LA PALESTINE AU TEMPS DE
JÉSUS-CHRIST
CHAPITRE Il
LA GÉOGRAPHIE DES
EVANGILES (Suite
2)
Le palais
d'Hérode. - La tour Antonia. - Les
réservoirs. - Le mont des Oliviers.
Les bazars de Hallali. -
Gethsémané. -
Béthanie. - Jéricho. - Le
Jourdain. La mer Morte. - Bethléem.
- Jaffa.
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Le
palais d'Hérode le
Grand était un admirable monument. Il
s'élevait derrière les trois tours
que nous venons de décrire et occupait le
nord-est et l'est de la ville haute
(1). Il fut encore embelli par Agrippa
II, et Josèphe nous en a laissé une
description enthousiaste. Il était
magnifique, dit-il, au-delà de toute
description (2). « Il dépasse le Temple
en magnificence », disait-on encore. Ce
palais, bâti en marbre blanc, était
entouré d'un mur de trente coudées
(13 m. 50) ; à l'intérieur, on voyait
des salles de festin garnies de cent lits pour les
convives ; pierres rares et variées, toits
et plafonds admirables, chambres en grand nombre,
ameublements précieux, rien n'y manquait.
Les jardins, les bassins, les aqueducs
étaient plus surprenants
encore.
De toutes ces
splendeurs, il n'est pas resté le moindre
vestige. Etait ce au palais de son père que
demeurait Antipas, lorsque par hasard il venait
à Jérusalem ? Jésus entra-t-il
dans cette magnifique demeure, lorsque, le matin de
sa mort, Pilate l'envoya au tétrarque? Nous
n'en savons rien.
Hérode le
Grand avait encore construit dans la ville haute
deux autres palais : Cesareion et Agrippeion. Il
avait, on le sait, le goût des constructions.
Josèphe dit qu'il avait fait élever
un théâtre à Jérusalem
et un amphithéâtre ou hippodrome
près de Jéricho
(3) Il avait aussi fait faire à
soixante stades des murs, à l'est de
Jérusalem, du côté de l'Arabie
et à l'endroit même où il avait
repoussé les partisans d'Antigone, quand il
avait dû s'enfuir de Jérusalem, un
monument appelé Hérodion.
C'était un énorme tumulus
surmonté de tours rondes avec un palais
à l'intérieur, et des aqueducs y
amenant l'eau en abondance.
L'emplacement de ce
tumulus est connu. La colline près de
Beit-Lehm, appelée « mont des
Français » ou « mont du petit
paradis, » n'est autre que l'Hérodion
(4). M. de Vogüé en a
étudié les ruines.
La tour
Antonia était une
gigantesque forteresse située à
soixante mètres de l'angle nord-ouest du
Temple (5). Elle avait été
élevée sur un rocher de cinquante
coudées (22 m. 50) à pie de tous
côtés et garni du haut en bas de
pierres polies qui en rendaient l'ascension
impossible. Ce rocher ou cube de pierres avait un
demi-stade (95 m.) de côté. Le sommet
formait une plate-forme carrée de 40
coudées de côté (18 m.) et par
conséquent de 304 mètres
carrés. Cette plate-forme était
entourée d'un parapet de trois
coudées (1 m. 35). Aux quatre angles
s'élevaient des tours et sur la partie
centrale de la plate-forme était construit
un palais entouré d'un mur et composé
de plusieurs pièces avec portiques et salles
de bain, sans parler du logement nécessaire
aux troupes. Trois des tours avaient cinquante
coudées (212 m. 50), la quatrième,
celle qui était à l'angle sud-est et
par conséquent la plus rapprochée du
Temple, avait soixante-dix coudées (31 m.
