Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
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Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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LA PALESTINE AU TEMPS DE JÉSUS-CHRIST


CHAPITRE Il
LA GÉOGRAPHIE DES EVANGILES
(Suite 2)



Le palais d'Hérode. - La tour Antonia. - Les réservoirs. - Le mont des Oliviers. Les bazars de Hallali. - Gethsémané. - Béthanie. - Jéricho. - Le Jourdain. La mer Morte. - Bethléem. - Jaffa.


 Le palais d'Hérode le Grand était un admirable monument. Il s'élevait derrière les trois tours que nous venons de décrire et occupait le nord-est et l'est de la ville haute (1). Il fut encore embelli par Agrippa II, et Josèphe nous en a laissé une description enthousiaste. Il était magnifique, dit-il, au-delà de toute description (2). « Il dépasse le Temple en magnificence », disait-on encore. Ce palais, bâti en marbre blanc, était entouré d'un mur de trente coudées (13 m. 50) ; à l'intérieur, on voyait des salles de festin garnies de cent lits pour les convives ; pierres rares et variées, toits et plafonds admirables, chambres en grand nombre, ameublements précieux, rien n'y manquait. Les jardins, les bassins, les aqueducs étaient plus surprenants encore.

De toutes ces splendeurs, il n'est pas resté le moindre vestige. Etait ce au palais de son père que demeurait Antipas, lorsque par hasard il venait à Jérusalem ? Jésus entra-t-il dans cette magnifique demeure, lorsque, le matin de sa mort, Pilate l'envoya au tétrarque? Nous n'en savons rien.

Hérode le Grand avait encore construit dans la ville haute deux autres palais : Cesareion et Agrippeion. Il avait, on le sait, le goût des constructions. Josèphe dit qu'il avait fait élever un théâtre à Jérusalem et un amphithéâtre ou hippodrome près de Jéricho (3) Il avait aussi fait faire à soixante stades des murs, à l'est de Jérusalem, du côté de l'Arabie et à l'endroit même où il avait repoussé les partisans d'Antigone, quand il avait dû s'enfuir de Jérusalem, un monument appelé Hérodion. C'était un énorme tumulus surmonté de tours rondes avec un palais à l'intérieur, et des aqueducs y amenant l'eau en abondance.
L'emplacement de ce tumulus est connu. La colline près de Beit-Lehm, appelée « mont des Français » ou « mont du petit paradis, » n'est autre que l'Hérodion (4). M. de Vogüé en a étudié les ruines.

La tour Antonia était une gigantesque forteresse située à soixante mètres de l'angle nord-ouest du Temple (5). Elle avait été élevée sur un rocher de cinquante coudées (22 m. 50) à pie de tous côtés et garni du haut en bas de pierres polies qui en rendaient l'ascension impossible. Ce rocher ou cube de pierres avait un demi-stade (95 m.) de côté. Le sommet formait une plate-forme carrée de 40 coudées de côté (18 m.) et par conséquent de 304 mètres carrés. Cette plate-forme était entourée d'un parapet de trois coudées (1 m. 35). Aux quatre angles s'élevaient des tours et sur la partie centrale de la plate-forme était construit un palais entouré d'un mur et composé de plusieurs pièces avec portiques et salles de bain, sans parler du logement nécessaire aux troupes. Trois des tours avaient cinquante coudées (212 m. 50), la quatrième, celle qui était à l'angle sud-est et par conséquent la plus rapprochée du Temple, avait soixante-dix coudées (31 m. 50); les Romains tenaient à ce qu'elle conservât cette hauteur pour pouvoir surveiller les prêtres dans les cours intérieures du Temple. Ils consentaient à n'y point pénétrer par respect pour la religion juive, mais ils voulaient voir tout ce qui s'y passait. De plus, deux escaliers conduisaient de la tour aux portiques du parvis des Gentils et les jours de fête les soldats de la garnison romaine venaient monter la garde dans cette tour (6). Le rocher sur lequel Antonia était bâtie a été mesuré de nos jours, il a bien ,de 22 à 25 mètres de hauteur; le sommet de la tour sud-est se trouvait ainsi être à 63 mètres au-dessus du payé des cours du Temple ; c'est, à peu de chose près, la hauteur des tours de Notre-Dame de Paris.

Cette forteresse avait été bâtie par les princes Macchabéens. Elle fut appelée Bâris. Ce mot, prononcé par les juifs Birah et qu'ils empruntèrent probablement aux Perses, car il ne se rencontre que chez les écrivains postérieurs à l'exil, signifie tout simplement château-fort, citadelle; Hérode le Grand, pour flatter Antoine son maître, changea son nom en celui d'Antonia.

