Appel de Minuit

02 / 1999

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Pourquoi un chrétien doit soutenir Israël

On nous demande régulièrement pourquoi nous, de l'Appel de Minuit, soutenons Israël. Nous vous présentons ci-dessous quelques raisons bibliques pour lesquelles nous le faisons. Le fondateur de cette oeuvre missionnaire, Wim Malgo, a écrit à ce sujet plus d'actualité que jamais:

1. Nous soutenons Israël, parce que Dieu Lui-même est derrière ce peuple qu'Il aime et aimera éternellement. L'amour de Dieu est parfait de sorte qu'il recèle bien davantage de choses que l'amour humain. Il est à la fois amour paternel «Notre Père ... » et «Père d'Israël» - et amour maternel: «Une femme oublie-t-elle l'enfant queue allaite? N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l'oublierait, moi je ne t'oublierai point. Voici, je t'ai gravée sur mes mains; tes murs sont toujours devant mes yeux» (Esaïe 49, 15-16). L'Eternel Dieu n'oublie pas Israël. Dès lors, celui qui est attaché à Dieu et déclare croire en Lui soutient tout naturellement Israël et est convaincu de son appel. Voilà une première raison de notre position immuable à l'égard d'Israël, Dieu étant éternellement le même.

2. Nous soutenons Israël, parce que le Seigneur Dieu a appelé ce peuple et l'a élu pour être avant tous les autres: «Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez - Darby dit: ... vous m'appartiendrez en propre . . . - entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte» (Exode 19, 5-6a). On objectera sans doute: Israël est-il donc obéissant à Dieu?

© Appel de Minuit


La Bonne Nouvelle

5/94
Eric Ropp

Enseignant dans un lycée technique

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Lettre ouverte à ses élèves

Pour une sexualité risque Zéro

Avril 1994

La campagne anti-sida, pour tardive qu'elle soit, devenait urgente. Pourquoi fallait-il tant tarder pour informer à grande échelle les utilisateurs d'une sexualité omniprésente dans notre cadre de vie, alors que les risques de contamination par le virus du Sida sont si grands ? Il était difficile, il est vrai, de rendre attentif à ces risques encourus par une pratique devenue un droit fondamental de l'homme et du citoyen, celui de vivre son amour au gré de ses envies. Certains affichent ouvertement leur mot d'ordre : ne touche pas à mon droit « d'aimer » qui je veux.

 

C'est ici que le débat devient sensible. Quoi de plus beau que l'amour, quoi de plus noble ?

Mais de quel amour parlons-nous ? Assouvir ses besoins sexuels est-ce cela aimer vraiment? Notre société a érigé l'hédonisme 1* au plus haut niveau de son échelle des « valeurs ».

Or, il fallait que ce plaisir soit obtenu sans délai. Tout retard ne risque-t-il pas de provoquer une frustration mettant en danger l'équilibre de l'individu ? Ne parlons pas de la notion d'effort dont la simple évocation donne des boutons !

D'ailleurs les sentiments de l'amour ne sont-ils pas assez beaux et assez nobles pour qu'il soit laissé libre cours à leur expression physique. Alors il faut trouver le moyen de pratiquer cet « amour» sans risque puisque, inquiétante réalité, risque il y a. Or la SEULE solution que l'on ait trouvée consiste à se protéger à l'aide d'un préservatif. Et c'est là qu'on vous ment car ce préservatif n'est jamais fiable à cent pour cent.

La Bonne Nouvelle - Droit de reproduction: prière de s'adresser au journal


La Bonne Nouvelle

5/96
Charles Haddon Spurgeon
Texte intégral

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Prendre une position: une nécessité !

Une chose est soit vraie, soit fausse : cela me paraît évident, mais tel n'est pas l'avis de tout le monde.

L'opinion dominante de notre temps est la suivante: «Une chose peut être vraie ou fausse selon le point de vue d'où on la considère. Le noir est blanc et le blanc est noir, selon les circonstances, et il importe peu qu'on le nomme ainsi ou autrement. Naturellement la vérité est vraie, mais il serait impoli d'appeler mensonge le contraire de la vérité. Nous n'avons pas le droit d'être intolérants, mais nous devons penser à ce proverbe : « Autant de têtes, autant d'avis ».

