Persuadez-vous bien d'abord que, pour être
chrétiens, vous avez quelque chose à
faire. Certaines gens tombent à cet
égard dans une étrange illusion.
Lorsqu'on leur demande : Que faites-vous pour vous
rapprocher du Seigneur? elles répondent avec
un grand sang-froid: Rien du tout. Comme il ne
dépend pas de nous de changer nos
idées et nos sentiments, nous laissons faire
à Dieu, après avoir pratiqué
les formes de notre culte. S'il veut nous donner
plus de piété, il le fera : s'il ne
le veut pas, nous n'y pouvons rien.
Il y a dans cette opinion du vrai tout
ensemble et du faux, et c'est cela même qui
la rend plus perfide : une erreur complète
n'ayant aucun point d'appui dans la conscience, ne
se soutiendrait pas si longtemps.
Ce qu'il y a ici de vrai, c'est que Dieu seul peut
changer et convertir les âmes; ce qu'il y a
de faux, c'est que l'homme n'ait rien à
faire pour obtenir cette conversion.
Une comparaison expliquera ma
pensée.
Les fruits de la terre, d'où nous
viennent-ils? De la main de Dieu,
assurément. C'est lui qui a mis dans la
terre un principe de fertilité; c'est lui
qui, en ordonnant au soleil de se lever et à
la pluie de tomber, fait germer, croître et
mûrir les plantes.
Or, si un laboureur vous disait :
Puisque la moisson vient de Dieu, je ne cultiverai
pas mon champ, et je n'y répandrai pas de
semence, que lui répondriez-vous? Vous lui
diriez que, d'une maxime très-vraie, il tire
une très-fausse conséquence ; que la
moisson vient de Dieu, sans doute, mais qu'il ne la
donne qu'autant que la terre a été
cultivée et la semence
répandue.
C'est une loi universelle, que tout nous
est donné de Dieu, mais à condition
que nous serons, suivant une parole de
l'Écriture, ouvriers avec lui. Rien n'est
véritablement à nous que nous n'y
ayons mis la main. Et pourquoi donc la foi
chrétienne ferait-elle seule exception
à cette règle générale?
Si le Seigneur exige notre coopération pour
nous accorder les moindres choses, comment ne la
demanderait-il pas pour la plus grande et la plus
précieuse de toutes !
La Bible, d'ailleurs, tranche la
question. Elle nous déclare en mille
endroits que nous devons chercher, demander,
heurter à la porte, écouter,
travailler, agir enfin, et de toutes nos forces,
pour entrer et demeurer dans la voie du salut. Si,
d'un côté, elle nous enseigne que
tout, dans l'oeuvre de notre délivrance, est
un don de Dieu, elle nous apprend, de l'autre, que
rien ne nous est accordé sans notre
concours.
Vous devez donc faire quelque chose pour
avoir de la religion; mais quoi ? quelle marche
suivre ? quels moyens employer ? Lisez ce que fit
Étienne, vieux soldat de l'Empire : son
exemple vous instruira mieux que mes
préceptes.
Étienne était encore
très-jeune quand la Révolution chassa
les prêtres et ferma les églises; il
fut dès lors privé de toute
instruction religieuse, Sa mère lui avait
bien appris quelques prières dans son
enfance; mais c'étaient de simples formules
auxquelles il ne comprenait rien, et il les eut
bientôt oubliées. Point de lectures ni
de conversations pieuses dans sa maison; plus de
culte dans son village. Des jurements, des
blasphèmes, des cris de vengeance et de mort
contre les ministres de la religion, des
fêtes impies en l'honneur d'une courtisane
qu'on appelait la Raison ou la déesse de la
liberté: telle fut l'éducation de ses
jeunes années.
Plus tard, la guerre l'appela sur les
champs de bataille. Il assista aux grandes
victoires de l'Empereur, du Caire à Moscou.
