Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE VII

Origine des ténèbres dans l'Église de Dieu.

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Guillaume Farel ne se contentait pas de prêcher avec hardiesse; il approfondissait en même temps l'étude de la Parole de Dieu et lisait attentivement l'histoire de l'Église. Il désirait savoir comment les hommes avaient pu s'égarer, et comment, ayant connu l'Évangile, ils en étaient venus à appeler le mal bien, le bien mal, à être aussi ignorants et dépourvus de sens que des païens. Farel lut l'histoire des premiers temps de l'Église et s'en entretint avec ceux des prêtres de Paris qui lui avaient conseillé de lire les écrits des Pères. La conclusion de ses recherches vaut la peine d'être citée: « Quand un ange du ciel écrit-il, vous évangéliserait outre ce que nous avons évangélisé, qu'il soit anathème, » puis il ajoute: « Que cette sentence est digne d'être bien gravée dans tous les coeurs comme venant vraiment de Dieu qui a parlé ainsi par le saint apôtre... Ce bon personnage (Paul) est pressé d'en parler ainsi à cause de la méchanceté des hérétiques qui osent affirmer ce qu'ils ne peuvent prouver par les Saintes-Écritures. Pourtant ils veulent que leurs raisons et leurs opinions aient cours quoique la Sainte-Écriture n'en fasse nulle mention. De là vient la ruine et la perdition des hommes qui ont toujours osé faire plus ou moins que ne le prescrivait la Parole de Dieu et la règle qu'Il a baillée (donnée).
On voit comment du temps du saint apôtre, les séducteurs ne se contentant point de la vérité et de la grâce que l'apôtre avait prêchées si clairement, contredisent lâchement et méchamment à la vérité et à la grande bénédiction de Dieu. Car bien qu'ils approuvent la prédication de Christ, néanmoins ils veulent ajouter ce que Dieu ne commandait point et n'a jamais commandé à ceux qui ont reçu Jésus-Christ, mais à Israël. Il est vrai que les séducteurs avaient pour eux l'ombre d une raison, parce que Dieu a parlé à Moïse et ce que Moïse a ordonné, l'a été par le commandement de Dieu. Mais le saint apôtre (et Dieu parlant par sa bouche) n'admet et ne reçoit aucunement les raisons de ces séducteurs et ne veut permettre que Moïse qui n'a point eu charge des Gentils, soit mis au rang de Jésus-Christ, ni qu'il faille ajouter Moïse à Jésus-Christ pour donner le salut et la vie. Et même le saint apôtre admet si peu que les sacrifices et autres observances mosaïques soient nécessaires pour parvenir au salut, qu'au contraire il maudit, déteste et anathématise non seulement les misérables qui mettent en déroute l'Église de Jérusalem, mais encore il commande que si un ange du ciel venait prêcher autre chose que ce que Paul avait prêché, qu'il soit tenu en exécration.
Car il ne faut rien ajouter ni diminuer, mais purement et simplement, tenir et garder cette sainte et parfaite doctrine. L'apôtre certifie dans l'épître aux Corinthiens que ce qu'il enseignait s'appuyait sur les Saintes-Écritures, et ailleurs: que toute Écriture est divinement inspirée et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger et instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et parfait pour toute bonne oeuvre. Si tous pouvaient recevoir cette vérité parfaite et donner à Jésus-Christ l'honneur qui lui appartient, et si les Pères avaient observé cette règle en tout et partout, il ne serait pas nécessaire d'écrire contre les doctrines perverses, ni si difficile d'arracher du coeur des hommes ce qui y est si profondément enraciné. Au contraire, chacun aurait en horreur tout ce qui n'est pas sur le vrai fondement et tout ce qui n'est pas contenu dans les Saintes-Écritures. Et au lieu d'écrire sur le signe de la croix, le bois de la vraie croix et autres choses semblables qu'on ne peut justifier ni prouver par l'Écriture sainte, les Pères s'y fussent opposés et eussent résisté à de telles doctrines. Mais faute d'avoir maintenu cette règle infaillible, aussitôt qu'un des Pères ayant quelque réputation de savoir et de piété, s'écartait un peu du droit chemin, ceux qui le suivaient s'en écartaient encore davantage, et c'est ainsi que beaucoup de choses mauvaises et méchantes ont été introduites...

