Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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- 1Thess. 5: 21 -
(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
Cela me suffit...



La sainteté convient à TA maison
Sans la sanctification... personne ne verra le Seigneur
11) Mais qu'est-ce donc que la sanctification ? (c)

Séparation (s) + consécration

Message de la semaine passée: Mais qu'est-ce donc que la sanctification ? (b)

CHRIST EST MA VIE ! Philippiens 1: 21 (v. L. S)
Pour moi, vivre c'est Christ ! (v. D)


Avec ce texte, il nous est facile d'entrer dans le sujet d'aujourd'hui, un thème qui nous permettra de mieux comprendre ce qu'est la sanctification et où elle va nous conduire ; cette sanctification SANS LAQUELLE PERSONNE NE VERRA LE SEIGNEUR ! (Hébreux 12: 14)

Une fois de plus, je suis impressionné par ce texte de l'épître aux Hébreux 12. 14 et j'aimerais que vous partagiez avec moi la profondeur de ce verset en considérant l'avertissement solennel qui nous est donné.

Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Hébreux 12: 14 (v. L. S)

Ces paroles s'adressent à des personnes qui se sont engagées dans le chemin étroit, pas à des païens !
Nous devons donc bien nous mettre dans la tête qu'il ne nous est pas possible de marcher n'importe comment dans ce chemin,
Ce n'est pas parce que nous avons reçu, en quelque sorte, notre "bon d'entrée" pour le Royaume de Dieu en acceptant Jésus comme Sauveur et Seigneur de notre vie, que nous pourrons effectivement entrer dans cette "terre promise". SANS LA SANCTIFICATION PERSONNE NE VERRA LE SEIGNEUR !
Parole aussi véridique que celle qui déclare : "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé toi et ta famille" (Actes 16: 31).

Le même Saint-Esprit ayant inspiré ces deux textes nous devons réaliser que "croire" selon Actes 16. 31, se démontre en exprimant continuellement, par notre conduite, que la Parole de Dieu et le salut en Jésus-Christ n'ont pas été reçus en vain.

L'apôtre Paul, tout au travers de ses épîtres, nous montre bien que, si nous croyons, notre vie doit impérativement produire des fruits à la gloire de Dieu. Jésus l'avait aussi fait comprendre : "Tout sarment qui est en moi (Jésus) et qui ne porte pas de fruit, il (le Père) le retranche" (Jean 15: 2).

Si le simple fait de croire pour être sauvé n'allait pas plus loin que le passage par les eaux du baptême, SANS AUTRE PREUVE, on peut alors se demander quelle est l'utilité de toutes les épîtres qui suivent les Actes des apôtres et à quoi servent toutes les instructions que l'on y rencontre !

Nous savons que Dieu ne parle pas en vain. Chacune de ses instructions, chacune de ses paroles ne saurait être prise à la légère. Quand il met en garde, c'est bien parce qu'il y a un danger. S'il y a danger, alors arrêtons-nous, réfléchissons et prions afin d'avoir une meilleure compréhension des textes qui nous invitent à la prudence.

L'amour de Dieu n'est pas un amour sentimental ! Relisez les lettres de l'Apocalypse et vous y découvrirez de belles leçons d'amour au travers des divers reproches faits à la chrétienté.
Que chacun prenne conscience que l'amour de Dieu le pousse à tout faire, à tout dire pour nous arracher aux flammes éternelles qui attendent les rebelles, les insoumis, les rétrogrades, les vierges folles.

Le salut de notre âme ne provient pas d'un bon cadeau trouvé dans un paquet de lessive !
Il a fallu que Jésus donne sa vie pour que son sang nous lave, nous purifie de tout péché. Parce qu'il est mort pour nous et que notre Père céleste l'a ressuscité, nous avons accès à la place qu'il a préparée pour ceux et celles qui craignent son nom.

Ne pas chercher la sanctification, c'est se laisser souiller, se laisser "re-noircir" par le péché ! RIEN DE SOUILLÉ N'ENTRERA DANS LA NOUVELLE JÉRUSALEM (Apocalypse 21: 27).
Pour entrer dans la cité céleste, il est indispensable de marcher dans la sanctification, de chercher à y marcher CONTINUELLEMENT ! la sanctification est comme un chemin par lequel il est obligatoire de passer.

