Le Seigneur s'appelle le bon Berger avec une sainte joie en pensant à
l'aveugle-né, à cette brebis retrouvée qui a reçu de lui la vie, et la
plénitude du bonheur. Il s'appelle la Porte avec une profonde douleur
en pensant aux pharisiens qui, les yeux grands ouverts, sont fermement
décidés à ne pas voir. Ils ne veulent pas voir le miracle opéré sur
l'aveugle, miracle dans lequel ils pouvaient reconnaître que Dieu
avait ouvert les cieux et était venu à eux en Jésus. Celui qui
s'obstine à fermer les yeux sur de semblables faits divins, et qui
cependant prétend faire l'oeuvre de Dieu au milieu de son peuple,
celui-là ressemble à un homme qui n'entre
pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais y monte par un
autre endroit et qui est un larron et un brigand, taudis que celui
qui entre par la porte est le berger des brebis. Le portier lui
ouvre la porte, les brebis entendent sa voix ; il appelle ses
propres brebis par leur nom, et les mène dehors. Et quand il a mis
dehors ses propres brebis, il marche devant elles, et les brebis
le suivent parce qu'elles connaissent sa voix. Mais elles ne
suivront point un étranger ; au contraire elles le fuiront,
parce qu'elles ne connaissent pas la voix de l'étranger.
Qui ne sent, dans ces oeuvres du Sauveur, l'ardent amour dont son
coeur déborde pour la gloire de son Père et pour le salut des
âmes !
Cependant, afin de mieux comprendre cette parabole de
Jésus, il faut nous représenter les moeurs des bergers, dans les pays
orientaux. Le soir, les bergers conduisent leurs brebis dans un espace
entouré d'un mur peu élevé, ouvert par le haut et n'offrant qu'une
seule entrée. C'est cet espace que le Seigneur nomme la bergerie
des brebis. À la porte de cette enceinte, veille un serviteur armé, le
« portier » qui ne laisse entrer que le berger. Celui donc
qui voulait y entrer dans l'intention de tuer et de voler était obligé
d'y pénétrer par un autre endroit. Vers
le matin venait le berger, que le portier laissait entrer,
naturellement, et il appelait le bélier du troupeau par son nom.
Celui-ci, reconnaissant la voix de son propriétaire, venait à lui, et
tout le troupeau le suivait au pâturage. Telle était la scène que le
Sauveur avait devant les yeux, en prononçant cette parabole. Le fait
que Jésus commence seulement à s'exprimer en paraboles à Jérusalem,
montre comment les pharisiens et la foule, qui était remplie de leur
esprit, prêtaient l'oreille à ses enseignements. Ici comme en Galilée,
ce genre de discours doit exercer ce jugement : « Qu'ils
entendent et ne comprennent point. »
Les pharisiens n'étaient pas des bergers selon le coeur
de Dieu, autrement ils seraient entrés dans la bergerie par Christ, le
bon Berger, comme étant la porte établie par Dieu lui-même. Au lieu de
cela, ils venaient d'une manière bien décidée, se placer entre le
Berger et les brebis. Ils étaient entrés dans la bergerie par un autre
endroit. Ils ne cherchaient pas la gloire de Dieu ni le salut des
âmes, mais seulement leur propre gloire et un honteux profil. C'est
pourquoi Jésus les nomme « larrons » et
« brigands ». Ce sont bien en effet les pires voleurs et les
pires brigands, ceux qui s'attaquent aux biens du règne de Dieu et
compromettent le salut et l'éternelle félicité des âmes.
D'abord le Sauveur se nomme la porte des brebis.
C'est seulement plus tard, v.
