Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE IV

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« Le canton de Vaud est un petit pays qui représente très fidèlement la démocratie contemporaine, dit Ed. de Pressensé dans le livre que nous avons déjà eu l'occasion de citer. La population rurale y est relativement aisée, mais quand bien même l'instruction primaire est partout répandue, le contraste est grand entre le paysan et la classe bourgeoise et cultivée. La haute culture se développe dans une fraction de cette bourgeoisie à un degré remarquable. Les campagnes vaudoises, prises dans leur ensemble, ont eu beaucoup de peine à pardonner cette supériorité. Cette antinomie entre la campagne et la ville, entre le paysan et le bourgeois, a eu une grande influence sur le développement du radicalisme, qui a triomphé du parti conservateur. Enfin la question religieuse a provoqué les luttes les plus ardentes dans un pays où le nationalisme religieux a été fortement implanté grâce à la prédominance exclusive du protestantisme. C'est là qu'on a pu voir ce qu'il en coûte à une Eglise d'être privilégiée sans contestation, et de faire partie intégrante d'un établissement politique. Elle court le risque de devenir languissante, stationnaire, formaliste, comme une institution d'Etat obligée de se conformer à la moyenne de la nation, c'est-à-dire à la médiocrité religieuse que ne dépasse jamais la majorité des citoyens. Cette médiocrité morale est fatalement accompagnée d'intolérance pour tout ce qui la secoue. Le zèle qui la trouble est à ses yeux une offense, et elle s'en venge en lui refusant la liberté de son expansion. (1) On se souvient que la révolution de 1830, malgré les éloquentes revendications de Vinet, tout en ayant abrogé l'inique loi du 20 mai 1824, n'avait cependant pas inscrit la liberté des cultes dans la Constitution nouvelle, et qu'elle avait renvoyé à une date ultérieure, fixée à dix ans plus tard, la réorganisation de l'Eglise nationale et celle de l'académie. L'échéance approchait, et une année environ après l'installation de Vinet à Lausanne, cette réorganisation était mise en chantier. Une vive agitation, tant politique que religieuse, n'allait pas tarder à naître à ce propos.

Professeur en vue, publiciste, penseur écouté, Vinet ne pouvait rester à l'écart des événements. Bon gré mal gré, il lui faudra jouer un rôle de premier plan dans les polémiques que va susciter l'élaboration de la nouvelle loi. Tout d'abord, il est nommé parmi les délégués du clergé qui ont pour mission d'examiner le projet proposé par le gouvernement. Deux questions essentielles se posent : celle de la participation des laïques au gouvernement de l'Eglise, et celle du maintien ou de la suppression de la confession de foi helvétique, en vigueur jusqu'à ce jour. Vinet tenait pour la participation des laïques, qui fut rejetée, malgré ses efforts, et pour le maintien de la confession de foi, dont le parti populaire, ayant à sa tête M. Druey, demandait l'abandon sous prétexte de largeur : mais derrière ce prétexte, le regard perspicace de Vinet discerne nettement le propos d'amoindrir l'Eglise pour l'asservir plus facilement au pouvoir civil, invariable instinct de la démagogie. Lui, qui voit dans l'Eglise non un simple établissement clérical de politique, mais une vraie société religieuse, éducatrice des âmes, il veut pour elle les conditions indispensables à la vie, et non pas seulement l'apparence de vivre.

L'Eglise n'étant plus même représentée par un symbole n'existe plus, dit-il ; la religion n'est purement et simplement qu'un département de l'administration, une branche, si l'on veut, de l'instruction publique, essayant tour à tour de différentes méthodes, et ne relevant point de la foi nationale comme d'un fait, mais chargé de pourvoir d'une manière quelconque au besoin religieux des masses, aussi longtemps que ce besoin continuera à se manifester. Encore une fois, voilà où nous mène à grands pas, et peut-être directement, l'abolition du symbole.

