Nouvelles d'Israël
01 / 1994
Texte intégral
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Action
«Rouleau
d'écriture»
Un mois avant la
date
prévue pour le début du retrait des forces armées israéliennes de Gaza
et de Jéricho, les autorités archéologiques nationales ont lancé une
action de grande ampleur visant à découvrir des vestiges archéologiques
dans les régions devant être évacuées.
Quelque 200
archéologues
repartis en 16 équipes de recherche participent à l'action «Rouleau
d'écriture», nom donné aux fouilles. Les principales fouilles se
déroulent sur un territoire d'environ 100 km2 autour de Jéricho,
surtout dans les grottes situées en amont de la mer Morte, dans la
région où ont été découverts les rouleaux des Esséniens (et aussi ceux
du prophète Esaïe). Les autorités espèrent que les actuelles fouilles
permettront de mettre à jour quelques nouveaux manuscrits. Il s'agit
des seuls vestiges en langue hébraïque des habitants juifs de ce pays à
l'époque du deuxième Temple.
Dès la première
semaine,
12 fragments de papyrus portant des caractères hébraïques de l'époque
de la révolte de Bar Kocheba ont été découverts à l'ouest de Jéricho.
Il s'agit de textes économiques qui évoquent le commerce dans la région
au deuxième siècle après Jésus-Christ. De l'avis des chercheurs, ces
documents appartenaient à des Juifs de Jéricho qui s'étaient réfugiés
dans les grottes au-delà de la ville pendant la révolte de Bar Kocheba
(135 après Jésus-Christ).
Dans les environs
de
Qumran, où ont été découverts les rouleaux des Esséniens, les savants
ont trouvé aux entrées de certaines grottes les traces d'une tragédie:
les restes de gigantesques incendies allumés par les Romains en vue
d'asphyxier par la fumée les Juifs qui se dissimulaient à l'intérieur
des cavernes.
Au moment où nous
imprimons ces lignes, cette opération est poursuivie avec ardeur, dans
l'espoir de trouver le plus grand nombre possible de vestiges
archéologiques qui appartiennent au patrimoine national du peuple juif
et ne peuvent être laissés aux Palestiniens.
© Nouvelle
d'Israël
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Nouvelles d'Israël
04 / 1998
Texte intégral
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Appel à
des
dons de la part d'un roi de Juda
Deux ostracons
hébraïques (des inscriptions à l'encre sur des tessons de poterie),
qui, manifestement, datent du 7 ème siècle avant Jésus-Christ, ont été
découverts dernièrement. Sur l'un d'eux figure une injonction:
celle de donner
trois
shekels pour la «maison de l'Eternel», c'est-à-dire le premier temple à
Jérusalem. C'est la plus ancienne inscription qui utilise ce concept
«maison de l'Eternel», en dehors des écrits bibliques bien sûr.
L'ostracon parle
de
l'argent qui était offert pour le temple comme de l'argent «Tarshish».
On ne sait pas où
ce
pays légendaire, «Tarshish», pouvait se situer. Peut-être sur la côte
méridionale de l'Espagne? Selon l'ostracon, l'argent a été récolté sur
ordre du roi Ashijahu. Il y a aussi doute quant à l'identité de ce
monarque. Si l'ostracon date réellement du 7 ème siècle avant
Jésus-Christ et non avant cette période, il s'agit effectivement du roi
Jashijahu, qui régna de 639 à 609 avant notre ère.
Le deuxième
ostracon est
une demande adressée par une veuve à un ministre au sujet d'un champ
qui appartenait à son mari. L'inscription fait mention pour la première
fois du mot - exception faite de la Bible - «ferme/propriété».
Les deux ostracons
ont
été écrits par la même main en hébreu biblique, utilisé jusqu'à l'exil
à Babylone.
© Nouvelle
d'Israël
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Nouvelles d'Israël
Septembre 1990
Texte intégral
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A quoi
ressemblait le Temple de Jérusalem?
Historiens et
archéologues pourront sous peu apprendre avec une précision extrême
quel était l'aspect du second Temple détruit par les Romains en l'an 70
après J.C.
Cette possibilité
a été
offerte par la découverte de vestiges du temple des Samaritains sur le
mont Guérizim près de Sichem. Ce temple, comme le documente Flavius
Josephus dans ses écrits, a été construit en tant que reproduction
fidèle du Temple de Jérusalem.
Lors de fouilles
récentes sur le mont Guérizim, on a mis à jour, entre autres choses, le
mur ouest long de 160 mètres. On a également découvert un mur haut de
sept mètres ainsi que de gigantesques portiques de vingt mètres de
large, dont l'équivalent n'a encore jamais été rencontré en Israël. Les
chercheurs sont également tombés en arrêt sur trente inscriptions
hébraïques et grecques se rapportant à la nomination de prêtres.
Elles côtoyaient
également des inscriptions avec dédicaces pour des familles et des
donateurs ayant contribué à la construction du temple. Les milliers
d'os anciens de moutons trouvés sur les lieux des fouilles rappellent
l'exécution de cérémonies d'offrande à cette époque. Le temple des
Samaritains a été détruit par Jean Hyrkanos. Sur le mont Guérizim, les
archéologues ont trouvé son poste de commandement et un nombre imposant
d'armes. Z.L.
