Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE V

Les Grandes Hérésies du Ve siècle et la Réaction orthodoxe.

suite

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« La première conséquence du modalisme, dit Harnack (p. 126), fut que les disciples d'Origène développèrent la théorie christologique du Logos dans un sens strictement subordinatien ». Denys d'Alexandrie, précurseur involontaire d'Arius, alla même jusqu'à désigner le Fils, dans une lettre doctrinale, comme une simple créature, dont les relations avec le Père sont les mêmes que celles du cep de vigne avec le vigneron, en disant qu'« il fut un temps où le Fils n'existait pas ». Réprimandé par Denys de Rome, il lui fit quelques concessions (voir notre L. III, ch. I). La controverse s'étant vite terminée, les disciples d'Origène purent continuer en paix à propager leur philosophie religieuse, à la place de l'ancienne foi ordinaire lorsqu'elle les gênait. Mais ils trouvèrent un adversaire dans Méthodius. L'évêque d'Olympe protesta énergiquement contre les tendances platonisantes d'Origène, le roman de la préexistence des âmes et sa théorie idéaliste de la résurrection. Il lui opposa la tradition, en faisant appel aux Apologistes du IIe siècle, ainsi qu'à Irénée et à saint Paul. Il emprunta aux premiers leur théorie du libre arbitre pour expliquer l'origine du mal. À Irénée et à saint Paul, il doit l'essentiel de ses vues sur l'incarnation, la passion et la résurrection. Mais il atténua les idées les plus originales de ce dernier pour les mettre d'accord avec celles des Apologistes (13).

« Ce que Méthodius a fait pour la dogmatique, dit Harnack, les évêques le firent, vers l'an 300, pour la règle de foi. Ils introduisirent la doctrine scientifique du Logos dans quelques symboles didactiques, et contribuèrent ainsi à supprimer la distinction entre la foi et la dogmatique, scientifique. Ils placèrent les principaux résultats de la spéculation, presque sous le couvert de la tradition apostolique. Les symboles orientaux de l'époque - symboles de Césarée, d'Alexandrie, des six évêques contre Paul de Samosate, de Grégoire le Thaumaturge - se donnent pour la foi apostolique indiscutable, tandis qu'ils sont, en réalité, des tractations philosophiques de la règle de foi » (Précis, p. 131).

L'Église, au IIIe siècle, se défendit contre les hérésies, non seulement en élaborant des formules doctrinales, mais en renforçant encore le pouvoir hiérarchique, devenu le rempart naturel des fidèles.

L'évêque acquiert une importance croissante (14), sans être pour cela autocrate. Il préside le culte, mais il partage la prédication avec les anciens ou même est remplacé par des laïques. Il impose les mains aux évêques, aux anciens et aux diacres à leur entrée en fonctions, il est chargé de la discipline. Il préside la cérémonie solennelle du baptême, mais avec le concours des anciens et, parfois, celui des diacres et des diaconesses, sans en avoir le monopole, ce droit étant reconnu aux laïques dans certains cas (Tertullien, Le Baptême, ch. 17). En résumé, s'il est le chef du diocèse, il partage le pouvoir avec le clergé et « le consentement des fidèles » (Cyprien, ép. 14). Aucun caractère magique ne lui est attaché. Lorsque Calliste affirme qu'un évêque ne peut perdre son titre, même à la suite du plus grave péché, il n'est pas suivi. On exige de l'évêque des qualités morales. Il doit être sobre, pur, humble, pacifique et miséricordieux. Dans sa polémique relative aux évêques espagnols, Cyprien déclare ces garanties indispensables.

