Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



SENTINELLE ! QUE VOIS-TU ?



À l'Eglise de Dieu.

Cet appel à l'Eglise écrit sous forme d'articles pour le « Libérateur » n'est pas au point de vue de l'ordonnance ce qu'un écrivain de race en aurait fait. Que nos lecteurs veuillent donc user d'indulgence envers nous, si nous avons laissé à ce travail son cachet prime-sautier et une allure qui trahit plus d'émotion que de savoir. S'ils peuvent y discerner quelque chose venant de la source de toute vérité, qu'ils s'y arrêtent et écoutent !

Au Ried sur Bienne
Janvier 1904.

PAUL ROBERT.

SENTINELLE !
Que vois-tu ?

ON n'entend en ce moment, en Suisse, en France, en Allemagne et ailleurs, que bruit d'armes, grondement de canon, voix rauques d'officiers empressés d'attirer sur eux l'attention de leur état-major ; de coûteuses manoeuvres mettent des centaines de mille hommes sur pied et révèlent une tactique de guerre toujours plus habile, alliée à des moyens de destruction toujours plus effroyables. Le sang et les larmes coulent, hier au Transvaal et en Chine, aujourd'hui en Macédoine ; on massacre, on pille, on viole des femmes, on brûle des villages par centaines, et, sur des ruines encore fumantes, on réédifie, à grands frais, tandis que siègent en de somptueux palais de doctes congrès dans le but de nous assurer une paix ardemment désirée et que des philanthropes nous préparent un âge d'or où personne ne connaîtra plus la misère.

Ici, Sébastien Faure et d'autres amis du peuple jettent un défi audacieux au dieu vieilli, sourd et cruel des chrétiens ; ailleurs, dans leurs chaires, de savants théologiens démolissent et discréditent la Bible. La science moderne, d'une part, fière de ses conquêtes, se fait adorer comme la Vérité et croit avoir découvert le secret de tous les mystères et le soulagement de toutes les souffrances et d'autre part, en d'innombrables temples et chapelles, on prêche, même on se démène fébrilement dans la très louable intention de retenir, autour d'un idéal religieux ou moral, des troupeaux affamés qui brament....

Mais, à côté de toutes ces horreurs de la haine et de la déconcertante impuissance des bonnes volontés que tout notre faste et toute notre prospérité ne parviennent pas à dissimuler complètement, n'y a-t-il donc rien au ciel de l'horizon qui puisse faire croire à une lueur d'aurore ? Serions-nous fatalement condamnés à vivre encore longtemps, à vivre toujours sous ce brouillard ténébreux et froid d'illusions et d'espoirs bientôt déçus ?

Car, tout bien compté, notre monde est-il réellement meilleur qu'il y a mille, deux mille ou trois mille ans ? Monte-t-il de la terre vers le ciel moins de soupirs, moins d'imprécations, moins de larmes ? Les suicidés, les aliénés, les désespérés, tous ceux que l'on opprime, se rencontrent-ils moins communément qu'autrefois ? L'honnêteté dans les affaires est-elle plus grande, la concurrence moins âpre ? Les lieux de prostitution tendent-ils à disparaître ? Les passions qui poussent les hommes dans les débauches les plus ignobles, dans la boisson et la gourmandise les voit-on s'évanouir peu à peu sous le souffle vivifiant et ennoblissant de la science ?... Les haines sont peut-être moins brutales qu'il y a mille ans, mais ne les trouvons-nous pas aussi implacables ? Si les moeurs sont plus douces, la tolérance plus générale, ne le doit-on pas à un scepticisme, à une lâcheté, à un amour de ses aises que le moyen âge n'a pas connus ?...

Questions difficiles à résoudre sans doute, si l'on veut équitablement tenir compte de tous les éléments moraux, sociaux ou matériels du procès. Si les pessimistes ont peut-être tort, il est probable que les optimistes n'ont pas raison, car qui ne conviendra, sans trop de peine, que l'écheveau s'embrouille d'année en année, que la question sociale se complique, que les rapports internationaux en dépit de tous les sourires bénévoles des diplomates ne sont pas à la veille d'une entente rassurante ; de plus en plus, il devient difficile de trouver la solution qui mettra tous les hommes d'accord.

Est-ce donc dans ce puits sans fond que l'humanité devra se débattre éternellement ? L'absolu seul pourrait nous en délivrer, mais voici, nous ne nous mouvons que dans le relatif. Et encore cet Absolu libérateur, cet idéal tant cherché, parfois entrevu, puis vite obscurci de nouveau, pourrait-il devenir le refuge non seulement de l'individu, mais de la société tout entière ? Cette vérité indiscutable, éternelle, immuable saurait-elle imposer ses lois à tous, sans aliéner la liberté de personne ; à la fois justice et Amour, se ferait-elle aimer par ses propres oeuvres ?

