TITLE>LES RÉPONSES DE DIEU

Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Voix Chrétiennes dans la Tourmente



LES RÉPONSES DE DIEU

Pasteur P. VERGARA
11 Avril 1943

LECTURES BIBLIQUES

Maintenant, ainsi parle l'Éternel, celui qui t'a créé, O Jacob ! celui qui t'a formé, O Israël ! Ne crains point, car je t'ai racheté. Je t'ai appelé par ton nom ; tu es à moi. Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi ; quand tu franchiras les fleuves, ils ne t'engloutiront point. Quand tu passeras au milieu du feu, tu ne seras pas brûlé et la flamme ne te consumera pas. Car moi, l'Éternel, je suis ton Dieu ; je suis le saint d'Israël, ton sauveur. J'ai donné l'Égypte pour ta rançon, l'Éthiopie et Séba pour ton rachat. Parce que tu es précieux à mes yeux, digne d'estime, parce que je t'aime, je donnerai à ta place des hommes et des nations afin de te racheter. Ne crains point, car je suis avec toi ; je ramènerai ta Postérité de l'Orient et je te rassemblerai de l'Occident. Je dirai au septentrion : Donne-les ! et au midi : Ne les retiens pas ! Ramène de loin mes fils, ramène mes filles des extrémités de la terre, tous ceux qui portent mon nom, que j'ai faits pour ma gloire, que j'ai formés, que j'ai créés !

ÉSAÏE, CH. XLIII, V. 1 A 8.


Jésus leur proposa une parabole, pour montrer qu'il faut prier toujours, sans jamais se lasser. « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n'avait d'égards pour personne. Il y avait aussi dans cette ville une veuve, qui venait à lui en lui disant : Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps, il ne le voulut pas. Mais ensuite, il se dit en lui-même : quoique je ne craigne pas Dieu et que je n'aie d'égards pour personne, néanmoins, comme cette veuve m'importune, je lui ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas toujours me rompre la tête. » Puis le Seigneur ajouta : « Vous entendez ce que dit le juge inique ? Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit ? N'est-il pas plein de miséricorde envers eux ? Je vous dis qu'il leur fera prompte justice. Mais quand le fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

ÉVANGILE SELON SAINT LUC, CH. XVIII, V. 1 A 9.


« Et Dieu ne rendrait pas justice à ses élus qui crient à lui jour et nuit ? Je vous dis qu'il leur fera prompte justice. »
LUC, XVIII, 7 ET 8.

La parabole dont nous retenons la conclusion pour la méditer ensemble ce matin, est prononcée par Jésus pour enseigner aux hommes qu'ils doivent prier toujours et sans se lasser jamais, alors même que la réponse à leur prière semble tarder à venir.

Toutefois, si nous voulons exactement saisir la portée de cette parole et sa tranchante conclusion, nous devons la relier au discours qui la précède. Et nous n'avons eu garde de l'omettre dans la lecture que nous avons faite il y a un instant et dont les pathétiques détails cadrent si exactement avec l'époque présente, et ses terribles calamités. Ce discours décrit les troubles et les terreurs qui remplissent une nation quand l'heure du jugement a sonné pour elle. Cette heure est inexorable, parce que nous sommes dans un monde qui appartient à Dieu et qu'il le rappelle de redoutable manière, périodiquement, aux insensés qui croyaient pouvoir y agir à leur guise. Jésus prophétise, dans ce passage, les maux qui attendent Jérusalem, comme Ésaïe et Jérémie avaient prévenu Tyr et l'Égypte de leur chute prochaine, comme Savonarole prédisait son destin à Florence, comme beaucoup l'ont fait pour notre Premier Empire, comme beaucoup peuvent le faire aujourd'hui pour les puissances injustes. Il ne faut pas chercher dans ces prédictions je ne sais quel don surnaturel de seconde vue. Elles sont tout simplement basées sur la connaissance des lois éternelles du bien et du mal que Dieu révèle à ceux qui vivent en étroite communion avec lui, lois aussi rigoureuses dans leur fonctionnement que les lois qui régissent le monde matériel. Lorsqu'une nation a atteint un certain degré de vie morale - ou de mort morale - son salut est accompli ou sa ruine est prochaine. Et suivant le degré de mort morale ou de vie morale, la rétribution du châtiment ou des bons fruits, se trouve proportionnée. Ce qui à la fin, remporte la victoire, ce n'est pas la puissance de feu de l'artillerie ou le n'ombre des engins guerriers, c'est l'obéissance de cette nation aux lois de la vie.