Le clergé prend aussi de l'importance, mais l'esprit clérical n'est guère apparent au début du IIIe siècle. « D'où viennent les évêques et le clergé ? s'écrie Tertullien. Ne sortent-ils pas de la masse des fidèles (non de omnibus) » ? (La Monogamie, ch. 12). Il du ailleurs : « Est-ce que nous, laïques, nous ne sommes pas aussi des Prêtres (Nonne et laïci sacerdotes sumus) » ? (Exh. à la Chasteté, ch. 7). Vers le milieu de ce siècle, le clergé comprenait l'évêque, des anciens, des diacres, des sous-diacres des exorcistes, des lecteurs et même des gardiens dès portes (Eusèbe, Il. E. VI, 43) (15). À cette époque, à Alexandrie, les anciens choisissaient l'évêque parmi eux. Le célibat n'était imposé alors à aucun de ces ecclésiastiques. Pourtant, on sentait grandir la tendance à le réclamer et surtout à leur interdire les secondes noces. Le clergé n'avait pas encore de vêtement spécial qui le distinguât. Le rôle des diacres et des diaconesses avait acquis plus d'importance avec l'accroissement de l'Église. L'ordre des veuves existait toujours. D'après Tertullien, on admettait parmi elles des jeunes filles (Le Voile des Vierges, ch. 9).

L'épiscopat romain gagna quelque prestige au IIIe siècle, malgré les défauts de quelques-uns de ses représentants, la faiblesse de Zéphyrin ou l'indulgence excessive de Calliste et son passé suspect. Les causes diverses qui devaient amener sa prépondérance continuaient à agir. Les regards se tournaient vers Rome, et son appui était recherché. Pourtant, comme le montre l'attitude de Cyprien envers Étienne, sa suprématie était encore discutée.

Les conciles se multiplièrent, au IIIe siècle, sans s'écarter encore de leur esprit primitif. Ils se réunissaient toujours sans date fixe, quand le besoin s'en faisait sentir. On voyait des laïques y siéger. Cyprien nomme parmi leurs membres « des diacres, des confesseurs (de la foi) et des laïques (laïci) » (ép. 55). Ils consultaient les saintes Écritures avec ferveur (Cyprien, ép. 55). Ils écoutaient avec déférence les chrétiens accusés d'hérésie, au lieu de les condamner avec hauteur. C'est ainsi que Paul de Samosate eut toute liberté de se défendre devant ses collègues. La lettre communiquant à Étienne la décision du concile de Carthage, au sujet des évêques espagnols, déclarait qu'il ne voulait « faire violence ou imposer de loi à personne » (Cyprien, ép. 72).
L'Église se défendit encore en organisant la discipline dans son sein.

La discipline ecclésiastique, au IIe siècle, est peu connue. Elle devait ressembler à celle que Tertullien devait résumer en ces termes : exhortation, censure et exclusion. On regardait toujours le pardon comme lié à la repentance, et c'est à Dieu qu'on l'attribuait. Si l'Église exigeait des pénitents un acte public de contrition, comme cela se pratiquait au temps de Tertullien (voir son traité La Pénitence, ch. 9), rien ne montre qu'elle se soit posée en dispensatrice de cette grâce. D'après le Pasteur d'Hermas (L. II), la réhabilitation des chrétiens coupables ne pouvait être admise qu'une fois, car il était à craindre que les défaillances ne fussent stimulées par la perspective de pardons réitérée.

Au IIIe siècle, la discipline apparaît bien organisée. Elle commandait la pénitence. Le pécheur repentant se couvrait de vêtements de deuil, jeûnait et réclamait les prières des fidèles, puis devant l'église assemblée, il faisait à Dieu la « confession » de sa faute (grec exomologésis). Cette réhabilitation n'était, d'après Tertullien, accordée qu'une fois (jam semel sed amplius nunquam). On trouve divers règlements disciplinaires dans deux écrits qui paraissent dater de la fin du IIIe siècle , la Didascalie des Apôtres (16), composée, semble-t-il en Syrie, et les Canons ecclésiastiques des Apôtres (17), présentés tous les deux comme leur oeuvre.




Comme au IIe siècle, l'Église pouvait opposer encore à la concurrence hérétique son culte et ses rites, toujours impressifs.
Divers changements s'y étaient introduits, comme le reconnaissait Tertullien, qui constatait qu'ils ne pouvaient se justifier par les Écritures (La Couronne, ch. 4). La partie la plus solennelle du culte, la Cène, était réservée aux seuls baptisés. Elle ne commençait qu'après la sortie des catéchumènes et des Pénitents, quand les diacres avaient dit : « Les choses saintes aux saints ! » La séparation existait même pendant la première partie du culte. Les catéchumènes n'avaient pas le droit de s'asseoir à côté des baptisés (18), et même ils étaient soumis à un long examen avant d'être admis au service divin (19).