C'est dans cette forteresse que fut conduit saint Paul lors de son arrestation (7); mais ce n'est pas là que se trouvait le prétoire où Jésus fut jugé. Il était tout à côté, dans l'ancien palais d'Hérode, et touchait la tour Antonia. Le sérail du pacha de Jérusalem se trouve aujourd'hui sur l'emplacement du prétoire.

Les citernes et les réservoirs paraissent avoir été assez nombreux à Jérusalem Il y avait un réservoir devant la tour Antonia et un autre au nord de la ville (8). Quant à celui de Béthesda il était le même que celui de Siloé. Tout le quartier où il se trouvait s'appelait quartier de Siloé. On ne sait donc pas si la tour dont parle l'Evangile (9) était à la piscine même et contiguë à ses portiques ou seulement dans le quartier et à une certaine distance.

Nous n'avons plus qu'à mentionner les excavations et les souterrains nombreux creusés sous la ville et sous le Temple. Toutes les cités bâties sur des carrières, dont on a extrait la pierre destinée aux constructions, ont ces sortes de catacombes. Les souterrains de Jérusalem sont en partie bouchés aujourd'hui. Ceux, que l'on peut visiter sont assez étendus et le voyageur voit au fond des blocs énormes, des pierres gigantesques, toutes taillées et semblables à celles qui forment la muraille du Temple et ses fondations à l'angle sud-est de la ville. Ce sont des pierres taillées du temps de Salomon, dont on n'eut Pas besoin pour le sanctuaire, et qui sont restées en place depuis trois mille ans (10).

Et maintenant si l'on veut se faire aujourd'hui, dans notre dix-neuvième siècle, quelque idée de la Jérusalem du premier, ce n'est pas en Palestine, dans la ville de ce nom, qu'il faut la chercher, c'est plutôt dans les villes musulmanes et arabes de l'Algérie, de l'Égypte, de l'Asie-Mineure, Le voyageur qui visite une de ces grandes cités orientales, y retrouve les rues étroites encombrées d'ânes et de chameaux, les maisons blanches en forme de cube, les bazars tumultueux et bruyants que Jérusalem offrait autrefois aux regards. S'il est dans une ville sainte, il y rencontre le mépris et la haine que le païen rencontrait certainement à Jérusalem, il y trouve aussi une dévotion et des rites semblables à ceux des Juifs, il y croise des scribes portant leur encrier à leur ceinture et y entend des prédicateurs à la parole ardente comme il s'en trouvait dans la cité sainte d'autrefois.

ENVIRONS DE JERUSALEM

L'est de la ville était le seul côté qui présentât quelque agrément. C'est le seul aussi dont nous parlerons, puisqu'il ne s'agit pour nous que de chercher les traces du passage de Jésus et de jeter quelque lumière sur les pages principales de l'Evangile (11).

A l'Est, en effet, se dressait la colline appelée « Mont des Oliviers ». Les Talmuds l'appellent quelquefois, Mont Mischha (12). Josèphe le place à cinq stades (950 m.) du mur d'enceinte (13). En deux minutes on descendait au fond de la vallée du Cédron, puis, le ruisseau passé, on montait la colline, car la vallée n'occupait que la largeur même du ruisseau. Avant d'arriver au torrent ou traversait Bethphagé, ainsi nommée à cause de ses figuiers. Bethphagé n'était pas un village mais un faubourg de Jérusalem (14), car tout l'espace contigu au mur oriental de la ville portait ce nom. Toute la colline des Oliviers, le nom l'indique, était très boisée et on remarquait, sur le versant qui regardait le Temple, les tombeaux des prophètes et autres grands personnages de l'Ancien Testament. Jésus les voyait et sans doute les désignait du doigt lorsque, sous le portique de Salomon, il disait aux Pharisiens : « Vous ressemblez à ces sépulcres blanchis (15). » Quelques-uns de ces monuments funéraires ont traversé les siècles et se voient encore, entre autres celui d'Absalon, que plusieurs voyageurs croient authentique.

On pouvait passer le Cédron sur un pont qui reliait le Temple au Mont des Oliviers. Le sanctuaire se trouvait ainsi réuni à cette colline, et ce voisinage immédiat donnait à celle-ci un caractère sacré. On la considérait parfois comme faisant partie de « l'aire du Temple ». Aussi les prêtres y avaient-ils établi quatre boutiques qu'ils tenaient eux-mêmes et dont le revenu appartenait à la puissante famille du saducéen Hanan. Ce petit bazar était installé sous deux cèdres magnifiques (16), qui donnaient asile à des nuées de colombes. Celles-ci étaient à vendre, et chaque mois on retirait quarante sait de la vente des colombes pour les cérémonies de purification imposées aux femmes (17). Il est vraisemblable que Marie alla acheter sous ces cèdres les colombes qu'elle offrit pour sa purification (18); car, dit un des Talmuds, ces oiseaux « suffisaient pour les sacrifices de pigeons de tout Israël. » C'est aussi là, dans la maison d'habitation de Hanan, attenante au bazar, que Jésus fut conduit immédiatement après son arrestation (19).

