DANIEL,
chap. III à chap. IV,
3
«Le toi Nébucadnetsar fait
ériger et dresser une statue d'or haute de soixante
coudées et large de six coudées. Il la dresse
dans la plaine de Dura, dans la province de Babylone »
(1).
C'est ainsi que Nébucadnetsar a
coutume d'agir. Il construit dans la province, où les
paysans courbent l'échine sous le fouet des
percepteurs d'impôts et des redevances. Il construit
dans la plaine de Dura, où se dressent des huttes
misérables, où les femmes peinent à la
meule et où les enfants réclament du lait,
parce que Nébucadnetsar réquisitionne tout
l'or que ses sujets arrachent au sol pour ses jardins
suspendus, pour les statues d'or, pour ses caprices
dispendieux de souverain. Soixante coudées de hauteur
et six coudées de largeur : telles sont les
dimensions de l'idole criminelle des despotes qui se servent
de la sueur, du sang et des larmes du peuple ouvrier pour
ériger des statues d'or dans la plaine de Dura, dans
la province de Babylone.
Mais Nébucadnetsar ne peut se
réjouir à la vue de la statue d'or.
L'éclat de l'or est froid et mat. C'est pourquoi
Nébucadnetsar doit
faire
dévoiler la statue d'or dans la plaine de Dura.
Nébucadnetsar attend beaucoup de cette
cérémonie. Il lui faut le spectacle du peuple
qui, les yeux brillants, contemple et admire la statue.
«Les satrapes, les préfets, les gouverneurs, les
conseillers, les ministres, les légistes, les
prêtres et tous les fonctionnaires des provinces sont
convoqués à l'inauguration de la statue.
» Brillante revue ! Avec eux se trouvent
également rassemblés « les peuples, les
nations et les tribus de toutes les langues»
(3).
Un défilé gigantesque.
« Ils durent», est-il dit plus loin, «se
tenir debout devant la statue qu'avait érigée
le roi »
(4).
«Ils durent. » (Voici
ce
qu'on vous ordonne)
Dans le royaume de
Nébucadnetsar tout marche au commandement. Les ordres
de fer du roi ploient le peuple et les individus à sa
volonté. L'assemblée doit attendre devant la
statue que tombe le voile du monument en or. Ils doivent
attendre dans l'obéissance, comme des enfants
attendent, le soir de Noël, derrière la porte de
la chambre que leur mère leur fasse signe d'entrer.
Alors ils ont à témoigner de leur joie et de
leur admiration, leurs yeux doivent briller.
Nébucadnetsar, en tous les temps, nomme ça
«inaugurer ». Ce n'est que lorsqu'il peut
«consacrer sa statue » que son coeur se dilate de
joie.
Mais Nébucadnetsar n'est pas
sans
inquiétude. Il sait parfaitement qu'un état
d'esprit ne peut se commander. Il doit créer une
atmosphère. Nébucadnetsar peut tout faire. Une
atmosphère peut s'obtenir par une brillante fanfare.
Il paraît suspect que les instruments de musique qui
doivent remédier au manque d'animation soient si
abondamment représentés : le cor, la
flûte, la cithare, le sambuque, le psaltérion,
la cornemuse, et toutes sortes d'instruments
(5, 7,
10, 15).
«Et le héraut cria d'une
voix forte : peuples, nations, et tribus de toutes langues :
voici l'ordre qui est donné, au moment où vous
entendrez le son du cor, alors... », alors quoi ? Alors
non seulement vos yeux doivent briller et vos lèvres
crier: Vive le roi ! - cela ne suffit déjà
plus à Nébucadnetsar - alors «vous vous
prosternerez et vous adorerez la statue d'or que le roi
Nébucadnetsar a élevée»
(4,5).
