors que le monde s'oppose à Lui et à la Vérité. Par crainte des hommes, par amour du monde, il est possible de passer à l'ennemi, en refusant de confesser Christ.

Quiconque aura eu honte de Moi et de Mes paroles... le Fils de l'Homme aura aussi honte de lui lorsqu'il viendra dans la gloire de Son Père ... (Marc VIII, 38) Ne pas avoir honte de Christ ; sortir du camp en portant Son opprobre ; confesser son Saint Nom... ! A moins que d'être crucifié avec Lui, cela est impossible.

A l'avance, le Seigneur savait que la prédication de la Croix serait un scandale. Prêcher un Christ surhomme, prêcher le conducteur d'hommes, prêcher le Christ du sermon sur la montagne, ce n'est pas là prêcher la Croix. Même les mondains admettent que l'enseignement du Christ a surpassé tous les autres.

Le grand ennemi des âmes incitera même les hommes à prendre le sermon sur la montagne comme règle de vie, pourvu qu'ils ignorent la Croix de Christ. Bien plus, il les aidera à observer les lois du royaume, pour les séduire à accepter un évangile sans Croix, sans Sacrifice expiatoire, sans Christ.

Annoncer la Croix du Christ, et la paix par Son Sang ; une Croix qui implique la séparation d'avec le monde et le don tout entier de soi à l'Homme de Douleurs, c'est bien là, en vérité, renoncer à soi-même ; et humainement parlant, perdre sa vie pour l'amour de Christ et de l'Evangile.

QU'IL FAUT PORTER LA CROIX QUOTIDIENNEMENT

Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à soi-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix... car quiconque veut sauver sa vie la perdra. (Luc IX, 23, 24).

Se charger chaque jour de sa croix ; c'est à cela que Christ nous convie ; c'est à cela que Paul obéissait, portant toujours en son corps la mort du Seigneur Jésus.

Comme nous l'avons déjà vu, en étudiant les paroles de l'apôtre Paul, il y a un degré d'union avec Christ qui nous fait pénétrer dans un nouveau domaine où il semble que la Croix étende un abîme entre nous et le passé, nous et le monde ; où nous expérimentons de façon continue cette conformité à la mort de Christ, nécessaire à la manifestation de la vie de résurrection en nous.

Se charger quotidiennement de la Croix comme nous y exhorte Jésus ! Être constamment crucifiés avec le Christ qui fut obéissant jusqu'à la mort ! Perdre sa vie chaque jour pour que le Seigneur puisse communiquer la Sienne en échange. Être désireux chaque jour de ressembler davantage a.u divin Crucifié ; non pas en nous créant nous-mêmes une croix, mais en prenant joyeusement celle qu'il nous donne, celle qu'il place sur notre route, voilà ce que demande le Seigneur. Il cherche, pour un monde perdu, de ces messagers crucifiés qui renoncent à leur vie, pour que la Sienne puisse se manifester ici-bas par eux.

DES EXIGENCES DE LA CROIX

Si quelqu'un vient à Moi et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses soeurs et même sa propre vie, il NE PEUT ÊTRE Mon disciple. Quiconque ne porte pas sa croix... NE PEUT ÊTRE Mon disciple... Quiconque ne renonce pas à tout ce qu'il a... NE PEUT ÊTRE Mon disciple. (Luc XIV, 26, 27, 33).

Le don complet de soi ; un don sans réserves, sans conditions ; c'est là ce que le Seigneur demande de ceux qui Le suivent. Le passage tout entier proclame les droits de Dieu comme Créateur et Rédempteur sur tout ce que nous avons, et tout ce que nous sommes. Bien plus, le Rédempteur demande la vie du racheté. Celui qui a été sauvé ne s'appartient plus ; sa vie appartient à Jésus.

Il ne peut laisser la Croix à son Sauveur, et penser qu'il lui est loisible de la porter ou non. Il doit, lui aussi, porter sa propre Croix ; la Croix de Jésus dans les répercussions qu'elle a sur sa vie; et suivre le Seigneur jusqu'au bout. Sur ce chemin, il se trouvera dans des situations où toutes les ressources lui manqueront et où il découvrira sa complète impuissance. De sorte qu'il sera amené à renoncer à tout ce qu'il a (Luc XIV, 33) à le considérer comme le néant même dans la lutte qu'il aura à soutenir contre le redoutable Adversaire. Renoncer à tout ce qu'il a ! C'est bien là le sommet à atteindre : c'est bien à cela qu'il est invité par cette Croix où Christ l'a racheté par Son Sang précieux. Mais, sur ce chemin où le Christ l'appelle, le disciple ne tarde pas à découvrir, lorsqu'il a renoncé à tout ce qu'il a, que le Seigneur le lui rend au centuple dès cette vie ; en même temps qu'il lui promet, dans F Âge à venir, la Vie éternelle (Marc X, 29, 30).

Ainsi donc, point de juste milieu, point de moyen terme où l'homme puisse s'arrêter, se cantonner ; impossible de dire: « J'irai jusque-là et pas plus loin » ; il faut ou renoncer à nous-mêmes, ou renier Celui qui nous a rachetés. Mais si, par l'Esprit, la Croix de Jésus nous a été révélée, notre Croix s'efface, disparaît dans la Sienne ; et nous reconnaissons que les souffrances du temps présent ne peuvent être comparées à la gloire qui sera révélée en nous, en temps opportun.

Enfant de Dieu, l'appel à porter la Croix est impératif ; les droits de la Croix sont illimités ; et sa gloire dépasse ce que nos lèvres peuvent formuler ou nos pensées concevoir. Entendrons-nous cet appel, l'appel du Maître, et renoncerons-nous à tout, même à notre vie pour le suivre ? 


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