Quand Jésus observa Jérusalem il comprit immédiatement que son destin était scellé. Là était le cadavre, là les vautours allaient s'assembler. Les vautours remplissent dans la nature une utile besogne en supprimant la pestilence d'un organisme en décomposition. Il est également salutaire pour l'hygiène morale du monde que d'autres vautours viennent dévorer les cadavres des nations spirituellement dévoyées et moralement mortes, pour éviter aux peuples demeurés sains, la contagion des maladies qui les ont fait périr. Malgré toutes leurs richesses accumulées, toutes leurs conquêtes, toute la force visible dont elles s'enivrent, voici que leur soleil s'obscurcit, que la lune se change en sang et que les étoiles de leurs victoires tombent de leur ciel et que le jugement qui doit les frapper s'approche « rapide comme l'éclair » ainsi que le dit Jésus. Ceux qui assistent à cette approche du jugement, ceux qui doivent supporter les maux que crée ce jugement et qui l'accompagnent obligatoirement gémissent dans leurs souffrances : « jusques à quand Seigneur ? »
Et si le jugement tarde à venir, si les mois et les années passent sans que le secours arrive, ils cessent de persévérer dans l'espérance, de garder la foi et de pratiquer ces oeuvres de la foi qui constituent la plus haute forme de la prière, de cette prière qui n'est pas tant une prière formelle qu'une ardente aspiration de l'être tout entier vers ce que Dieu veut et approuve, de cette prière qui est un vivant sacrifice de soi-même à un avenir meilleur de l'humanité.
Mais pour ceux qui persévèrent dans cette prière-là, par toute l'endurance de leur âme confiante en la justice de Dieu en dépit des ténèbres qui les enveloppent, pour ceux qui ne se relâchent point dans leurs travaux et leurs luttes contre le mal et la souffrance injuste, parce qu'ils croient invinciblement à l'éternité du bien et à sa finale victoire, pour ceux-là, la parabole de Jésus, après un avertissement sur la nécessité de la persévérance, apporte aussi un message de consolation et de ferme espérance. La réponse à leur foi semble subir des délais, mais en réalité, cette réponse est rapide, et souvent elle est déjà arrivée sans qu'ils s'en rendent compte. Dans l'accomplissement des décrets de la justice de Dieu il n'y a aucun délai qui ne soit nécessaire pour le développement d'un individu comme pour l'harmonieuse croissance du monde. Les délais ne sont qu'apparents, la rapidité est réelle, et la fin est certaine ; une main de fer a saisi le coupable et ne le lâchera Plus. Quand l'heure est venue, la fidélité de Dieu répond à la prière et à la vie fidèles de l'homme et les vengeances de l'éternelle vérité éclatent à tous les yeux.

Il y a une attitude, pour les hommes pris individuellement, comme pour les nations dans les jours d'épreuve : c'est une prière qui ne se relâche pas, c'est l'intensité de toute une vie orientée dans le sens de la foi en Dieu et Dieu répond à l'appel incessant et persévérant. Un juge inique finirait par rendre justice et Dieu ne répondrait pas à ses élus qui crient à lui jour et nuit ? Prenons un exemple de cela dans les personnelles expériences de la vie, qui, par moment, nous semble inexplicablement cruelle et injuste. C'est dans la Bible que nous irons chercher cet exemple représentatif de nos propres expériences. Voici Job. Il avait vécu dans la prospérité sans être corrompu par elle. Et soudain, en une semaine, tout est emporté (une chose assez courante aujourd'hui). Ce juste est précipité soudainement dans l'affliction, dans la pauvreté, dévoré par un mal affreux. Alors les pensées et les réflexions s'imposent à son esprit, le traversent et le déchirent comme des épées : « Est-ce un Dieu injuste qui tire ainsi vengeance de moi ? Est-ce en vain que j'ai purifié mon coeur et lavé mes mains dans l'innocence ; Dirai-je qu'il n'y a pas d'amour et de justice éternels puisque cette iniquité s'est produite ? » Voilà les questions qui assaillent l'esprit de Job et le tourmentent jour et nuit. Ces mêmes questions tourmentent aujourd'hui des multitudes de coeurs et d'esprits autour de nous.
Certains pensent avoir trouvé ainsi un argument décisif contre la foi chrétienne en dénonçant les scandaleuses réussites du mal et les souffrances de tous ceux qui sont foulés aux pieds. C'est peut-être un argument contre le théisme mais ce n'est pas un argument contre le christianisme, car Jésus-Christ a vécu et est mort pour démontrer que de telles souffrances supportées dans un amour et une foi qui ne s'éteignent pas, constituent la vie véritable et qu'elles contribuent à racheter et à sauver les insensés enlisés dans leur affreux matérialisme.