11, qu'il s'appelle le bon Berger. Par conséquent, le berger
dont il est dit qu'il entre par la porte de la bergerie, ne peut être
qu'un berger en sous-ordre, qui, appelé intérieurement par le
Saint-Esprit, rempli de l'amour du Sauveur, est décidé à accomplir la
volonté divine, et se consacre entièrement à son service et à celui de
ses brebis. Lorsqu'un tel serviteur du bon Berger - et tout vrai pasteur
en est un - se présente à l'entrée de la bergerie, le portier lui
ouvre la porte. Ce portier, c'est le Saint-Esprit, qui ouvre le coeur
de la communauté, afin qu'elle écoute la Parole qui lui est annoncée
par de fidèles bergers (Act.
XVI, 14).
Là où le Portier fait son oeuvre, le pasteur et la
communauté sont unis par le lieu d'une confiance pleine d'amour, comme
le bon Berger est uni à ses brebis : « Je
connais mes brebis et mes brebis me connaissent. »
De même, le serviteur du bon Berger appelle ses brebis par leur nom.
Il est avec elles dans une intime communion de foi, et il connaît les
besoins de leurs coeurs. Il ne considère pas seulement le nombre de
ses brebis, mais aussi leur nom ; l'expression de la vie
intérieure de chacune d'elles lui est connue, et lorsqu'il les appelle
par leur nom, sa voix résonne dans leurs coeurs comme la voix du
Sauveur résonnait dans le coeur de Marie lorsqu'il l'appelait par son
nom (Jean
XX, 16). Il marche fidèlement devant elles, à la rencontre du
bon Berger, et voilà pourquoi elles connaissent sa voix. Ce ne peut
être que la voix du bon Berger, et elles le suivent partout où il les
conduit. Lorsque nous avons dans nos églises des âmes que nous
appelons par leur nom, qui entendent notre voix et se laissent
conduire, c'est pour nous un précieux témoignage de la fidélité de nos
fonctions, une preuve de la bénédiction de Dieu, qui nous garantit que
notre travail ne sera pas vain auprès du Seigneur ; une douce
consolation qui nous assure que nos efforts ne sont pas ceux d'un
étranger que les brebis fuient.
Le Sauveur a commencé par parler des voleurs et des
brigands, n'entrent pas par la porte de la bergerie. Mais, dans son
ardent amour et dans son brûlant désir de chercher et de sauver ce qui
est perdu, il ne s'arrête pas longtemps à ces lugubres images. Il
change promptement de langage, et décrit avec autant de tendresse que
de clarté les précieuses bénédictions qu'il destine à ses brebis par
le moyen de ceux qui entrent auprès d'elles par Lui, qui est la Porte.
Mais son regard se porte de nouveau sur les pharisiens. « Son
discours devient mordant, pensent-ils, sommes-nous peut-être des
voleurs et des brigands ? » En
vérité, en vérité je vous dis que je suis la Porte des brebis.
Par cette Parole, le Seigneur détruit toutes leurs prétentions, et
leur donne à comprendre avec une effrayante clarté qu'ils sont
entrés par un autre endroit. Christ est la Porte du ciel, et
cette Porte est largement ouverte. Il est la Porte par laquelle nous
allons à Dieu et Dieu vient à nous. Les pharisiens ne voulaient pas
entrer par lui dans la bergerie ; ils le
laissaient volontairement, de côté. Ainsi le Seigneur les désigne bien
clairement comme des voleurs et des brigands, qui
tuent les brebis. Et ils se taisent, comme cet homme qui était entré
dans la salle des noces sans avoir un habit de noce.
