Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Archeologie

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Nouvelles d'Israël

01 / 1994


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Action «Rouleau d'écriture»

Un mois avant la date prévue pour le début du retrait des forces armées israéliennes de Gaza et de Jéricho, les autorités archéologiques nationales ont lancé une action de grande ampleur visant à découvrir des vestiges archéologiques dans les régions devant être évacuées.

Quelque 200 archéologues repartis en 16 équipes de recherche participent à l'action «Rouleau d'écriture», nom donné aux fouilles. Les principales fouilles se déroulent sur un territoire d'environ 100 km2 autour de Jéricho, surtout dans les grottes situées en amont de la mer Morte, dans la région où ont été découverts les rouleaux des Esséniens (et aussi ceux du prophète Esaïe). Les autorités espèrent que les actuelles fouilles permettront de mettre à jour quelques nouveaux manuscrits. Il s'agit des seuls vestiges en langue hébraïque des habitants juifs de ce pays à l'époque du deuxième Temple.

Dès la première semaine, 12 fragments de papyrus portant des caractères hébraïques de l'époque de la révolte de Bar Kocheba ont été découverts à l'ouest de Jéricho. Il s'agit de textes économiques qui évoquent le commerce dans la région au deuxième siècle après Jésus-Christ. De l'avis des chercheurs, ces documents appartenaient à des Juifs de Jéricho qui s'étaient réfugiés dans les grottes au-delà de la ville pendant la révolte de Bar Kocheba (135 après Jésus-Christ).

Dans les environs de Qumran, où ont été découverts les rouleaux des Esséniens, les savants ont trouvé aux entrées de certaines grottes les traces d'une tragédie: les restes de gigantesques incendies allumés par les Romains en vue d'asphyxier par la fumée les Juifs qui se dissimulaient à l'intérieur des cavernes.

Au moment où nous imprimons ces lignes, cette opération est poursuivie avec ardeur, dans l'espoir de trouver le plus grand nombre possible de vestiges archéologiques qui appartiennent au patrimoine national du peuple juif et ne peuvent être laissés aux Palestiniens.

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Nouvelles d'Israël

04 / 1998


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Appel à des dons de la part d'un roi de Juda

Deux ostracons hébraïques (des inscriptions à l'encre sur des tessons de poterie), qui, manifestement, datent du 7 ème siècle avant Jésus-Christ, ont été découverts dernièrement. Sur l'un d'eux figure une injonction:

celle de donner trois shekels pour la «maison de l'Eternel», c'est-à-dire le premier temple à Jérusalem. C'est la plus ancienne inscription qui utilise ce concept «maison de l'Eternel», en dehors des écrits bibliques bien sûr.

L'ostracon parle de l'argent qui était offert pour le temple comme de l'argent «Tarshish».

On ne sait pas où ce pays légendaire, «Tarshish», pouvait se situer. Peut-être sur la côte méridionale de l'Espagne? Selon l'ostracon, l'argent a été récolté sur ordre du roi Ashijahu. Il y a aussi doute quant à l'identité de ce monarque. Si l'ostracon date réellement du 7 ème siècle avant Jésus-Christ et non avant cette période, il s'agit effectivement du roi Jashijahu, qui régna de 639 à 609 avant notre ère.

Le deuxième ostracon est une demande adressée par une veuve à un ministre au sujet d'un champ qui appartenait à son mari. L'inscription fait mention pour la première fois du mot - exception faite de la Bible - «ferme/propriété».

Les deux ostracons ont été écrits par la même main en hébreu biblique, utilisé jusqu'à l'exil à Babylone.

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Nouvelles d'Israël

Septembre 1990


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A quoi ressemblait le Temple de Jérusalem?

Historiens et archéologues pourront sous peu apprendre avec une précision extrême quel était l'aspect du second Temple détruit par les Romains en l'an 70 après J.C.

Cette possibilité a été offerte par la découverte de vestiges du temple des Samaritains sur le mont Guérizim près de Sichem. Ce temple, comme le documente Flavius Josephus dans ses écrits, a été construit en tant que reproduction fidèle du Temple de Jérusalem.

Lors de fouilles récentes sur le mont Guérizim, on a mis à jour, entre autres choses, le mur ouest long de 160 mètres. On a également découvert un mur haut de sept mètres ainsi que de gigantesques portiques de vingt mètres de large, dont l'équivalent n'a encore jamais été rencontré en Israël. Les chercheurs sont également tombés en arrêt sur trente inscriptions hébraïques et grecques se rapportant à la nomination de prêtres.

Elles côtoyaient également des inscriptions avec dédicaces pour des familles et des donateurs ayant contribué à la construction du temple. Les milliers d'os anciens de moutons trouvés sur les lieux des fouilles rappellent l'exécution de cérémonies d'offrande à cette époque. Le temple des Samaritains a été détruit par Jean Hyrkanos. Sur le mont Guérizim, les archéologues ont trouvé son poste de commandement et un nombre imposant d'armes. Z.L.

