NOTRE PÈRE...
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Ton Nom
soit
sanctifié! (4
ème partie)
Ces autres noms qui me rassurent et que je devrais
porter
(sainteté,
justice)
Je
suis
apparu à Abraham, à Isaac et à
Jacob, comme le Dieu tout-puissant;
mais
je n'ai pas été connu d'eux sous mon
nom, l'Éternel. (YHVH [Yahvé])
Exode
6: 3
Quittant sa famille paternelle, son pays, Abraham
se mit en route vers une destination inconnue; il
le fit suite à l’appel de Dieu
quoiqu’il ne connut pratiquement rien de
lui.
Élevé dans le paganisme (Josué
24:2), il sut
néanmoins faire la
différence entre les faux dieux de ses
pères et le Tout-Puissant qui, pour la
première fois, se révélait
à lui.
Avec toute
la
connaissance que nous avons:
- Sommes-nous capables de faire le bon choix chaque
fois que cela est nécessaire, faire le choix
du bien selon Dieu (et non selon le monde)?
- Sommes-nous capables de prendre position pour
Dieu en dépit de ceux qui nous entourent et
de la pression qu’ils mettent pour nous
empêcher d’obéir?
- Capables d’entendre et de comprendre la voix
divine lorsqu’elle parle à notre coeur
pour nous inviter à prendre une autre route
que celle que nous avons choisie?
- Sommes-nous capables d’abandonner les
traditions religieuses qui imprègnent encore
notre vie et dénaturent la Parole de
Dieu?
Abraham fut capable de le faire!
Son pas de foi allait le conduire à
découvrir, non seulement le pays de la
promesse et à jouir de ses fruits, mais
aussi découvrir (en partie) ce Dieu qui
avait touché son coeur.
Païen d’entre les païens, le
“père des croyants” laissa une
empreinte indélébile de son passage
sur la terre, à tel point que Dieu
n’hésita pas à lui donner un
qualificatif qui devrait aussi être le
nôtre par rapport au Seigneur Jésus
(“Vous êtes mes amis si...”
Jean
15: 14).
Abraham
crut à
Dieu,
et
cela lui fut imputé à justice;
et
il
fut appelé ami de Dieu. Jacques
2: 23
Alors que nous avons des preuves multiples de
l’existence de l’Éternel, alors
que nous avons sa Parole entre les mains (la
Bible), que nous avons expérimenté sa
véracité, comment
se fait-il que nous ne
puissions plus avoir une foi aussi grande que celle
d’Abraham?
Comment se fait-il que la foi chrétienne
s’est laissée submerger par des fausses
doctrines, par des religions
étrangères qui envahissent un peu
partout les pays qui, pendant un temps, avaient
pourtant été de grands pourvoyeurs de
missionnaires?
Abraham s’est-il détourné de
Dieu? A-t-il fait marche arrière
lorsqu’il ne comprenait pas comment les plans
divins pouvaient se réaliser dans sa vie,
lorsque tout lui montrait qu’il était
humainement impossible que la Parole de Dieu, que
sa promesse, s’accomplisse?
Si par la foi il a pu aller de l’avant,
pourquoi le monde dit “chrétien”
a-t-il rétrogradé? Pourquoi certains
de nos frères et soeurs dans la foi se
sont-ils éloignés du Prince de la
vie? Pourquoi n’ont-ils plus le ”feu
sacré”, ce désir ardent de
partager, de vivre ensemble la foi qui les avait un
jour bouleversés au point qu’ils
changent de vie et qu’ils se
convertissent?
Cela vient du fait que trop de “croyants de
nom” ont “déboulonné”
Dieu de son piédestal, l’ont fait
descendre de son trône pour le mettre
à leur hauteur en en faisant un “bon
Dieu” manipulable à volonté,
achetable selon les circonstances, un Dieu dont la
Parole, à leurs dires, doit être
adaptée au siècle présent.
Cela vient du fait que des rachetés
n’ont pas entretenu le zèle qu’ils
avaient pour l’Éternel et que se
retirant peu à peu de la VIE, ils
s’éteignent tout doucement, pareil au
charbon écarté du brasier.