«Il faut donc que pasteurs et conducteurs de fidèles suivent la Parole de Dieu seule, et qu'ils nourrissent le troupeau de cette Parole seulement, sans cela ils ne seront que des aveugles conduisant d'autres aveugles et tous tomberont dans la fosse. Et puisque les choses en sont venues au point que tout n'est que poison excepté le pain céleste qui est la Parole de Dieu, quiconque se nourrit d'un autre pain est empoisonné et va à la mort. Guillaume fait aussi remarquer que le pouvoir de la Parole de Dieu, lorsqu'elle est prêchée en simplicité et sans falsification, est tel que la conscience des adversaires devient un témoin de cette puissance. Ils s'opposent à la Bible justement parce qu'ils en sentent la force Tout l'édifice du papisme s'écroule dès que nous admettons la Parole de Dieu comme unique règle de conduite. Car alors comment justifierons-nous la messe, la consécration des autels et des églises, le signe de la croix, etc. ? Dieu n'a commandé aucune de ces choses, et s' il devient loisible à un homme, quel qu'il soit, de dire et d ordonner ce qu'il lui plaira, où s'arrêtera-t-il, et que n'osera-t-il pas mettre en avant comme venant de Dieu, s'il n'y a pas de règle d'après laquelle reconnaître ce qui est divin et ce qui ne l'est pas) Que Dieu, par sa grâce, ouvre les yeux du pauvre monde afin qu'' on ne cherche plus à mettre en avant quoi que ce soit hors de l'Ancien et du Nouveau Testament. Puisse-t-il nous suffire de savoir ce que l'Écriture contient et de garder la mesure qui nous y est donnée. Car autrement tout serait incertain et changerait de jour en jour, si nous admettions une autre règle que la seule Parole de Dieu qui est contenue dans la Sainte Écriture »

Farel cite ce qui est rapporté dans le XVe chapitre des Actes des Apôtres. « C'était pourtant un saint concile que celui qui se réunit à Jérusalem. Il n'était pas composé de papes antichrétiens, de cardinaux, princes de Sodome, ni d'évêques de Gomorrhe ou d'abbés de Balaam. Ceux-là ne servent de rien si ce n'est d'avertissements à chacun pour ne pas imiter leur vie abominable. Mais, au contraire, ceux qui assistaient au concile de Jérusalem étaient les plus excellents en dons et en grâce de Dieu qui aient jamais existé... néanmoins, tout ce qui a été conclu en ce concile n'a d'autorité qu'autant que le commandement de Dieu et la Sainte Écriture le permettent.

Mais voyons ce que les Pères ont écrit, et si l'on peut dire sans offense à Dieu que tout ce qu'ils enseignaient fût selon la Sainte Écriture. Quand Ambroise nous dit que l'impératrice Hélène voulut visiter les lieux saints, je voudrais d'abord qu'il nous prouvât par les Saintes Écritures qu'il y ait des lieux plus saints les uns que les autres, car Jésus-Christ nous a ôté toute différence de lieux lors qu'Il a dit qu'on n'adorerait plus le Père ni en cette montagne, ni à Jérusalem, mais que les vrais adorateurs l'adoreront en esprit et en vérité.

« Ambroise nous dit ensuite que l'Esprit inspira à Hélène le désir de chercher le bois de la vraie croix; encore moins pourra-t-il prouver cela par l'Écriture, à moins qu'il n'ait voulu parler d'un mauvais esprit. Car le Saint Esprit n'a jamais inspiré personne à croire ou à faire autre chose que ce que contiennent les Écritures, ce serait contre la nature du Saint Esprit qui est de détourner nos yeux des choses visibles et terrestres pour les attacher aux choses célestes et invisibles, que de pousser quelqu'un à chercher le bois de la croix. Le précieux corps de notre Seigneur qui surpasse en prix tout ce qui est au ciel et sur la terre nous a été ôté, et pourquoi cela ? N'est-ce pas afin que nous le cherchions là où il est, à la droite du Père ? C'est ainsi que le Saint Esprit nous dirige quand c'est lui qui nous enseigne. Par les yeux de la foi, nous voyons comment Jésus-Christ a englouti la mort par sa mort si amère... selon le commandement du Père... puis comment Il a triomphé, ressuscitant en immortalité, comment il est monté triomphalement dans les cieux et s'est assis à la droite du Père, puis il a donné de grands dons de victoire, les grâces excellentes du Saint Esprit; enrichissant son Église qui est son corps par le saint ministère et autres dons merveilleux, afin que l'Église entende et sache les biens qu'elle a en Christ. »


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CHAPITRE VIII

Comment les ténèbres augmentèrent.

