ENTIÈRE
CONSÉCRATION
LA BÉNÉDICTION DE LA
PLÉNITUDE DU SAINT-ESPRIT
Je désire vous montrer combien une
vie remplie du Saint-Esprit est bénie.
Je ne crois pas que je puisse vous faire
comprendre la bénédiction qu’il
y a à être rempli du Saint-Esprit plus
clairement qu’en vous montrant le changement
extraordinaire qui se produisit dans la vie des
disciples’ après la Pentecôte. Je
crois que c’est l’une des plus
merveilleuses « leçons de
choses » contenues dans toute la Parole
de Dieu—celle de ces douze hommes qui, ayant
été à l’école du
Christ pendant trois ans et ayant
reçu ; son enseignement, restaient
cependant, en apparence, si éloignés
de la vie qu’ils auraient dû
vivre ; et tout à coup, par
l’effusion du Saint-Esprit venant sur eux,
devenant absolument ce que Dieu désirait
qu’ils fussent.
Considérez d’abord le
changement que la Pentecôte a apporté
dans leurs relations avec Jésus.
Pendant Sa vie avec eux, sur la terre, ils ne
pouvaient pas l’avoir en eux—Il leur
était extérieur—très
proche, très aimant, mais
séparé d’eux.
Jusqu’à la Pentecôte, quel
échec (si je puis dire) fut
l’enseignement du Christ à ses
disciples ! Christ leur avait enseigné,
jour après jour, l’humilité. Il
leur disait : « Apprenez de Moi, car
je suis doux et humble de coeur. » Il
leur répétait :
« Celui qui s’abaisse sera
élevé. » Et pourtant,
à la table de communion, ils discutaient
encore pour savoir quel était le plus grand.
Christ n’avait ; pas fait la
conquête de leur orgueil. Ce
n’était pas que l’enseignement
divin eût manqué. Pourquoi donc,
alors ? À cause d’une chose :
Christ leur était extérieur, Il ne
pouvait venir habiter dans leur coeur.
C’était une chose impossible, le temps
n’était pas encore venu ; et
cependant, ils avaient le tout-puissant
Rédempteur avec eux ; mais Il
était encore en dehors d’eux. Comme ils
étaient différents de Lui ! Ceci
doit nous montrer que ce n’est pas
l’enseignement extérieur, même
l’enseignement provenant du Christ
lui-même, ou de Sa parole dans
l’Écriture Sainte, qui peut nous
apporter la bénédiction réelle
et entière, tant que le Saint-Esprit
n’a pas fait son oeuvre en nous.
Mais quel changement se produisit le jour de
la Pentecôte ! « Ce
jour-là, vous connaîtrez que Je suis
en vous », avait dit Jésus
à ses disciples. Qu’est-ce que cela
signifie ? Christ en nous, comme nous sommes
dans une maison ? Non, car nous pouvons sortir
de cette maison et y rentrer ensuite sans souffrir
le moins du monde. La maison dans laquelle nous
habitons ne fait pas partie de nous-même.
Mais le Seigneur Jésus vient pour être
partie intégrante de ses disciples, pour
remplir leur coeur et leurs pensées ;
ce que Pierre, et Jacques, et Jean avaient quand le
Christ était au milieu d’eux, vous et
moi nous l’avons dans une bien plus grande
mesure, si nous avons le Christ vivant en nous.
Et comment ce changement se produit-il ?
Par le Saint-Esprit. « En ce
jour-là—à la venue du
Saint-Esprit—vous connaîtrez que Je suis
en vous. ».
{Jn 14:20} « Si
quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et
mon Père l’aimera ; nous viendrons
à lui et nous ferons notre demeure chez
lui. ».
{Jn 14:23} Notre coeur ne
désire-t-il pas ardemment cette
présence ?