Un seul pas dans la bonne direction les ferait de
nouveau rougeoyer de plaisir dans la communion
fraternelle et redevenir la lumière du
monde!
Lorsque
Dieu
n’est plus sanctifié,
honoré, lorsque sa Parole
n’est plus la lumière du monde, ou du
moins lorsqu’on ne veut plus qu’elle soit
la lumière de notre vie, il ne faut pas
s’attendre à ce que la foi
chrétienne reprenne la place qu’elle
avait autrefois!
Aujourd’hui, c’est avec peine que nous
(ceux qui ont véritablement accepté
Jésus comme Sauveur et Seigneur de leur
vie), c’est avec peine que nous tentons de
rehausser l’image de notre Dieu en voulant
démontrer qu’il est toujours
l’Éternel, le Dieu Tout-Puissant.
Hélas, nos faiblesses, nos handicaps,
mêlés à l’acharnement de
l’ennemi de nos âmes, font que le
découragement en saisit quelques-uns qui,
sans vouloir rejeter les fondements bibliques,
baissent néanmoins les bras et finissent par
vivoter une vie chrétienne qui n’a plus
rien qui puisse faire envie aux païens qui les
entourent.
Ce n’est
donc pas
pour rien que le Fils de Dieu nous a demandé
de sanctifier le nom de son
Père, car en
le sanctifiant, en le mettant à part, en lui
réservant une place dans notre coeur, il
sera toujours présent pour nous inviter
à sa table afin que nous puissions
bénéficier des meilleurs mets qui
seront utiles pour nous fortifier dans notre
marche, des meilleurs conseils pour que nous
évitions les pièges invisibles qui
pourraient avoir été semés par
le prince des ténèbres.
En
sanctifiant le nom
du Père, nos
coeurs brûleront pour lui et nous ne pourrons
jamais nous éteindre!
En
sanctifiant le nom
de notre Père,
nous ne pourrons pas faire autrement que de
désirer lui ressembler davantage,
d’aspirer à avoir les sentiments de son
Fils dans notre coeur afin que nous portions en
nous, non seulement l’amour de Dieu, sa
miséricorde et sa compassion, dont nous
avons parlé la semaine passée, mais
aussi sa sainteté et sa justice.
Ayez
en vous les sentiments qui étaient en
Jésus-Christ... Philippiens
2: 5
Devenez donc les imitateurs de
Dieu,
comme des enfants bien-aimés... Éphésiens
5:
1
Parce que je suis devenu enfant de Dieu au travers
de l’oeuvre de Christ, que je suis
entré dans le chemin
étroit, je suis
tenu de revêtir les qualités de mon
Père céleste.
En principe, cela ne devrait pas être un
problème! Chaque enfant, chaque petit enfant
fait toujours son possible pour imiter ses parents
qui, à ses yeux, sont des modèles
à suivre.
Malheureusement, quoique étant enfants de
Dieu, nous avons perdu notre
spontanéité enfantine et c’est
avec bien des difficultés que nous acceptons
de suivre les cours de l’école divine.
Nous avons bien de la peine à redevenir de
petits enfants. (Matthieu
18: 3)
Ce n’est pas que je refuse de ressembler
à mon Père! Loin de là! Mais
je suis confronté à mon
impossibilité naturelle à faire le
bien, comme le soulevait l’apôtre Paul
dans une de ses épîtres. (Romains
7: 10-25)
Dieu me demande d’être saint. Il ne me
demande rien de nouveau, rien
d’extraordinaire, il l’a TOUJOURS
demandé à son peuple!
Vous
serez saints, car je suis saint... Lévitique
11: 44; 1
Pierre 1: 16 (15)
S’il me le demande, c’est parce
que je fais
partie de
sa maison!
Ainsi
donc, vous n'êtes plus des étrangers,
ni des gens du dehors; mais vous êtes
concitoyens des saints, gens de
la maison de Dieu. Éphésiens
2:
19
Concitoyen = Celui,
celle
qui est de la même ville, du même
État qu'un autre.
Il le
demande parce
que c’est une des caractéristiques
majeures de sa personnalité
et que cette particularité
doit déteindre sur ses enfants, ceux qui
seront avec lui pour toujours dans son royaume.