 

Farel continue ensuite en nous montrant que la protection de l'empereur Constantin fut fatale à l'Église « Car, dit-il, les chrétiens, qui se virent loués et approuvés, perdirent l'habitude de sonder diligemment les Écritures, de sorte que les hérétiques ont plus servi et profité à plusieurs grands et bons personnages que ceux qui les ont favorisés, en tant que les hérétiques furent cause qu'on étudia les Écritures afin de pouvoir les réfuter.» Plus Guillaume lisait les Pères, plus ceux-ci baissaient dans son estime. « Ambroise, dit-il, nous raconte les propos d'Hélène, à laquelle, si elle a parlé ainsi, on aurait pu dire à bon droit de se taire et de ne pas parler comme une sotte... hélas ! nous voyons en lisant les Pères qu'on s'est égaré non pas seulement en ces derniers temps, où l'ignorance, l'idolâtrie et la révolte contre Jésus-Christ sont parvenues à leur comble, et où nous avons pu voir les aveugles conduits par d'autres aveugles... mais déjà dans les premiers temps après les apôtres. Les Églises s'étaient fort multipliées et il y avait des hommes de grand savoir et de grande piété qu'on admirait fort pour leur sainte conduite. Mais cela n' empêche pas qu'ils ont lourdement failli en mettant en avant des choses que la Parole de Dieu n'ordonne point...
Ceci doit nous servir d'avertissement, afin que nous ne souffrions ni ne permettions aucune chose que Dieu n'a pas commandée. Car nous ne pouvons avoir des règlements plus convenables que ceux qui nous ont été donnés par Jésus-Christ lui-même... et nous ne pouvons suivre personne de plus sage que Lui. Si toutes les ordonnances de Moïse ont dû céder la place à Jésus-Christ, combien plus n'ôterons-nous pas les choses qui ont été inventées après Jésus-Christ. Qu'il nous soit suffisant de n'avoir que les pasteurs que Lui-même envoie, la doctrine telle qu'Il l'a donnée, que les lieux de culte soient propres et convenables, que ceux qui sont reçus à la Cène du Seigneur soient dans les conditions requises par l'Évangile et que tout soit fait selon la pureté évangélique. Si Jésus-Christ et ses ordonnances ne suffisent pas à maintenir le respect et le bon ordre dans les assemblées, qui pourra s'en charger ?... Tout ira bien quand Jésus-Christ seul et ses saints commanderont et régneront dans l'Église.

Les prêtres essayaient de répondre aux raisonnements de Farel; les uns défendaient le signe de la croix, déclarant que c'est un fait avéré qu'il chasse Satan.
« Et où, je vous le demande, répondait Farel, où le diable est-il plus présent que dans la personne du pape qui porte cependant trois croix sur la tête et qui en est couvert jusque sur ses pantoufles ? Où le diable est-il plus présent que dans l'office de la messe dans lequel on voit plus de croix qu'à tous les autres services ? »

D'autres prêtres faisaient observer que les Pères n'avaient point dit qu'il fallût adorer la croix elle même, mais seulement qu'elle représentait Christ.
« Il ne sert à rien, répondait Guillaume, d'essayer d'excuser et de colorer leurs paroles; il vaut bien mieux convenir qu'ils ne parlaient point selon les Écritures. Les figures et les types de l'Ancien Testament se sont évanouis quand Jésus-Christ a paru, parce qu'Il était la réalité dont ces figures n'étaient que l'ombre. De même, puisque I'Évangile nous parle en termes si clairs et si simples, devons-nous appeler les choses par leur nom et ne point faire comme les Pères, car il n'y aurait pas eu autant d'erreurs et d'égarements s'ils n'avaient fait si grand usage de la manière de parler de l'Ancien Testament; tels sont, par exemple, ces mots d'autels, sacrifices, immolations et tant d'autres qu'ils emploient si souvent. Je vous prie de considérer quelle convenance il y a à dire que la croix est l'espérance des chrétiens, si c'est de la croix et non de Christ que nous voulons parler. C'est un blasphème. Et comment pourrait-il s'agir de Christ lorsque nous voyons la croix mêlée à des diadèmes, des ornements et autres choses semblables I Car Jésus Christ n'a rien à faire avec les accoutrements et les parures mondaines.

« Si nous sommes des chrétiens rassemblés en son nom, il faut que nous ne soyons plus du monde, mais de nouvelles créatures. Car Christ n'est pas de ce monde, Il a laissé le monde et Il s'en est allé au Père Mais ces théologiens, pour soutenir leur fausse doctrine, mettent la croix à la place de Celui qui est mort, à la place du sang précieux qui peut seul laver nos péchés. Celui qui croit en Lui a la vie éternelle. Puissions-nous tous croire et recevoir ce bon Sauveur Jésus pour notre Rédempteur et notre Libérateur par la foi Remercions donc ce bon Père qui nous donne un si excellent Sauveur dans lequel nous mettons toute notre confiance, n'ayant que faire du bois de la croix, pas plus que d'Hérode, de Pilate ou des autres bourreaux du Seigneur... car le Saint Esprit enseigne aux chrétiens qu'ils sont morts au péché, vivants à Christ, ressuscités en vie nouvelle, et qu'étant ainsi ressuscités, ils doivent chercher les choses qui sont en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu, et penser aux choses du ciel et non point à celles qui sont sur la terre. »