J’ai souvent médité sur
Jésus à Bethléem, et sur
Jésus au calvaire, et sur Jésus assis
sur le trône, et je l’ai adoré,
et je l’ai aimé, et je me suis
profondément réjoui en Lui ;
mais j’ai’ toujours désiré
quelque chose de meilleur, de plus profond :
et de plus intime. N’est-ce pas là ce
que vous désirez : avoir le Christ
vivant en vous ? Et c’est là ce
que le Saint-Esprit vous donnera. Ne voulez-vous
pas vous donner vous-même pour recevoir cette
bénédiction, pour être rempli
du Saint-Esprit, afin que Jésus puisse
prendre possession de vous ? N’est-ce pas
là ce que votre coeur souhaite ?
Jésus en vous, Jésus
lui-même, le Tout-Puissant, celui qui mourut
sur la croix et qui est assis sur le trône,
et qui condescend à être notre
vie.
Et voici pourquoi le Saint-Esprit vient en
nous. Jésus a dit : « Il me
glorifiera, car il prendra de ce qui est à
Moi et il vous l’annoncera. ».
{Jn 16:15} Et quelle est la
gloire de Jésus ? Son amour et Sa
puissance. Le Saint-Esprit nous
révélera le Christ ; et le
merveilleux amour de Christ nous possédera
entièrement et réellement, et la
puissance de Christ sera maîtresse de notre
vie. Vous connaissez cette magnifique
prière, au chapitre 3 de
l’épître aux
Éphésiens, où
l’apôtre demande à Dieu
« qu’il vous donne, selon la
richesse de sa gloire, d’être
puissamment fortifiés par son Esprit dans
l’homme intérieur, en sorte que Christ
habite dans vos coeurs par la foi ».
{Eph 3:16-17} L’immense
puissance du Saint-Esprit peut le faire. Le
Saint-Esprit fait habiter Jésus en nous.
Et voici l’autre changement
apporté par le Saint-Esprit en ce qui
concerne les disciples : non seulement
Jésus était extérieur à
eux, mais de plus, il n’était pas
toujours avec eux. Vous vous rappelez comment, un
soir, il les fit monter dans une barque pour
traverser le lac, tandis que lui-même restait
sur la montagne pour prier. Vous vous rappelez
comment, une autre fois, il emmena trois de ses
disciples avec Lui sur la montagne, tandis que les
autres restaient en bas ; et ces derniers
rencontrèrent des Pharisiens, et ils furent
incapables de chasser le mauvais esprit. Et puis
vint l’heure de la séparation, et
à la fin cette mort horrible, cette
séparation définitive d’avec eux
en ce monde. Oui, Christ était leur vie,
mais ils étaient tantôt avec Lui, et
tantôt séparés de Lui ;
quelquefois, ils se trouvaient près de Lui,
mais quelquefois la foule l’entourait et ils
ne pouvaient arriver à Lui.
Mais la présence de Jésus
par le Saint-Esprit est ininterrompue,
constante, et dure toujours. N’est-ce
pas là ce que nos coeurs
désirent ? Ne savez-vous pas ce que
c’est que de vivre pendant une semaine, ou
pendant un mois, dans une telle joie que votre
coeur chante toute la journée ? Et puis
un changement se produit, les nuages et
l’obscurité surviennent, et vous
ignorez pourquoi ; quelquefois, c’est
à cause d’une maladie ou d’un
moment de dépression physique ;
quelquefois, c’est à cause des soucis
et des difficultés de la vie :
quelquefois, c’est à cause de
l’expérience que nous faisons de notre
propre incapacité. Oh ! que je puisse
vous le dire et que je puisse le voir
moi-même : Jésus vous aime ;
Il désire ne pas être
séparé de vous, même une
minute ; Il ne peut pas l’endurer. Nous
avons besoin de croire à cet amour de
Jésus. Nulle mère ne s’est
autant réjouie du bébé
qu’elle serre dans ses bras que Jésus
se réjouit en vous. Il désire
être encore plus intime avec vous, et avoir
une communion constante avec vous. Saisissez cette
promesse et dites aujourd’hui :
« S’il est possible, avec
l’aide de Dieu, je dois avoir cette
plénitude du Saint-Esprit, afin que
Jésus puisse venir habiter dans mon coeur
pour toujours. »
Considérez ensuite le changement
qui se produisit dans la vie
intérieure des disciples.
