Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE VII

Les Sectes secondaires au IVe siècle

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L'Église fut troublée, au IVe siècle, non seulement par la controverse arienne, mais par les critiques et les hérésies de diverses sectes. Les unes s'en prirent à son idéal moral, qu'elles trouvaient relâché. D'autres opposèrent à ses dogmes une gnose d'origine perse ou une christologie inattendue. Il y eut des schismes regrettables et des fantaisies doctrinales, auxquels elle dut s'opposer.

La tendance rigoriste fut, représentée par les Novatiens (voir notre Tome 1er p. 268). Elle s'était maintenue en Espagne, excluant les pécheurs de l'Église pour lui conserver sa « virginité ». Elle fut combattue par l'évêque de Barcelone, Pacien (1), qui, au dire de Jérôme, « avait une éloquence châtiée et était aussi remarquable par sa vie que par ses discours » (De Viris, 106). Les trois lettres qu'il écrivit à un certain Sympronianus, après 375, sont pleines de finesse et nourries de littérature classique, et dénotent une conception plus humaine de la morale que celle des Novatiens (2). Il n'en gardait pas moins un haut idéal, comme le prouvent son Exhortatorius libellus ad poenitentiam et surtout son ouvrage (Cervulus) dirigé contre la licence toute païenne des fêtes du nouvel-an.



Autrement redoutable pour l'Église fut la, concurrence hautaine du Donatisme.

Apparenté à la tendance des Montanistes et des Novatiens, il naquit au lendemain de la persécution de Dioclétien (3). Il fut un mouvement de protestation déchaîné en Afrique contre certains évêques, accusés d'avoir « livré » (4) aux païens, autours de cette sombre période, des exemplaires des livres saints. Nombre de rigoristes leur refusèrent le droit de rester préposés à la direction de leurs Églises. « Bien des éléments étrangers aux causes initiales de cette crise surexcitèrent les passions de part et d'autre : un vit renaître les vieilles querelles sur la rebaptisation, sur le devoir de maintenir l'Église immaculée, sur l'obligation de courir au devant du martyre. Le nationalisme local, les questions de personnes achevèrent d'aigrir le conflit, où les circoncellions (5), pillards et incendiaires, mêlèrent leurs violences anarchiques » (6). En définitive, les donatistes regardaient les autres chrétiens comme corrompus, et ils déclaraient sans valeur les sacrements conférés par leurs chefs.

L'évêque de Carthage, Mensurius, et Coecilianus, son archidiacre, ayant critiqué la recherche immodérée du martyre et dénoncé les motifs peu élevés qui animaient certains «confesseurs » de la foi, les membres rigoristes de son Église et beaucoup d'évêques numides en furent irrités. « Mensurius fut accusé à Rome, y alla pour se justifier, mais mourut en revenant (311). Coecilianus fut nommé à sa place, mais avec une certaine hâte, sans qu'on eût attendu, comme de coutume, l'arrivée de ses collègues de Numidie, et il reçut la consécration épiscopale des mains de l'évêque Félix d'Aptunga, que l'on accusait d'être un traditeur... L'opposition ne fit qu'augmenter. Un concile, rassemblé par Secondus, chef de l'épiscopat numide, nomma, pour le remplacer, le lecteur Majorin, et, après la mort de celui-ci (313), Donat, dit le Grand. De lit le nom de donatistes attribué au parti rigoriste d'Afrique... Il y eut donc deux évêques à Carthage, et le schisme se propagea dans presque toutes les Églises africaines. Il y a lieu même de croire que les donatistes furent assez longtemps la majorité (ils eurent, dit-on, trois cents évêques).
Mais, au dehors, Coecilianus passa toujours pour l'évêque légitime. Les donatistes s'adressèrent à Constantin, en 313, pour qu'il leur fit droit contre leurs adversaires, et celui-ci chargea une commission composée de l'évêque de Rome, Miltiade, et de trois évêques gaulois, puis le concile d'Arles, tenu en 314, de faire une enquête. Les deux investigations leur furent défavorables. Constantin, à la décision personnelle duquel ils en appelèrent encore, se prononça également contre eux (316), leurs évêques furent frappés de bannissement et leurs églises confisquées. Ils tinrent bon. Un synode donatiste, tenu en 330, comptait 270 évêques. Constantin avait fini par les tolérer, mais Constance fit revivre les édits dans toute leur rigueur (347). Plusieurs de leurs évêques furent mis à mort ; Donat, l'évêque de Carthage, fut exilé ; leurs lieux de culte fermés. Julien rappela leurs évêques et rouvrit leurs églises ; mais, en 373 et 375, VaIentinien 1er et Gratien renouvelèrent les édits contre eux » (7).