Le bruit des armes, le siège et le sac des
villes, les scènes de meurtre et de sang,
tout ce qu'il vit, tout ce qu'il fit ne servit
qu'à étourdir son âme et
à la détourner de Dieu. Jamais,
malgré la mort qu'il voyait chaque jour face
à face, une seule pensée religieuse
ne venait traverser son esprit; il ne comprenait
que l'ardeur de la lutte, l'emportement de la
bravoure et l'ivresse du triomphe.
Il revint au village après la
chute de Napoléon. Ses parents
n'étaient plus. Il se trouva seul, et
s'ennuya de son isolement. Le récit de ses
exploits militaires était un plaisir qui le
fatigua bientôt, lui et ses amis. Il chercha
donc une compagne, et fut assez heureux pour
rencontrer l'une des plus aimables et des plus
douces créatures qui aient été
formées pour le bonheur de l'homme.
Étienne devint père ; des
sentiments inconnus remplirent son coeur, et il
commençait à goûter toutes les
joies du foyer domestique, lorsque sa femme et son
fils lui furent subitement enlevés.
N'essayons pas de peindre la douleur
d'Étienne; elle était trop vive, trop
profonde pour pouvoir s'exprimer dans aucune langue
humaine. Ses compagnons de plaisir ne tentèrent pas
même de l'arracher à son morne
abattement; ils s'effrayèrent d'un
désespoir qui surpassait tous leurs moyens
de consolation. l'un de ses voisins, cependant,
homme sérieux, qui ne s'était
guère lié avec lui dans ses jours
heureux, entreprit d'apporter quelque soulagement
à sa peine. Il lui parla de Dieu et du ciel,
et lui dit que sa femme et son fils
n'étaient pas tout entiers dans le tombeau.
Étienne, en tout autre
circonstance, ne l'aurait pas écouté
jusqu'au bout, mais il s'était amolli sous
les coups du malheur, et la pensée de revoir
sa femme et son enfant fut la première
consolation qui descendit au fond de son âme,
et la ranima. Il interrogea son voisin sur ce qu'il
devait faire pour apprendre à
connaître la religion et tous deux se mirent
à genoux pour implorer sur ces faibles
commencements la bénédiction du
ciel.
Étienne s'acheta une Bible.
Jusqu'alors il n'en avait pas lu le premier mot; il
n'en citait de mémoire quelques passages que
pour s'en moquer. Il se mit à lire dans un
tout autre esprit. Au lieu d'y voir un sujet de
dérision, il arrosait souvent de ses larmes
les pages du livre sacré.
Des doutes venaient pourtant
l'assaillir. Il trouvait dans la Bible plus d'une
doctrine obscure qui lui paraissait difficile
à croire. Comment pourrais-je admettre, se
disait-il, ce que je ne comprends pas! Il eut
recours aux lumières de son pieux voisin.
Leurs conversations sur ces points
mystérieux se continuèrent longtemps.
Le vieux soldat prétendait toujours qu'il
n'était tenu de croire qu'à ce qu'il
pouvait expliquer, et son ami lui répondait
: Tout est mystère pour notre faible
intelligence. Nous ne comprenons, pas comment notre
âme est unie à notre corps, ni comment
une idée de notre esprit fait mouvoir nos
bras et nos mains ni comment une semence
jetée en terre produit une plante; le
moindre objet, un brin d'herbe, un grain de sable
renferme des abîmes que nous ne pouvons
sonder. Or, si nous sommes
incapables. de tout expliquer dans le monde
visible, de quel droit prétendrions-nous
tout expliquer dans le monde invisible ? Mon ami,
continuait l'homme pieux, consentons à
être ce que nous sommes : de pauvres
créatures ignorantes et bornées. Il y
a dans l'Évangile des choses qui confondent
notre raison, mais qui en même temps
rassurent et réjouissent notre coeur. Eh
bien ! que notre raison soit confondue, pourvu que
notre coeur soit dans la joie. Nous aurons beaucoup
gagné d'un côté, et
qu'aurons-nous perdu de l'autre?