Cette mise à part de l'eucharistie, en lui conférant une grande solennité, l'exaltait à l'excès, et de là à en faire un acte sacerdotal, il n'y avait qu'un pas, qui allait être franchi avec l'altération de son idée primitive.

On prit l'habitude de voir en elle, non seulement un sacrifice d'action de, grâces pour la Rédemption accordée, mais encore un acte destiné à la compléter, donc pourvu &une valeur expiatoire (20). Cet aspect nouveau procédait de la théorie alors courante sur le sacrifice du Calvaire. Pour Origène, rappelons-le, sa valeur consistait dans le triomphe, sur le péché. Il pensait que les souffrances des martyrs le continuaient, en ajoutant aux incomparables richesses spirituelles apportées par le crucifié un trésor d'obéissance et de sainteté qui contribuait à la déroute, des puissances du mal (commentaire sur Jean, VI, 37). Pour Tertullien, la Rédemption se complétait par la sainteté, l'ascétisme surtout, des chrétiens (Le Jeûne, ch. 3). Cyprien disait que les aumônes et la pénitence satisfont à la justice de Dieu, et que l'intercession des martyrs contribue même au pardon du péché des autres (Oeuvres et Aumônes, oh. 5). Ce point de vue devait modifier l'idée de la Cène, au temps même de Cyprien, et la faire passer pour un sacrifice renouvelant l'immolation du Calvaire. Il s'y joignit une idée superstitieuse issue de la coutume de prononcer, auteur de la table eucharistique, les noms des défunts, des témoins du Christ entrés dans la gloire, communion mystique qu'Origène a décrite avec éloquence (La Prière, ch. 11). On s'imagina que le sacrifice était en partie offert pour eux et contribuait à leur salut. D'autre part, on attribua aux confesseurs (de la foi) qui avaient péri un pouvoir d'intercession (21). Tout cela (22) contribua à, faire attribuer une vertu intrinsèque à la Cène, dont la distribution aux malades alla en se généralisant.

Esquissons à présent le tableau du culte chrétien au IIIe siècle. Un de ses éléments était la prière. Elle se distinguait par sa simplicité, exempte de rhétorique, son caractère populaire et surtout sa liberté (23). « Nous prions du coeur » (de pectore), disait Tertullien (Apol. ch. 30). L'Oraison dominicale, formule agréable à Dieu, « qui y reconnaît les paroles de son Fils » (Cyprien, La prière, ch. 3), figure, dès le IIIe siècle, dans les cérémonies de la Cène et du baptême (24). D'autres éléments importants du culte étaient la lecture suivie des saints écrits, avec choix pourtant de passages spéciaux pour les grandes fêtes (25), et la prédication, d'abord libre improvisation, puis homélie familière, ou allocution adressée à une assemblée mélangée (26). Elle était faite, en général, par l'évêque ou par un laïque autorisé par lui. Ce droit n'était pas concédé aux femmes (27). Elle était alors une libre improvisation, que des scribes reproduisaient. Tel fut, 'en particulier, le cas d'Origène (H. E. VI, 36). Elle évitait la rhétorique et la dialectique subtile, et elle ne visait qu'à être « forte », comme le disait Cyprien. Ce ne fut qu'à la fin du IIIe siècle qu'elle cessa d'être, selon l'expression de ce Père, « simple comme la vérité toute nue, et de chercher surtout ce qui parle au coeur plutôt qu'à l'esprit ».