Des hommes ont bien, depuis dix-huit siècles, cherché à présenter cette vérité au monde malheureux dans la personne de Christ, mais est-il bien démontré qu'ils avaient raison ? Si ceux qui se sont constitués défenseurs de cette cause ne sont pas parvenus, depuis tant de siècles, à rassembler dans le monde un petit peuple dont l'Amour soit la loi unique, toute-puissante, peut-on leur reconnaître encore le privilège de posséder en leur main le remède à tant de maux ?

Qu'on ne s'abuse point ; on juge de l'arbre d'après son fruit et celui d'une société modèle n'a point encore été montré et s'il a paru aux premières heures de l'ère chrétienne, d'où vient que si vite l'édifice commencé s'est effondré ? N'était-ce pas que cette construction reposait sur une illusion, comme tant d'autres efforts humains tendant au même but ? Il importerait pourtant de le savoir d'une manière certaine.

Eh ! bien, écoutez ! Au milieu de la cohue, au sein même de cette humanité moderne, désillusionnée et fiévreuse, qui souffre peut-être plus que toutes les générations précédentes, parce qu'elle connaît plus et qu'elle espère moins, on entend des voix qui chantent sous la pression d'une joie étrange ; le visage de ces gens rayonne comme si un éclair du ciel s'était arrêté sur leur front.... Que se disent-ils ? À qui parlent-ils ? Quel mystérieux langage a éveillé leur oreille ? Qu'ils nous racontent leur vision, s'ils en ont entrevu une ! Qu'ils la proclament partout, s'ils ont trouvé le remède et qu'ils apportent à ceux qui pleurent cette consolation qui transforme leurs souffrances en motifs de joie, si toutefois elle peut se trouver vraiment vraie, cette parole paradoxale : Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés.


Celui qui a dit - « Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés ! » Celui que la chrétienté invoque, a dit aussi : « Pensez-vous que le Fils de l'homme trouvera la foi sur la terre, quand Il viendra ? » De quelle foi peut-il être question ici ? Est-ce la croyance à un symbole flottant devant nos yeux comme un idéal à atteindre ? Est-ce un Schibboleth prononcé par un groupe d'hommes fascinés par une formule magique ? Ah ! des croyances de ce genre, il en reste sur la terre tant qu'on veut et de toutes couleurs. Il arrive même, depuis que la pensée moderne s'est émancipée, que chacun se forge sa petite religion à son gré et que cette diversité infinie de théologies ou de philosophies peut faire croire à un progrès réel, à un état spirituel supérieur. Beaucoup félicitent l'humanité de s'être enfin libérée de l'étreinte d'une superstition vieillotte et inféconde et vont jusqu'à élever la négation à la dignité de dogme, et cela dans le sein même de l'Eglise. Mais au fond, à y regarder de près, la foi, non pas la croyance, mais la foi, la vraie, l'authentique, celle dont Jésus disait qu'elle transporte les montagnes, existe-t-elle réellement encore ? Ou tout au moins, ne tend-elle pas à disparaître de plus en plus de la terre ?

Cette foi de Dieu, cette foi que Dieu donne et qui, en quantité infinitésimale, peut déjà réaliser l'impossible (Matth. XVII, 20), la rencontrons-nous fréquemment ? Et cependant, pour sortir de l'imbroglio épouvantable dans lequel l'humanité se débat, chaque jour plus déçue et plus lassée, c'est cette foi et cette foi seule qui pourrait nous sauver. Car, qu'est-elle cette foi de Dieu, sinon la certitude qu'Il possède, Lui, de sa toute-puissance ? Les mondes sont dans sa main, parce qu'Il les a créés, les siècles sont dans sa main, parce qu'Il les ordonne et rien ne vit et rien ne meurt, rien ne commence et rien ne finit qu'Il n'ait voulu ou prévu, préparé. ou vaincu ; tous les problèmes sont résolus par sa sagesse. Mais où sont les hommes qui, forts de cette force, marchent ici-bas de manière à faire croire à cette toute-puissance de Dieu ? Cependant, ce témoignage rendu à sa souveraineté serait-il moins utile à sa cause aujourd'hui qu'il y a deux mille ans ?

