Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



Dispensant correctement
la

Parole de la Vérité



INTRODUCTION

Dans le chapitre second de la deuxième épître de S. Paul à Timothée, le croyant est présenté sous sept caractères différents. Il est appelé un enfant, v. 1 ; un soldat, v. 3 ; un athlète, v. 5 ; un laboureur, v. 6 ; un ouvrier, v. 15 ; un vase, v. 21 ; et un serviteur, v. 24.

Chacun de ces caractères est accompagné d'une exhortation qui lui est propre. Comme enfant, Timothée est exhorté à se fortifier dans la grâce. Grâce va avec filiation, comme loi avec servitude, — ainsi que nous l'apprenons de l’épître aux Galates. Ensuite, comme soldat, Timothée est exhorté à souffrir et à ne pas s'embarrasser des choses de la vie ; ce sont-là les éléments propres à tout bon soldat. Comme vase, il doit être purifié, séparé ; comme serviteur, aimable, patient, doux, et de même pour ce qui concerne chacun de ces sept aspects de sa vie comme chrétien.
Au
verset 15, il est question de ce qu'on demande de lui comme ouvrier :
« Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, dispensant correctement la parole de la vérité. »

Donc, la parole de la vérité se compose de véritables parts, et il est de toute évidence que, comme l'on ne peut pas être « un ouvrier qui n'a point à rougir » si l'on n'est pas attentif à cela ; de même, toute étude de cette parole qui ignore ces parts ou divisions, doit être dans une grande mesure confuse et sans profit. Beaucoup de chrétiens n'hésitent pas à confesser qu'ils trouvent l'étude de la Bible un travail ennuyeux. Un bien plus grand nombre sont du même avis, tout en ayant honte de le confesser.

Le but de cette brochure est d'indiquer les divisions les plus importantes de la parole de la vérité. Il est évident qu'il ne s'agit pas ici d'une analyse complète de la Bible ; mais nous croyons que ces pages suffisent à permettre à l'étudiant diligent d'apercevoir les principales lignes de vérité et quelque chose de la beauté ordonnée et symétrique de cette Parole de Dieu qui semble, à l'homme naturel, confusion, inharmonie et contradiction.
L'étudiant est sérieusement exhorté à ne pas recevoir une seule doctrine basée sur l'autorité de cette brochure, mais, comme les nobles habitants de Bérée (
Actes 17/11) à examiner chaque jour les Écritures pour voir si ce qu'on lui dit est exact. Aucun appel n'est fait à l'autorité humaine. « L'onction que vous avez reçue de Lui demeure en vous, et vous n'avez pas besoin que personne vous enseigne. » (1 Jean 2/27).



I: LES JUIFS, LES GENTILS ET L'ÉGLISE DE DIEU

Texte-clé : « Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l'Église de "Dieu. » (1 Cor. 10/32.)

Quiconque lit la Bible avec quelque attention ne peut manquer de s'apercevoir que plus de la moitié de son contenu a trait à une nation — les Israélites. Il s'aperçoit aussi qu'ils ont une place très
distincte dans les dispensations et les conseils de Dieu. Séparés de la masse des humains, ils concluent une alliance avec Jéhovah qui leur fait des promesses très spéciales, promesses qui n'ont été faites à aucune autre nation. Seule, leur histoire est racontée dans l'Ancien Testament, — en récits et prophéties — les autres nations n'étant mentionnées qu'en tant que cela a trait aux Juifs. Il ressort également que toutes les communications de Jéhovah à Israël, comme nation, ont trait à la terre. Si cette nation est fidèle et obéissante, la grandeur terrestre, les richesses et le pouvoir lui sont promis ; si elle est infidèle et désobéissante, elle sera dispersée « parmi tous les peuples, d'une extrémité de la terre à l'autre. » (Deut. 28/64). Même la promesse du Messie est en bénédiction à « toutes les familles de la terre ».