Il le demande aussi parce que rien de souillé n’entrera
dans sa cité!
La
sainteté convient à ta maison, O
Éternel! pour toute la durée des
temps. Psaume
93: 5
Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni
personne qui se livre à l'abomination et au
mensonge; il n'entrera que ceux qui sont
écrits dans le livre de vie de l'agneau.
Apocalypse
21: 27
Conscient de cette exigence paternelle et de mon
impossibilité à me présenter
devant mon Père céleste avec ma
propre justice, la seule qui m’appartienne
véritablement, j’aurais de quoi
désespérer si je mettais en oubli que
le
“vêtement “ de justice dont je dois
me revêtir m’a déjà
été remis et
qu’en réalité
je dois simplement...:
Tout faire pour garder ce qu’il m’a
donné en Jésus-Christ le jour
où j’ai été lavé
de mon péché,
débarrassé de mes
souillures; le
jour
où je suis devenu une nouvelle
créature!
...
vous avez été lavés, mais vous
avez été sanctifiés, mais vous
avez été justifiés au nom du
Seigneur Jésus-Christ, et par l'Esprit de
notre Dieu. 1
Corinthiens 6: 11
Comment pourrais-je honorer Dieu, sanctifier son
nom, si moi, son enfant, je marche dans la
souillure, si je retourne en arrière tel le
chien qui mange ce qu’il a vomi? (2
Pierre 2: 22)
Un père est-il honoré lorsque son
fils ou sa fille est dénoncé aux
autorités parce qu’il s’est mal
conduit?
Non! La honte retombe sur toute la famille, une
telle honte que dans certaines circonstances des
familles doivent déménager et, cas
exceptionnel, changer de nom!
Ainsi pour
sanctifier
le nom de mon Père
céleste, ce
nom que je désire respecter et honorer du
fond de mon coeur, il
m’appartient de préserver la
sainteté qu’il m’a donnée
au travers du sang de son Fils.
C’est ce que le Dieu d’Abraham
d’Isaac et de Jacob, l’Éternel, le
seul et unique Dieu veut de ma part:
Ce que DIEU VEUT, c’est votre
sanctification, c’est que vous vous
absteniez de... 1
Thessaloniciens 4:3
C’est bien parce que je suis dans
l’impossibilité de respecter cet ordre
royal par mes propres forces que le Seigneur
m’assistera lui-même si
je désire marcher dans
l’obéissance.
Le
Dieu
de toute grâce, qui vous a appelés en
Jésus-Christ à sa gloire
éternelle, après que vous aurez
souffert un peu de temps, vous perfectionnera
lui-même, vous affermira, vous fortifiera,
vous rendra inébranlables. 1
Pierre 5:10
Mes impossibilités à faire le bien
(Romains 7: 10-25) deviennent la possibilité
de Dieu!
Non seulement dans le domaine de la sanctification,
une sanctification qui permet de se
débarrasser de ce que notre vieille nature a
remis en avant et qui vient ternir notre
vêtement, mais aussi en ce qui concerne un
autre attribut de Dieu qu’il m’est tenu
d’avoir pour que son
nom soit sanctifié, non
seulement par ma bouche, mais aussi par ma
conduite:
La
justice!
Amour (1
Jean 4: 16),
sainteté (1
Pierre 1: 16) et
justice sont, pour ainsi dire,
les bases du trône de Dieu, les fondements de
notre Dieu. Ces qualités sont
entremêlées et inséparables les
unes des autres!
La
justice et l'équité sont la base de
son trône. Psaume
97: 2
Tu (le Fils) as aimé la
justice, et tu as haï
l'iniquité; C'est pourquoi, ô Dieu,
ton Dieu t'a oint D'une huile de joie au-dessus de
tes égaux. Hébreux
1: 9
Quiconque ne pratique pas la
justice n'est pas de Dieu, non plus que celui
qui n'aime pas son frère. 1 Jean 3: 10
Afin que notre justice ne ressemble pas à
celle des scribes et des pharisiens (Matthieu
5:20) qui
consistait plus à
paraître qu’à être,
qu’à demander aux autres
d’être ce qu’ils n'étaient
pas eux-mêmes, nous sommes conduits, une fois
de plus, à marcher dans l’empreinte des
pas de notre Seigneur, LUI dont il est dit
qu’il a aimé la justice et qu’il a
haï l’iniquité.