50); les Romains tenaient à ce qu'elle
conservât cette hauteur pour pouvoir
surveiller les prêtres dans les cours
intérieures du Temple. Ils consentaient
à n'y point pénétrer par
respect pour la religion juive, mais ils voulaient
voir tout ce qui s'y passait. De plus, deux
escaliers conduisaient de la tour aux portiques du
parvis des Gentils et les jours de fête les
soldats de la garnison romaine venaient monter la
garde dans cette tour
(6). Le rocher sur lequel Antonia
était bâtie a été
mesuré de nos jours, il a bien ,de 22
à 25 mètres de hauteur; le sommet de
la tour sud-est se trouvait ainsi être
à 63 mètres au-dessus du payé
des cours du Temple ; c'est, à peu de chose
près, la hauteur des tours de Notre-Dame de
Paris.
Cette forteresse
avait été bâtie par les princes
Macchabéens. Elle fut appelée
Bâris. Ce mot, prononcé par les juifs
Birah et qu'ils empruntèrent probablement
aux Perses, car il ne se rencontre que chez les
écrivains postérieurs à
l'exil, signifie tout simplement
château-fort, citadelle; Hérode le
Grand, pour flatter Antoine son maître,
changea son nom en celui d'Antonia.
C'est dans cette
forteresse que fut conduit saint Paul lors de son
arrestation (7); mais ce n'est pas là que se
trouvait le prétoire où Jésus
fut jugé. Il était tout à
côté, dans l'ancien palais
d'Hérode, et touchait la tour Antonia. Le
sérail du pacha de Jérusalem se
trouve aujourd'hui sur l'emplacement du
prétoire.
Les citernes et les
réservoirs
paraissent avoir été assez nombreux
à Jérusalem Il y avait un
réservoir devant la tour Antonia et un autre
au nord de la ville (8). Quant à celui de
Béthesda il était le même que
celui de Siloé. Tout le quartier où
il se trouvait s'appelait quartier de Siloé.
On ne sait donc pas si la tour dont parle
l'Evangile (9) était à la piscine
même et contiguë à ses portiques
ou seulement dans le quartier et à une
certaine distance.
Nous n'avons plus
qu'à mentionner les excavations et les
souterrains nombreux creusés sous la ville
et sous le Temple. Toutes les cités
bâties sur des carrières, dont on a
extrait la pierre destinée aux
constructions, ont ces sortes de catacombes. Les
souterrains de Jérusalem sont en partie
bouchés aujourd'hui. Ceux, que l'on peut
visiter sont assez étendus et le voyageur
voit au fond des blocs énormes, des pierres
gigantesques, toutes taillées et semblables
à celles qui forment la muraille du Temple
et ses fondations à l'angle sud-est de la
ville. Ce sont des pierres taillées du temps
de Salomon, dont on n'eut Pas besoin pour le
sanctuaire, et qui sont restées en place
depuis trois mille ans
(10).
Et maintenant si l'on
veut se faire aujourd'hui, dans notre
dix-neuvième siècle, quelque
idée de la Jérusalem du premier, ce
n'est pas en Palestine, dans la ville de ce nom,
qu'il faut la chercher, c'est plutôt dans les
villes musulmanes et arabes de l'Algérie, de
l'Égypte, de l'Asie-Mineure, Le voyageur qui
visite une de ces grandes cités orientales,
y retrouve les rues étroites
encombrées d'ânes et de chameaux, les
maisons blanches en forme de cube, les
bazars tumultueux et bruyants
que Jérusalem offrait autrefois aux regards.
S'il est dans une ville sainte, il y rencontre le
mépris et la haine que le païen
rencontrait certainement à Jérusalem,
il y trouve aussi une dévotion et des rites
semblables à ceux des Juifs, il y croise des
scribes portant leur encrier à leur ceinture
et y entend des prédicateurs à la
parole ardente comme il s'en trouvait dans la
cité sainte d'autrefois.
ENVIRONS DE
JERUSALEM
L'est de la ville
était le seul côté qui
présentât quelque agrément.
C'est le seul aussi dont nous parlerons, puisqu'il
ne s'agit pour nous que de chercher les traces du
passage de Jésus et de jeter quelque
lumière sur les pages principales de
l'Evangile (11).