« Voleurs et brigands ! » Que le Seigneur
nous préserve, nous ses serviteurs, lorsque nous croyons paître son
troupeau de la Parole de vie, de négliger de sonder sincèrement notre
conscience, lorsque nous lui rendons grâce de n'être ni un voleur ni
un brigand ! Il peut arriver trop facilement que même de fidèles
bergers ne soient pas complètement purs du levain des « voleurs
et des brigands. » Les uns travaillent dans un sentiment égoïste,
pour la satisfaction de leur amour-propre. Aux yeux de celui qui sonde
les coeurs, qui donc est absolument net du désir de plaire aux
hommes ? Les autres viennent pour tuer, pour voler, pour
corrompre ; ils ne peuvent rien donner, ils ne savent que
prendre. Comme il arrive facilement que l'action personnelle se
mêle au zèle le plus fidèle ! que de fois la répréhension
dégénère en injure, l'annonce des jugements divins aux contempteurs de
la Parole divine manque de ces larmes que le Seigneur répandait sur
Jérusalem, la lettre de la loi qui tue n'est pas accompagnée de la
Parole de la grâce qui sauve ; ceux qui doivent communiquer la
vie sont morts ! Tout cela se produit, bien que le bon Berger
soit venu pour que ses brebis aient la vie et l'aient même avec
abondance ! Ah ! puissent nos coeurs être tellement remplis
de sa vie, qu'elle se répande par torrents de nos personnes sur nos
églises ?
Je suis le bon Berger, le bon
Berger donne sa vie pour ses brebis, mais le mercenaire, celui qui
n'est point le berger, et à qui les brebis n'appartiennent pas,
voit venir le loup et abandonne les brebis et s'enfuit, et le loup
ravit les brebis et les disperse. Le Sauveur était
touché de compassion en voyant les brebis qui n'avaient point de
pasteurs, et qui étaient languissantes et dispersées. Déjà dans
l'Ancien Testament, il regardait avec une profonde pitié les brebis
dont les pasteurs, auxquels il les avait confiées, ne prenaient aucun
soin. C'est pourquoi il leur avait promis de leur susciter un pasteur
selon son coeur, et même de paître lui-même son troupeau. Les croyants
de l'ancienne Alliance avaient longtemps attendu l'apparition de ce
bon Berger. « Toi qui es le Pasteur d'Israël, toi qui
mènes Joseph comme un troupeau, toi qui es assis entre les chérubins,
fais reluire ta splendeur » (Ps.
LXXX, 2). Maintenant il est apparu, ce bon Berger, qui ne veut
pas vivre du troupeau, mais qui donne sa vie pour ses brebis, afin
qu'elles puissent recevoir de lui la vie.
La preuve la plus glorieuse de sa fidélité comme Berger,
c'est que le Berger de Dieu se soit donné pour elles comme Agneau
de Dieu. Le loup est déjà devant lui dans la personne des
pharisiens, qui s'opposent continuellement à lui avec leurs desseins
meurtriers. Les brebis lui appartiennent, car « c'est lui qui
nous a faits ; ce n'est pas nous qui nous sommes formés, nous
sommes son peuple et le troupeau de sa pâture » (Ps.
C, 3). Et il les a de plus chèrement rachetées par le sang
expiatoire. Aussi le Seigneur dit-il à Pierre, non : Pais les
brebis, mais : Pais mes brebis. C'est pourquoi il ne
s'enfuit pas devant le loup, comme le mercenaire, qui ne veille pas
sur les brebis, parce qu'elles ne lui appartiennent pas, mais il les
arrachera à la gueule du loup au prix de sa propre vie. Les mercenaires
sont les serviteurs de l'Église de Christ, qui fuient lorsqu'il
s'agit, à l'exemple de leur Maître, de donner leur vie pour elle, qui
craignent les sacrifices qu'impose l'abnégation, qui, dans les temps
de persécutions, de guerre ou d'épidémie, s'éloignent de leurs
églises, parce qu'ils craignent pour leur vie. Les loups sont tous
ceux qui se déclarent ouvertement ennemis de la vie de Dieu,
adversaires de la croix de Christ, qui enseignent de fausses doctrines
et n'épargnent pas le troupeau (Act.
XX,29. 30).