© Nouvelle
d'Israël
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AVENEMENT
Juillet 1997 No 109
Texte intégral
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Arche de
Noé:
Le site controversé 1997
Le 2 juin, un
professeur
de géologie de l'Université de Melbourne a perdu le procès intenté à
Allan Roberts, un chrétien qu'il accusait de tromper les gens sur
l'existence et le site de l'arche de Noé en Turquie.
Au procès, Roberts
a été
accusé d'exploiter un site géologique en forme de bateau afin d'obtenir
des fonds pour une université locale. Ce procès entre évolutionnistes
et créationnistes est une première.
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Nouvelles d'Israël
12 / 1997
Texte intégral
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L'archéologie
en Israël - La saga juive de Jodphat
Des fouilles
archéologiques dans la région de la cité antique de Jodphat en Galilée
ont mis au jour des témoignages bouleversants du massacre perpétré
voici 2000 ans par les Romains. On y a exhumé les ossements de 30 juifs
dont la plupart avaient moins de 15 ans. Tous sans exception ont été
assassinés lors du grand soulèvement de l'époque du Second Temple.
En l'an 67 de
notre ère,
la cité de Jodphat a été assiégée par 40.000 soldats romains sous la
conduite d'Esphisianus et de son fils Titus, futur empereur. Pendant 47
jours, une bataille sanglante a opposé les Romains aux rebelles, à la
tête desquels se trouvait Josef Ben Mattitijahu. Durant le siège et
l'occupation de la ville, les juifs qui refusaient de se rendre aux
soldats romains étaient exécutés.
Josef Ben
Mattitijahu a
lui-même consigné le récit de cette bataille. Après avoir fui la ville,
il est devenu l'un des historiens ayant relaté l'occupation et la
destruction d'Israël par les Romains. Toutefois, jusqu'à ce jour, aucun
élément concret n'avait permis d'éclairer d'un jour nouveau ces faits
historiques. Aujourd'hui, les fouilles de Jodphat comblent cette lacune.
L'archéologue
Motti
Avraham estime que les découvertes les plus récentes sont très
éloquentes sur les derniers jours du siège et la violence des combats,
ainsi que sur les nombreuses morts provoquées par l'occupation romaine.
Pour la première fois, on voit très clairement que la plupart des
ossements appartenaient à de jeunes juifs.
© Nouvelle
d'Israël
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En ce temps-là, la Bible
No 49 pages II-III.
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Les
archéologues sur le haut lieu de Dan
LA CITE
DU
«VEAU D'OR» DE JÉROBOAM, LE ROI DU SCHISME D'ISRAEL
En 1939, des
Sionistes
roumains, originaires de Transylvanie, fondaient un kibboutz, que
domine le mont Hermon, auprès de la plus belle des sources du Jourdain,
et très exactement au pied du Tel el-Kadi où la Palestine jouxte la
Syrie. Trois mille ans auparavant, des clans danites qui n'avaient pas
réussi à s'implanter contre les Philistins dans la partie de la Terre
promise attribuée par le sort à leur tribu, au coeur de Canaan (Josué,
chap. 19, vers. 40-48), s'étaient emparés là d'une ville placée sous la
négligente protection de Sidon : Leshem ou Laïs; et, l'ayant saccagée,
l'avaient reconstruite, lui donnant le nom de Dan (Juges, chap. 18,
vers. 27-29). Aussi pour les pionniers d'Israël, Tel el-Kadî (de
l'arabe : « le monticule du Juge 1» est-il aujourd'hui Tel-Dan.
Avant même que les
guerriers danites n'y implantent « l'image de métal fondu » confisquée
à un Éphraïmite, lui-même peu orthodoxe (Juges, chap. 17 et 18), le
site de Tel-Dan fut, selon de bons auteurs, un lieu sacré pour les
populations pré-israélites. Un poème écrit en langue ougaritique, la
plus ancienne langue sémitique du nord-ouest qui soit connue, intitulé
« Anat et la Génisse », conte la naissance merveilleuse, sur les rives
du lac Hulé(Bahret-el-Huleh), d'un bovin consacré à Baal, et vénéré
dans cette région.
Des vestiges de
l'antique Laïs
© En
ce temps-là, la Bible
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En ce temps-là, la Bible
No 53 pages II-III.
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Avant
l'exil à
Babylone, ce rempart, aujourd'hui découvert, protégeait Jérusalem
Les vieux
quartiers de
la ville sainte n'ont pas encore livré tous leurs secrets, et chaque
prospection des archéologues, spécialement dans la « quartier juif »,
est une aventure passionnante qui rejoint souvent celle du récit
biblique. Tout récemment, le professeur israélien Nachman Aviged vient
par exemple de dégager, sur une longueur de vingt-cinq mètres et une
hauteur de deux mètres environ, les fondations d'un magnifique rempart
aux pierres grossièrement équarries, épais de plus de sept mètres. Or
des fragments de poterie, incrustés entre les pierres des fondations ou
épars alentour, permettent sans conteste de dater l'ouvrage du VIIe
siècle avant notre ère : du temps de Manassé ou Josias, rois de Juda.
D'Hérode le grand
à
l'empereur Justinien...
© En
ce temps-là, la Bible
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