A l'Est, en effet, se
dressait la colline appelée « Mont des
Oliviers ». Les Talmuds
l'appellent quelquefois, Mont Mischha
(12). Josèphe le place à
cinq stades (950 m.) du mur d'enceinte
(13). En deux minutes on descendait au
fond de la vallée du Cédron, puis, le
ruisseau passé, on montait la colline, car
la vallée n'occupait que la largeur
même du ruisseau. Avant d'arriver au torrent
ou traversait Bethphagé, ainsi nommée
à cause de ses figuiers. Bethphagé
n'était pas un village mais un faubourg de
Jérusalem (14), car tout l'espace contigu au mur
oriental de la ville portait ce nom. Toute la
colline des Oliviers, le nom l'indique,
était très boisée et on
remarquait, sur le versant qui regardait le Temple,
les tombeaux des prophètes et autres grands
personnages de l'Ancien Testament. Jésus les
voyait et sans doute les désignait du doigt
lorsque, sous le portique de Salomon, il disait aux
Pharisiens : « Vous ressemblez à ces
sépulcres blanchis
(15). » Quelques-uns de ces
monuments funéraires ont traversé les
siècles et se voient encore, entre autres
celui d'Absalon, que plusieurs voyageurs croient
authentique.
On pouvait passer le
Cédron sur un pont qui reliait le Temple au
Mont des Oliviers. Le sanctuaire se trouvait ainsi
réuni à cette colline, et ce
voisinage immédiat donnait à celle-ci
un caractère sacré. On la
considérait parfois comme faisant partie de
« l'aire du Temple ». Aussi les
prêtres y avaient-ils établi quatre
boutiques qu'ils tenaient eux-mêmes et dont
le revenu appartenait à la puissante famille
du saducéen Hanan. Ce petit bazar
était installé sous deux
cèdres magnifiques
(16), qui donnaient asile à des
nuées de colombes. Celles-ci étaient
à vendre, et chaque mois on retirait
quarante sait de la vente des colombes pour les
cérémonies de purification
imposées aux femmes
(17). Il est vraisemblable que Marie alla
acheter sous ces cèdres les colombes qu'elle
offrit pour sa purification
(18); car, dit un des Talmuds, ces
oiseaux « suffisaient pour les sacrifices de
pigeons de tout Israël. » C'est aussi
là, dans la maison d'habitation de Hanan,
attenante au bazar, que Jésus fut conduit
immédiatement après son arrestation
(19).
L'Evangile de Jean
parle d'un « jardin » d'oliviers
(20) dans lequel Jésus «
entra. » Il est évident pour nous qu'il
s'agit ici d'un enclos planté d'oliviers et
où se trouvait un pressoir
(Gethsémané
signifie pressoir à huile), et par
conséquent d'une propriété de
rapport appartenant à un ami de Jésus
qui, sans doute, demeurait à
Jérusalem, car les jardins, nous l'avons
dit, étaient interdits dans
l'intérieur de la ville. Tous les jardins
étaient donc en dehors des murailles «
surtout au pied du Mont des Oliviers »
(21).
Jésus, en
quittant Jérusalem le jeudi soir 6 avril 30,
se rendit donc dans l'enclos du « pressoir
à huile. » Il s'y était souvent
réuni avec ses disciples; Judas le savait.
Il y conduit la troupe, on arrête
Jésus et on l'emmène aussitôt
à la maison de Hanan dont nous venons de
parler, contiguë au bazar et à
côté des deux cèdres;
c'était une propriété de
l'ancien grand-prêtre.
Il fallait vingt
minutes à peine pour aller de la porte de la
ville jusqu'au sommet de la colline des Oliviers,
puis on descendait et, après vingt minutes
encore de marche, on arrivait à
Béthanie (maison des dattes), (aujourd'hui
El-Azirié) (22). Ce chemin, que Jésus
parcourut le jour des Rameaux, existe encore avec
ce détour de la route où la ville
sainte, cachée jusque-là,
apparaît tout à coup
(23). Béthanie, au milieu des
fermes et des villages. tout entourée de
palmiers et comme dans les bois, était sur
le versant qui regarde le Jourdain et la Mer Morte.