Jusqu’à la Pentecôte, leur vie
fut une vie de faiblesse et d’échecs.
J’ai parlé de leur orgueil. Christ
devait les reprendre bien souvent à cause de
leur orgueil. Vous savez qu’ils
désiraient ardemment être
fidèles, et cependant leur orgueil et leur
confiance en eux-mêmes les conduisirent
à l’échec final. Pierre dit
à Jésus : « Quand il
me faudrait mourir avec Toi, je ne te renierai
pas ! » Et tous les disciples dirent
la même chose.
{Mt 26:35} Et pourtant, quelques
heures après, ils
l’abandonnèrent, et Pierre le renia.
Tel fut le résultat de l’orgueil et de
la confiance en soi-même. Ils ne savaient pas
combien leur propre nature était mauvaise.
Jésus avait tout fait pour leur enseigner
l’humilité, mais Il avait
échoué, et de là venait leur
faiblesse. Pierre avait dit :
« J’irai avec toi en prison et
à la mort », mais en entendant les
paroles d’une servante, il commença
à jurer et à déclarer
qu’il ne connaissait pas cet homme. Quelle
profonde faiblesse !
Mais quel changement à la
Pentecôte ! Je ne dirai pas qu’ils
remportèrent la victoire sur le
péché, car je ne pense pas que ce fut
le résultat d’un combat. Mais quand le
Saint-Esprit, l’Esprit de Dieu, vint dans leur
vie, ils furent remplis de la force et du pouvoir
du Christ vivant, de Celui qui nous sauve du
péché.
Jésus est venu, vous le savez, pour
ôter le péché. Et comment
l’enlève-t-il ? Beaucoup de
chrétiens considèrent qu’il
l’a enlevé en mourant sur la croix.
D’autres vont plus loin et disent :
« Non seulement Christ a ôté
le péché en mourant sur la croix,
mais Il l’enlève du haut du ciel, Il me
purifie et me garde jour après
jour. » Mais voici de quelle
manière le péché a
été véritablement
enlevé : Quand la lumière vient,
elle dissipe les ténèbres. C’est
la présence de Jésus venant habiter
en nous par le Saint-Esprit qui nous rend saints.
Et voyez quel changement chez les disciples !
Voyez maintenant avec quelle hardiesse ils parlent
en présence de ceux qui les menacent de
mort. « Nous devons obéir à
Dieu plutôt qu’aux hommes »,
disent-ils. On les jette en prison, et ils chantent
des cantiques au milieu de la nuit. Oh ! quel
merveilleux changement le Saint-Esprit a
apporté dans leur vie !
Qu’est-ce que cela doit nous
enseigner ? Nous parlons très souvent
de notre propre vie et de la vie selon
l’Esprit. Avez-vous dit à
Dieu—peut-être l’avez-vous dit
souvent— : « Seigneur, comment
puis-je être délivré de mon
moi ? » Eh bien, cela vous
a-t-il été
révélé ? Le doigt de Dieu
a-t-il atteint les profondeurs de votre coeur, et
avez-vous été amenés à
dire : O Dieu, mes échecs proviennent
de ma confiance en moi-même, de ma propre
volonté, de mon désir de faire ce qui
me plaît ? C’est ce maudit moi
qui veut dire son mot à propos de tout,
et il n’y a aucune puissance qui puisse
l’expulser, excepté la puissance de la
présence de Jésus.
Vous, pouvez être troublés au
sujet de quelque définition
théologique concernant la manière
dont ceci s’accomplit ; vous pouvez vous
demander dans quelle proportion le
péché subsiste, et dans quelle
proportion nous en sommes
délivrés ; mais voici ce que
vous devez croire : bien que vous ne puissiez
l’expliquer, croyez que l’Esprit de
sainteté qui vous est donné est la
sainteté même de Jésus dans
votre coeur ; que ceci vous suffise. Remplis
du Saint-Esprit, vous avez en vous la puissance de
la sainteté de Dieu qui accomplit dans votre
coeur l’oeuvre bénie de la
sanctification.