Vinet voit de plus en plus nettement que l'enjeu de la partie engagée est le christianisme véritable, qui offusque les instincts démagogiques, de sorte qu'après avoir longtemps nourri l'espérance que l'Eglise pourrait être affranchie sans que soit rompu le lien qui l'unissait à l'Etat, il en vient à penser, comme l'établira son Essai sur la Manifestation des Convictions religieuses, que la séparation est pour l'Eglise la condition nécessaire de la liberté ; et il approuve son ami Burnier de dire que « dans une démocratie telle que celle du canton de Vaud, une Eglise nationale ne peut être qu'une Eglise politique, et que cette Eglise ne peut être qu'un chaos ou une association contre la vérité ».

Tout cela, facile à dire en quelques mots, ne va pas, pour un penseur passionné du vrai, pour un patriote passionné du bien de son pays, encore moins pour un chrétien dévoué sans réserve à la cause de l'Evangile, sans agitations douloureuses, sans tourments de l'esprit et du coeur. Discours, articles (2), discussions par la plume et par la parole, se succèdent ; peu s'en faut par moments que le lutteur soit terrassé, non par ses adversaires, mais par l'excès de l'ardeur qu'il met à la lutte.

Je reste au lit, écrit-il, avec la fièvre de mes pensées qui ne me laisse point de relâche. Une foule d'aspects nouveaux se présentent à moi. Je suis poussé avec force vers les doctrines que je professais il y a douze ans (3).

Un peu plus tard

J'ai passé cette journée au lit, toujours harcelé du souvenir de nos discussions (3).

C'est que, derrière des projets qui ne sont inoffensifs qu'en apparence, il voit bien ce qui se prépare. On en veut à l'Eglise, parce qu'on en veut à cette culture séculaire qui a créé une aristocratie de l'intelligence et du caractère plus offensante pour certains que l'aristocratie de la naissance ou que celle de l'argent.

Les affaires publiques vont bien mal, écrit-il à sa soeur. Les optimistes deviennent pessimistes ; on est terrifié. C'est un commencement de saturnales célébrées sur les ruines de la confession de foi. Car je la crois bien morte, quoique le Grand Conseil n'ait pas encore prononcé sur son sort ; et à mon avis sa mort n'est qu'un épisode. Je n'ai pas la puérilité de tout enfermer dans cette discussion. Un esprit de vertige a saisi ce pays ; il semble qu'on n'ait plus la vraie notion ni la vraie mesure de rien. Il ne faut plus aucun art pour tromper le peuple ; l'impudence suffit, et les choses en sont au point que les triomphateurs doivent être honteux et dépités de triompher si facilement. Ce qui se passe dans ce pays, c'est une réaction furieuse et stupide contre les lumières, la culture et les sentiments élevés. L'académie est menacée comme l'Eglise, tout ce qui a de la pudeur, tout ce qui respecte quelque chose est dénoncé comme méthodiste, et tout est dit. Il faut être populacier, je ne dis pas pour être populaire, mais pour trouver grâce. Je ne serais étonné ni d'un coup de main contre le gouvernement, ni, un peu plus tard, d'une réaction contre les radicaux. Leur chef, qu'ils ne comprennent pas, et qui les méprise, est entraîné par eux comme par un torrent ; il ne leur refuse déjà plus rien, et appuie, apparemment sans conviction, leurs demandes les plus extravagantes. SI les braves gens étaient des gens braves, on n'en serait peut-être pas là (3).

Lui, tout au moins, ne manque pas de bravoure. Dans ses discours, dans ses articles, il a comme un renouveau de vigueur, il retrouve la verve mordante du temps où il bataillait, dans le Nouvelliste, pour la liberté de conscience.

Le gouvernement en étant venu à instituer un jury devant lequel les pasteurs peuvent être traduits pour lait de doctrine, ainsi qu'une Commission de, consécration où les membres du clergé seront appelés à siéger, Vinet, qui ne veut s'exposer ni à l'une ni à l'autre de ces deux éventualités, donne sa démission de membre du clergé vaudois.