Au début du IIIe siècle, le caractère moral du baptême était toujours reconnu, comme le prouvent les termes d'« illumination » et de « nativité spirituelle », ou celui d' « enrôlement » (census Dei), que lui appliquaient Clément d'Alexandrie et Tertullien (28). Pourtant, on constate dans ce rite une réglementation plus précise et der, infiltrations de l'idée sacramentelle, liée au progrès de la notion de sacerdoce et répandue par le Gnosticisme. On la perçoit dans l'usage naissant du baptême des enfants, qui devait s'établir au IVe siècle avec le triomphe de l'Église. Ceux qui attribuaient au baptême une certaine vertu intrinsèque devaient être amenés à étendre ce bienfait aux enfants. Cette coutume souleva, d'ailleurs, des résistances, celle de Tertullien en particulier (29), et l'on peut dire que le baptême des adultes était alors prédominant. On le célébrait, dit Tertullien, à des dates marquantes, la veille de Pâques et la veille de la Pentecôte, ce qui n'empêchait pas de l'administrer à domicile dans les cas urgents, en particulier celui de la maladie. Le rite était célébré, non plus au hasard des cours d'eau, mais dans les lieux de culte (30). L'évêque invitait les catéchumènes, dit Tertullien, à déclarer qu'ils renonçaient à Satan et à ses oeuvres (31). Il les faisait plonger trois fois dans l'eau baptismale, et après avoir écouté leur brève profession de foi trinitaire, il les baptisait « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit !) (32), et traçait sur leur front le signe de la croix (signo Christi signati, dit Cyprien). Aussitôt après, avait lieu le repas eucharistique, où l'on offrait aux nouveaux membres de l'Église le lait et le miel qui leur rappelaient qu'ils venaient d'entrer dans le Canaan spirituel (33). Le baptême par aspersion, déjà, pratiqué au temps de. la Didakhé, remplaçait l'immersion totale dans le cas de maladie (Cyprien, épître 69), et il se répandit assez vite, surtout dans l'Église d'Occident, vers la fin du IIIe siècle, comme le montrent de nombreux sarcophages chrétiens.

Les actes religieux n'étaient point taxés. Les offrandes pour l'Église, déposés sur la table de communion, étaient libres et volontaires. Au temps de Cyprien, des collecteurs allaient de maison en maison recueillir des dons pour les pauvres. Avant le concile de Nicée, les évêques et les anciens ne recevaient pas de traitement régulier. On se bornait à compléter les ressources qu'ils se procuraient par leur travail (34).

Les agapes subsistaient toujours. Les unes, célébrées dans les maisons chrétiennes, avaient conservé le caractère d'un culte. On y lisait les Écritures, et on y chantait les louanges de Dieu (Tertullien, Apol. 39). Les abus des premiers temps s'y retrouvaient parfois, au dire de Clément (Pédag. II, 1). Pourtant, elles restaient de touchants banquets fraternels. D'autres agapes étaient de simples repas funéraires qui avaient lieu dans les Catacombes à l'occasion des ensevelissements.

Les Catacombes (35) sont de vastes souterrains (36), creusés dans le tuf granulaire romain (37) aux IIe et IIIe siècles (38). Les principales sont celles de saint Calliste, de Domitilla (39), de saint Prétextat, de sainte Agnès. La catacombe est un entrecroisement de couloirs étroits, interrompus par des caveaux voûtés sur lesquels on a peint des fresques. Elle a plusieurs étages, reliés par des escaliers et aérés par de petites ouvertures. On déposait les morts dans des excavations (loculi) taillées dans les parois, comme le tombeau qui avait recueilli le Sauveur, et fermées par des tuiles ou des plaques de marbre (tabuloe), gravées ou peintes d'une inscription (titulus).

Les catacombes n'étaient pas des salles de culte, ou, du moins, elles ne le furent qu'exceptionnellement, en temps de persécution. Elles servaient alors de lieux de refuge (40). Elles étaient surtout des cimetières, où des' millions de chrétiens ont été ensevelis. On les y déposait solennellement, à la clarté des flambeaux et au chant des psaumes. L'Église a pu creuser ces grottes et les orner sans être inquiétée, parce que l'Empire, comme l'indique, un sénatus-consulte retrouvé, autorisait les associations funéraires, à condition qu'elles ne tinssent leurs séances qu'une fois par mois, « pour payer la contribution nécessaire à la sépulture du mort » (41). Les repas en l'honneur des défunts jouirent de la même tolérance. Les chrétiens usèrent de ce droit en remplaçant par le Verbe les divinités dont les associations, païennes prenaient le nom (42).