Et voici maintenant le troisième
point. Considérez l’amour qui
unissait les disciples en un seul corps.
J’ai parlé tout à l’heure
de leur rivalité. Ils s’étaient
montrés égoïstes ; souvent,
ils avaient manqué d’amour ; mais
quand le Saint-Esprit vint, il les unit en un seul
corps, et ils eurent conscience qu’ils
étaient membres de Christ, et ils
s’aimèrent les uns les autres, de sorte
qu’ils accomplirent des choses dont on
n’avait jamais entendu parler auparavant. Bien
qu’ils n’eussent entre eux, pour la
plupart (4) aucun
lien de parenté, ils se mirent à
vendre leurs biens et leurs
propriétés, et à mettre en
commun tout ce qui leur appartenait. Ce fut le
résultat de la venue du Saint-Esprit et de
l’amour de Dieu dans leurs coeurs.
Ne trouvez-vous pas que la plus grande des
difficultés que vous rencontrez dans la vie
provient de vos relations avec les autres
chrétiens ? N’est-ce pas là
que nous rencontrons le plus fréquemment
l’occasion de pécher, dans nos rapports
avec nos frères en la foi ? Très
souvent, des personnes qui doivent travailler
ensemble diffèrent de caractère et de
tempérament, et très facilement des
frictions se produisent. Il y a des personnes qui
n’ont pas les mêmes idées
concernant certain point de la doctrine
chrétienne ou concernant la façon de
travailler pour Dieu. Et de quelle façon ces
personnes parlent l’une de l’autre, soit
de vive voix, soit par lettre !
Hélas ! combien nous voyons de
divisions au sein de l’Église de Christ
sur la terre ! Même parmi ceux qui
professent aimer Dieu, et qui déclarent
être sanctifiés et entièrement
consacrés, que de divisions !
C’est vraiment triste. Considérons
seulement notre pays. Combien de chrétiens
se dénigrent mutuellement ! Certains
chrétiens peuvent montrer en quoi j’ai
tort, et moi de mon côté je puis
montrer en quoi ils ont tort ; mais combien il
y a peu de chrétiens, ayant des opinions
différentes, qui peuvent dire :
« Au-dessus de toutes nos
différences, il y a une unité que
nous devons exprimer ; nous désirons
une communion continuelle en présence de
Dieu notre Père. »
Désirez-vous avoir un coeur
débordant d’amour pour chaque enfant de
Dieu, pour tous les enfants de Dieu appartenant
à un autre milieu que le vôtre ?
Désirez-vous avoir cet amour brûlant
qui embrase aussi les autres ?
Désirez-vous que l’amour divin
remplisse votre coeur et déborde au
dehors ? Désirez-vous que l’amour
de Jésus, cet amour qui va jusqu’au
sacrifice, prenne possession de vous, de sorte que
vous puissiez supporter et pardonner, de sorte
qu’avec la patience, la tendresse et la
douceur de Christ, l’agneau de Dieu, vous
puissiez être le serviteur de tous,
même de ceux qui sont
désagréables ou antipathiques ?
Alors, vous avez besoin d’être remplis
du Saint-Esprit. Suppliez Dieu de vous accorder
cette plénitude du Saint-Esprit, ne vous
donnez aucun repos jusqu’à ce que vous
l’ayez obtenue. Le Saint-Esprit, c’est
l’Esprit d’amour, c’est
l’Esprit de Jésus crucifié. Si
nous recevons le Saint-Esprit, l’amour de Dieu
se répandra dans nos coeurs, et Dieu nous
unira les uns aux autres comme jamais
auparavant.
Et maintenant, considérons leur
travail. Voyez quelle différence
après la Pentecôte ! Et je
suppose que nous sentons tous que c’est
là une des choses principales en rapport
avec la plénitude du Saint-Esprit.