Mais Job ne s'arrête pas à la cruelle supposition que Dieu puisse être injuste. « Je ne puis pas comprendre ce qui m'arrive, mais je refuse de croire que la justice n'est pas à la base de l'Univers, aucune souffrance, ni rien au monde ne me réduira jamais à imaginer que tout cela puisse être sans signification dernière et se produise sans le propos délibéré de Dieu. » Telle est en substance l'argumentation de Job. Mais il ne s'abandonne cependant pas, passivement au malheur inexplicable. Sa patience n'est pas silencieuse, son endurance n'est pas un stoïcisme muet et dédaigneux.
Sa patience s'exprime en une persévérance désespérée, qui ne se repose pas qu'elle n'ait élucidé le problème. C'est une patience impatiente. Son âme agitée se présente devant Dieu comme la veuve de la parabole devant le Juge inique, pressante, importune, débordante de plaintes indignées, de cris amers, de questions et d'argumentations, de défis lancés à Dieu, pour qu'il prouve que son châtiment est mérité. « Si tu es juste, montre-moi en, quoi j'ai péché. Et tu es juste. En dépit de tout ce qui paraît le contredire je maintiendrai jusqu'à la mort ta justice et la mienne. Tu me vengeras parce que tu dois te venger toi-même. Je sais que mon vengeur est vivant. » Voilà l'attitude de Job et voilà l'attitude que Jésus nous propose pour les heures obscures - prier sans cesse, ne se relâcher jamais, ne capituler jamais. C'est l'être tout entier qui doit prier, avec son coeur, sa force, sa pensée, l'ouvrage de ses mains ; c'est l'individu tout entier qui doit se dresser dans un constant défi ; la prière que Jésus propose, c'est la prière pour les jours mauvais qui s'attache à Dieu d'une étreinte d'autant plus étroite que Dieu paraît plus loin, plus silencieux et invisible.

Ce n'est pas la prière qui s'humilie, qui se traîne dans l'abjection et dans la repentance à contre-temps. Certes, il y a place dam notre vie pour la prière de repentance, chacun de nous le sait et sait la prononcer quand il le faut, je l'espère. Mais il y a des heures, il y a des motifs et des circonstances où il serait injurieux pour Dieu de supposer qu'il veut que nous acceptions passivement l'iniquité, que nous lui disions humblement et d'un coeur contrit : « Que ta volonté soit faite » à propos d'actes et de calamités qui sont aussi visiblement opposés à sa volonté d'amour que, le jour s'oppose à la nuit, la vérité au mensonge, le bien au mal. Si toutes les leçons d'un passé trop connu et d'un présent qui fait plus que de les corroborer, ont eu un effet quelconque sur notre entendement et notre plus élémentaire conscience, il y a une chose que nous ne voulons pas faire : nous ne gémirons pas dans la repentance, comme si les afflictions que nous avons à supporter nous avaient été envoyées par Dieu en châtiment de nos péchés, nous ne dirons pas avec le poète hébreu : « Le Seigneur nous a affligés ait jour de son ardente colère », nous n'appellerons pas stupidement la mystique au secours de la politique, de sorte que ceux qui y ont intérêt puissent être satisfaits de nous et dire joyeusement : « Si une semblable Église n'existait pas il faudrait l'inventer. » Non, nous ne ferons pas cela parce que nous savons parfaitement que le plus clair du progrès matériel et moral de l'humanité ne s'est effectué, au contraire, que par le constant refus de dire à Dieu : « Que ta' volonté soit faite » à l'occasion de crimes et de folies qui ont les hommes pour auteurs. Ces fausses prières-là auraient pourtant dû disparaître une fois pour toutes, depuis que le monde a été placé devant un Homme solitaire, mourant sur une croix en innocente victime d'une conspiration politique et ecclésiastique.

Prier sans se lasser et ne se relâcher point c'est dire à Dieu : « Oh Père tout est obscurité autour de moi, je te cherche en vain à ma droite et à ma gauche et je ne te trouve pas, mais je me mépriserais moi-même si j'acceptais ce qui est et cessais de crier vers toi ; je sais que tu me répondras et que tu feras voir la justice de ma cause quand le moment en sera venu. » Là est la prière qui triomphe de toutes les oppositions, là est ce royaume dont parle le Christ et dont il nous dit que ce sont « les violents seuls qui le ravissent ».