Alors ils priaient de nouveau ensemble,
et les doutes d'Étienne
s'évanouissaient par degrés dans les
effusions de la prière.
Mais une seconde difficulté
s'éleva, plus grande encore, que la
première, et plus difficile à
vaincre. Étienne sentait bien qu'il avait
commis beaucoup de fautes dans sa vie; il les
avouait avec la franchise d'un soldat; mais il
refusait opiniâtrement de confesser qu'il
n'avait eu aucune bonne qualité, ni fait
aucune bonne oeuvre depuis qu'il était dans
le monde.
Après tout, disait-il, si j'ai
commis des fautes, je n'en ai pas commis autant que
plusieurs de mes camarades. Ils pillaient, ils
maltraitaient, ils égorgeaient sans
pitié des vieillards et des femmes; ils
mêlaient aux plus détestables
atrocités de longs éclats de rire:
pour moi, j'ai toujours eu horreur de ces
excès, et quand je l'ai pu, je les ai
empêchés.
Mon digne ami, répondait son
voisin, ce n'est pas par les actions des
méchants que vous devez juger les
vôtres, mais sur la loi de Dieu. En vous
comparant à certains hommes, vous pouvez
vous croire à demi juste; mais cette justice
examinée au flambeau de la loi de Dieu, ne
vous paraîtra plus qu'un vaste amas
d'iniquités et de souillures. Qu'importe que
vous n'ayez pas été
précisément aussi méchant que
tel de vos anciens compagnons d'armes, si vous
l'avez assez été pour mériter
une condamnation éternelle.
Pensez-vous qu'un accusé serait
absous devant les tribunaux humains, par cela seul
qu'il aurait prouvé
qu'il n'a pas commis autant de crimes que d'autres
? Non, le juge lui lirait les articles du code
qu'il a violés, et prononcerait contre lui
la peine écrite dans la loi.
Faisons d'avance comme ce juge : ouvrons
la Bible; voyons si nous n'avons pas
désobéi à tous les
commandements du Seigneur, et sachons nous
condamner nous-mêmes, pour que le souverain
Juge ne nous condamne point.
Là-dessus, ils lisaient dans les
saintes Écritures de la loi. Étienne
se défendait encore, et disputait pied
à pied le terrain de sa prétendue
justice. Il lui semblait qu'il devait à tout
prix offrir, quelque chose au Seigneur en
récompense de la grâce qu'il
demandait; mais son ami lui montrait clairement que
les meilleures de ses oeuvres portaient la profonde
empreinte de l'égoïsme et de l'orgueil.
Ce sont des fruits d'une belle
apparence, lui disait-il; mais ouvrez-les : un ver
impur les ronge au dedans.
Puis, les deux amis recouraient à
la prière qui avait toujours plus de
puissance que les meilleurs arguments pour
convaincre Étienne, et pour
l'humilier.
Le combat dura des mois entiers. Il y
avait des jours où le vieux soldat
paraissait entièrement convaincu de
péché; il s'étonnait alors de
la grande patience de Dieu, qui, pouvant d'une
seule parole appeler son âme en jugement, ne
l'avait pas frappé au milieu de ses
impiétés et de ses désordres.
Mais, le lendemain, toutes ces bonnes impressions
semblaient avoir été effacées
comme par la main d'un puissant adversaire. Il
s'irritait à la pensée d'être
confondu dans une même réprobation
avec les plus vils scélérats, et
répétait que, dans sa carrière
militaire, il avait été compatissant
et généreux.
L'homme pieux qui le dirigeait ne se
rebuta pas de ses résistances; il savait que
le coeur naturel de l'homme renonce à tout
plutôt qu'au sentiment de ses mérites,
et que, pour déraciner cet orgueil, il faut
prier beaucoup. Il redoubla donc de prières pour
son ami,
quand il était seul, et avec lui, quand ils
étaient ensemble, étant
persuadé que celui qui demande avec foi,
sans hésiter, sera certainement
exaucé.