Je suis certain qu’il y a de nombreux
serviteurs de Dieu qui peuvent remercier Dieu pour
la façon dont Il les a conduits
jusqu’ici et qui, cependant, sentent
qu’il leur manque quelque chose. Ils
n’éprouvent pas toujours, en parlant de
Jésus, un sentiment de joie, ils n’ont
pas toujours conscience que Dieu les emploie comme
instruments. Cependant, c’est là ce que
Dieu désire de chacun de ses serviteurs.
Combien de moniteurs d’école du
dimanche ou de chefs de classes bibliques
(5) peuvent
dire : je suis faible, timide, ignorant, mais
je sais que c’est Dieu qui m’emploie, car
j’ai consenti à faire tout ce
qu’il voudrait ; bien que mon travail
soit faible, et que parfois j’en sois honteux,
je ne me tourmente pas à ce sujet, car
j’ai tout remis entre les mains de Dieu et me
suis donné à Lui, afin qu’il
m’emploie pour Son service ?
Ne sentez-vous pas que ce serait une joie
indicible de travailler constamment dans cet esprit
d’humilité, de dépendance et
d’effacement absolus, tout en croyant, avec
une foi d’enfant, que Dieu se servira de
vous ? Oh ! comment pourrais-je obtenir
cela ? Regardez les apôtres, regardez
les disciples. Nous lisons dans
l’Évangile que Jésus les envoya
pour faire trois choses : pour prêcher
l’Évangile, pour guérir les
malades et pour chasser les démons. Quand
ils revinrent, ils lui parlèrent seulement
des deux dernières : ils avaient
guéri des malades et chassé des
démons ; mais l’Évangile ne
nous dit pas qu’ils aient parlé des
âmes converties. Je ne crois pas que leur
prédication avait eu de grands
résultats.
Mais quand le jour de la Pentecôte
vint, écoutez leur prédication, pas
seulement celle de Pierre ; ils proclamaient
tous les merveilles de Dieu. Et quelle
bénédiction en fut la
suite !
Quelle fut leur hardiesse, et quelle largeur
de coeur ! Ils allèrent à
Samarie et à Césarée, et
ensuite à Antioche, et là, ils
attendirent de connaître la volonté de
Dieu ; quelques années plus tard,
l’Évangile était apporté
en Europe.
C’est par la puissance du Saint-Esprit
que toutes ces choses furent accomplies. Et nous
avons besoin de cette puissance pour faire
l’oeuvre de Dieu, et nous avons besoin
d’être éclairés par le
Saint-Esprit pour voir le champ de travail qui
s’étend devant nous, même dans
notre entourage immédiat.
Je remercie Dieu pour
l’intérêt que les
chrétiens portent actuellement aux missions
en terres lointaines et parmi les païens. Je
remercie Dieu pour les efforts qui sont faits en
faveur des pauvres, des parias, des ivrognes et de
ceux qui sont en danger moral, mais qui osera
apporter l’Évangile aux classes
moyennes et aux gens riches ? N’y a-t-il
pas parmi vous des gens qui font partie d’une
église ou d’une assemblée, et
qui assistent au culte dimanche après
dimanche, aux côtés de gens dont
beaucoup sont inconvertis ? N’avez-vous
pas besoin de la sagesse divine et de la puissance
du Saint-Esprit pour parler à ces
gens ? N’avez-vous pas besoin
d’être éclairés par le
Saint-Esprit et d’être inspirés
par Lui ? N’avez-vous pas besoin de la
puissance divine, de l’amour divin et
d’une hardiesse nouvelle pour prier, pour
attendre et pour travailler ? Ce ne sont pas
seulement ceux qui sont en Chine, ou en Afrique, ou
dans des pays lointains qui ont besoin de
l’Évangile ;
l’Évangile doit être
annoncé à ceux avec lesquels nous
sommes en contact chaque jour. Nous remercions Dieu
de ce que, au cours des trente dernières
années, les chrétiens ont
évangélisé comme jamais
auparavant ; mais nous devons comprendre que
ce n’est qu’un commencement. Si les
chrétiens demandent à Dieu de les
diriger, si, dans la prière, ils Lui
demandent de leur faire connaître Sa
volonté, et s’ils Lui disent
qu’ils sont prêts à travailler
pour Lui, ne croyez-vous pas que Dieu est capable
de faire beaucoup plus que tout ce qui a
été fait jusqu’ici ?