En continuant ses recherches, l'étudiant voit qu'il est fait abondamment mention dans les Écritures d'un autre corps distinct, appelé l'Église. Ce corps, aussi, a des relations particulières avec Dieu et, comme Israël, il a reçu des promesses spéciales. Mais la ressemblance finit là et le contraste le plus frappant commence. Au lieu d'être composé uniquement des descendants naturels d'Abraham, c'est un corps dans lequel, la distinction entre Juifs et Gentils n'existe plus. Au lieu d'une relation établie par simple
alliance, c'est une relation de naissance. Au lieu que son obéissance lui rapporte comme récompense des grandeurs et des richesses terrestres, l'Église apprend à se contenter de la nourriture et du vêtement et à s'attendre à la persécution et à la haine ; et l'on se rend compte que de la même manière aussi distincte qu'Israël est associé aux choses temporelles et terrestres, l'Église est associée aux choses spirituelles et célestes.
En outre, l'Écriture montre que ni Israël, ni l'Église n'ont toujours existé. L'une et l'autre ont eu un commencement. Israël commence dans l'appel d'Abraham. Puis, s'il recherche la naissance de l'Église, l'étudiant trouve (contrairement peut-être à son attente, car on lui a probablement enseigné qu'Adam et les Patriarches font partie de l'Église) qu'elle n'a certainement pas existé ni avant, ni pendant la vie terrestre de Christ. Jésus, en effet, parle de Son Église comme étant à
venir, lorsqu'il dit (Matt. 16/18) « Sur cette pierre je bâtirai mon Église. »
Non pas « 
j’ai bâti, ni je bâtis, mais je bâtirai ».

Il découvre aussi, d'après
Eph. 3/5-10, que l'Église n'est pas mentionnée une seule fois dans les prophéties de l'Ancien Testament, mais qu'elle était, à cette époque, un mystère « caché en Dieu ». Scripturairement, il trouve la naissance de l'Église dans Actes 2, et la fin de sa carrière terrestre dans (1 Thess. 4),
L'étudiant trouve aussi, dans la classification scripturaire de la race humaine, une autre catégorie, qui se distingue en tous points soit d'Israël, soit de l'Église — les Gentils. La position comparative des Juifs, des Gentils et de l'Église peut être considérée brièvement dans les passages suivants :

Les Juifs Les Gentils L'Église.
Rom. 9/4, 5
Jean 4/22
Rom. 3/1-2
Eph. 2/11-12
Eph. 4 /17- 18
Marc 7/27, 28
Eph. 1/22, 23
Eph. 5/29-33
1 Pi. 2/9

En comparant donc ce qui est dit dans les Écritures concernant Israël et concernant l'Église, il trouve qu'à l'origine, l'appel, les promesses, l'adoration, les principes de conduite et la destinée future — sont en plein contraste.

APPEL

Israël.

L'Éternel dit à Abraham : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. (Gen. 12 : 1.)

Église.

C'est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste. (Héb. 3:1.)

Mais notre cité à nous est dans les deux. (Phil. 3 : 20.)

Car l'Éternel, ton Dieu, va te faire entrer dans un bon pays, pays de cours d'eaux, de sources et de lacs qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes ; pays de froment, d'orge, de vignes, de figuiers et de grenadiers ; pays d'oliviers et de miel ; pays où tu mangeras du pain avec abondance. (Deut. 8 -. 7-9.)

Jésus lui répondit ; Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'Homme n'a pas où reposer sa tête. (Matt. 8 : 20.)
Pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les deux. (I Pi, 1:4.)

Alors il dit : Je suis serviteur d'Abraham, l'Éternel a comblé de bénédictions mon seigneur qui est devenu puissant. Il lui a donné des brebis et des boeufs, de l'argent et de l'or, des serviteurs et des servantes, des chameaux et des ânes. (Gen. 24 : 34-35.)
Jusqu'à cette heure, nous souffrons la faim, la soif, la nudité, nous sommes maltraités, errants çà et là. ( 1 Cor, 4: 11.)
Jésus regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu'il sera difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu. (Marc 10: 23.)
Écoutez, mes frères bien-aimés : Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ? (Jacq. 2:5.)