C'est là que Jésus trouvait un peu de
calme après les discussions du parvis des
Gentils. Le contraste entre la capitale et le
village était bien tranché;
Jérusalem, c'était la ville, la
foule, la fatigue physique et morale, les disputes
et la haine des Pharisiens, des Saducéens,
de tous ceux qui voulaient la mort de Jésus.
Béthanie, c'était la campagne, la
solitude, le repos du corps et de l'âme,
l'hospitalité de Marie, de Marthe, de
Lazare, de ceux que Jésus aimait.
Béthanie
était le premier village que l'on
rencontrait sur la route de Jérusalem
à Jéricho, et, à partir de cet
endroit, le chemin n'offrait plus aucune
sécurité; aussi Jésus y a-t-il
prononcé la parabole du bon Samaritain
(24). Cette histoire, placée
là, était admirable de
vérité et d'à-propos. Les
prêtres et les lévites étaient
souvent appelés à parcourir ce chemin
; nous savons, en effet, par les Talmuds
(25) que, des vingt-quatre classes de
prêtres et de lévites, plusieurs
résidaient à Jéricho et il y
avait une lutte constante de
prééminence entre les prêtres
de cette ville et ceux de Jérusalem. Quant
au fait lui-même d'une attaque de brigands
dans les massifs de montagnes qui séparent
Béthanie du Jourdain, il se
présentait sans cesse. En plein gouvernement
romain, la police des grandes routes était
fort mal faite, les Romains se reposaient sans
doute sur les Juifs du soin de garder leurs
chemins, et les Juifs, de leur côté,
se reposaient sur les Romains. Les chemins
n'étaient alors surveillés par
personne, et saint Jérôme
(26) raconte que, de son temps, la route
était infestée de hordes de
brigands.
Avant de quitter les
environs immédiats de Jérusalem,
rappelons que Salomon avait fait construire trois
grands réservoirs taillés dans le roc
et placés l'un au-dessus de l'autre : on les
appelait « les étangs de Salomon,
» et ils servaient à alimenter d'eau
les jardins du roi qui étaient tout
près. Ces jardins avaient disparu depuis
longtemps et les réservoirs ne servaient
plus à rien. Lorsque les Romains
réduisirent la Judée en province, ils
voulurent les utiliser, et Ponce-Pilate fit
construire un aqueduc amenant leurs eaux à
Jérusalem. Il prit l'argent
nécessaire à cette construction dans
le trésor du Temple. C'était l'argent
sacré, le Corban, aussi les Juifs ne lui
pardonnèrent-ils jamais
(27). Ce vol du Corban fut un des griefs
sans nombre soulevés par l'administration de
Pilate. Les « étangs de Salomon »
subsistent encore, ainsi que l'aqueduc de Pilate.
On les appelle étangs d'Ourtas et ils
fournissent d'eau le Haram de
Jérusalem.
A
Jéricho, nous sommes
au bord du Jourdain. Cette ville, au nord-est de
Jérusalem, n'en était
séparée que par une distance de vingt
sept kilomètres environ, dix Parsa
d'après les Talmuds
(28). Elle n'en était guère
plus éloignée que Versailles de
Paris. Elle était et elle est restée
aujourd'hui un des plus ravissants endroits de la
Syrie. Josèphe dit de cette ville comme de
la Galilée: «C'est un pays divin
(29). » Nulle part les palmiers n'y
étaient aussi beaux et aussi nombreux. Ils
formaient une véritable forêt
entourant la ville de tous côtés, sans
parler des jardins et des cultures dont la richesse
et l'abondance ont fait l'admiration de
l'antiquité (30). « La plaine de Jéricho
est couverte de blés
(31) ». Comme elle formait une
tète de route, elle avait une douane
importante. Aussi l'épisode de Zachée
(32), s'y trouve-t-il très
naturellement placé.