À une heure unique de l'histoire du monde, on vit s'allumer à Jérusalem un foyer de vie divine si intense que ce que Jésus n'avait pu accomplir, se trouva réalisé en peu de jours. Combien de fois le Christ n'avait-Il pas cherché à rassembler le peuple de Dieu, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et les juifs ne l'avaient pas voulu. Et voici qu'en un jour, un souffle de l'Esprit-Saint vient grouper, en une vraie Église, riches et pauvres, savants et ignorants, Juifs, prosélytes et, peu après, païens de tous pays. Et, chose absolument nouvelle pour le monde, tous ces gens ne sont qu'un coeur et qu'une âme. D'où cela ? L'auteur sacré nous le révèle en nous rapportant non seulement l'accord parfait de cette première assemblée, dont la conséquence immédiate et spontanée fut la communauté des biens et.... la faveur du peuple, mais en ajoutant à son récit ce détail en apparence insignifiant : « Tous étaient dans la crainte. »

Mais quel genre de crainte pouvait donc naître d'un phénomène aussi réjouissant ? N'avait-on pas cru les disciples de Christ ivres de vin doux, tant leur joie était exubérante ? La misère ne disparaissait-elle pas comme glace sous la chaleur de cet amour ? N'assistait-on pas à des choses extraordinaires : guérisons, résurrections, visions, miracles étonnants ? ... Quel motif y avait-il de craindre sous le flot d'une grâce aussi bienfaisante ? Ah ! ce dont chacun se rendait bien compte, c'est que cet épanchement de miséricorde divine dépendait de certaines conditions morales : sincérité absolue, désintéressement absolu, sainteté absolue. Cette économie bienheureuse n'était possible que dans la vérité.

Un jour, un homme entra dans cette assemblée de saints ; bien intentionné sans doute, il voulut néanmoins paraître ce qu'il n'était pas. Ayant préféré mentir plutôt que d'avouer humblement qu'il n'était pas encore complètement détaché de ses biens, il fut foudroyé. Sa femme, complice de son hypocrisie, subit le même châtiment. Cet exemple significatif ne devait-il pas suffire aux chrétiens de tous les temps et rester devant leurs yeux comme un mémento flamboyant ? Dieu le considéra bien ainsi, puisqu'Il ne répéta plus la leçon.

Et cependant, que vit-on ? Peu à peu les disciples se rassurèrent. Ces coups de foudre ne se renouvelant pas, on en conclut qu'il y avait des accommodements avec la sainteté de Dieu et l'on se crut autorisé à paraître devant Lui avec des mains souillées et un coeur partagé ; les Ananias s'assirent bientôt en foule autour des chaires, ouvrirent les portes à deux battants à de plus méprisables qu'eux, et petit à petit, le fleuve de grâce remonta à sa source et rentra dans les trésors cachés de la miséricorde divine. De mensonges en mensonges, de compromis en compromis, de scandales en scandales, de chutes en chutes, l'Eglise glissa sur la pente déplorable du cléricalisme, cette méthode si chère à l'homme, qui consiste à déléguer des prêtres pour s'occuper des choses de Dieu et à se dispenser du souci de la religion par quelques formes de culte. La spontanéité de la charité fut bientôt remplacée par l'organisation du diaconat et des comités, et au don de soi-même, on substitua le budget des cultes. Dès lors, toutes les infamies étaient possibles.


Si donc, depuis tant de siècles, le monde est détourné de la foi par ceux qui devraient en démontrer l'excellence, est-ce à cette foi qu'il faut s'en prendre ? N'est-ce pas au contraire le moment de la ressaisir comme la seule ancre de salut ? Est-il encore permis à nos églises de tolérer ce dilettantisme religieux qui est la chose du monde la plus écoeurante et la plus odieuse ? Cette façon si généralement admise dans tous les milieux chrétiens de ne s'occuper de religion que juste pour tranquilliser un peu sa conscience et s'assurer le ciel - en imagination - et d'étudier la Parole de Dieu comme on étudie un traité de chimie, ne doit-elle pas être réprouvée avec la dernière vigueur ?

Moïse n'avait-il pas ordonné à Israël, au nom de l'Éternel. : « Soyez saints, car je suis saint ! » et Jésus, sur la montagne, n'avait-Il pas dit : « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait ? » Puis, en prenant congé des Douze avant son supplice, n'avait-Il pas déclaré ceci : « Vous ferez les oeuvres que je fais et vous en ferez même de plus grandes ? » N'était-ce pas son programme et que signifiait-il donc ? Que Dieu est le Maître dur de la parabole, qui veut moissonner où Il n'a pas semé, qu'Il est un tyran qui se moque de notre impuissance, ou bien ne serait-ce pas plutôt que si Dieu exige cette perfection, c'est qu'Il la donne ? Cet impératif catégorique ne peut être que celui du Créateur qui a dit : « Que la lumière soit ! » et la lumière fut.