L'Evangile de Jean parle d'un « jardin » d'oliviers (20) dans lequel Jésus « entra. » Il est évident pour nous qu'il s'agit ici d'un enclos planté d'oliviers et où se trouvait un pressoir (Gethsémané signifie pressoir à huile), et par conséquent d'une propriété de rapport appartenant à un ami de Jésus qui, sans doute, demeurait à Jérusalem, car les jardins, nous l'avons dit, étaient interdits dans l'intérieur de la ville. Tous les jardins étaient donc en dehors des murailles « surtout au pied du Mont des Oliviers » (21).

Jésus, en quittant Jérusalem le jeudi soir 6 avril 30, se rendit donc dans l'enclos du « pressoir à huile. » Il s'y était souvent réuni avec ses disciples; Judas le savait. Il y conduit la troupe, on arrête Jésus et on l'emmène aussitôt à la maison de Hanan dont nous venons de parler, contiguë au bazar et à côté des deux cèdres; c'était une propriété de l'ancien grand-prêtre.

Il fallait vingt minutes à peine pour aller de la porte de la ville jusqu'au sommet de la colline des Oliviers, puis on descendait et, après vingt minutes encore de marche, on arrivait à Béthanie (maison des dattes), (aujourd'hui El-Azirié) (22). Ce chemin, que Jésus parcourut le jour des Rameaux, existe encore avec ce détour de la route où la ville sainte, cachée jusque-là, apparaît tout à coup (23). Béthanie, au milieu des fermes et des villages. tout entourée de palmiers et comme dans les bois, était sur le versant qui regarde le Jourdain et la Mer Morte. C'est là que Jésus trouvait un peu de calme après les discussions du parvis des Gentils. Le contraste entre la capitale et le village était bien tranché; Jérusalem, c'était la ville, la foule, la fatigue physique et morale, les disputes et la haine des Pharisiens, des Saducéens, de tous ceux qui voulaient la mort de Jésus. Béthanie, c'était la campagne, la solitude, le repos du corps et de l'âme, l'hospitalité de Marie, de Marthe, de Lazare, de ceux que Jésus aimait.

Béthanie était le premier village que l'on rencontrait sur la route de Jérusalem à Jéricho, et, à partir de cet endroit, le chemin n'offrait plus aucune sécurité; aussi Jésus y a-t-il prononcé la parabole du bon Samaritain (24). Cette histoire, placée là, était admirable de vérité et d'à-propos. Les prêtres et les lévites étaient souvent appelés à parcourir ce chemin ; nous savons, en effet, par les Talmuds (25) que, des vingt-quatre classes de prêtres et de lévites, plusieurs résidaient à Jéricho et il y avait une lutte constante de prééminence entre les prêtres de cette ville et ceux de Jérusalem. Quant au fait lui-même d'une attaque de brigands dans les massifs de montagnes qui séparent Béthanie du Jourdain, il se présentait sans cesse. En plein gouvernement romain, la police des grandes routes était fort mal faite, les Romains se reposaient sans doute sur les Juifs du soin de garder leurs chemins, et les Juifs, de leur côté, se reposaient sur les Romains. Les chemins n'étaient alors surveillés par personne, et saint Jérôme (26) raconte que, de son temps, la route était infestée de hordes de brigands.

Avant de quitter les environs immédiats de Jérusalem, rappelons que Salomon avait fait construire trois grands réservoirs taillés dans le roc et placés l'un au-dessus de l'autre : on les appelait « les étangs de Salomon, » et ils servaient à alimenter d'eau les jardins du roi qui étaient tout près. Ces jardins avaient disparu depuis longtemps et les réservoirs ne servaient plus à rien. Lorsque les Romains réduisirent la Judée en province, ils voulurent les utiliser, et Ponce-Pilate fit construire un aqueduc amenant leurs eaux à Jérusalem. Il prit l'argent nécessaire à cette construction dans le trésor du Temple. C'était l'argent sacré, le Corban, aussi les Juifs ne lui pardonnèrent-ils jamais (27). Ce vol du Corban fut un des griefs sans nombre soulevés par l'administration de Pilate. Les « étangs de Salomon » subsistent encore, ainsi que l'aqueduc de Pilate. On les appelle étangs d'Ourtas et ils fournissent d'eau le Haram de Jérusalem.

