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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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Passons vers l'autre bord

75 - La "couleur" des cieux à venir: Don - Salaire - Récompenses


Respecter les avertissements - Prenez donc les armes de Dieu pour faire la révolution !

3 - Après la ceinture et la cuirasse... :
La bonne paire de chaussures !



Message précédent: Respecter les avertissements (74) - Prenez donc les armes de Dieu pour faire la révolution ! - 2 - La cuirasse de la justice

Avez-vous la ceinture de vérité autour de vos reins ?
Je n'ose pas vous demander si vous l'avez mise ce matin pour venir dans la présence du Seigneur.
Je n'ose pas, car cela laisserait sous-entendre que, si vous l'avez mise ce matin, c'est qu'il s'est trouvé un moment où elle n'était plus sur vous. On ne saurait mettre ce que l'on a continuellement sur soi !

La ceinture de vérité ne fait pas partie du costume du dimanche que l'on ne met qu'occasionnellement !
Une fois qu'on l'a prise, elle doit rester autour de nous !
Elle doit rester de la même façon que l'on doit garder son alliance. Ceux qui l'enlèvent, pour une occasion ou une autre, ont dans le coeur la pensée d'être infidèles !
Alors, s'il nous arrivait d'avoir envie d'ôter cette ceinture pour mentir ou pour déguiser la vérité ou pour la cacher, réfléchissons plutôt deux fois qu'une avant d'accomplir ce geste dont les conséquences pourraient être très graves.

Voulons-nous suivre la manière de faire du père du mensonge ?
Avons-nous vraiment besoin de mentir pour nous sortir d'une situation délicate ?
Jésus qui est "le Chemin, la VÉRITÉ et la Vie" (Jean 14: 6) ne peut-il pas encore nous secourir si nous nous sommes mis dans l'embarras ?

Quant à la cuirasse de la justice dont nous avons parlé la semaine passée, son utilité n'est pas à négliger.
Maintenant, vous savez qu'elle est destinée à nous protéger des effets désastreux des injustices que nous subirons en tant que témoins de Jésus-Christ.
En refusant de la porter, nous risquons de souffrir intérieurement.
Ne possédant pas la force suffisante pour résister à l'assaut des flots d'injustice qui déferleront sur nous (à cause de notre foi), nous finirons par sombrer, incapables de tenir le coup par nous-mêmes.

Mais je ne doute pas un seul instant que vous ayez déjà expérimenté cette cuirasse de la justice ; j'en suis même persuadé.

- N'avez-vous jamais senti un certain bien-être après avoir surmonté une injustice sans que vous répliquiez, sans que vous manifestiez une certaine irritation ?

- N'avez-vous pas connu ce contentement qui vous a ensuite conduits à rendre grâce au Seigneur d'avoir été victorieux ?

- N'avez-vous jamais été réjouis après avoir souffert injustement pour Christ ou à cause de Christ ; réjouis d'avoir passé l'épreuve sans avoir mis de l'huile sur le feu comme le voulait le prince de ce monde ou comme vous le faisiez autrefois ?

Si vous l'avez connu..., c'est parce que vous avez usé de cette cuirasse de la justice... !
Alors..., puisqu'il en est ainsi, entretenez votre reconnaissance et témoignez de la bonté du Seigneur qui vous a gardé.
N'allez surtout pas vous plaindre de l'épreuve !
N'allez pas pleurer dans le giron de votre frère ou de votre soeur à cause de l'injustice que vous avez subie et à laquelle vous n'avez pas répliqué !

N'allez pas pleurer ! Ce serait donner le feu vert pour que l'amertume s'installe dans votre coeur et détruise le bénéficie de la victoire que vous avez remportée en Christ.
Si vous en parlez..., que ce soit pour partager votre joie en proclamant la victoire du Seigneur sur votre vieille nature qui a capitulé devant votre obéissance.

Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus. Actes 5: 41

Mes frères,
regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Jacques 1: 2-3

Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. 1 Pierre 4: 13

La joie dans l'épreuve !
La joie alors que l'on est méprisé et parfois méprisé par ceux qui nous sont proches !
Eh oui... ! C'est ce que l'Écriture nous enseigne, et c'est aussi ce que nous pouvons vivre ! Si ce n'est pendant l'épreuve, ce sera au moins après en goûtant la victoire que le Seigneur nous aura donnée.

Si la ceinture de vérité est indispensable, la cuirasse de la justice n'est donc pas à négliger étant donné qu'elle nous permettra d'endurer l'injustice sans conséquence pour notre foi, cette foi plus précieuse que tout l'or du monde (1 Pierre 1. 7).

L'une et l'autre sont donc indissociables pour un soldat de Jésus-Christ qui veut honorer son maître.
Un soldat qui s'intéresse à préparer correctement son équipement pour ne manquer de rien au jour du combat, ce jour (ces jours) où l'adversaire de nos âmes nous prendra comme cibles privilégiées.

Notre marche, il faut toujours s'en souvenir quand tout va mal, notre marche n'est pas une promenade de santé !
Notre chemin, même si c'est le chemin étroit, même si c'est un chemin béni, n'est pas un chemin facile.
L'adversaire de nos âmes, toujours aux aguets, fera son possible pour nous tendre des pièges afin de nous faire tomber, ou, pour le moins, nous décourager suffisamment pour que nous ne poursuivions pas notre route.
Souvenons-nous de ce que dit la Parole de Dieu : "Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera" (1 Pierre 5: 8) !
Il rôde, non pas au milieu des gens du monde qui lui appartiennent de toute façon, mais il rôde aux alentours des chrétiens afin de se saisir de ceux et celles qui auront été négligents.
Combien ont-ils été arrêtés dans leur marche ?
Combien ont-ils fait demi-tour ?
Ne cherchons pas à les compter ! Regardons plutôt si nous allons toujours dans la bonne direction, si nous ne nous sommes pas arrêtés !

Nous venons de parler de marche, mais cette marche, si nous désirons qu'elle serve à la gloire de Dieu, ne peut pas se faire en traînant les pieds. C'est d'un pas décidé que nous irons de l'avant sans avoir crainte de porter notre drapeau.
À nous de nous équiper pour cette marche qui durera aussi longtemps que dureront nos jours. À nous de nous équiper avec les armes que Dieu met à notre disposition.

Prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.

Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice, mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix... Éphésiens 6: 13-15

Que nous le voulions ou non, nous sommes en guerre, même si nous voulons être des hommes et des femmes de paix.
Nous sommes en guerre parce que le prince des ténèbres ne supporte pas que nous ayons quitté son camp, aussi fera-t-il tout ce qui est en son pouvoir pour nous ramener à lui.
Nous sommes en guerre simplement parce que nous sommes attaqués et qu'il est de notre devoir de nous défendre.

Il est hors de question de se soumettre à l'ennemi de nos âmes, le diable !
Pour lui résister, quoi de mieux que de prendre les armes de Dieu ! De les prendre toutes ! Ce sont des armes qui lui font peur, celles de Dieu..., PAS LES NÔTRES !

Pour avoir refusé de s'en saisir, plusieurs succomberont, tôt ou tard, sous la pression de l'adversaire. Plusieurs abandonneront leur marche avec Christ et finiront dans l'étang ardent de feu et soufre qui a été préparé - initialement - pour Satan et ses anges et non pour les hommes.

Hélas, en dépit des bouleversements de la terre, de ses tremblements, bien des hommes préfèrent toujours les ténèbres à la lumière, même après que la mort les ait frôlés !

Combien de croyants rétrogrades ou qui sont en passe de le devenir, ferment leurs yeux, leurs oreilles et leur intelligence suite aux événements extraordinaires qui s'enchaînent les uns aux autres et qui interpellent ceux et celles qui sont conscients de l'heure qu'il est ?