Ils doivent adorer au
commandement la statue
large de six coudées et haute de soixante
coudées, là dans la plaine de Dura, dans la
province de Babylone. Ici la cérémonie prend
un caractère religieux! À la lumière
d'en-haut, l'effigie d'or revêt un suprême
éclat. La fête de la dédicace de la
statue de Nébucadnetsar ne peut se terminer sans
«mystique». Le point culminant de l'inauguration
est atteint lorsque non seulement les échines se
courbent, mais lorsque les assistants fléchissent les
genoux et commencent à joindre les mains. N'est-ce
pas surprenant ! À travers les
millénaires, Nébucadnetsar ne peut rester sur
son trône que si l'autel se trouve à
côté et lui confère la stabilité
nécessaire. Nébucadnetsar ne peut pas vivre
uniquement du roulement du tambour et de la sonnerie de
trompette, il est altéré de musique plus
douce, «du psaltérion et de toutes sortes
d'instruments à cordes ». Lorsque le choral se
mêle au roulement du tambour et que le prêtre de
Baal fait sonner la cloche, alors seulement la conscience de
Nébucadnetsar vient à se taire sur son crime,
là-bas dans la plaine de Dura, dans la province de
Babylone.
Nébucadnetsar est puissant, il
l'est
d'une manière exceptionnelle. Il incarne ce que nous
appelons, aujourd'hui, l'État totalitaire. Sa
puissance est totale, elle s'étend sur tout, il n'y a
aucun domaine qui ne soit soumis à son empire. La
puissance totale, celle qu'un homme exerce sur «les
peuples, les nations et les tribus de toutes les langues
», cette puissance est soulignée jusqu'à
neuf fois dans le troisième chapitre du livre de
Daniel - en des répétitions vraiment lassantes
- pour nous rappeler que Nébucadnetsar a
«élevé cette statue». Il «a
établi» dans le pays tout ce qui est
établi : chaque tilleul, chaque hêtre, chaque
fondement, chaque poteau indicateur et chaque borne. Ce que
Nébucadnetsar « a établi» fait loi.
Et malheur à qui s'avise de s'opposer à la
volonté neuf fois puissante de Nébucadnetsar!
Pour celui-là, la fournaise
ardente
est préparée. Nébucadnetsar a
également « établi » la fournaise.
Nébucadnetsar et la fournaise vont toujours de pair.
La fournaise fait partie, pour ainsi dire, de l'inventaire
fixe de Nébucadnetsar. Ceci est logique. La fournaise
est la chaudière centrale du pays à laquelle
se chauffent tous les matins « les satrapes, les
préfets, les gouverneurs, les conseillers, les
ministres, les légistes, les prêtres et tous
les fonctionnaires des provinces », ainsi que «
les peuples, nations et tribus de toutes langues »
jusqu'aux extrémités du royaume. La fournaise
est le moteur qui met en mouvement tous les membres, afin
qu'ils viennent se prosterner devant la statue d'or, dans la
plaine de Dura, dans la province de Babylone. L'angoisse
devant la fournaise est la force secrète de
l'État totalitaire de
Nébucadnetsar.
Cette angoisse est si grande que
tous y
succombent. Satrapes, préfets, gouverneurs,
conseillers, ministres et fonctionnaires, tous les puissants
du pays viennent se prosterner. Et le peuple, « tous
les peuples, nations et tribus de toutes les langues »
viennent se prosterner et adorer l'idole resplendissante
dans la plaine de Dura. Hélas ! ceci est
compréhensible. Ce serait incompréhensible si
tel n'était pas le cas. Car la fournaise est ardente,
si ardente qu'elle pourrait consumer les briques d'une
forteresse. Après tout, ils ne sont tous que des
hommes, comme Nébucadnetsar lui-même en est un.
L'esprit de
Nébucadnetsar
correspond exactement à l'esprit de son temps. C'est
Nébucadnetsar qui révèle en l'incarnant
de quel esprit est animée toute son époque.