L'Éternel te donnera la victoire sur tes ennemis qui s'élèveront contre toi, ils sortiront contre toi par un seul chemin, et ils s'enfuiront devant toi par sept chemins. (Deut. 28: 7.)
L'Éternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas. (Deut. 28: 13.)

Ils vous excluront des synagogues ; et même l'heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. (Jean. 16: 2.) C'est pourquoi quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. (Matt. 18 : 4.)


Naturellement, cela ne veut pas dire qu'un Juif pieux, à sa mort, n'allait pas au ciel. La différence, dans son cas, est que, ce qui l'encourageait à la piété, c'étaient des bénédictions terrestres et non pas célestes. Est-il nécessaire de dire que dans la dispensation présente, ni les Juifs, ni les Gentils ne peuvent être sauvés autrement que par l'exercice de la foi au Seigneur Jésus-Christ par laquelle tous les deux naissent de nouveau. (Jean 3 : 3, 16) et sont baptisés en « un seul corps » (1 Cor. 12 : 13) qui est « l'Église » (Eph. 1 : 22, 23). Dans l'Église, la distinction entre Juif et Gentil disparaît (1 Cor. 12 : 13 ; Gal. 3 : 28 ; Eph. 2 : 14). C'est ainsi qu'écrivant aux Éphésiens, l'Apôtre parle d'eux comme étant autrefois « païens » (Eph. 2 : 11 ; 1 Cor. 12 : 2 dit aussi « lorsque vous étiez païens »).
Le contraste entre Israël et l'Église apparaît encore dans
les règles de conduite données à chacun. Comparez:

Israël.

Lorsque l'Éternel, ton Dieu, t'aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, et qu'il chassera devant toi beaucoup de nations... tu les dévoueras par interdit, tu ne traiteras point d'alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce. (Deut. 7:1, 2.)


Église.

Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. (Matt. 5 : 11.)

Oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure. (Ex. 21 : 24, 25).

Injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; calomniés, nous parlons avec bonté. (I Cor. 4: 12, 13.)
Mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite présente-lui aussi l'autre. (Mat. 5 : 39.)
Voyez aussi :
Deut. 21 : 18-21
.

En ce qui concerne les lieux d'adoration, nous trouvons encore des contrastes. Israël ne pouvait adorer que dans une seule place, et à distance de Dieu, ne pouvant s'approcher de Lui que par l'intermédiaire d'un prêtre. L'Église, elle, adore partout où deux ou trois sont réunis, a une libre entrée dans le sanctuaire, et est composée de prêtres.
Comparez :

Lév. 17:8, 9 avec Matt. 18:20.
Luc 1 : 10 «      »
Héb. 10: 19, 20-21
Nom. 3 : 10 «      » I Pi. 2 : 5

Dans les prédictions concernant l'avenir d'Israël et de l'Église, la distinction est encore plus éclatante. L'Église sera tout entière enlevée de la terre, tandis qu'Israël, restauré, jouira de sa plus grande puissance et de sa plus grande splendeur terrestre. Voyez ce que l'Écriture dit :

CONCERNANT L'ÉGLISE.

Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. (Jean 14 : 2, 3.)
Voici, en effet, ce que nous déclarons d'après la parole du Seigneur : nous, les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous, les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs,
et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. (1 Thess. 4 : 15-17.)
Mais
notre cité à nous est dans les deux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire. (Phil. 3 : 20, 21.)
Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté, mais nous savons que,
lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. (1 Jean 3:2.)
Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire ;
car les noces de l'Agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints. Et l'ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au festin de noces de l'agneau. (Apoc. 19 : 7-9.)
Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection. La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux;
mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. (Apoc. 20 : 6. )

CONCERNANT ISRAËL.

Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin. (Luc 1 : 31-33.)
(De ces sept promesses faites à Marie,
cinq ont déjà été littéralement accomplies. Par quelle règle d'interprétation sommes-nous autorisés à dire que les deux qui restent ne seront pas aussi accomplies ?)

Simon a raconté comment Dieu a d'abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d'elles un peuple qui portât son nom. Et avec cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit :
Après cela JE REVIENDRAI, et je relèverai de sa chute la tente de David, j'en réparerai les ruines, et je la redresserai. (Actes 15 : 14-16.)

Je dis donc : Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Loin de là : Car moi aussi je suis Israélite, de la postérité d'Abraham, de la tribu de Benjamin. Je dis donc : Est-ce pour tomber qu'ils ont bronché ? Loin de là ! Mais, par leur chute, le salut est devenu accessible aux païens, afin qu'ils fussent excités à la jalousie. Si toi, tu as été coupé de l'olivier naturellement sauvage et enté contrairement à ta nature sur l'olivier franc, à
plus forte raison eux seront-ils entés selon leur nature sur leur propre olivier. Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c'est qu'une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement jusqu'à ce que la totalité des païens soit entrée. ET AINSI TOUT ISRAËL SERA SAUVÉ, selon qu'il est écrit : Le Libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les impiétés. (Rom. 11 : 1, 11, 24-2ft.)

Dans ce même temps, le Seigneur étendra une seconde fois sa main, pour racheter le reste de son peuple...
Il élèvera une bannière pour les nations, il rassemblera les exilés d'Israël, et il recueillera les dispersés de Juda, des quatre extrémités de la terre. (
Esaïe 11 : 11, 12.)
Car l'Éternel aura pitié de Jacob, il choisira encore Israël.
et il les rétablira dans leur pays ; les étrangers se joindront à eux, et ils s'uniront à la maison de Jacob. (Es. 14 : 1.)
C'est pourquoi les jours viennent, dit l'Éternel, où l'on ne dira plus *. L'Éternel est vivant, lui qui a fait monter d'Égypte les enfants d'Israël ! Mais
on dira : L'Éternel est vivant, lui qui a fait monter les enfants d'Israël du pays du septentrion et de tous les pays où il les avait chassés ! Je les ramènerai dans leur pays, que j'avais donné à leurs pères. (Jér. 16 : 14, 15.) Voici les jours viennent, dit l'Éternel, où je susciterai à David un germe juste ; il régnera en roi et prospérera, il pratiquera la justice et l'équité dans le pays. En son temps, Juda sera sauvé, Israël aura la sécurité dans sa demeure ; et voici le nom dont on l'appellera : L'ÉTERNEL NOTRE JUSTICE. (Jér. 23 : 5, 6.)

Voici je les rassemblerai de tous les pays où je les ai chassés, dans ma colère, dans ma fureur, et dans ma grande irritation ; je les ramènerai dans ce lieu, et je les y ferai habiter en sécurité. Ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu. (
Jér. 32 : 37, 38. ) Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Pousse des cris d'allégresse, Israël ! Réjouis-toi et triomphe de tout ton coeur, fille de Jérusalem ! L'Éternel a détourné tes châtiments, il a éloigné ton ennemi ; le roi d'Israël, l'Éternel, est au milieu de toi ; tu n'as plus de malheur à éprouver. (Sophonie 3 : 14, 15.)

On peut dire avec assurance que la judaïsation de l'Église a fait plus pour retarder son progrès, pervertir sa mission et détruire sa spiritualité, que toutes les autres causes combinées. Au lieu de suivre le chemin qui lui était tracé en se séparant du monde et en suivant le Seigneur dans sa vocation céleste, elle s'est servie des textes juifs pour se justifier dans ses desseins de civilisation du monde, acquisition de richesses, son adoption de rites imposants, la construction de magnifiques églises, l'invocation de la bénédiction de Dieu sur les armées
en guerre, et la rupture d'une fraternelle égalité en un « clergé » et des « laïques ».


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