Combien de croyants rétrogrades ou qui sont en passe de le devenir, choisissent encore d'user du siècle présent afin de satisfaire les désirs de leur chair plutôt que de revenir à Dieu de tout leur coeur ? Ce Dieu qui ne se lasse pas de pardonner (Esaïe 55. 7).
IL use ENCORE de patience à notre égard (2 Pierre 3: 9).

Ces rétrogrades persistent dans leur mauvais choix alors que l'Écriture les invite - et nous invite - à relever la tête en raison de la prochaine venue du Seigneur Jésus : "Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche" (Luc 21: 28).

Parce qu'ils ont fait le mauvais choix et qu'ils n'ont pas envie de faire demi-tour, parce qu'ils ne veulent pas se préparer pour le siècle à venir, ils iront rejoindre - éternellement - le maître maudit qu'ils ont préféré servir et seront eux-mêmes maudits pour toujours !

"Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges" Matthieu 25: 41 (Paroles de Jésus).

Oui, nous sommes en guerre !
C'est pour cette raison que DIEU NOUS ORDONNE de prendre TOUTES les armes qu'il met à notre disposition. Il sait bien que, sans elles, nous ne ferons pas le poids devant les esprits méchants, devant les autorités, les princes de ce monde de ténèbres (Éphésiens 6: 12).

Si nous avons pris la ceinture de la vérité et si nous nous sommes revêtus de la cuirasse de la justice, ce n'est pas pour rester les bras croisés ; c'est pour nous mettre en marche. Raison pour laquelle maintenant il nous est demandé de nous chausser correctement (Éphésiens 6: 15) :

Mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix.

Ce texte pourrait nous surprendre étant donné qu'il est question de prendre toutes les armes de Dieu. En quoi des chaussures peuvent-elles être une arme ?
Nous comprenons certainement qu'il n'est pas question de donner des coups de pieds dans les tibias de nos adversaires, tout comme nous n'avons pas à prendre la ceinture de la vérité dans la main pour en cingler le visage de ceux qui nous font face.
Décortiquons donc un peu ce verset pour mieux en comprendre sa signification. Nous y voyons :

1) Un ordre : Mettez...

2) Nous découvrons la fonction de l'objet dont on doit se saisir : pour chaussure...
C'est parce que l'utilisation de l'objet en question n'est pas évidente (le zèle), qu'une telle précision est donnée.

3) Connaissant la fonction de cet objet, une confirmation nous est donnée afin que nous utilisions correctement ce qui est mis à notre disposition : à vos pieds...
Ne sourions pas ! Il y a d'autres façons de porter des chaussures ! On peut les avoir dans un bagage, les mettre autour du cou, reliées l'une à l'autre par un lacet.
Là, c'est aux pieds qu'elles doivent être mises !
Pourquoi ?
Pour être prêt à marcher au commandement du Seigneur !

4) Et enfin nous connaissons la "marque", la forme des chaussures en question : le zèle que donne l'Évangile de paix.


Équiper de cette sorte de chaussure - le zèle - nous ne pourrons pas rester inactifs.

LE ZÈLE DONNE DES AILES !

Si nous avons compris l'utilité de ce genre de chaussures, nous devons admettre qu'elles ne serviront à rien si nous restons assis dans un fauteuil au coin du feu ou installés confortablement dans une chaise longue. Elles ne sont pas destinées à cet usage tout comme de gros brodequins ne sont pas destinés à marcher dans le salon.

À présent..., il est possible que vous n'ayez pas trop envie de mettre à vos pieds ce que le Seigneur ORDONNE !

Peut-être pensez-vous que vous êtes tirés d'affaires (tirés de la perdition éternelle) parce que vous vous êtes convertis à Jésus-Christ et que vous veillez sur votre conduite ?
Assurément, c'est vrai ! Vous vous êtes engagés dans la bonne voie, mais c'est loin d'être suffisant !
Étant donné que nous sommes invités à nous équiper de chaussures spéciales, nous comprenons que nous avons certainement autre chose à faire que de nous prélasser en attendant le jour du grand départ.