Les principaux champions du donatisme furent Donat, auteur de nombreux opuscules, ainsi que d'un Liber de Spiritu sancto, qui, d'après Jérôme (De Viris, 93), confinait à l'arianisme ; Parménien (8), esprit élevé et modéré qui devint évêque de Carthage après la mort de Donat, mais ne prit possession de son siège que sous Julien. Il écrivit un traité en cinq livres Contre l'Église des traditeurs (9) et un recueil de Psaumes qui fut un des ferments de la piété donatiste. Plus remarquable fut Tyconius, polémiste d'une admirable loyauté, « laïc, dit Monceaux, qui se mêlait de théologie et pouvait en remontrer aux évêques, philosophe, qui connaissait la Bible comme personne, mais qui l'interprétait à sa façon ». Son indépendance, qui le poussait à critiquer ses coreligionnaires, dans son De Bello intestino et ses Expositiones diversarum causarum, lui valut même une lettre de Parménien (10) et, en 380, une condamnation par un concile donatiste (11).

Le plus connu des contradicteurs du donatisme, au IVe siècle, fut Optat, évêque de Milève, en Numidie (12). Il écrivit, vers 367, six livres Contra Parmenianum donatistam, traité consciencieux, au style net parfois emphatique, où il oppose à la petite Église donatiste, la grande Église catholique dont Rome est le centre et le lien. Il fit échec aux schismatiques, eu attendant les grands coups que devait leur porter Augustin (13).




Le Manichéisme, avec ses doctrines bizarres et son habile propagande, causa également de grands soucis à l'Église.

C'était une gnose d'origine perse, extraite de l'Avesta (14). Elle procédait du Persan Manès (IIIe siècle), présenté par les documents anciens comme un personnage influent, voyageur et thaumaturge. Il tomba en disgrâce pour avoir rompu avec la religion nationale. Il s'était posé, en effet, en prophète du christianisme régénéré, et avait osé s'appeler « le Paraclet » (15). Le manichéisme, comme les autres gnoses, prêchait le salut par la connaissance de la vraie doctrine et par l'ascétisme, privilèges de l'aristocratie des parfaits. Manès plaçait à l'origine des choses deux principes incréés, le Dieu de la lumière et le Dieu des ténèbres. Des parcelles du premier ont été enfermées par le second dans certaines plantes et divers légumes. D'où la distinction des aliments purs et impurs. Étaient purs ceux qui contenaient une de ces parcelles., et impurs ceux qui en étaient dépourvus.

D'après Manès, la rédemption est d'abord cosmologique. Les éléments emprisonnés sont attirés par les astres où se concentrent les éléments lumineux, et ils s'évaporent par le parfum des fleurs. La délivrance est également psychologique et morale. Poussé par le Dieu du bien, l'homme, désobéissant à son Créateur, le Dieu du mal, celui de l'Ancien Testament rejeté par Manès, a cueilli le fruit de l'arbre de la connaissance (Genèse, 3, 6), mais il a été vaincu par la femme, qui représente le pouvoir séducteur de la matière. Il faut donc une nouvelle rédemption.
Elle consiste dans la lumière accordée aux élus. Le Rédempteur n'est qu'un illuminateur. Il n'a pas eu de réalité corporelle. La Montagne du Salut est, non le Calvaire, mais le Thabor. À la fin des temps, toutes les parcelles lumineuses seront recueillies dans le grand Foyer, tandis que les âmes qui auront perdu leur substance divine resteront dans la matière.

La connaissance devait être complétée par l'ascétisme, qui prescrivait les mortifications et condamnait le mariage. Par lui, les simples auditeurs gravissaient le second degré de l'initiation, et étaient promus au rang d'élus. Les manichéens pratiquaient le baptême, cérémonie d'initiation. Ils avaient des diacres et des anciens qu'ils appelaient parfois évêques.