Les docteurs de Paris furent indignés que Farel osât prétendre que les Pères étaient tombés dans l'erreur « Ne craignons pas de contredire qui que ce soit, disait Farel, si leurs paroles ne peuvent être prouvées par les Écritures, mais plutôt disons: Toi, Seigneur, Tu es le seul qui ne se trompe point. Il n'y a rien en ta Parole que vérité et droiture; tes commandements sont bons, purs, parfaits, rien ne peut être bon sinon ce qui est fait selon ta Sainte Parole... Et que par cette Parole on condamne même les plus saints et les plus sages dans ce en quoi ils ont failli. Qui ne condamnerait pas l'idolâtrie de Salomon ? Sa sagesse ne doit point nous empêcher de détester son péché. Qui voudrait excuser les péchés de David ? Sa grande piété et bonté ne peuvent nous empêcher de dire qu'il a failli. Prenons donc garde à nous-mêmes et fussions-nous comme des anges de Dieu, ne lâchons jamais la bride à nos actions, nos paroles et nos pensées, mais jugeons-les toujours d'après la Parole de Dieu. »

Mais les docteurs de Paris n'étaient nullement disposés à admettre la pleine suffisance de la Bible.
« Au contraire, dit Farel, ils préfèrent les livres des Pères qui sont souvent aussi contraires à la Bible que la chair l'est à l'Esprit. Au lieu de se contenter de la Bible, ils y ajoutent autre chose, comme si l'on essayait d'orner de l'or et des pierres précieuses avec de la fange et du fumier. Au lieu de s'occuper à enseigner par la Parole de Dieu, ils se sont égarés à la poursuite des rêveries humaines, des Hélène, des morceaux de bois, avançant des choses qui ne sont point dans la Sainte Écriture... Ainsi est venue la ruine dans l'Église et il faut être bien aveugle pour ne pas voir cette ruine, ou bien lâche et méchant pour ne pas s'efforcer d'en retirer les âmes. Ceux qui veulent soutenir la méchanceté actuelle, s'arment de l'excuse que ces coutumes sont anciennes et viennent de forts, grands et bons personnages... et le plus souvent ceux-là mêmes qui désirent le plus que Dieu soit servi en pureté n'osent rien dire contre les Pères. Si les Églises n'avaient jamais rien accepté qui ne fût contenu dans la Sainte Écriture, nous ne serions pas maintenant dans des abîmes d'erreurs et de superstitions qui surpassent tout ce qu'on a jamais vu auparavant. ».
Quelques-uns des docteurs les plus éclairés de Paris convinrent qu'on devrait expliquer au peuple que l'adoration ne s'adresse pas aux images et aux croix Il est facile, dirent-ils, d'expliquer qu'on ne doit adorer que Dieu seul. C'est la faute du peuple et non des croix s'il est idolâtre, pourquoi donc supprimer les croix et les images ? Défendons seulement qu'on les adore « Le bon roi Ézéchias vous condamne en ceci, répondait Farel, car lorsqu'il a vu que le peuple rendait honneur et service divin au serpent d'airain, il ne s'est point fait de scrupule de l'abattre; il ne s'est pas contenté de défendre au peuple de l'adorer. Cependant ce serpent avait été fait par Moïse comme signe de la plus grande oeuvre que Dieu ait faite, à savoir la rémission de nos péchés. Néanmoins, Ézéchias le mit en pièces et lui donna un nom de mépris qui veut dire: ce morceau d'airain. Les serviteurs de Dieu sont à bien plus forte raison tenus de s'élever contre tout ce qui a été introduit et inventé de contraire au pur Évangile, car celui-ci est bien plus excellent que la Loi, et l'adoration en esprit et en vérité doit être plus pure que celle qui se faisait sur la montagne. »

Farel ne comprit pas en même temps toutes les vérités que nous venons d'exposer; il lui fallut des mois et des années pour apprendre et désapprendre tant de choses. Toutefois, lorsqu'il eut saisi que tout ce que l'homme ajoute à la Parole de Dieu est mauvais, ses erreurs papistes disparurent une à une. J'ai cru devoir insister sur ce sujet pour un motif qui devrait nous remplir de honte et de tristesse.
Il s'est écoulé plus de quatre cents ans depuis que Farel enseigna la nécessité de n'avoir d'autre fondement que la Parole de Dieu; mais, hélas I ses enseignements sont oubliés, et si l'on y revenait, combien de choses ne faudrait-il pas abolir, non seulement dans les contrées papistes, mais aussi chez les réformés !
Les efforts de Farel ne réussirent qu'auprès d'une faible minorité, et de nos jours il ne trouverait pas beaucoup plus d'auditeurs disposés à retourner aux Écritures et à délaisser tout ce qui n'y est pas contenu. Le coeur de l'homme est le même à présent qu'en 1520, et le monde n'est pas moins « inimitié contre Dieu », ni Satan moins actif.

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