Mais une chose est nécessaire.
C’est l’Esprit qui agit, le jour de la
Pentecôte et par la suite. C’est
l’Esprit qui donna l’audace, c’est
l’Esprit qui donna la sagesse, c’est
l’Esprit qui donna le message, c’est
l’Esprit qui donna la puissance pour amener
des âmes à la conversion.
Mon frère, ma soeur, n’est-ce pas
là ce que vous désirez obtenir ?
N’est-ce pas là le voeu de votre
coeur ? Jésus ne nous envoie pas au
combat sous notre propre
responsabilité ; Il ne nous dit pas
d’aller prêcher l’Évangile
avec notre propre force ; Jésus veut
que nous ayons la plénitude du Saint-Esprit,
même si nous devons rester chez nous et
évangéliser nos domestiques et les
membres de notre famille. Même si c’est
là notre seule tâche, pour cette
tâche-là il nous faut la puissance du
Saint-Esprit. Que nous ayons seulement un groupe
à l’école du dimanche, ou que
nous soyons chargés de faire des
études bibliques, ou que nous ayons un
travail plus important, ce dont nous avons besoin,
c’est d’être remplis du
Saint-Esprit.
En conclusion, permettez-moi de vous
demander : « Êtes-vous
prêt maintenant à recevoir de
Jésus ce don ? » Il aime
à l’accorder. La joie de Dieu,
c’est d’honorer son Fils, et c’est
un honneur pour Christ quand les âmes
possèdent la plénitude du
Saint-Esprit, parce que Christ montre ainsi ce
qu’il peut faire pour elles. Ne
réclamerons-nous pas ce don ?
Et maintenant, si vous désirez obtenir
cette bénédiction, dites tout
d’abord : « Je dois
être rempli du Saint-Esprit. »
Dites-le à Dieu et du fond de votre
coeur.
Dites ensuite : « Je puis
être rempli du Saint-Esprit. »
La promesse est pour moi. Saisissez cette assurance
et que tout doute s’évanouisse. Les
apôtres, auparavant remplis d’orgueil et
d’égoïsme, furent remplis du
Saint-Esprit parce qu’ils
s’attachèrent à Jésus. Et
vous, bien que pécheur, vous pouvez
être rempli du Saint-Esprit si vous vous
attachez à Jésus.
Après cela, dites :
« Je veux être rempli du
Saint-Esprit. » Pour obtenir
« la perle de grand prix »,
vous devez vendre tout ce que vous possédez,
vous devez tout abandonner. Êtes-vous
disposé à le faire ?
Enfin, voici le dernier pas. Dites :
« Je serai rempli du
Saint-Esprit. »
Dieu désire vous accorder ce
don ; vous devez l’obtenir. Peu importe
qu’il vienne comme un torrent, ou dans un
profond silence. Peu importe qu’il vienne ce
soir ou demain matin. Dites :
« Je serai rempli du
Saint-Esprit. » Si je me confie en
Jésus, Il ne peut pas me
désappointer. C’est Sa nature
même, c’est Son travail dans le ciel,
c’est Sa joie d’accorder aux âmes
la plénitude du Saint-Esprit. Oh !
réclamez-la aujourd’hui
même ! Dites : « Je
serai. » Seigneur, c’est
tellement solennel, c’est presque
effrayant ; c’est une telle
bénédiction. Seigneur, ne veux-tu pas
me l’accorder ? Mon coeur qui tremble
dit : « Je serai rempli du
Saint-Esprit. » Oh ! dites à
Dieu : « Père, je le
serai, car le nom de mon Sauveur est
Jésus, celui qui sauve de tout
péché, celui qui remplit du
Saint-Esprit. Gloire à Son
nom ! »
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