Il
est
écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
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écrit: TA PAROLE EST LA VERITE (Jean 17.17) Cela me suffit... |
Méditations sur le Cantique de Salomon
Si la préparation du coeur est de
l'homme, la réponse de la bouche est de
l'Eternel. Considérées à ce
point de vue, les déclarations de
ce v. 9 sont précieuses
au coeur. Quoi de plus agréable, en effet,
que de savoir que nous sommes plus beaux que tous
les autres, pour celui que nous aimons le plus?
Être bien assuré que telle est la
pensée du Seigneur, donne à
l'âme un doux contentement. Il est aussi
très agréable de constater que c'est
par les autres, qui auraient pu être remplis
de jalousie à notre égard, que Christ
parle de nous et à nous,
précisément comme lui-même le
ferait. On ne saurait rien désirer de
plus.
Il est dit de David: «Or il avait le teint
rosé, avec de beaux yeux, et était
beau de visage ».
(1
Sam. 16, 12). Mais dans la
description qu'il nous donne ici du vrai David,
l'Esprit de prophétie peut faire allusion
à la pureté sans tache de sa
personne. et au caractère de soit sacrifice.
Ce sont des termes significatifs que ces mots -
« blanc et vermeil ». Le Saint-Esprit se
plaît à présenter, soit en
types, soit sous forme d'allégories, les
gloires de la personne de Christ, et, l'infinie
valeur de son sang. «Pourriez-vous me nommer
quelque chose qui soit plus blanc que la neige ?
» demandait quelqu'un dans une école du
dimanche. « L'âme qui a
été lavée dans le sang de
Jésus, » répondit justement une
petite fille. Mais si un tison arraché du
feu, noirci et consumé, pour ainsi dire, par
le péché, petit être rendu plus
blanc que la neige, pur comme la lumière du
ciel, en vertu de ce sang précieux, quelles
ne doivent pas être, pouvons-nous demander,
la pureté essentielle, et la dignité
infinie de Christ, par l'effusion du sang duquel
cette oeuvre merveilleuse est accomplie! Oui,
certes, une seule âme ainsi bénie
prouverait l'étonnante efficace du sacrifice
de Jésus; mais quel moment, ô mon
âme, lorsque dans le ciel tu chanteras avec
les myriades de myriades des rachetés, le
cantique nouveau : « A celui qui nous aime et
qui nous a lavés de nos
péchés dans son sang; et il nous a
fait un royaume, des sacrificateurs pour son Dieu
et Père ; à lui la gloire et la
force, aux siècles des siècles !
Amen. » Oh! quelles sublimes pensées
toutes pénétrées d'adoration
nous aurons alors de Jésus, qui fut jadis
l'homme de douleurs, et sachant ce que c'est que la
langueur; mais qui est maintenant le Christ de
Dieu, souverainement exalté !
Après avoir répondu aux filles de
Jérusalem d'une manière
générale relativement à son
bien-aimé, elle se met maintenant à
faire de lui une description plus
détaillée. Guidée par l'Esprit
de Dieu, elle se plaît à
s'arrêter sur ses perfections et ses gloires
diverses, sous des figures prises de traits
humains. Un mot, ô mon âme, dès
l'entrée de ce sujet: ne cherche pas, je
t'en prie, le sens mystique de chacun de ces traits
en dehors des limites de la sainte écriture.
«Le lieu où tu es arrêté
est une terre sainte. » Car, quoique l'Eternel
ne défendît point à Moïse
de s'approcher du buisson ardent, il lui
déclara nettement que ce devait être
avec des pieds déchaussés. Que ce
soit donc dans un esprit d'adoration que tu
médites sur le roi glorieux de Sion.
Dans
Apoc.
V, 6, l'apôtre Jean
parle de « l'Agneau qu'il voit au milieu du
trône comme ayant «sept yeux qui sont
les sept Esprits de Dieu envoyés sur toute
la terre ». Le nombre sept, nous le savons,
indique la plénitude, la perfection, qui ici
signifie l'intelligence. « Car les yeux de
l'Eternel parcourent toute la terre, afin qu'il se
montre fort en faveur de ceux qui sont d'un coeur
parfait envers Lui»
(2
Chron. XVI, 9). Le croyant n'a
donc rien à craindre du regard vif et
pénétrant du Seigneur; il est pour
lui plein de douceur, de tendresse, de profonde
affection, « comme les yeux des colombes
près des ruisseaux d'eau ». Quelle
précieuse grâce: « Je te
conseillerai, ayant mon oeil sur toi. »
(Ps.
XXXII, 8.)