À l'école de la pensée moderne on se moque de l'orthodoxie - déclarée « ridicule» - des Réformateurs et des Puritains. On s'élance animé d'un superbe esprit libéral pour annoncer bientôt une magnifique liaison entre le ciel et l'enfer, ou bien plutôt leur fusion sur la base de concessions réciproques, si bien que mensonge et vérité se côtoieront alors comme un lion couché à côté d'un agneau.

Moi, par contre, je suis encore de l'avis démodé que certains enseignements sont vrais et que leurs contraires ne sauraient être vrais. Si le « non » est juste, alors il faut que le «oui » soit faux, et inversement.

Nous devons prêcher une foi déterminée, mes frères, et Dieu nous a chargés d'un mandat très précis. Nous n'avons pas le droit en cours de route d'imaginer nous-mêmes notre mission. Notre Seigneur ne nous a pas dit d'une façon tout à fait générale: « Prêchez selon ce que vous inspirent la tête et le coeur! Réglez votre marche selon les temps ! Dites aux gens ce qu'ils aiment entendre, et ils seront bienheureux ! » En vérité, ce n'est pas là ce qui est écrit.

La vérité de l'Ecriture n'est pas une masse de cire à laquelle on peut donner la forme souhaitée, ni un morceau d'étoffe que l'on peut tailler d'après la mode du jour.

 

J'appartiens encore à l'ancienne école et je ne puis pas adhérer à cette façon de voir. Ce que dit la Bible est sûr, il n'y a pas de «mais», ni de « si », ni de « peut-être » ou de « c'est possible». Il n'y a pas là 50000 clauses restrictives par derrière qui finiraient par rendre vraie quelque autre chose. Cela m'apparaît comme un fait incontestable, le contraire de la vérité est une erreur mortelle qui provient du père du mensonge.

Si donc nous croyons qu'il existe une chose qui se nomme vérité et une autre qui s'appelle mensonge, si nous croyons que la Bible contient des vérités et que l'Évangile est quelque chose de certain que les hommes doivent croire, alors il convient que nous sachions de façon décisive ce que nous voulons enseigner et que nous l'enseignions de manière claire et déterminée. Les hommes auxquels nous avons affaire périront ou seront sauvés, et ils ne seront certainement pas sauvés par une fausse doctrine. De plus il n'est pas à la gloire de Dieu, dont nous sommes les serviteurs, si nous prêchons des mensonges. Il ne va non plus nous récompenser et dire: «C'est bien, serviteur pieux et fidèle, tu as tordu l'Evangile plus adroitement qu'aucun autre avant toi ! » Nous sommes dans une situation très sérieuse et nous devrions le réaliser et dire comme Michée: « L'Éternel est vivant! J'annoncerai ce que l'Éternel me dira» (1 Rois 22 : 14).

Ni plus, ni moins que la Parole de Dieu : voilà ce que nous devons prêcher, mais nous devons annoncer cette Parole de telle manière que les hommes, quoiqu'ils pensent, soient persuadés que nous croyons en Dieu et que nous ne nous laissons pas ébranler dans notre foi.

 


La Bonne Nouvelle

6/94
Tiré du journal « Trie Sonner of Truth » Avril 1994

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Priorité à la spiritualité

Qu'est-ce que la spiritualité?

Il est difficile d'expliquer ce qu'est la spiritualité chrétienne. Ce n'est pas l'équivalent d'être « doué » car il y a des gens qui sont éloquents, qui ont des talents, mais qui sont pleins d'eux-mêmes. Ce n'est pas non plus une exactitude théologique, parce que ceux qui sont parfois peu précis dans leur compréhension de la vérité peuvent être forts en grâce et en amour pour le Seigneur.

La spiritualité n'est pas quelque chose que l'on peut mesurer par l'étude d'un aspect de la vie d'une personne, mais qu'on évalue d'après l'étude de tous les aspects de sa vie. C'est à peu près équivalent à la pensée « caractère chrétien ». C'est la mesure de notre renouvellement spirituel à l'image de Christ lui-même.