Nébucadnetsar n'est pas seul coupable et tous les
autres, énumérés ici, un troupeau
d'agneaux innocents. Non, il n'en est pas ainsi. Le crime,
haut de soixante coudées, est la somme de tous les
crimes du pays. L'idole, haute de soixante coudées,
est composée de toutes les petites idoles qui sont
adorées et honorées en secret dans les palais
et plus secrètement encore dans les chaumières
: «Et tous les peuples, les nations, les tribus de
toutes langues se prosternèrent et adorèrent
la statue d'or qu'avait élevée le roi
Nébucadnetsar »
(7).
« Ils se prosternèrent
tous.» C'est notre misère et notre honte que
d'on être tous réduits au prosternement
général dans la plaine de Dura. La simple
raison pour laquelle il y a si peu de résistance
contre le crime commis en grand est que le crime est commis,
en petit, chez nous tous. Si ce que les «amis du
peuple», les adulateurs du peuple disent toujours
était vrai - que le peuple est bon, mais que les
souverains sont mauvais -, s'il était
avéré que « seuls les princes veulent la
guerre et non le peuple », alors j'aimerais voir quel
gouvernement serait capable de conduire un peuple à
la fosse commune ! Mais ceci précisément n'est
pas vrai ! C'est un mensonge de dire
que
le peuple ne porte pas la guerre dans son propre coeur... Si
Nébucadnetsar ne rencontre pas de résistance,
ni en 1914, ni aujourd'hui, ni en aucun temps c'est parce
que son esprit habite dans les chaumières : esprit
d'oppression et d'exploitation, injustice et mensonge,
impudicité et fuite loin de Dieu. À la
deuxième page de l'Écriture sainte, il est
écrit, ainsi qu'aux chapitres III de Daniel et de
l'épître aux Romains, qu'ils se
prosternèrent tous - et la chute est grande - tous
les satrapes, conseillers, gouverneurs, prêtres et
fonctionnaires des provinces, peuples, nations et tribus de
toutes langues. «Il n'y a point de distinction. Car
tous ont péché et sont privés de la
gloire de Dieu. »
«Tous les peuples.» Il n'est pas
indiqué, là, que le peuple suisse fasse
exception. N'est-il pas dangereux et n'est-ce pas notre
calamité suisse particulière que nous nous
plaisions, dans les dernières décades,
à être les observateurs, les conseillers et les
juges des autres, comme si nous étions meilleurs
qu'eux ? N'est-ce pas peut-être ce qui fait notre
malheur national, que lorsque nous parlions du crime de
Nébucadnetsar et de son peuple, nous regardions
involontairement du côté de l'est et de
l'ouest, du sud et du nord? Mais en présence du
troisième chapitre du livre de Daniel, quelqu'un
voudrait-il encore affirmer que notre peuple et notre
gouvernement soient, en quoi que ce soit,
meilleurs que les autres peuples et gouvernements?
Nébucadnetsar serait-il moins Nébucadnetsar
pour être de plus petit format ? Et chez nous, la
chute est-elle moins grande parce que la fournaise n'est pas
encore aussi chaude ? N'est-ce pas plutôt le contraire
? Notre opprobre devant Dieu n'est-elle pas plus grande que
celle des autres nations, puisque nous nous hâtons de
nous prosterner, spontanément, pour ainsi dire, avant
même que la fournaise soit allumée chez nous? -
Le prosternement des autres peuples n'est-il pas
actuellement, humainement du moins, plus excusable que le
nôtre ? Daniel transperce notre honnêteté
suisse et notre prétendue probité, «Ils
se prosternèrent tous ».
«Mais il y a dans les cieux un
Dieu.» Et le Dieu des cieux voit notre ignominie. Il la
pénètre complètement. Et Il voit la
chute des hommes, Il la voit dans toute sa profondeur. Et
que se passe-t-il ? Dieu étend son ciel bleu sur la
plaine de Dura et laisse tomber la pluie sur la province de
Babylone. On ne peut imaginer quelle miséricorde se
trouve dans le fait que, toujours à nouveau, le
soleil brille et que le ciel de Dieu devienne bleu,
au-dessus de l'idole - large de six coudées et haute
de soixante coudées - adorée en notre
époque. Nous n'avons pas reçu le
châtiment que méritait notre crime.