Celui qui croit invinciblement à la justice et à l'amour ne peut rien perdre de son audace, de son impétuosité, de sa vivante animation, il n'est jamais terrassé par la vie ; il peut être momentanément assommé par les coups qu'il a reçus, son coeur peut être déchiré par une intolérable et constante souffrance, par une indignation que l'accoutumance n'atténue pas, il peut être à moitié mort de ses blessures, cependant il sait qu'il retrouvera en un instant toute sa force, toute sa joie de vivre, tout l'intérêt passion né qu'il portait naguère à accomplir la tâche que Dieu lui a donnée, dès que le soleil réapparaîtra et que les nuées seront dissipées. Il y a une vile attitude à laquelle il ne s'abandonne pas en tout cas : il ne se couche pas, comme un chien, sous le fouet qui le frappe, il garde intactes son espérance et sa foi et il ne renie pas son Dieu avant de mourir spirituellement en disant : « Il n'y a ni Dieu, ni devoir, ni bien, ni beauté, ni vérité. »
Au contraire, il attend avec confiance la réponse de son Dieu et voici que Dieu répond à sa juste plainte en l'élevant jusqu'à lui et en lui permettant de voir les choses dans leur ensemble et comme il les voit lui-même, du point de vue de l'infini et de l'éternité. Après la tempête de sa plainte sauvage, après la révolte de sa prière et de sa foi, il apprend comme Job à s'élever au-dessus de ce qui le tourmente ou l'afflige, il voit la gloire de l'univers et de l'humanité. Pour lui, comme pour Job, les beautés de la création se déploient, les cieux et la terre sorties des mains du créateur, les nébuleuses qui se condensent, les soleils qui s'allument et l'incessante colonne humaine, qui depuis des millénaires est en marche vers son spirituel destin. Il contemple et admire et il s'oublie et sa prière se fait moins âpre, moins violente ; sa peine n'est point enlevée, mais il la considère d'une manière moins personnelle, moins égoïste à mesure que son horizon s'élargit.

Dieu a répondu à sa prière instante en lui faisant comprendre que « nos légères et passagères afflictions » ne sont rien, qu'elles font partie de la majestueuse grandeur de l'ensemble, que rien ne nous est jamais pris que pour être donné aux autres, additionné au tout, et pour préparer ainsi ces choses inconnues « où la douleur de l'homme entre comme élément ». Il comprend que Dieu répond à la prière de ses enfants en employant des moyens spirituels dont les résultats paraissent lents à se produire - le temps est toujours long pour celui qui souffre - mais qui sont rapides dans la réalité ; nous ne pouvons pas en voir le développement parce qu'il s'agit de choses qui ne se pèsent pas dans des balances, que l'oeil ne voit point et que l'oreille n'entend point. « Jusques à quand ? » gémit l'affamé, l'opprimé, le persécuté. « Où est ton Dieu ? », ricane le sceptique. « Qu'il manifeste son aide d'une manière visible s'il veut qu'on croie en lui », disent d'autres, qui se prétendent éclairés, qui n'admettent pas le miracle lorsqu'ils se mêlent de science et l'exigent lorsqu'ils parlent de religion, sans se - soucier d'être en accord avec eux-mêmes. Mais rien n'entame l'assurance de l'homme qui prie. « Dieu ne rendrait pas justice à ses élus qui crient à lui jour et nuit ? En vérité je vous le dis, il leur rendra prompte justice. » Oui, la justice de Dieu est prompte. La foi de ceux qui crient à lui ne tombe pas dans le vide du monde. Elle se propage comme un incendie de forêt ; ce n'est d'abord qu'une étincelle tombée sur quelques feuilles mortes, puis un buisson qui flambe, puis un arbre, puis d'autres arbres, et, de proche en proche, c'est la forêt entière qui se consume, les vieux abus, les antiques cruautés de l'homme pour l'homme, les égoïsmes qui tombent, et une terre nouvelle qui apparaît, « ces nouveaux cieux et cette nouvelle terre où la justice habite » dont nous parlent nos Saints Livres.

Pour cette grandiose élaboration d'un monde plus digne de l'humanité, des centaines et des centaines doivent périr, donner leur vie pour la race, pour les vérités à venir. Certes, ce serait une manière bien cynique de répondre à ces innombrables sacrifices, si tous ceux qui souffrent et qui meurent devaient périr pour toujours. Mais si leurs soixante ou soixante-dix années, si leur jeunesse généreusement offerte pour une noble cause, doivent être suivis d'une vie moins bornée que la vie présente, et s'épanouir ailleurs - comme c'est notre foi - dans un développement progressif et continu, ils peuvent alors, sans regret, consacrer ces quelques années à des travaux, à des peines et à des luttes qui font monter le niveau de la vie spirituelle de l'humanité et qui les anoblissent eux-mêmes.

À cette heure d'agonie du monde, emparons-nous de la foi du Christ et de sa promesse ; soyons sûrs qu'il ne nous a pas trompés quand il nous a dit que la prière de ceux qui ne se relâchent point hâte l'heure de la délivrance que Dieu veut apporter à la souffrance de ses enfants. C'est lorsque les hommes ne peuvent plus rien faire que prier, que Dieu est particulièrement actif, que son coeur paternel s'émeut et qu'il se hâte de les secourir.

C'est lorsque les hommes sont réduits à l'inaction que Dieu se lève alors et ouvre la mer devant leurs pas.

Amen.


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