Infiltrée dans l'empire romain, où ils furent persécutés par Dioclétien, ils se répandirent surtout en Afrique (16). « Leurs partisans se recrutaient soit dans les anciennes sectes gnostiques, en particulier chez les marcionistes, soit chez les esprits cultivés qui cherchaient à concilier tant bien que mal un certain attachement au christianisme avec leur goût de rationalisme et de libre critique. Des fantasmagories de la mythologie manichéenne, l'Occident ne connut guère que le dualisme. le reste fut habilement ennuagé pour éviter d'effaroucher les gens » (17). C'est cet aspect raisonnable qui séduisit Augustin dans sa jeunesse. Le principal agent du manichéisme en Afrique, depuis 383, était ce Fauste, de Milève (18), évêque de la secte, sophiste des plus habiles, mais d'une intelligence fort superficielle, qu'il consulta. Divers ouvrages manichéens circulaient dans le pays, la Lettre du Fondement de Mani, un livre d'Adimante (sur l'opposition de l'Ancien et du Nouveau Testaments), un autre de Fauste lui-même. À Hippone, un prêtre manichéen, Fortunat, trouva de nombreux adeptes. Ce mouvement prospéra jusqu'au jour où, comme ou le verra dans notre Livre II, il vint se heurter à la vigoureuse polémique d'Augustin.




Au manichéisme se rattache l'hérésie de Priscillien, évêque d'Avila, qui troubla l'Espagne et l'Aquitaine, vers la fin du IVe siècle.

Noble et instruit, éloquent et dialecticien, Priscillien (19) répandit avec succès dans la région de Cordoue une doctrine, mal éclaircie encore, mais caractérisée par la foi à deux principes éternels, l'un bon, l'autre mauvais, la pratique de l'ascétisme et le recours à la magie et à l'astrologie. Il gagna à ses vues deux évêques, Instantius et un autre, mais leurs collègues Itacius et Hydatius les combattirent avec autant de violence que de perfidie. Quand Priscillien eut été condamné par le concile de Saragosse, en octobre 380, ils obtinrent de Gratien un décret de bannissement contre les Manichéens. Priscillien, qui venait d'être sacré évêque D'Avila, se réfugia en Aquitaine ; il alla plaider sa cause devant Damase et Ambroise, mais il fut éconduit. Pourtant, grâce à l'appui de deux hauts fonctionnaires, il put rentrer dans son Pays. Mais bientôt, l'usurpateur Maxime, désireux de se concilier les orthodoxes,. renvoya l'affaire devant un synode réuni à Bordeaux (384). Instantius y fut destitué, mais Priscillien commit l'imprudence de demander à comparaître, à Trèves, devant Maxime lui-même. Grave innovation, qui donnait au. pouvoir civil le droit d'instruire des procès ecclésiastiques, et contre laquelle Martin (de Tours), qui était alors à Trèves, protesta avec énergie. Priscillien, et quelques-uns de ses adeptes, furent condamnés à la peine de mort et à la confiscation de leurs biens (20). Cédant aux instances d'Itacius et d'Hydatius, Maxime fit trancher la tête à Priscillien et à quatre de ses partisans, dont une femme de haute naissance, Euchrotia. « Ce fut, dit Jundt, le premier sang versé par des chrétiens pour crime d'hérésie ». Cet atroce dénouement souleva l'indignation des païens, et surtout celle des chrétiens, en particulier de Martin et d'Ambroise, et les deux évêques sanguinaires furent déposés.

Il ne reste de Priscillien qu'un recueil de citations de saint Paul, Canones in Pauli apostoli epistulas, qui semble, comme le suggère Labriolle, avoir été un écrit de controverse destiné à montrer la conformité de sa théologie avec celle de l'apôtre. Quant à Instantius, on incline, avec Dom Morin (21), à lui attribuer onze traités, publiés en 1889 (22) d'après un manuscrit de l'Université de Würzbourg. Ils consistent en un liber apologeticus, un liber ad Damasum episcopum, un mémoire sur les Apocryphes, sept homélies et une prière liturgique. L'historien Dollinger y avait vu l'oeuvre de Priscillien, mais le livre apologétique, plaidoyer présenté au concile de Bordeaux, a dû être écrit par Instantius, qui fut invité à y présenter sa défense.