Étienne se soumit enfin à
toutes les déclarations de la Bible; il
s'écria du fond de son âme, comme le
péager : 0 Dieu ! sois apaisé envers
moi qui suis pécheur. Une tristesse qu'il
n'avait jamais connue s'empara de tout son
être; mais cette tristesse, loin de
l'arrêter dans sa course, lui donnait en
quelque sorte des ailes pour l'amener plus vite au
pied de la croix.
Le Sauveur des hommes devint son
Sauveur. Étienne put dire avec une
entière confiance: Christ est mort pour moi,
pour moi proprement, Je ne suis plus sous la
condamnation, car il m'a réconcilié
avec Dieu par l'effusion de son sang. Je ne suis
plus esclave du péché: Christ m'a
affranchi par le don de son Esprit. Je ne crains
plus, la mort : il l'a vaincue et lui a
ôté son aiguillon. Je suis
assuré d'aller au ciel, car il est
allé m'y préparer une place; et il ne
m'oubliera point maintenant que je crois et que
j'espère en lui, puisqu'il ne m'a pas
oublié quand j'étais
incrédule.
Le nouveau converti posséda
pleinement la paix de l'Évangile. Sa joie ne
ressemblait pas à celle qu'il avait
ressentie dans un jour de victoire, ni même
à celle qu'il avait goûtés
près de sa chère compagne ; elle
était infiniment plus pure que la
première et plus durable que la seconde. il
s'écriait en versant de douces larmes : Mon
Sauveur ! mon Sauveur ! pourquoi t'ai-je connu si
tard ? Pourquoi t'ai-je résisté si
longtemps? Ah ! je veux désormais t'aimer de
toute mon âme, te suivre partout où tu
iras, et marcher par ta grâce dans le sentier
de la justice, en attendant d'aller me reposer
éternellement dans ton sein.
Ce n'était pas un enthousiasme
passager. Étienne était
réellement un homme nouveau, et le prouva
par ses oeuvres. On fut d'abord tout surpris dans
son village du changement qui s'était fait
eu lui; on n'y concevait rien quelques-uns
même en plaisantaient,
disant qu'apparemment une de ses vieilles blessures
s'était rouverte, et lui avait fait perdre
la raison; mais ces propos moqueurs
tombèrent vite. Étienne était
trop sage dans ses discours, trop charitable dans
sa conduite, pour être longtemps
accusé de folie. On passa du mépris
à l'admiration ; et quoi de plus noble, en
effet, et de plus touchant que de voir ce brave
soldat de Marengo et de Wagram allant s'asseoir au
chevet des malades pour les consoler, et partageant
avec le mendiant infirme le morceau de pain qu'il
avait gagné par vingt ans de combats !
Quelquefois aussi, il réunissait autour de
lui, quelques petits enfants qui ne s'effrayaient
ni de son âge ni de son front
cicatrisé, parce qu'il leur expliquait avec
la tendresse et là douceur d'un père
les paraboles de Jésus.
Quoique pauvre, il acquit bientôt
sur les habitants du village plus d'ascendant que
les riches, parce qu'on le savait plus
désintéressé et plus
dévoué. Ses exhortations, ses
instructions, ses exemples eurent sur un grand
nombre de ses amis une heureuse influence. Il leur
apprit à connaître le Seigneur et
à l'aimer. Des réunions pieuses se
formèrent dans sa maison; il y
présidait, il y priait, et ses paroles
empruntaient de ses bonnes oeuvres une force qui
leur ouvrait le chemin des coeurs.
Il vécut ainsi quelques
années, et au moment de s'endormir du
dernier sommeil il dit à ceux qui pleuraient
autour de sa couche : Mes amis, ne pleurez point,
mais réjouissez-vous. Je m'en vais à
Dieu; je contemplerai mon Sauveur face à
face, et je deviendrai semblable à lui. Ne
pleurez point. c'est ici le plus beau jour de ma
vie, le jour de mon éternelle
délivrance; il m'est bon de déloger
pour être avec Christ. Pensez à votre
propre fin ; soyez prêts à partir,
quand le Seigneur redemandera votre âme.