Votre amitié m'encouragerait sans doute à vous parler d'une démarche que j'ai faite, écrit-il à Erskine, ma sortie du clergé de l'Eglise nationale. Vous serez bien aise d'apprendre que, autant que je puis me connaître, la passion et le caprice n'ont été pour rien dans cette détermination, qui d'ailleurs n'a étonné personne, et, Dieu merci, n'a point fait de bruit. Je n'ai pas besoin de vous dire qu'il n'y a point de séparatisme dans mon fait. Je suis moins séparatiste que personne ; et à quel titre me séparerais-je, moi qui ne sens, à l'égard de ceux à qui je suis associé, que mon infériorité et mon indignité ? Mais je ne pourrais consentir à être, même en apparence, l'instrument d'une loi inique et cynique. D'autres, qui ont dans l'Eglise nationale un ministère, et un ministère béni, ont pu se croire obligés de rester, et j'honore leurs motifs, mais je n'étais pas dans leur position ; du reste je me sentais mal à l'aise dans le clergé d'une Eglise nationale pour plaider la cause de la séparation de l'Eglise et de l'Etat... Les arguments de ma thèse sont essentiellement religieux, et je crois en cela avoir placé la question sur son véritable terrain, et dans la position la plus forte. Cela lui tiendra lieu de la force que je n'ai pu tirer de moi-même. (4)

Cependant il restait professeur, et sur ce chapitre également, sa conscience ombrageuse commençait à ne plus le laisser en repos.

J'ai cessé d'être membre du clergé de l'Eglise nationale, écrit-il à Lutteroth, parce que cette qualité impliquait l'obligation éventuelle de certaines fonctions que je ne pouvais pas remplir. Je croyais être affranchi. Mais plus tard, j'ai vu qu'en ma qualité de professeur, je traînais encore un bout de chaîne. Le législateur a bien voulu séculariser la faculté de théologie et la séparer de l'Eglise ; mais, par un effet de l'habitude, il a inséré dans la loi ecclésiastique un article qui oblige là faculté de théologie de siéger dans la commission de consécration par deux délégués pris dans son sein... mes collègues de la faculté ont eu la délicatesse de ne jamais me déléguer ; mais ils pourraient le faire, et dans ce cas je refuserais, ce qui serait refuser de remplir une des fonctions attachées à ma charge. Dans cette position, puis-je rester ? (5)

« Oui », répondait Sophie, qui, si habituée qu'elle fût aux exigences de conscience de son mari, trouvait pourtant qu'il poussait cette fois le scrupule un peu loin. Après en avoir longuement causé avec cette amie à laquelle il dit tout, qui comprend si bien, dans toutes leurs nuances, son coeur et sa pensée, Vinet se rassure et se calme pendant quelques jours. Mais cette tranquillité dure peu. Décidément, sa conscience y voit plus clair que Sophie. Il le sent, force lui sera de se démettre. Décision lourde de conséquences pour un chef de famille qui n'a que fort peu de ressources en dehors de celles que lui vaut sa charge. Mais de telles considérations peuvent-elles entrer en ligne de compte quand le devoir est là ? Vinet s'en veut d'avoir pensé à ses choses, ne fût-ce qu'un instant. Quant à Sophie, vaillante comme elle l'est dans les petites et les grandes circonstances, elle prend son parti. Qu'Alexandre soit en paix avec lui-même : pour le reste, on s'arrangera.