Je suis le bon Berger : je
connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme je connais
mon Père et comme mon Père me connaît, et je donne ma vie pour mes
brebis. C'est un précieux et tendre lien d'amour qui
unit le Berger à ses brebis. « Mon bien-aimé est à moi et je suis
à lui ». « Le Seigneur me connaît, il sait que je suis à
lui, et que je lui appartiens corps et âme. » C'est là la
véritable ancre de notre foi. Être connu du bon Berger, savoir qu'il
voit le fond de nos coeurs, qu'il en scrute les coins les plus
secrets, qu'il en sonde les replis les plus cachés ; c'est là,
pour les brebis, non un motif de frayeur et de tremblement, mais une
douce et bienheureuse consolation. Mais
quoi ! ne sait-il pas que notre coeur est rempli de péché, et
peut-il, dès lors, le voir avec bienveillance ? La vue de nos
péchés nous couvre nous-mêmes de confusion et nous cause une amère
douleur. Et lui, de son regard pur et pénétrant, il les reconnaît
beaucoup plus clairement que nous. Cette pensée ne doit-elle pas nous
attrister et nous effrayer bien plutôt que nous réjouir et nous
consoler ?
Sans doute, si ses yeux regardaient au péché.
Alors nous pourrions nous écrier : « Malheur à moi, je suis
perdu ! » Mais ses yeux regardent à la foi. Il
connaît de loin nos pensées. Aucun de nos soupirs, quelque caché
soit-il, aucune des douleurs de notre coeur ne lui échappe. À travers
toutes les paroles de notre bouche, à travers toutes les actions de
notre vie, il distingue la soif et entend les cris de nos âmes qui
cherchent le Dieu vivant ; « Seigneur, tout mon désir est
devant toi ! » Le bon Berger ne se dérobe pas à ces
aspirations des coeurs. Là où cette soif fait défaut, les hommes
peuvent bien s'écrier : « Seigneur, n'avons-nous pas
prophétisé en ton nom ? n'avons-nous pas fait des miracles en ton
nom ? » Le Seigneur leur répondra : « Je
ne vous ai jamais connus » (Matth.
VII, 23).
Nous sommes souvent dans les chagrins, dans les
inquiétudes et les angoisses, parce que notre coeur nous condamne.
Nous nous écrions avec le psalmiste : « Je connais mes
transgressions et mon péché est continuellement devant
moi ! » Mais le bon Berger est plus grand que notre coeur,
et il voit nos plus intimes désirs de nous approcher de lui. Sans
doute, nous pourrions désespérer, si nous ne voyions que nos péchés,
et ne sentions plus aucune foi en nous. Mais le Seigneur nous voit, et
il prend soin du lumignon qui fume encore dans nos coeurs. Il est pour
nous ce qu'est le soleil pour les oignons et les bulbes informes. Il
les éclaire de ses brillants et chauds rayons, et en fait éclore la
belle fleur qui y était cachée. C'est ainsi que Jésus réveille et fait
éclore la foi dans les coeurs qui en avaient à peine conscience.
Lorsqu'il te dit : « 0 homme, sois confus, et que la honte
te ferme la bouche, puisque je veux te pardonner tout le mal qui est
en toi ; » lorsque ensuite tu sens des charbons de feu
amassés sur ta tête, et que ton coeur tressaille
de joie à la vue de tout ce que ton Seigneur te pardonne, alors la
connaissance est faite entre le berger et la brebis. Alors nous
savons, non pour l'avoir entendu dire, mais par une bienheureuse
expérience de la conscience et du coeur, que c'est là la voix de
Jésus.
Comment pourrions-nous ne pas reconnaître celui qui a
calmé notre coeur angoissé et l'a rempli d'une céleste paix, qui
chaque jour nous pardonne miséricordieusement toutes nos fautes, qui
tient son oreille et son coeur ouverts à nos soupirs et à nos
plaintes, à nos prières et à nos supplications, à nos louanges et à
nos actions de grâces ? Comme le principe de la vie du Fils est
caché dans le Père, de même le principe de la vie des croyants est
caché en Christ. Et comme le Fils connaît le Père et est connu de lui,
de même les croyants connaissent Christ et sont connus de lui. Cette
vivante communion d'amour entre le Sauveur et nos âmes, cette relation
intime dans laquelle nous sommes avec lui par la prière, constituent
l'essence de la véritable vie chrétienne.