Adieu, mes amis, adieu. Que la grâce du
Seigneur soit avec vous dans la vie et dans la mort
!
Chers lecteurs, méditez sur ce
récit, et vous y verrez ce
qu'il vous faut faire pour avoir de la religion.
Ouvrez la Bible, et priez. Comparez vos oeuvres
avec la loi de Dieu, et priez. Humiliez votre
raison devant les révélations de
l'Écriture, et priez. Sentez vos
misères, et priez. Regardez à la
croix du Sauveur, et priez. Convertissez-vous,
sanctifiez-vous par la puissance de l'Esprit divin,
et priez.
Que la prière
précède, accompagne et suive tout le
reste. Il est impossible que celui qui prie avec
persévérance ne soit pas béni;
car cette persévérance même,
étant déjà l'effet d'une
grâce de Dieu, est une garantie que nous en
recevrons d'autres et de plus abondantes.
Si vous n'avez pas éprouvé
les mêmes afflictions que le pieux
Étienne, vous avez eu pourtant les
vôtres, qui étaient autant d'appels
d'en haut pour vous détacher de la terre. Et
en admettant, ce qui est bien rare, que vous ayez
joui jusqu'à présent d'une
prospérité constante, n'est-ce pas un
motif de plus pour vous engager à chercher
le Seigneur et à le servir? Pourriez-vous
être si ingrats que d'employer ses bienfaits
mêmes à vous détourner de lui?
Heureux ou malheureux, approchez-vous de Dieu, et
il s'approchera de vous.
Je sais qu'il y a dans la plupart de nos
villages des gens qui vous donneront de tout autres
conseils. Ce sont des savants, comme on les
appelle, c'est-à-dire des hommes qui ont lu
quelques mauvais livres de philosophie, ou des
romans et des journaux pleins
d'impiétés et d'immoralités.
Mais les savants de cette espèce ne
méritent aucune créance. Ils ont
assez appris pour être orgueilleux, et l'on
arrive aisément jusque-là ; mais ils
n'ont pas assez appris pour être humbles.
S'ils étaient plus
éclairés, ils mettraient plus de
réserve dans leurs discours sur la religion.
Les ignorants seuls décident de tout en
courant ; les véritables savants
réfléchissent beaucoup, et parlent
avec modestie.
Ne vous confiez donc point à ceux
qui tâcheraient de vous
éloigner des idées religieuses. Au
lieu de les en croire sur parole, considérez
leurs actions. Voyez s'ils ne sont pas
égoïstes, médisants,
dédaigneux, avares, querelleurs,
gonflés de la plus insupportable
vanité. Seriez-vous donc aveugles à
ce point de vous en remettre à ces
gens-là de ce que vous devez faire pour le
salut de vos âmes? Laissez-les dans leur
incrédulité, s'ils s'obstinent
malheureusement à y rester ; plaignez-les et
priez pour eux; mais quant à vous, entrez
dans une voie meilleure. Soyez religieux, soyez
chrétiens. Saisissez la vie éternelle
qui vous est annoncée et promise dans.
l'Évangile. Ne retardez pas le travail de
votre salut ; rachetez le temps : il est court, il
est incertain, il s'en va et ne revient plus. Ne
dormez pas comme les autres, mais veillez et
marchez dans la lumière, afin de pouvoir
dire, comme l'apôtre saint Paul, à
votre dernière heure : « J'ai combattu
le bon combat ; j'ai achevé ma course ; j'ai
gardé la foi. Au reste, la couronne de
justice m'est réservée, et le
Seigneur, juste juge, me la donnera en ce
jour-là, et non-seulement à moi, mais
à tous ceux qui auront aimé son
avènement » (2 Tim., IV, 7, 8.).
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