Le
Jourdain y passe,
encaissé entre les rochers nus. Toute sa
vallée ainsi que la plaine de Jéricho
ont le climat des tropiques, et la ville,
placée très au dessous du niveau de
la Méditerranée, jouit d'un printemps
perpétuel (33). Le froid des hauteurs qui
l'environnent y est inconnu.
Si, en partant de
Jéricho, nous descendons le Jourdain, nous
arrivons à l'oasis d'En-Gaddi, qui est
à treize lieues de Jérusalem, non
loin de la Mer Morte, dans laquelle se jette le
fleuve (34). C'est là que demeuraient, au
premier siècle, les solitaires
esséniens, entièrement
séparés du monde, véritables
moines dans leurs couvents.
La Mer
Morte, sur la rive occidentale
de laquelle ils avaient bâti leur
monastère, est immense, elle a dix-neuf
lieues de long sur cinq de large
(35), les Talmuds l'appellent « mer
salée » ou « mer de Sodome ».
Son eau a un goût détestable et sa
pesanteur spécifique est telle que l'on peut
fort bien s'y soutenir sans savoir nager
(36). « Jamais un homme ne s'est
noyé dans la mer salée
(37). » Les poissons ne peuvent y
vivre et on n'y trouve aucune plante aquatique. Le
rivage cependant est parsemé de coquillages.
Les Arabes de nos jours l'appellent le lac de Loth
(Bakret Louth).
Remontons maintenant
du côté de Jérusalem. A deux
lieues de cette ville et à trois cents pieds
au-dessus d'elle nous rencontrons le village de
Bethléem.
Jésus y est né d'après les
Evangélistes Matthieu et Luc, et ce petit
bourg a certainement conservé, comme celui
de Nazareth, la physionomie qu'il avait au premier
siècle. Bethléem forme, comme
Jérusalem, une sorte de presqu'île
tenant d'un côté aux montagnes qui
l'entourent et inaccessible de tous les autres
côtés. La porte regarde
Jérusalem, c'est encore celle par laquelle
entrèrent Joseph et Marie la veille de la
naissance de Jésus. Le puits, certainement
antique, est à côté, et c'est
là que se passait toute la vie publique.
Autour du puits et devant la porte était le
forum, le foyer de la vie sociale. Chaque soir et
chaque matin les habitants s'y rencontrent, les
troupeaux y vont boire, conduits par les bergers
(38), et les jeunes filles, la cruche sur
l'épaule, viennent puiser l'eau dont on a
besoin à la maison. Les voyageurs s'y
arrêtent aussi, ils y dressent leurs tentes
et y préparent leurs repas. Justin Martyr,
écrivant dans la première
moitié dit second siècle, nous parle
de « la grotte de la nativité ».
L'Evangile, il est vrai, ne dit pas que
Jésus soit né dans une grotte, mais
les excavations de Bethléem servaient
d'étables autrefois comme aujourd'hui et,
sans croire nécessairement à
l'authenticité de celle que l'on montre
maintenant aux voyageurs en lui donnant le nom de
« grotte de la nativité », il est
fort possible que l'étable dans laquelle est
né le Christ fût effectivement une
grotte.
La dernière
ville de Judée, mentionnée dans le
Nouveau Testament (39), est Joppe (aujourd'hui
Jaffa) (Jafo chez les anciens
Hébreux). Les Israélites n'avaient
point d'autre port ou plutôt d'autre ville
maritime, car de port il n'y en avait point; il ne
peut pas y en avoir. Le rivage est pour ainsi dire
inaccessible. Les bâtiments restent au large,
on ne peut aborder qu'en canot. Jaffa rendit de
grands services lors de la construction du Temple
de Salomon. Les cèdres abattus sur le Liban
y arrivaient sur des radeaux et de là
étaient transportés à
Jérusalem (40).
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