Dites-moi.... : que seriez-vous devenus aujourd'hui si la personne qui a été utilisée pour vous amener à Christ avait préféré vivre son salut discrètement, secrètement, en cachette ?
Vous seriez encore mort dans vos péchés ! Fort heureusement pour vous..., ce ne fut pas le cas !
Cette personne-là avait mis à ses pieds le zèle que donne l'Évangile de paix et vous avez su en bénéficier tout comme j'ai su le faire.
Ainsi, il nous est permis de dire :

Qu'ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! Romains 10: 15

Qu'ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie la paix ! De
celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie LE SALUT ! Esaïe 52: 7

Vous êtes heureux d'être sauvés, mais si vous l'êtes, c'est bien parce qu'un jour ces "beaux pieds", ces ambassadeurs ou ambassadrices de Christ, sont venus vers vous pour vous annoncer la bonne nouvelle de l'Évangile.

Il se pourrait même que vous soyez infiniment reconnaissants de ce que Dieu a eu la bonté d'employer quelqu'un pour vous réveiller, pour vous arracher de votre insouciance dans laquelle vous étiez tombés !
Quelqu'un qui avait mis à ses pieds le zèle que donne l'Évangile de paix !
Sans lui, vous vous seriez endormis spirituellement du sommeil de la mort, cela ne fait aucun doute !

Votre entourage, ceux que vous côtoyez régulièrement n'ont-ils pas le droit de connaître le même bonheur que vous, le même pardon, le même salut ?

Comment le connaîtront-ils si VOUS, qui êtes si proches d'eux, vous ne mettez pas à vos pieds les chaussures adéquates, c'est-à-dire celles du zèle que donne l'Évangile de paix ?

Et..., que deviendront ceux de votre entourage, ceux que vous côtoyez régulièrement, si vous vivez votre foi égoïstement, sans la partager ?
Vos pieds sont-ils beaux ?

Peut-être allez-vous me dire que ce n'est pas facile de rendre témoignage ? Soit ! Mais que dit notre Père céleste ?

PRENEZ TOUTES les armes de Dieu...
METTEZ pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix...

Si vous n'obéissez pas à cette injonction, ne soyez pas surpris de votre faiblesse, de votre timidité, de votre manque de tempérament pour les choses de Dieu, je pourrais même dire : de... votre refroidissement !

Souvenez-vous du jour où vous avez donné votre vie au Seigneur, de ce jour où vous avez connu cette nouvelle vie en Jésus-Christ, ce jour où vous avez eu la joie de savoir que tous vos péchés étaient pardonnés...
Souvenez-vous-en... !
Sans qu'on vous le dise, les chaussures du zèle avaient été enfilées et vous portaient pour témoigner de votre foi à qui voulait l'entendre et même à ceux qui ne voulaient pas forcément vous écouter.

Que s'est-il passé depuis pour qu'aujourd'hui vous hésitiez à rendre témoignage de votre foi ?
À mon avis, vous avez certainement rangé vos chaussures dans l'armoire avant qu'elles ne soient usées jusqu'à la corde, pardon... avant que vous ne soyez usés jusqu'à la corde, que vous ne soyez passés vers l'autre bord !
Vous vous êtes "débarrassés" des chaussures du zèle que donne la bonne nouvelle de l'Évangile de paix. Ne pouvant rester ainsi, vous avez alors porté votre choix sur des chaussons confortables tandis que d'autres ont habillé leurs pieds avec des souliers qui convenaient mieux aux activités mondaines qu'ils désiraient pratiquer. Dans un cas comme dans l'autre, vous êtes mal chaussés pour marcher en vainqueurs !

Ressaisissons-nous et changeons de chaussures si nous n'avons pas les bons souliers à nos pieds ! Il y a encore des âmes à sauver !
Ôtons nos chaussures pour mettre celles que Dieu nous propose : le zèle (Romains 12: 11) !