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AVENEMENT

Juillet 1997 No 109


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Arche de Noé: Le site controversé 1997

Le 2 juin, un professeur de géologie de l'Université de Melbourne a perdu le procès intenté à Allan Roberts, un chrétien qu'il accusait de tromper les gens sur l'existence et le site de l'arche de Noé en Turquie.

Au procès, Roberts a été accusé d'exploiter un site géologique en forme de bateau afin d'obtenir des fonds pour une université locale. Ce procès entre évolutionnistes et créationnistes est une première.

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Nouvelles d'Israël

12 / 1997


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L'archéologie en Israël - La saga juive de Jodphat

Des fouilles archéologiques dans la région de la cité antique de Jodphat en Galilée ont mis au jour des témoignages bouleversants du massacre perpétré voici 2000 ans par les Romains. On y a exhumé les ossements de 30 juifs dont la plupart avaient moins de 15 ans. Tous sans exception ont été assassinés lors du grand soulèvement de l'époque du Second Temple.

En l'an 67 de notre ère, la cité de Jodphat a été assiégée par 40.000 soldats romains sous la conduite d'Esphisianus et de son fils Titus, futur empereur. Pendant 47 jours, une bataille sanglante a opposé les Romains aux rebelles, à la tête desquels se trouvait Josef Ben Mattitijahu. Durant le siège et l'occupation de la ville, les juifs qui refusaient de se rendre aux soldats romains étaient exécutés.

Josef Ben Mattitijahu a lui-même consigné le récit de cette bataille. Après avoir fui la ville, il est devenu l'un des historiens ayant relaté l'occupation et la destruction d'Israël par les Romains. Toutefois, jusqu'à ce jour, aucun élément concret n'avait permis d'éclairer d'un jour nouveau ces faits historiques. Aujourd'hui, les fouilles de Jodphat comblent cette lacune.

L'archéologue Motti Avraham estime que les découvertes les plus récentes sont très éloquentes sur les derniers jours du siège et la violence des combats, ainsi que sur les nombreuses morts provoquées par l'occupation romaine. Pour la première fois, on voit très clairement que la plupart des ossements appartenaient à de jeunes juifs.

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En ce temps-là, la Bible

No 49 pages II-III.

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Les archéologues sur le haut lieu de Dan

LA CITE DU «VEAU D'OR» DE JÉROBOAM, LE ROI DU SCHISME D'ISRAEL

En 1939, des Sionistes roumains, originaires de Transylvanie, fondaient un kibboutz, que domine le mont Hermon, auprès de la plus belle des sources du Jourdain, et très exactement au pied du Tel el-Kadi où la Palestine jouxte la Syrie. Trois mille ans auparavant, des clans danites qui n'avaient pas réussi à s'implanter contre les Philistins dans la partie de la Terre promise attribuée par le sort à leur tribu, au coeur de Canaan (Josué, chap. 19, vers. 40-48), s'étaient emparés là d'une ville placée sous la négligente protection de Sidon : Leshem ou Laïs; et, l'ayant saccagée, l'avaient reconstruite, lui donnant le nom de Dan (Juges, chap. 18, vers. 27-29). Aussi pour les pionniers d'Israël, Tel el-Kadî (de l'arabe : « le monticule du Juge 1» est-il aujourd'hui Tel-Dan.

Avant même que les guerriers danites n'y implantent « l'image de métal fondu » confisquée à un Éphraïmite, lui-même peu orthodoxe (Juges, chap. 17 et 18), le site de Tel-Dan fut, selon de bons auteurs, un lieu sacré pour les populations pré-israélites. Un poème écrit en langue ougaritique, la plus ancienne langue sémitique du nord-ouest qui soit connue, intitulé « Anat et la Génisse », conte la naissance merveilleuse, sur les rives du lac Hulé(Bahret-el-Huleh), d'un bovin consacré à Baal, et vénéré dans cette région.

Des vestiges de l'antique Laïs

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En ce temps-là, la Bible

No 53 pages II-III.

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Avant l'exil à Babylone, ce rempart, aujourd'hui découvert, protégeait Jérusalem

Les vieux quartiers de la ville sainte n'ont pas encore livré tous leurs secrets, et chaque prospection des archéologues, spécialement dans la « quartier juif », est une aventure passionnante qui rejoint souvent celle du récit biblique. Tout récemment, le professeur israélien Nachman Aviged vient par exemple de dégager, sur une longueur de vingt-cinq mètres et une hauteur de deux mètres environ, les fondations d'un magnifique rempart aux pierres grossièrement équarries, épais de plus de sept mètres. Or des fragments de poterie, incrustés entre les pierres des fondations ou épars alentour, permettent sans conteste de dater l'ouvrage du VIIe siècle avant notre ère : du temps de Manassé ou Josias, rois de Juda.

D'Hérode le grand à l'empereur Justinien...

© En ce temps-là, la Bible