Tant que nous n’avons pas une
“sainte” horreur du péché,
nous ne pouvons pas plus prétendre marcher
dans la justice, que dans l’amour.
Parce que la justice de Dieu est SANS APPEL, parce
que son amour pour nous l’a obligé à condamner notre
péché en la personne de Christ pour
que nous soyons sauvés de la condamnation
éternelle, nous ne pouvons accepter
qu’il y ait des dérogations à
cette justice divine qui en autoriserait certains
à pécher volontairement sans
conséquences!
Nous ne pouvons accepter le péché
même au nom de l’amour!
Le faire? Ce serait dévaluer la
sainteté!
D’autre part, comment pourrais-je
présenter une excuse valable au trône
de la grâce de Dieu pour faire admettre que
mon comportement ne doit pas être soumis
à la même loi que les autres!
Comment mon péché pourrait-il
être plus propre que celui de mon
frère alors que tous ceux qui ont
péché tombent sous la même
sentence?
Tous
ont péché et sont privés
de la gloire de Dieu... Romains
3: 23
Ainsi si la
justice de
Dieu habite en moi
je
suis obligé de constater que tout
péché que je puis commettre, quelles
que soient les circonstances dans lesquelles il a
été commis, doit être
avoué, délaissé et non
excusé!
Si la
justice de Dieu
habite en moi,
je ne
puis approuver le péché qui
m’environne et faire des compromis avec les
personnes qui le pratiquent sous prétexte
qu’elles pourraient se retourner contre
moi.
Les regards
de Dieu
sont sur les justes
(1
Pierre 3: 12),
sur ceux qui marchent dans toutes
ses voies (Psaume
119: 2-3); il
est attentif à leurs pas,
raison pour laquelle je puis avoir la certitude
qu’en dépit de mes chutes, je serai
toujours assuré de connaître la
délivrance.
Si nous sommes capables de bons sentiments envers
une personne qui a trébuché sur le
trottoir, si nous sommes capables de l’aider
à se relever indépendamment de sa
race, de sa couleur, de son état (alcoolique
par exemple), comment
Dieu ne ferait-il pas mieux que nous en nous
tendant aussi la main pour que nous reprenions la
route qu’il nous a
tracée?
Si Jésus a appris à ses disciples
comment ils devaient prier, nous devons bien
comprendre que les mots qui sortent de notre bouche
doivent concorder avec ce que nous vivons, avec ce
que nous désirons vivre.
Les plus belles paroles, les plus belles
prières ne sont rien si elles ne sont pas
accompagnées d’un désir ardent
de les mettre en pratique (Ils disent et ne font
pas [Matthieu
23: 3]). Que
Dieu, le Père de notre
Seigneur Jésus-Christ, nous aide afin que
nous n’ayons pas l’apparence de la
piété tout en rejetant ce qui en fait
la force! (2
Timothée 3: 5)
Dieu est
amour.
Je manque d’amour (c’est un fait
incontestable), mais je veux apprendre à
aimer davantage.
Ayant
donc purifié vos âmes en
obéissant à la vérité
par le Saint-Esprit, afin que vous ayez
une
amitié fraternelle qui soit sans
hypocrisie, aimez-vous l'un l'autre
tendrement d'un coeur pur. 1
Pierre 1: 22 (Version David
Martin)
Dieu est
saint et me
voit saint au travers du sang de
Christ.
À moi de faire en sorte que cette
sainteté paraisse de plus en plus dans ma
vie.
...
que
celui qui est saint se sanctifie encore.
Apocalypse
22: 11
Dieu est
juste et
m’a rendu juste en me libérant de mon
péché.
À moi de devenir esclave de la justice
(Romain
6: 18).
...
que
le juste pratique encore la justice. Apocalypse
22: 11
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Qui
est comme
toi parmi les dieux, ô Éternel? Qui
est comme toi magnifique en sainteté, Digne
de louanges, Opérant des prodiges?
Exode
15: 11
© J-M Ravé 14 mai 2005
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