Ceci est le mystère de la
miséricorde divine.
Au temps du déluge, Dieu suscite
un
Noé; à l'époque de Sodome et Gomorrhe,
un Abraham. Puis Dieu suscite une Église et lui
conserve la vie au milieu de ce monde déchu et
perverti, qui se manifeste dans l'État totalitaire
d'une façon particulièrement pure et
concentrée. Dieu, le Dieu miséricordieux, se
choisit des témoins remplis de sa miséricorde
et de son amour. Une poignée d'hommes seulement,
trois hommes - leurs noms sont indiqués -
représentent, dans notre chapitre, l'Église de
Dieu.
Dieu arme ces trois hommes afin
qu'ils ne se
prosternent pas devant la statue, élevée par
Nébucadnetsar, dans la plaine de Dura. Dieu les arme
de telle sorte qu'il met dans leur bouche la réponse
qu'ils devront donner lorsqu'ils seront traînés
« devant les princes, les rois et devant les tribunaux
». Ils donnent au roi une réponse qui ne peut
venir d'un cerveau humain. Ils n'entrent dans aucune
discussion, mais de leurs lèvres sort simplement le
témoignage en vue duquel ils sont élus et
établis : «Il n'est pas nécessaire que
nous te répondions à ce sujet, car le Dieu que
nous servons peut nous délivrer de la fournaise
ardente et de ta main, ô roi. Quoi qu'il en soit,
sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux et
que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as
élevée»
(16-18).
Ce miracle de l'Église
confessante se
dresse devant l'homme à la volonté tyrannique,
comme un rempart qui surgit
inopinément du sol. Ce rempart n'est pas construit de
main d'homme. Nébucadnetsar pressent-il,
peut-être, que cette muraille est plus imprenable que
les murs des fortifications de vingt-deux mètres
d'épaisseur qu'il a fait construire autour de sa
ville ? En face du témoignage de la
communauté, le puissant est si impuissant et si
abandonné qu'il perd son rang et sa dignité :
« Il fut rempli de fureur, si bien qu'il changea de
visage »
(19).
De sa bouche sortent des paroles
significatives pour lui à tout jamais, des paroles
qui dépassent toute mesure. Il prononce une sanction
qui, par l'impossibilité de son exécution, est
plus risible que royale. «Chauffez la fournaise sept
fois plus que de coutume»
(19).
«Et, est-il ajouté, on dut
exécuter en hâte l'ordre du roi»
(22).
Il ne leur est même pas
accordé le temps d'enlever leur tunique, entre la
remise de l'ordre et son exécution.
Nébucadnetsar écarte, sans délai,
quiconque tente de s'opposer à ce qu'il «a
établi».
Ce qui se passe alors, le récit
bien
connu de la fournaise, échappe à toute
compréhension. Nébucadnetsar doit
reconnaître qu'il n'a pas affaire à trois
femmelettes. Ces trois hommes représentent la
communauté élue de Dieu, c'est pourquoi la
promesse d'Esaïe s'accomplit à leur
égard: «Quand tu traverseras les eaux, je serai
avec toi; quand tu franchiras les fleuves, ils ne
t'engloutiront point; quand tu passeras au milieu du
feu, tu ne seras pas
brûlé, et la flamme ne te consumera pas. Car
moi, l'Éternel, je suis ton Dieu »
(Es.
43). Le roi dut reconnaître «
que le feu n'avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces
hommes, que les cheveux de leur tête n'avaient pas
été brûlés, que leurs tuniques
n'avaient subi aucune atteinte et que l'odeur du feu n'avait
point passé sur eux»
(27).
Alors le roi fut rempli d'effroi. Ce
n'est pas là un fruit mûr de la repentance;
l'heure de la repentance du roi viendra, comme nous le
verrons, au chapitre suivant; c'est un ébranlement
passager et une insécurité momentanée
qui le saisissent. Nébucadnetsar reste perplexe en,
présence de ces trois hommes. Il est vrai qu'il ne
reconnaît pas la miséricorde de Dieu, qui le
cherche, mais néanmoins, la puissance de Dieu lui
fait une forte impression, « il n'y a aucun autre dieu
qui puisse délivrer comme lui »
(29).