J'ai encore d'autres brebis, qui
ne sont pas de cette bergerie ; il faut que je les amène et
elles entendront ma voix, et il n'y aura qu'un seul troupeau et un
seul berger. Il n'y avait jusqu'à ce moment que peu de
brebis qui avaient entendu la voix du bon Berger.
C'étaient les disciples, la Samaritaine, l'impotent de
Béthesda, le centenier de Capernaüm, la Cananéenne, le Seigneur de la
cour, l'aveugle-né et ceux auxquels il avait ouvert les yeux pour
contempler sa gloire. L'immense majorité n'avait pas reconnu son
langage de Berger. Mais le Sauveur sait que le Père lui tiendra la
promesse qu'il lui a faite de lui donner « pour héritage les
nations et pour sa possession les bouts de la terre (Ps.
II, 8). » Il voit les compatriotes du centenier de
Capernaüm, les enfants de Dieu dispersés dans ce monde païen (Jean
XI, 52), que le Père lui a donnés. Ils sont déjà ses
brebis ; ils attendent le son de sa voix de Berger, et son ardent
amour le presse de les introduire dans la bergerie au moyen de sa
Parole. La bergerie est le lieu de réunions des brebis, l'Église
chrétienne, dans laquelle le bon Berger veut faire entrer et assembler
les païens. Le péché et le loup dispersent les brebis, le bon Berger
les recueille et les réunit.
Un seul troupeau, et un seul Berger. Un seul Seigneur,
une seule foi, un seul baptême : Le Saint-Esprit a commencé cette
oeuvre le jour de la Pentecôte, et l'Église a pour tâche de la
continuer sur la terre. C'est l'objet des aspirations de tout vrai
chrétien. Et lorsque l'impatience des hommes a voulu aider au bon
Berger dans son oeuvre d'unification, elle n'a fait qu'augmenter les
divisions.
C'est pour cela que mon Père
m'aime, parce que je donne ma vie pour la reprendre. Personne ne
me l'ôte ; je la donne de moi-même, j'ai le pouvoir de la
donner et j'ai le pouvoir de la reprendre, j'ai reçu cet ordre de
mon Père. La facilité avec laquelle les Juifs ont fait
mourir le Sauveur, a pu leur paraître comme une négation de sa gloire
divine. C'est pourquoi il leur déclare d'avance que, malgré leur
puissance et la pleine liberté avec laquelle ils l'ont crucifié, ils
n'ont été que les instruments de sa volonté. C'est volontairement
qu'il sacrifie sa vie pour le salut du monde. Lorsque, plus tard, en
Gethsémané, il met ses disciples en liberté par la puissance de sa
parole, et lorsque, par la puissance de cette même parole, il renverse
la garde chargée de le saisir, il montre assez que c'est par un libre
amour qu'il livre sa vie pour l'humanité pécheresse. Jésus ne meurt
pas pour mourir, mais afin de se relever après sa mort et de fonder
son règne sur la terre.
La voix et la parole du bon Berger ont la vertu, non
seulement de recueillir et de réunir les brebis qui le suivent, mais
encore de séparer et d'exclure les adversaires. Plusieurs
disaient : Il est possédé du démon, pourquoi
l'écoutez-vous ? Mais d'autres disaient : Ce
ne sont pas là les discours d'un démoniaque. Le démon peut-il
ouvrir les yeux des aveugles ? Ce n'est pas encore
le témoignage d'une foi complète ; mais en tout cas, les yeux de
ceux qui parlaient ainsi n'étaient plus fermés aux manifestations de
la gloire de Christ.
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