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(13) Cf Puech, Littér. grecque, T. II, chap. sur Méthodius. 
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(14) Cyprien l'assimile à un apôtre (ép. 3). 
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(15) Parmi les personnages en vue dans l'Église, il y avait les confesseurs (de la foi), très honorés, facilement promus aux plus hautes charges. 
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(16) Trad. Nau, 2° éd. Paris 1912. Cf Viard, La Didascalie des Apôtres, Langres 1906. 
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(17) Édition Funk, Tubingue 1887. 
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(18) Tertullien reproche aux hérétiques d'abaisser trop vite ces barrières et de laisser les catéchumènes se mêler aux fidèles (De praescr. Haer. ch. 41). 
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(19) Origène déclare avec fierté que l'Église n'est pas un carrefour ouvert à tous. 
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(20) Voir Pressensé, Vie des Chrétiens, p. 300 ss. 
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(21) Ainsi fut préparée l'invocation des saints. 
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(22) Rappelons aussi l'influence du magisme gnostique. 
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(23) L'uniformité des prières dans le culte ne devait être décrétée qu'en 633, au concile de Tolède. 
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(24) Ce ne fut qu'à partir du IVe siècle qu'elle fit partie intégrante du culte. On y ajouta alors la doxologie finale. 
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(25) A Alexandrie, on lisait Job aux jours anniversaires de la Passion. on donnait lecture des Actes des martyrs les jours de leurs fêtes (Tertullien, La Couronne, ch. 3 ; Cyprien, ép. 39). 
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(26) Homilos signifiait « assemblée mélangée ». 
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(27) Tertullien, Le Voile des Vierges, ch. 9. Au contraire, les femmes parlaient dans les cultes montanistes. 
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(28) Pédagogue, 1, 6, et Le Baptême, ch. 17.
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(29) Il écrivait : « Il est utile de retarder le baptême, surtout pour les jeunes enfants... Qu'ils deviennent chrétiens quand ils auront pu connaître Jésus-Christ » (Le Baptême, ch. 18).
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(30) Un peu plus tard. on se servira de piscines, en attendant l'usage des baptistères. 
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(31) Plus tard, il les oindra de l'huile qui exorcise, en disant : « Loin de toi tout mauvais esprit ! » 
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(32) Parfois la formule se résumait ainsi in nomine Christi (Cyprien, épître 73). 
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(33) Tertullien, Contre Marcion, I, 14 Clément, Pédag., I, 6. 
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(34) On lit, sur une inscription de la catacombe de saint Calliste, qu'un prêtre romain, Denys, était médecin (Rossi, Roma sotterranea, T. I, p. 21). 
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(35) Bibliographie. - De Rossi, Roma Sotterranea christiana, trois vol. Borne, 1864-1877 ; Roller, Les Catacombes de Rome, histoire de l'art et des croyances dans les premiers siècles de l'Église, deux vol . in4, Morel, Paris, 1878. 
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(36) Il ne faut pas les confondre avec les carrières qui servirent à la construction de Rome. 
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(37) Il y en a aussi à Naples et à Carthage. 
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(38) Une inscription indique l'année M. 
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(39) Elle tire son nom de celui de la dame romaine, de la noblesse impériale, qui en avait donné le terrain. 
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(40) Cyprien raconte que l'évêque Xistus y fut pris avec quatre diacres. 
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(41) G. Boissier, La Religion romaine, T. II, p. 313. 
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(42) Fermées à partir du IXe siècle, elle ne furent explorée,qu'au XVIIe, par Antoine Bosio, dont la Roma sotterranea fut publiée en 1632. Elles ont été étudiées depuis par de Bunsen, le père Marchi. explorateur de la catacombe de sainte Agnès, et le chevalier de Rossi, oui a, découvert celle de saint Calliste, contenant la sépulture de plusieurs évêques martyrs et de belles fresques.
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