Tous ces faits ont été
accomplis par Dieu, celui dont il est dit au premier
chapitre: «Dieu donna». C'est, un miracle de Dieu
qu'il y ait dans l'État totalitaire de
Nébucadnetsar trois hommes qui n'adorent pas la
statue. C'est le miracle de l'Église confessante. Que
ces trois hommes ne soient pas engloutis par le feu n'est
pas un plus grand miracle. Il aurait pu arriver que la
fournaise les engloutît. Le miracle dont il s'agit ici
se serait pourtant passé. Car les trois hommes
témoignent eux-mêmes - «Quoi qu'il en
soit, ô roi, sache que nous ne
servirons pas tes dieux, et nous n'adorerons pas la statue
d'or que tu as élevée »
(18).
Et maintenant, nous nous
hasardons encore
à poser une dernière question qui ne trouvera
sa réponse définitive que lorsque « nous
le verrons face à face ». Cette question se pose
au sujet du quatrième personnage, celui que
Nébucadnetsar voit avec effroi dans la fournaise :
« N'avons-nous pas jeté au milieu du feu trois
hommes chargés de liens ? Eh bien, moi, je vois
quatre hommes délivrés de leurs liens, qui
marchent au milieu du feu, sans avoir aucun mal; et l'aspect
du quatrième est celui d'un fils des dieux »
(24,
25).
Nous croyons reconnaître ce
compagnon
mystérieux des trois hommes qui a « l'aspect
d'un fils des dieux ». Et nous osons croire qu'il est
non seulement un fils des dieux, mais le Fils de Dieu qui
est descendu dans la fournaise de ce monde, parce qu'il a
connu toute la largeur et toute la hauteur de notre
péché et toute la profondeur de notre chute et
nous a fait miséricorde. Depuis lors, non seulement
le soleil luit sur la plaine de Dura, mais la croix du
Sauveur est dressée dans cette vallée de
douleur et de crime, la croix, qui nous juge et nous
appelle.
C'est à Pâques seulement que le
troisième chapitre du prophète Daniel nous
devient accessible. Ce chapitre prophétique est une
préfiguration de ce qui s'est passé «en
ces jours à Jérusalem ». Là, tous
se prosternèrent, même
Pierre, «le rocher». Là, toute la
profondeur de la chute est révélée.
Là, un autre se dresse devant Nébucadnetsar et
lui dit: «Je n'ai pas à te répondre
là-dessus». Et là, un autre dit aux
huissiers : «Voici, le Dieu que je sers peut me
délivrer de vos mains ».
Or, c'est à cause de la grandeur
de
notre chute qu'ont eu lieu Vendredi-Saint et Pâques.
Ce qui se passe ici est plus grand que ce qui s'est
passé à Babylone. Ce qui apparut devant les
yeux terrifiés de Nébucadnetsar dans la plaine
de Dura est peu de chose en comparaison de ce que virent les
soldats épouvantés dans le jardin de Joseph
d'Arimathée. Non seulement la fournaise de
Nébucadnetsar, mais la mort même «n'a plus
aucun pouvoir sur lui, les cheveux de sa tête n'ont
pas été brûlés, son manteau n'a
souffert aucun dommage et même l'odeur du feu n'a pas
imprégné son vêtement, car il est
ressuscité et il est entré dans la gloire
».
Depuis lors, là où deux ou
trois sont assemblés en son nom, il est au milieu
d'eux comme le quatrième être
mystérieux. Et lorsque deux ou trois doivent entrer
dans la fournaise, celui qui est le maître de toutes
les tombes et de tous les crématoires est aussi le
Seigneur de toutes les fournaises.
«Et il n'y a aucun autre dieu
qui puisse
délivrer comme lui. »
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