Différence fondamentale entre le naturel et le surnaturel

L'évaluation de notre propre progrès, et de celui des autres dans la spiritualité doit commencer avec la pensée d'une différence fondamentale entre ce qu'un homme possède naturellement, et ce qui lui est accordé par la grâce de Dieu. Tel homme possède une intelligence fine, un autre une mémoire exercée, un troisième a un caractère charmant....

Fausse sécurité

La cause cachée de beaucoup de maux

Différents degrés de la spiritualité

Une discipline coûteuse

Conclusion

 


Promesses

1986 - 1 / No 75
Francis SCHAEFFER

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Priorités pour les années quatre-vingts

En introduction, je voudrais faire remarquer que les priorités dont je vais parler ne concernent pas la totalité de la vérité et de la vie chrétiennes. Pour le faire, il faudrait certainement inclure les priorités suivantes: la pureté doctrinale ; la nécessité de démontrer l'existence et le caractère du Dieu de sainteté et d'amour; la nécessité d'être fidèle en communiquant aux non-chrétiens une vérité se rapportant à toute la réalité ; l'obligation de ne pas faire, même ce qui nous paraît juste, par notre propre sagesse et notre propre énergie, ce que j'appellera! notre enthousiasme charnel, mais de regarder plutôt au Christ vivant afin qu'il puisse porter son fruit à travers nous moment par moment; la nécessité d'une vie de prière vivante ; pour terminer, il faut nous souvenir que la fin de toutes ces choses est notre amour du Seigneur, la nécessité de ['aimer de tout notre coeur, de toute notre âme et de toute notre pensée.

Que sont donc alors ces priorités pour 1982 ?Je voudrais mettre l'accent sur ce qu'il nous faut faire, si nous voulons rester fidèles au Christ en tant que Seigneur de tous les domaines de nos vies. Quelles sont les priorités qui doivent être respectées si nous voulons être la lumière et le sel de notre culture en assumant nos responsabilités civiques au milieu des réalités quotidiennes des années quatre-vingts ?

Nous avons en Suisse un voisin qui, lui, a une grande priorité: la haie qui sépare nos propriétés ne doit pas dépasser la hauteur fixée par la loi. En Suisse, une haie marquant la limite entre deux propriétés ne doit pas dépasser une certaine hauteur. C'est la priorité que cet homme s'est fixée. On peut le voir examinant attentivement notre haie en estimant la hauteur. Si elle a le malheur de pousser quelques centimètres de trop, vous pouvez être certain qu'il viendra vous dire: "Il vous faut trouver quelqu'un pour tailler cette haie." L'horizon de ses priorités est bouché par cette haie. Il est parfaitement aveugle aux transformations de la culture suisse qui l'entoure.


Promesses

1985 - 2 / No 73

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QUELLE BASE COMMUNE POUR LE COMBAT ?

Dans la bataille actuelle pour défendre, maintenir et restaurer le respect public de la loi de Dieu dans nos diverses sociétés, nous sommes souvent étonnés, et parfois rendus perplexes, en découvrant où se trouvent en fait nos véritables alliés. Sans doute que par rapport à des questions aussi urgentes et dramatiques que celle de l'avortement, nous ne sommes que trop reconnaissants de trouver des alliés sans nous poser trop de questions en ce qui concerne les positions doctrinales de ceux qui se dressent avec nous contre le meurtre en masse de tant de nos petits enfants. Quand nous sommes confrontés à la destruction de la source vitale de nos nations - et du jugement imminent de Dieu qu'appellent justement de telles actions -, les questions de croyance ou d'appartenance politique deviennent secondaires. Mais lorsque nous soulevons d'autres questions relatives aux lois, à l'éducation, à notre passé ou à la fonction de l'Etat, il devient nécessaire, à cause de nos présupposés et de nos traditions différents, de définir dans quelles conditions une action commune peut être entreprise.

Cependant, la réaction commune de chrétiens de divers milieux à un certain nombre de questions publiques a mis en lumière le fait que la ligne de démarcation entre ceux qui confessent la foi dans le domaine public et qui confrontent l'humanisme sécularisé sur son propre terrain, et ceux qui préfèrent préserver leur propre paix, au prix même de la ruine complète de leur pays, n'est en tout cas pas dénominationnelle. Cette ligne de séparation traverse toutes les dénominations.

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 amour, vérité, Israël