A Jéricho, nous sommes au bord du Jourdain. Cette ville, au nord-est de Jérusalem, n'en était séparée que par une distance de vingt sept kilomètres environ, dix Parsa d'après les Talmuds (28). Elle n'en était guère plus éloignée que Versailles de Paris. Elle était et elle est restée aujourd'hui un des plus ravissants endroits de la Syrie. Josèphe dit de cette ville comme de la Galilée: «C'est un pays divin (29). » Nulle part les palmiers n'y étaient aussi beaux et aussi nombreux. Ils formaient une véritable forêt entourant la ville de tous côtés, sans parler des jardins et des cultures dont la richesse et l'abondance ont fait l'admiration de l'antiquité (30). « La plaine de Jéricho est couverte de blés (31) ». Comme elle formait une tète de route, elle avait une douane importante. Aussi l'épisode de Zachée (32), s'y trouve-t-il très naturellement placé.

Le Jourdain y passe, encaissé entre les rochers nus. Toute sa vallée ainsi que la plaine de Jéricho ont le climat des tropiques, et la ville, placée très au dessous du niveau de la Méditerranée, jouit d'un printemps perpétuel (33). Le froid des hauteurs qui l'environnent y est inconnu.

Si, en partant de Jéricho, nous descendons le Jourdain, nous arrivons à l'oasis d'En-Gaddi, qui est à treize lieues de Jérusalem, non loin de la Mer Morte, dans laquelle se jette le fleuve (34). C'est là que demeuraient, au premier siècle, les solitaires esséniens, entièrement séparés du monde, véritables moines dans leurs couvents.

La Mer Morte, sur la rive occidentale de laquelle ils avaient bâti leur monastère, est immense, elle a dix-neuf lieues de long sur cinq de large (35), les Talmuds l'appellent « mer salée » ou « mer de Sodome ». Son eau a un goût détestable et sa pesanteur spécifique est telle que l'on peut fort bien s'y soutenir sans savoir nager (36). « Jamais un homme ne s'est noyé dans la mer salée (37). » Les poissons ne peuvent y vivre et on n'y trouve aucune plante aquatique. Le rivage cependant est parsemé de coquillages. Les Arabes de nos jours l'appellent le lac de Loth (Bakret Louth).

Remontons maintenant du côté de Jérusalem. A deux lieues de cette ville et à trois cents pieds au-dessus d'elle nous rencontrons le village de Bethléem. Jésus y est né d'après les Evangélistes Matthieu et Luc, et ce petit bourg a certainement conservé, comme celui de Nazareth, la physionomie qu'il avait au premier siècle. Bethléem forme, comme Jérusalem, une sorte de presqu'île tenant d'un côté aux montagnes qui l'entourent et inaccessible de tous les autres côtés. La porte regarde Jérusalem, c'est encore celle par laquelle entrèrent Joseph et Marie la veille de la naissance de Jésus. Le puits, certainement antique, est à côté, et c'est là que se passait toute la vie publique. Autour du puits et devant la porte était le forum, le foyer de la vie sociale. Chaque soir et chaque matin les habitants s'y rencontrent, les troupeaux y vont boire, conduits par les bergers (38), et les jeunes filles, la cruche sur l'épaule, viennent puiser l'eau dont on a besoin à la maison. Les voyageurs s'y arrêtent aussi, ils y dressent leurs tentes et y préparent leurs repas. Justin Martyr, écrivant dans la première moitié dit second siècle, nous parle de « la grotte de la nativité ». L'Evangile, il est vrai, ne dit pas que Jésus soit né dans une grotte, mais les excavations de Bethléem servaient d'étables autrefois comme aujourd'hui et, sans croire nécessairement à l'authenticité de celle que l'on montre maintenant aux voyageurs en lui donnant le nom de « grotte de la nativité », il est fort possible que l'étable dans laquelle est né le Christ fût effectivement une grotte.

La dernière ville de Judée, mentionnée dans le Nouveau Testament (39), est Joppe (aujourd'hui Jaffa) (Jafo chez les anciens Hébreux). Les Israélites n'avaient point d'autre port ou plutôt d'autre ville maritime, car de port il n'y en avait point; il ne peut pas y en avoir. Le rivage est pour ainsi dire inaccessible. Les bâtiments restent au large, on ne peut aborder qu'en canot. Jaffa rendit de grands services lors de la construction du Temple de Salomon. Les cèdres abattus sur le Liban y arrivaient sur des radeaux et de là étaient transportés à Jérusalem (40).