On trouve dans une lettre de Vinet à sa soeur, datée d'août 1839, un écho de ces perplexités douloureuses :

Ah ! je suis bien sûr maintenant d'avoir eu tort de quitter Bâle, ou plutôt de changer de place. J'étais à ma place ; je doute toujours plus que je sois ici à ma place. Je parle des fonctions, non du lieu. Il y a toute apparence que je ne quitterai pas le lieu, quoique le regret de Bâle me serre le coeur toujours plus ; mais quant aux fonctions, il ne me semble pas que je les puisse garder longtemps ! On ne comprendra pas que je les quitte, et je serai blâmé ; j'échangerai une existence assurée contre une existence précaire, mais je serai dans le vrai. J'étais dans le vrai à Bâle, lorsque je servais indirectement (comme on dit) la bonne cause, et qu'on m'a persuadé qu'il fallût la servir directement. Je ne puis pas dire que je sois décidé à rien : mais la répugnance est toujours plus forte, et mon incompatibilité avec ma position me frappe toujours davantage.

Je ne parle de ceci qu'à toi, cela va sans dire ; il n'y a que Sophie et Scholl qui sachent ce que je pense et ce que je souffre. Quand on s'informera de moi, tu pourras toujours dire que je suis bien avec mes collègues, encore mieux avec mes étudiants, entouré d'égards et de bonté, encouragé de bien des manières. Le reste est entre toi et moi. (6)

Sophie ajoute en post-scriptum:

Voilà une lettre qui te découvre des peines secrètes, bien des inquiétudes pour l'avenir. Cependant, grâce à Dieu, je n'en ai qu'une bien forte : c'est qu'Alexandre ne désobéisse à Dieu en quittant sa place. S'il obéit en la quittant, Dieu pourvoira au reste. Je comprends ses scrupules, mais je crois toujours qu'ils reposent sur des illusions. Pour lui, ce sont des réalités, et il est vrai que la tournure de son caractère en fait des réalités. Mais quand je vois le bien qu'il fait aux étudiants, et en prêchant, la confiance qu'on a en lui, je ne puis que frémir de ce qu'il veut quitter. Comprends-tu ? Tout ce qu'il veut, c'est de n'être pas payé : après cela, il donnera ces mêmes cours, si l'on veut, il prêchera, enfin tout : seulement ne pas être lié par une place. Il y aura peut-être trois ou quatre personnes qui comprendront que ce n'est pas une folle qu'une conscience ainsi faite. Mais pour moi, après l'avoir combattu tant que j'ai pu, le voyant si malheureux, je finis par lui dire : Fais ce que tu veux, nous nous tirerons d'affaire comme nous pourrons. Prie pour lui, chère amie, afin qu'il reconnaisse la volonté de Dieu et ne se prépare pas des repentirs pour la suite.

Ni les luttes politiques, ni les discussions ecclésiastiques, ni la théologie, ni même ses soucis et ses deuils n'avaient éteint dans l'âme de Vinet cette passion de la beauté littéraire allumée aux jours de sa lointaine enfance et qui dès lors, voilée quelquefois, mais toujours vivante, avait jeté de brillantes clartés tout le long de sa route. Causer littérature restait un de ses plus grands plaisirs. Sophie s'ingéniait à le lui procurer, bien qu'elle se fût passée assez volontiers, pour son propre compte, de tout ce mouvement de visiteurs dans leur petit appartement. Pendant les vacances, les allées et venues ne diminuaient pas, bien au contraire; on venait de loin pour avoir la chance de voir Vinet pendant une heure, de faire, peut-être, une promenade avec lui. A la fin de l'été de 1839, après un séjour à la montagne, Sophie écrit à Bâle à leur ami Vuilleumier :

Nous sommes de retour de Gryon. La neige nous en a chassés. Ce séjour n'a pas réussi. Il a plu souvent, mon mari a eu froid et a été dans un malaise perpétuel. Nous sommes réinstallés chez nous, et il faudra désormais une certaine éloquence pour le tirer de son fauteuil. Il a une vraie promenadophobie et entre en fureur au seul mot de sortir. Son plaisir à lui c'est de voir des gens (pas trop à la fois, pourtant). Il a eu de quoi être satisfait cet été : il a vu MM. de Broglie, Verny, Erskine, Sainte-Beuve, Doudan, Mme Necker de Saussure; une jolie galerie, n'est-il pas vrai? Eh bien, j'aime encore mieux nos belles montagnes, nos vallées et nos torrents. Il n'y a qu'Erskine que je leur préférerais.