Ces comparaisons représentent quelque
chose d'une douceur, d'une beauté, d'un
parfum extrêmes. C'est le visage: mais, ce
que l'on peut voir dans ses traits montre combien
est grand le contraste entre le jour de sa
grâce et de son humiliation et le jour
prochain de sa gloire merveilleuse. La fille de
Sion, dans son aveuglement, le méprisa et le
rejeta à cause de son humilité. Lui,
en grâce parfaite, se soumit à la
volonté de l'homme qui est inimitié
contre Dieu. « J'ai donné mon dos
à ceux qui frappaient, et mes joues à
ceux qui arrachaient le poil; je n'ai pas
caché ma face à l'opprobre et aux
crachats. »
(Es.
L, 6) Et encore: « Ils
frappent le juge d'Israël avec une verge sur
la joue. »
(Mich.
V. 1.) Mais la fille de Sion
est alors affligée de tout son coeur, pour
toute cette haine, toute cette cruauté dont
elle s'est rendue coupable envers son Messie. Le
voile est ôté. Comme il disparaissait
de dessus le visage de Moïse quand il
retournait au tabernacle, de même il
disparaîtra de dessus le coeur d'Israël,
quand ils regarderont à Celui qu'ils ont
percé. Et alors, au lieu de dire de lui :
« Il n'y a rien en lui à le voir qui
fasse que nous le désirions », ce sera:
« Tout en Lui est aimable. » La joue,
autrefois souillée, outragée et
frappée, est pour le coeur de l'Israël
de Dieu comme des parterres d'aromates, des
corbeilles de fleurs parfumées. Oh! quelle
oeuvre la grâce a accomplie! Quelles
merveilles les opérations de l'Esprit ont
effectuées ! Quel
triomphe ont remporté
l'amour et le pardon de Dieu ! Hâte-toi de
luire, oh ! hâte-toi de luire, jour prochain,
jour heureux du Millénium !
Généralement, nous pouvons
comprendre dans ce trait toutes les oeuvres de la
nature, de la providence et de la grâce. Leur
beauté, leur gloire, leur durée
peuvent être représentées par
l'or, l'anneau, et les, pierres précieuses.
« Les oeuvres de ses mains sont
vérité et jugement; tous ses
préceptes sont sûrs, maintenus
à perpétuité, pour toujours,
faits avec vérité et droiture.»
(Ps.
CXI, 7-8.) Mais la foi peut
maintenant dire de ces mains ornées de
pierres précieuses: « Sa main gauche
est sous ma tête et sa droite m'embrasse.
» Oh ! quel embrassement ! Heureux, trois fois
heureux, ceux qui sont ainsi
entourés de ses bras éternels ! C'est
une étreinte sans fin, comme l'anneau
lui-même. « L'amour ne périt
jamais.»
C'est la marche en général, qui
d'ordinaire est représentée par ce
trait. « Éternel, fais-moi
connaître tes voies, enseigne-moi tes
sentiers... Tous les sentiers de l'Eternel sont
gratuité et vérité. » Les
« colonnes de marbre » peuvent
exprimer la force, la
fermeté, la permanence de son règne;
et les « socles d'or fin », la justice
divine, comme caractérisant toutes les voies
de son gouvernement. La justice divine, la
toute-puissance, les voies de «
gratuité et de vérité»
appartiennent au roi de Sion, au puissant roi de la
terre. « L'empire a été
posé sur son épaule. » «
Mais quant au Fils, il dit: ton trône,
ô Dieu (est) aux siècles des
siècles ; c'est un sceptre de droiture que
le sceptre de ton règne. Tu as aimé
la justice et haï l'iniquité. C'est
pourquoi, Dieu, ton Dieu, t'a oint d'une huile de
joie au-dessus de tes compagnons. »
(Héb.
I, 8-9.) « Et dans
les jours de ces rois, le Dieu des cieux
établira un royaume qui ne sera jamais
détruit; et ce royaume ne passera point
à un autre peuple, mais lui, il subsistera
à toujours. »
(Dan.
Il, 44.)
Ses « lèvres» ayant
déjà été
mentionnées, ce trait-ci doit indiquer
quelque chose d'autre que les paroles. Il me
paraît se rapporter plus
particulièrement à la grâce de
Jésus - à l'expression de sa
bonté, des témoignages de sa
bienveillance, - à ses communications
affectueuses. L'Épouse a goûté
souvent de sa grâce, c'est pourquoi elle
pouvait dire par expérience : « son
palais est plein de douceur. » La grâce
et la bonté avec lesquelles il vient au
devant d'elle, même après ses
égarements, suffisent pour
pénétrer son coeur à jamais de
la douceur de la grâce de son Seigneur.
« Si toutefois vous avez
goûté,» dit l'apôtre,
« que le Seigneur est bon. » Il en est
qui pensent que c'est à la mélodie de
sa voix qu'il est fait allusion. Mais elle continue
en disant: |
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Chapitre
VI, verset 1
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