Table des matières

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1 L'emplacement du palais d'Hérode doit être marqué sur notre plan entre la rue de Sion et la tour Hippicus.
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2 D. B. J. 1. 21.
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3 Ant. Jud., XV, 8, 1.
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4 Sur notre carte de la Palestine : Hérodion ou Mont des Francs.
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5 Jog., D. B. J., V, 5, 8 La tour Antonia doit être marquée sur notre plan à côté de la résidence du pacha de Jérusalem, n° 14.
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6 La tour Antonia communiquait aussi avec le Temple par une allée souterraine.
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7 Actes, des Ap., ch. XXI, v. 34.
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8 D. B. J.. V. 30.
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9 Ev. de Luc XIII, 4. L'emplacement de Béthesda est controversé. L'opinion la plus répandue le place là où est aujourd'hui le Birket Israël ou dans le voisinage immédiat.
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10 Ce qui explique le passage 1 Rois, VI, 7, disant que les pierres étaient amenées toutes taillées et prêtes à être mises en place
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11 Mentionnons aussi, au sud de la ville et du côté où la muraille était inaccessible, la profonde vallée de Gehinnom (Géhenne). On y jetait les immondices de Jérusalem qu'un feu perpétuel consumait lentement; c'était un de ces espaces vides et désolés comme on en voit dans les environs des grandes villes. Elle avait une réputation détestable et son séjour était souvent cité comme l'image du feu éternel de l'enfer.
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12 Jérus. Taanith, IV, 8.
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13 Ant. Jud., XX, 8, 6.
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14 Babyl., Pesachim, 53 a et 63 b. Quelques archéologues placent au contraire Bethphagé près de Béthanie, se fondant principalement sur ce fait qu'il n'y a pas, à l'est de Jérusalem et entre le Cédron et la ville, la place d'un faubourg.
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15 Ev. de Matth. , chap. XXIII, v. 27.
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16 Jérus., Taanith, IV, 8.
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17 Jérus., Taanith, fol. 69, 2.
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18 Ev. de Luc, Il, 22, 23, 24,
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19 Voir notre chapitre IV, le Sanhédrin.
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20 Ev. de Jean, XVIII, v. 27.
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21 Talmud, Bava Kama, ch. VII. Les jardins étaient autrefois, ce qu'ils sont encore dans l'Orient moderne, un luxe très apprécié.
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22 Il nous est impossible de voir Béthanie dans le Beth Hini dont le Talmud de Jérusalem dit : « Les boutiques de Beth Hini furent détruites trois ans avant Jérusalem » (Jérus., Péah., 1, 3), car Beth Hini désigne ici les boutiques des fils de Hanan auprès des cèdres. Le Béthanie des Evangiles était plus éloigné de Jérusalem et de l'autre côté de la colline.
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23 C'est à ce détour de la route qu'il faut placer la scène rapportée, Ev. de Luc, XIX, 41 et suiv.
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24 Ev. de Luc, X, 30 et suiv. Si Jésus n'a pas prononcé cette parabole à Béthanie même, ce fut sans doute dans les environs immédiats. car il nous est dit aussitôt après qu'étant en voyage, « il entra dans un village et une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison. » Ce village était donc Béthanie.
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25 Taanith, fol. 67 4.
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26 Ad. Jerem, III, 2.
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27 Voir le chapitre suivant, Ponce-Pilate.
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28 Babyl., Joma, 20 b.
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29 Jos.. D. B, J., IV, 8, 3; 1, 6, 6; 1, 18, 5 ; Ant. Jud., XV, 4, 2; IV, 6, 1; XIV, 4, 1.
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30 Eccl., XXIV, 18; Strabon, XVI, 2, 41.
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31 Mehhilta, sect. Beschalah, 1.
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32 Ev. de Luc, XIX, 1 et suiv.
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33 Cependant la chaleur peut y être très forte en été.
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34 En-Gaddi est exactement à 40 kilomètres de l'embouchure du Jourdain.
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35 Exactement 74 kilomètres de long sur 17 à 18 de large.
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36 Jos., D. B. J., IV, 8 ; Tacite, Hist., V, 6.
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37 Parole de Rabbi Dini citée Bab., Schabbath, 108 b. Elle est exacte. On peut se soutenir dans l'eau de la Mer Morte sans savoir nager, à cause de son extrême densité, mais le baigneur est contraint à un effort continuel pour maintenir sa tête hors de l'eau.
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38 Genèse, XXIV, 11 .
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39 Actes des Apôtres, chap. IX, 36 et 43.
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40 Il Chron., II, 16; Esdras, Ill, 7.

 

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