Ne pas chercher la sanctification, c'est mépriser son âme, c'est mépriser le Seigneur en ne cherchant pas à lui plaire, c'est négliger sa tenue et prendre le risque d'être rejeté pour "présentation non conforme à ce qui est demandé" : " Rien de souillé...."

... que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Apocalypse 22: 11 (v. L. S)

Il nous serait difficile d'accepter que celui qui est juste puisse abandonner tout à coup sa justice et sa droiture et recevoir la même récompense que celui qui aura persévéré dans cette justice. Le voleur ne doit plus voler, le menteur ne doit plus mentir, etc., etc...
S'il en est ainsi, celui qui a été rendu pur et saint le jour où il a accepté Jésus ne doit-il pas aussi tout faire pour conserver cette sainteté ? Ne doit-il pas l'entretenir ?
Bien sûr que oui, puisque le Seigneur glorifié lui demande de continuer : "qu'il se sanctifie encore" !
Ne pas entretenir sa sainteté, c'est la laisser se dégrader, se dévaluer. C'est la perdre !

Cet entretien de la sainteté nous permet d'aborder aujourd'hui le domaine de la "CONSÉCRATION", une consécration qui sera, pour ainsi dire, un des garde-fous pour nous empêcher de quitter le chemin étroit.

Les semaines précédentes nous avons vu que la sanctification nous oblige à diverses séparations :

- Séparation d'avec le monde
- Séparation d'avec ce que le monde a incrusté en nous.
- Séparation d'avec la vaine manière de vivre héritée de nos pères.

Toutes ces séparations sont à maintenir afin de ne pas retourner à notre ancienne vie, celle où nous vivions sans Christ et sans espérance.
Cette "maintenance", cette persévérance à rester séparé est déjà un signe qui laisse entrevoir une certaine consécration. Mais, pour que ces séparations durent dans le temps, il faut avoir une raison particulière qui nous permette cette discipline.
Nous pouvons présenter deux raisons :

1) - Par intérêt personnel. C'est vrai qu'il est de notre intérêt à vivre éternellement en présence du Seigneur plutôt que dans l'étang ardent de feu et de soufre ! La crainte de l'enfer devrait déjà être suffisamment significative pour nous pousser à marcher dans cette sanctification (sans laquelle personne ne verra le Seigneur).
Si la peur du gendarme en pousse certains à respecter le code de la route, la peur de l'enfer devrait nous pousser à respecter le code de la route de Dieu qui est suffisamment précis pour nous montrer comment nous devons nous conduire.

2) - Par amour, par reconnaissance pour le salut et la grâce qui nous ont été accordés. Celui qui aime cherchera toujours à plaire à l'être aimé, tant qu'il n'aura pas perdu la flamme de son premier amour comme c'est déjà arrivé : "ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour" (Apocalypse 2: 4).
Celui qui est reconnaissant ne manquera pas de manifester cette reconnaissance aussi longtemps qu'il attribuera un grand prix à ce qui a été fait pour lui alors qu'il ne méritait rien si ce n'est la séparation éternelle d'avec Dieu : "Vous avez été rachetés à un grand prix..." (1 Corinthiens 7: 23).

Quel est le but de ma vie ?
L'apôtre Paul a répondu pour lui en déclarant : "Christ est ma vie".
Il nous a laissé une réponse qui n'est pas faite uniquement de mots. Son engagement à servir le Seigneur, les preuves de son apostolat (1 Corinthiens 9: 2, 2 Corinthiens 12: 12) sont des preuves bien plus parlantes que ce que sa bouche a exprimé lorsqu'il déclara : "Christ est ma vie !"
Ainsi le but de ma vie, celui que je me propose d'atteindre, ne sera pas forcément défini par mes paroles, mais plutôt par l'enthousiasme que je mettrai à servir la cause qui me tient à coeur.

"Le travail fut sa vie !" Tel est parfois le texte inséré dans les faire-part de décès ou gravé sur une pierre tombale pour parler d'une personne qui a consacré sa vie au travail dont elle était devenue esclave par intérêt ou par amour.
Si la famille a pu relever ce point particulier, c'est bien parce que la personne en question avait un zèle caractéristique qui ne passait point inaperçu. Ce genre d'épitaphe, nous le comprenons bien, n'a aucune valeur pour le royaume de Dieu.
Cette personne, s'étant donnée "corps et âme" à son activité, peut quand même nous servir d'exemple quant à notre engagement avec le Seigneur.