Après le départ de quelque visiteur, il arrive à Vinet, mis en train de causerie, de prendre la plume pour répondre à l'un ou à l'autre de ses nombreux correspondants. Il écrit à Thomas Erskine :

... J'ai senti bien souvent, depuis votre départ, que c'est de vous surtout que j'aurais besoin, et que vous avoir habituellement auprès de moi serait une de ces bénédictions qui en renferment beaucoup d'autres. Que votre humilité ne prenne pas en mauvaise part ce que je me sens obligé de vous dire. Dieu merci, il y a auprès de moi des hommes de piété et de charité, et que m'importe de leur assigner un rang plutôt qu'un autre ? Mais Dieu a mis en vous plus qu'en beaucoup d'autres ce dont mon âme a besoin, ce qui lui va, ce qui la prend ; et cela est si vrai, que bien des discours que j'entends et que j'apprécie n'ont pas sur moi la puissance du simple souvenir de quelqu'une de vos paroles. Tout ce que je vous dis ici, c'est ce que ma chère femme vous dirait aussi ; nous n'avons, elle et moi, qu'un coeur pour vous aimer et pour vous regretter ; et nous sentons l'un et l'autre, dans les moments sombres de notre existence, combien un de ces mots par lesquels vous nous avez déjà consolés nous consolerait encore. Mais Dieu veut nous apprendre (et il nous l'a appris, au milieu même des preuves d'affection que nous prodiguent nos excellents amis) qu'il faut, après tout, recourir à lui et se tenir à lui ; nous ne devons pas tant nous plaindre de ne pas vous avoir auprès de nous, que le remercier de nous avoir procuré le bonheur de vous connaître. Au milieu de nos peines, il nous est doux de penser que vous les comprenez mieux que personne, et que vous vous unissez avec une sympathie fraternelle à l'acte de soumission gémissante que nous offrons à Dieu. Vous savez peut-être, bien cher monsieur, que notre pauvre fils est atteint d'une maladie terrible, qui déjà m'a enlevé, un frère. Les soins d'un habile médecin (M. Prévost, de Genève) ont réussi à éloigner les crises, qui d'ailleurs n'ont lieu que dans le sommeil ; mais le mal est toujours là, et joint à la surdité de mon fils, à la faiblesse de ma santé et au précaire de ma situation, il est bien propre à nous exercer à la soumission et à une confiance aveugle. Pourquoi lie pas dire d'ailleurs que Dieu m'a donné un trésor dans le courage et dans la foi sereine de ma femme ? (7)

Une autre fois, c'est l'aveu d'un de ces moments de défaillance que les plus forts connaissent, mais que la plupart ne consentent pas à confesser :

Aujourd'hui, écrit-il à une amie, j'ai appris le mariage d'une compagne de ma Stéphanie avec un de mes anciens élèves, et je ne sais pourquoi j'ai pleuré pendant deux heures. Je n'étais point triste au fond ; je sentais ma fille bien plus heureuse encore et bien mieux mariée, j'en bénissais Dieu, et pourtant mes larmes ne pouvaient s'arrêter (3).

(1) DE PRESSENSÉ, Alexandre Vinet d'après sa correspondance avec Lutteroth, p. 81. 

(2) La plupart ont été recueillis dans le volume Liberté religieuse et questions ecclésiastiques, Paris, 1854.

(3) Cité par RAMBERT.

(4) Lettres, II, 162. 

(5) DE PRESSENSÉ, ouv. Cité, P. 115.

(6) Lettres, II, p. 71.

(7) Inédit. 
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