La mort de Priscillien surexcita le zèle de ses partisans, et leur nombre allait croître surtout après l'invasion des Barbares ariens (409), au point d'inquiéter le prêtre espagnol Paul Orose, qui devait attirer, par son Commonitorium sur cette secte, l'attention de saint Augustin et susciter son traité Ad Orosium contra Priscillianistas et Origenistas. En 447, un concile espagnol, réuni sur la demande du pape Léon-le-Grand, devait condamner cette hérésie.




Celle d'Apollinaire (23), de Laodicée (Syrie), eut un tout autre caractère. Elle fut purement dogmatique.

Apollinaire, fils d'un grammairien de ce nom, après avoir professé la rhétorique à Laodicée, se convertit à la foi d'Athanase, et vers 360, il devint évêque du parti orthodoxe de cette ville, dont les ariens avaient à leur tête un certain Pélage. Esprit pénétrant, dialecticien ingénieux, très érudit mais d'un style sans originalité ni chaleur, il attira l'attention sur lui par une doctrine qui fut jugée hérétique. Il se posait alors un nouveau problème, qui ne devait être résolu qu'au Ve siècle, celui de l'union des deux natures, divine et humaine, dans la personne du Christ. En opposition à Diodore, de Tarse, qui admettait la fusion en lui d'un être humain complet et d'un être divin complet - hypothèse qu'il traitait de rêverie - Apollinaire affirmait que, en Jésus, à côté des éléments humains qu'étaient son corps et soit âme, le Logos était venu tenir la place de l'« esprit » Il pensait sauvegarder ainsi l'unité de sa personne.

Il eut de nombreux partisans, en Chypre, à Antioche ou ils formèrent une Église séparée, dirigée par Vitalis. Ils se servaient, pour leur propagande, de chansons « de métiers -ou de table » (Sozomène, H. E. VI, 25). Le plus ardent fut Polémon, qui prit vivement à partie un autre disciple, plus modéré, Timothée, évêque de Béryte (Beyrouth), auteur d'une Histoire ecclésiastique où il glorifiait son maître, mais qui eut la faiblesse de souscrire à sa condamnation.

Retardée par l'adhésion, bien comme, d'Apollinaire à l'orthodoxie et par ses bonnes relations avec Basile, la sentence fut prononcée par- trois synodes romains que Damase avait réunis, et confirmée par le concile oecuménique de Constantinople (381). Des décrets impériaux ordonnèrent la destruction de ses ouvrages, mais ses disciples, pour les préserver, en firent circuler plusieurs sous le nom de docteurs orthodoxes.
Cette supercherie ne devait être découverte qu'au vie siècle par Léonce de Byzance, auteur d'un livre intitulé Contre les fraudes des Apollinaristes.

Jérôme, qui fut élève d'Apollinaire, lui attribue « d'innombrables ouvrages sur les Saintes Écritures » (De Viris, 104), mais des commentaires qu'il mentionne, non sans les déclarer superficiels, il ne reste que (les fragments. L'évêque de Laodicée écrivit une réfutation de Porphyre, en trente livres, et un traité Pour la Vérité, adressé à Julien. D'après Sozomène, l'empereur se serait écrié, après avoir lu cet ouvrage : « J'ai lu, j'ai compris, j'ai condamné ! », jugement sommaire qui aurait provoqué cette réponse : « Tu as lu, mais tu n'as pas compris, car, si tu avais compris, tu n'aurais pas condamné ».