En effet, en nous donnant, nous aussi, "corps et âme" à celui qui nous a sauvés de la condamnation éternelle, nous aurons plus de facilité à nous séparer d'avec le monde et de tout ce qu'il propose.
Ajoutons encore que l'obéissance n'en sera que plus facile puisque nous n'obéirons pas par contrainte ou par crainte, mais parce que nous nous sommes "donnés" pour servir.

... donnez-vous
vous-mêmes à Dieu
... Romains 6. 13 (v. L. S)

Un acte volontaire qui va plus loin que la reconnaissance d'être un pécheur et le besoin d'un Sauveur.
Un acte volontaire qui dépasse de beaucoup la simple acceptation du salut en Jésus-Christ.
Le fait de donner indique bien que l'on ne possède plus la chose dont on s'est séparée. Ainsi donc "se donner" à Dieu, c'est s'abandonner entre ses mains, c'est se placer sur son autel comme un sacrifice vivant !

... il (Jésus) est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. 2 Corinthiens 5. 15

Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à
offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Romains 12. 1 (v. L. S)

Revenons à cette personne dont "le travail fut sa vie".
Pour qu'il en soit ainsi, il a fallu que le travail en question soit de la plus haute importance pour elle. Tellement important, qu'elle a sacrifié des heures et des jours de congé, si ce n'est pas aussi sa vie de famille. Tellement important qu'elle n'avait plus que ce mot à la bouche : "travail, travail....". Le travail était le coeur de sa vie ! "C'est de l'abondance du coeur que la bouche parle" (Luc 6. 45).
"Son travail fut sa vie" ! Son travail fut son dieu, un dieu à qui tout a été sacrifié, y compris le vrai Dieu !

Notre consécration est donc faite de sacrifice. D'un seul sacrifice : Celui de notre vie !
Il est facile de dire que nous avons donné notre vie à Christ, que nous nous sommes donnés à lui, mais la réalité est peut-être différente.
Différente, parce que nos actes, la façon dont nous nous conduisons, nos paroles, toute cette vie que le monde peut voir, pourraient étouffer le témoignage de notre bouche, le rendre inutile et nous faire passer pour menteurs !

Lorsque le monde nous regarde vivre, lorsqu'il nous entend parler, voit-il une différence par rapport à lui ?
S'il n'en voit guère c'est probablement parce que les séparations déjà mentionnées, n'ont pas été aussi franches qu'il aurait fallu, réduisant d'autant plus notre niveau de consécration, notre engagement.

Donc : SANS SÉPARATION pas de sanctification possible et PAS DE CONSÉCRATION puisque le coeur reste partagé.

"Christ est ma vie" disait l'apôtre Paul. Christ est-il ma raison de vivre ?
Si je veux répondre par l'affirmative je dois :
- Désirer la communion fraternelle plutôt que celle du monde.
- Avoir faim et soif de la Parole de Dieu.

Jésus ne se trouve pas dans le monde, mais là où deux ou trois sont assemblés en son nom (Matthieu 18: 20)...
... c'est, dans le rassemblement des frères, "c'est là que l'Éternel envoie la bénédiction" (Psaume 133).

... désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, si vous avez goûté que le Seigneur est bon. 1 Pierre 2: 2-3 (v. L. S)

En ayant le goût des choses de Dieu, j'aurai toujours à coeur d'en reprendre. Plus j'en reprendrai, plus je nourrirai mon âme de cette parole, plus j'en désirerai davantage et plus le Seigneur m'en redonnera !

Cette faim et soif me rappelle le témoignage d'une famille qui vivait quelque part en Amérique du Sud. Lorsqu'elle désirait aller à un culte, il lui fallait pratiquement faire une semaine de marche pour se rendre dans son Église.
En comptant autant pour le retour, le sacrifice de 15 jours de travail avait été fait pour entendre la Parole de Dieu.
Fallait-il aimer Dieu, fallait-il aimer sa Parole, fallait-il apprécier le rassemblement des frères pour sacrifier autant? "Celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera" (Marc 8: 35).

Ils ont su perdre pour gagner ! Et pour nous, qu'en est-il ? Notre consécration, notre amour est-il comparable à celui de cette famille ?
Ai-je cette "fringale" de Dieu, ce besoin quasi irrésistible de manger le pain du Ciel, de connaître de mieux en mieux celui qui nous a tant aimés ?