Or, si Dieu exige la sainteté absolue, parce qu'Il la donne, d'où vient que l'on ne croit plus à la sainteté absolue ? D'où vient que de nos chaires chrétiennes on ne la prêche plus et qu'on n'ose même plus la prêcher ? D'où vient que la monnaie courante dans nos églises, c'est que nous sommes fatalement condamnés à pécher de par notre nature, qu'il faut bien en prendre notre parti et tâcher, si possible, de ne pas trop pécher. Oh ! quelle monstruosité que le Tout-Puissant crie : « Soyez saints ! » et que l'homme lui réponde : Cela est impossible ! Quelle honte ! Quelle félonie ! Quelle trahison !


Nous disions que l'Eglise avait déshonoré et comme crucifié à nouveau son Maître en niant l'efficacité de son oeuvre. Est-ce l'accuser injustement ? Nous n'ignorons pas, certes, que dans tous les âges, pour l'honneur de son nom, Dieu n'ait su vivifier des âmes vierges qui, poussées par un amour incorruptible, lui ont immolé leur vie, soit dans le martyre, soit dans l'activité du service. Leurs noms sont inscrits au « Livre de vie », leur souvenir nous est précieux, nous saluons en eux ces « saints » à la « communion » desquels nous croyons.

Il n'en demeure pas moins que ces âmes entièrement consacrées n'ont jamais formé que l'élite infime d'une Église infidèle dans sa masse. Elles en ont été peu et mal comprises ; elles sont restées si rares par le nombre, si peu suivies par l'exemple, qu'elles n'ont pu réussir à réaliser devant le monde la volonté suprême de Jésus : « Qu'ils soient un comme nous sommes un, afin que le monde croie que tu m'as envoyé. »

Comment comprendre, comment excuser l'indifférence de l'immense majorité de ceux qui s'honorent du titre de chrétiens à l'égard de cette prière qui se transforme en un ordre formel pour tout vrai disciple du Christ ? Indifférence d'autant plus coupable que Jésus, à l'heure où il exprimait cette volonté à son Père, allait consommer l'immolation nécessaire à la réalisation de cette unité. Faut-il admettre que la croix, signe et manifestation rédemptrice de la sainteté de Dieu, en a amoindri ou supprimé les exigences ? Dispenserait-elle réellement de la sainteté, puisqu'on me déclare condamné à croupir toujours dans ma souillure ; puisque, avec mes faiblesses, mes impuissances, mes déceptions, mes progrès illusoires, elle me laisse désarmé en face d'un ennemi qui, lui, ne désarme jamais ? Ou bien acquiescerait-il à ces chutes sans cesse renouvelées qui le déshonorent ? Et par suite, devrais-je les tolérer moi-même ? Telle serait, en tout cas, la conséquence impie mais logique de la proclamation d'un mal nécessaire, d'un mal invaincu et d'une sainteté remise à l'économie future.

Étrange renversement des choses ! Nous croyions jusqu'ici que le grand calomniateur, le menteur par excellence, c'était Satan. Mais si la doctrine courante était la vraie, il se trouverait au contraire que c'est Christ et ses témoins qui en auraient menti. « Entrer dans le royaume des cieux », « s'asseoir dans les lieux célestes », « être plus que vainqueur », « être conservé irrépréhensible », ces expressions si nettes et si formelles cesseraient de recouvrir une réalité précise et ne seraient plus qu'imaginations pieuses et figures de rhétorique. Si le chrétien qui est assurément un homme comme un autre, ne peut respirer que l'air vicié de ce monde ; si son espérance et sa consolation se résument en celles-ci : que la mort, un jour, doit l'affranchir magiquement de l'esclavage du péché sous lequel il gémit, il en résulte que cet espoir hypothétique (car la mort n'est pas un sacrement ; tels nous mourrons, tels Dieu nous trouvera) constitue donc le seul témoignage que le croyant puisse rendre sur la terre à son Sauveur. Indigne et misérable témoignage, dont on se contente néanmoins par la pensée que la plénitude et l'efficace de la grâce de Dieu ne sont qu'ajournées à des temps meilleurs. Si les vivants qui en auraient un besoin pressant et qui peut-être n'attendent pas autre chose pour croire ne sont pas admis à s'en convaincre, les morts au moins s'en convaincront.

Faut-il s'étonner, dès lors, si le monde crache sur un tel Évangile ? S'il le rejette ? S'il le tient en mépris et si l'Eglise se présente aujourd'hui sans force, sans rayonnement et sans gloire, dévoilant à tous la honte de sa nudité ? Elle a refusé cette sainteté qui devait être son royal diadème ; oui, et même elle s'en est raillée comme d'une folie. Elle proclame un fait : la pleine rédemption des croyants par la vertu d'un Sauveur parfait et de ce fait, elle se déclare incapable d'en fournir la preuve. Mérite-t-elle autre chose, en bonne justice, que les sarcasmes de ceux qui réclament des faits ? Elle les mérite, hélas ! et va de nos jours, s'en abreuvant jusqu'à la lie.


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