Ayez du zèle, et non de la paresse.
Soyez fervents d'esprit.
Servez le Seigneur...

L'antidote à la paresse spirituelle est l'activité au service de Dieu - "Servez le Seigneur" !
La paresse est un des symptômes caractéristiques de la perte de son premier amour ! Cet amour qui nous porte à être des témoins du matin jusqu'au soir ! Cela quel que soit l'endroit où l'on se trouve !

Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton coeur.

Tu les inculqueras à tes enfants...
Tu en parleras quand tu seras dans ta maison,
Quand tu iras
en voyage, (et en vacances pour ce qui nous concerne.)
Quand
tu te coucheras et quand tu te lèveras.... Deutéronome 6: 5-7

Si nous entretenons notre âme de cette façon, je suis persuadé que notre premier amour reprendra vie très vite et qu'il sera naturel pour nous d'avoir de l'empressement à servir celui qui nous a tant aimés.

Peu importe l'âge ! L'amour pour Dieu ne s'éteint pas avec les années !
Lui-même ne nous rejette pas parce que nous sommes à la retraite !
Au contraire, cette liberté est tout à fait propice pour devenir un serviteur ou une servante du Seigneur à plein-temps, avec des forces nouvelles qu'il renouvellera pendant la marche (Psaume 84: 7 [8]).

Les adolescents se fatiguent et se lassent, Et les jeunes hommes chancellent ;
Mais
ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point. Esaïe 40: 30-31

C'est lui qui rassasie de biens ta vieillesse, Qui te fait rajeunir comme l'aigle. Psaume 103 : 5

En parlant de mettre à nos pieds pour chaussure le zèle que donne l'Évangile, j'y perçois le sourire de Dieu, car il a fait coïncider cette prédication avec mon premier jour de retraité..., oui mais... de retraité actif !

Pris par mes propres paroles, je ne saurais me retrouver avec un jeu de cartes entre les mains ou des boules de pétanques pour... "tuer le temps" : il y a tant à faire dans le champ de Dieu que tous les bras sont utiles.

Ce serait donc égoïste de ma part de ne plus mettre à profit les dons que Dieu a mis à ma disposition pour servir le corps de Christ.
Ce serait aussi mal séant de demander à ce que le Seigneur me conserve en santé dans le but de pouvoir me "la couler douce" afin de profiter de la vie et de ce que le monde met à disposition des retraités pour leur faire oublier l'essentiel.

La ceinture de la vérité autour de mes reins, la cuirasse de la justice bien adaptée à ma personne et les chaussures "divines" à mes pieds, je suis prêt à recevoir le bouclier de la foi qui est le prochain élément de l'armure du "parfait" combattant pour Christ.

Hauts les coeurs, les retraités !
Pour le Seigneur, nous ne sommes pas devenus des personnes improductives pour son Royaume ; s'il renouvelle nos forces c'est bien pour le service ! Pas pour jouir du monde ! Pas pour dormir ! Nous aurons l'éternité pour nous reposer !

Si nous restons fidèles dans le service, dans le témoignage, dans la prière et que nous combattons jusqu'au bout le bon combat de la foi, nous serons assurés que le Seigneur ne sera pas oublieux du travail que nous aurons fait... que nous allons encore faire. Ce travail qui se trouve dans les oeuvres qu'il a préparées d'avance pour que nous les pratiquions (Éphésiens 2: 10).

Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints.

Nous désirons
que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu'à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses. Hébreux 6: 10 -12

***

Prenez TOUTES les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté.
Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice, mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix... Éphésiens 6: 13-15

***

À suivre :

4 - La ceinture, la cuirasse, les chaussures...
Et... le bouclier qui convient !


* Les textes bibliques, sans indication particulière, sont tirés de la Bible Segond

J-M Ravé le 19 mars 2011 - CP 474 - 2300 Chaux-de-Fonds - Suisse

c20042011


 

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