Autrefois, lorsque j'étais élevé dans la religion catholique et que j'avais le Missel entre les mains, j'aurais bien voulu connaître la suite des portions de textes bibliques qui étaient proposés pour la célébration de la messe.
Aujourd'hui ai-je encore ce même désir de connaître "la suite", de me perfectionner dans la connaissance de mon Dieu ?
Ai-je toujours la même "fringale" ?
Avez-vous, vous-mêmes, cette faim, ce désir ardent de vous nourrir ou attendez-vous simplement que l'on vous prépare le prochain plat que l'on vous proposera à la prochaine rencontre ?

Personnellement, je me souviens d'avoir eu parfois une certaine flemme, d'avoir été paresseux, si paresseux que je n'avais même pas envie de tendre le bras pour prendre un dictionnaire et chercher à mieux comprendre un mot de la Bible !
Était-ce vraiment méditer la Parole de Dieu en passant sur des mots dont je ne cherchais pas à comprendre la signification ?

Vous souriez peut-être, mais qui sait si vous n'avez pas les mêmes faiblesses, les mêmes moments de paresse ?
Rien que tendre le bras, rien que se déplacer de quelques pas, de quelques mètres pour mieux se nourrir..., ou rester sans rien faire ?

La paresse, un comportement négatif qui témoigne contre nous en démontrant que notre intérêt pour les choses de Dieu n'est pas aussi grand que celui de cette famille qui savait sacrifier régulièrement 15 jours de sa vie, de son travail pour participer au culte de son Église.

"Christ est ma vie". "Pour moi, vivre c'est Christ !" disait l'apôtre Paul. En cela il obéissait à l'un des ordres donnés par l'Éternel :

Ordre de l'Éternel :
Tu seras entièrement à l'Éternel, ton Dieu. Deutéronome 18: 13 (v. L. S)

Application par l'apôtre Paul :
Quand Silas et Timothée furent arrivés de la Macédoine, il (Paul) se donna tout entier à la parole, attestant aux Juifs que Jésus était le Christ. Actes 18: 5 (v. L. S)

Enseignement de l'apôtre Paul :
Occupe-toi (Timothée) de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. 1 Timothée 4. 15 (v. L. S)


Une fois de plus, le Nouveau et l'Ancien Testament se rejoignent pour nous inviter à nous donner entièrement au Seigneur.
Un grand serviteur de Dieu, Hudson Taylor disait :

Si CHRIST n’est pas le Seigneur DE TOUT
Il n’est pas le Seigneur DU TOUT !

Lorsque Le Seigneur dit : "Donne-moi ton coeur et que tes yeux se plaisent dans mes voies" (Proverbes 23: 26), ce "donne-moi" exprime bien l'idée qu'il doit y avoir une séparation. Un coeur rempli d'un véritable amour ne peut pas être partagé !

Une séparation qui, si elle est faite de gaieté de coeur, nous permettra d'apprécier les voies de Dieu et fera que réellement nous lui aurons donné notre vie, que nous lui aurons consacré notre existence de la même façon que la personne avait consacré sa vie au travail.
Pour elle, "le travail fut sa vie", mais pour nous... : Vivre c'est Christ ! N'est-ce pas? Amen ! ?


Pour résumer, nous pourrions dire que la consécration c'est se donner.
Se donner sans arrière-pensée, non pas au travers d'un activisme débordant que les personnes âgées ne pourraient plus avoir...,
... mais se donner au travers du don de soi-même. Un don qui fera que le coeur tout entier battra pour le Seigneur.
Lorsqu'il en sera ainsi, alors oui, nos yeux trouveront un vrai plaisir à marcher dans les voies de Dieu tandis que l'intérêt pour les choses du monde pâlira de plus en plus.

Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. Romains 12. 11 (v. L. S)

Celui qui se relâche dans son travail est frère de celui qui détruit.
Proverbes 18: 9 (v. L. S) 

***

SANCTIFICATION
=
Séparation d'avec le monde
Séparation d'avec ce que le monde a incrusté en nous.
Séparation d'avec la vaine manière de vivre héritée de nos pères.
+
CONSÉCRATION
+
PERSÉVÉRANCE.

À suivre: Séparation (s) + consécration + persévérance

J-M Ravé 4 juillet 2009 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse


 

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