Parmi les traités dogmatiques d'Apollinaire (24), il faut citer surtout sa Démonstration de l'Incarnation divine selon la ressemblance de l'homme, analysée en détail dans l'Antirrheticus de Grégoire de Nysse, qui la réfuta. De ses chants liturgiques, rien n'a subsisté. Au dire de Socrate (H. E. III, 16), quand Julien eut interdit aux chrétiens l'enseignement de la grammaire et de la rhétorique, il composa, ainsi que son père, sur des thèmes évangéliques, des ouvrages où il cherchait à reproduire les modèles grecs classiques. « Il exposa les évangiles et les croyances apostoliques sous forme de dialogues à la manière de Platon ». D'après Sozomène (H. E. V, 18), pour remplacer la poésie homérique, il écrivit, sous forme d'épopée en vingt-quatre livres, une Histoire ancienne hébraïque jusqu'au règne de Saül, et il fit des comédies modelées sur lies pièces de Ménandre, des tragédies et des odes imitées d'Euripide et de Pindare. Toute cette littérature a disparu, mais, malgré les éloges enthousiastes de Sozomène et de Philostorge, la perte n'est pas grande, si l'on en juge par un écrit qui a subsisté sous le nom d'Apolinarios, une Transposition (Metaphrasis) des Psaumes, traduction assez habile, mais, d'après Puech, dépourvue de charme et de sensibilité poétique (éd. Ludwich, Teubner 1911).

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(1) Kauer, Studien zu Pacianus, Vienne 1902. 
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(2) Dans la première se trouve la formule où Pacien revendique pour l'orthodoxe le privilège de s'appeler catholique en face de la multiplicité des sectes : Christianus mihi nomen est, catholicus vero cognomen. 
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(3) Cf Paul Monceaux, Histoire, T. IV et V (pour la littérature du sujet, voir T. IV, p. 487-510) ; dom Leclercq, L'Afrique chrétienne, Paris 1904 ; le Père Mesanage, Le Christianisme en Afrique, Paris 1914-1915 ; F. Martroye, La répression du Donatisme et la Politique religieuse de Constantin, Nogent-le-Rotrou 1914. 
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(4) On les appelait traditores (du verbe tradere, livrer).
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(5) Sobriquet signifiant : ceux qui rôdent autour des celliers. C'est la corruption du mot circoncelliones ou « continents » qu'on donnait aux donatistes, et qui, pour eux, signifiait « soldats du Christ ».
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(6) Labriolle, Littér. latine, p. 388-389.
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(7) Albert Réville, Encycl. Licht. art. Donatistes. 
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(8) Connu par le traité d'Optat de Milève contre lui et par le Contra epistulam, Parmeniani de saint Augustin. 
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(9) Plan reconstitué par Monceaux, Journal des Savants, 1909, P. 158 ss. 
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(10) Cette Lettre à Tyconius, (analysée par Monceaux, p. 164 ss), devait être réfutée par saint Augustin. 
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(11) Il est aussi l'auteur d'un Liber regularum, qui fut très admiré. Il y donne sept règles assez subtiles, qui, d'après lui, permettent de tirer un profit moral et religieux des passages bibliques insignifiants ou obscurs. 
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(12) Cf L. Duchesne, Le dossier du Donatisme (Mélanges d'Archéologie et d'Histoire publiés par l'École française de Rome, 1890, p. 589-650), et Monceaux, Histoire littéraire... T. V p. 241-306, 
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(13) Optat ajouta plus tard un septième livre, d'un ton plus adouci. 
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(14) Prosper Alfaric, Les Écritures manichéennes, leur constitution, leur histoire, Paris 1918. 
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(15) Saint Augustin, Contra Faustum, XIII, 4-8. 
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(16) Em. de Stoop, Essai sur la diffusion du Manichéisme dans l'Empire romain, Gand 1901). 
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(17) Labriolle, Littér. latine, p. 541. 
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(18) Cf Bruckner, Faustus von Mileve, Bâle 1901. 
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(19) E. Ch. Bahut, Priscillien et le Pricillianisme, Paris 1909. 
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(20) D'après la Chronique de Sulpice Sévère (L. II, 50), Il fut condamné pour cause de magie et d'obscénité. 
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(21) Revue bénédictine, 1913, p. 158 ss.
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(22) Par Schepss, dans le Corpus de Vienne, T. XVIII.
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(23) A consulter : G. Voisin, L'Apollinarisme, Louvain 1901 ; Lietzmann, Apollinaris von Laodicea und seine Schule, T. I, Tubingue 1904 ; Puech, T. III, p. 627-642. 
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(24) On peut nommer aussi ses deux traités, La Foi par articles et l'Union dans le Christ du corps et de la divinité, qui nous sont parvenus sous le nom de Grégoire le Thaumaturge et celui de Jules de Rome (texte dans Lietzmann, T. 1er, avec des fragments divers). 
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