Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE III

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« J'ai travaillé sans joie», disait Vinet dans la page que nous venons de transcrire. Sans joie dès le début, et, à mesure que le temps passait, dans des angoisses qui allaient aboutir à la plus poignante douleur. Une nuit du commencement de janvier, Stéphanie eut un crachement de sang. « Début lugubre et trop en harmonie avec la tristesse de cette première année ». écrit son père dans son agenda Lui-même bientôt, après avoir lutté de toutes ses forces contre une aggravation de son misérable état de santé, doit s'avouer vaincu. La fièvre le tient, rester debout devient impossible, il est contraint de s'aliter, tandis que Sophie emmène en hâte à Veytaux l'enfant presque mourante : on espère, contre toute espérance, que l'air plus doux de cette petite Riviera vaudoise fera un miracle.

Mais aucun miracle ne s'annonce. Aussitôt qu'il est en état de se traîner hors de chez lui, Vinet rejoint sa femme et l'enfant qui va leur être enlevée. Et dans la splendeur du printemps qui rayonne sur cette nature sans rivale commencent les journées d'un deuil anticipé, plus cruelles, peut-être, que ne le seront celles du deuil consommé. Le 16 avril, Vinet écrit à Bâle, à son vieil ami De Wette:

En saluant bien affectueusement Mme De Wette, je la prie d'excuser pour un temps le silence de ma femme. Notre fille unique n'est plus avec nous sur la terre que pour peu de jours. Grâce à Dieu, son coeur tend vers le ciel ; mais il y a dans cette douceur, dans cette piété humble, dans cette patience et dans cette tendre préoccupation pour les autres quelque chose qui en nous réjouissant nous attache toujours plus à cette aimable enfant et nous déchire. Je suis obligé de m'arrêter. Ma main, affaiblie par une longue maladie, ne peut plus conduire ma plume. (1)

L'enfant n'avait pas eu jusqu'alors de grandes souffrances, mais la faiblesse, en augmentant, devenait douloureuse, sans altérer la douceur de cette âme toute pure qui allait passer des bras de ses parents terrestres dans les bras de son Père éternel. Le 19 avril 1838, après une nuit de suffocations, l'ange miséricordieux de la mort frappait à la porte.

Le pauvre père, parmi ses larmes, trace quelques mots pour Leresche, son ami fraternel :

Elle aurait eu dix-huit ans le 18 juillet prochain... A proportion que l'angoisse physique augmentait, la paix augmentait, et cette paix est devenue de la joie. Au plus fort de ses douleurs, l'enfant se disait très heureuse, parce qu'elle souffrait pour Dieu... Elle nous en a plus appris dans son humble simplicité que ni moi ni aucun pasteur n'eussions pu lui apprendre. Il n'y a pas de jour qui ne lui ait apporté une nouvelle grâce, et telle était sa paix intérieure que, jusqu'au dernier instant et jusque dans des moments de rêverie, sa préoccupation était pour ceux qu'elle aimait. (2)

Huit jours plus tard, il écrit à Paris, à M. Lutteroth:

Cher ami, il faut essayer si ma pauvre main pourra me servir à vous tracer quelques ligues... J'ai à vous annoncer une nouvelle que vous savez peut-être déjà, celle de la mort de ma bien-aimée fille. Nous l'avons rendue à Dieu jeudi dernier, à 7 heures et demie du matin, à l'âge de dix-huit ans moins trois mois. Depuis plusieurs années elle languissait, sans que cet état nous donnât toute l'inquiétude qu'il aurait dû nous donner. Depuis près de deux ans toute étude et presque tout travail étaient suspendus. Nous avions voulu la préparer pour le monde ; Dieu, en nous contrariant de plusieurs manières très sensibles, la préparait pour l'autre. Il lui refusait les forces nécessaires pour se cultiver dans le sens de cette vie ; il ne lui avait donné qu'un esprit droit et fait en tout pour la vérité, et un sens moral exquis qui ne suffisaient pas pour ce monde, aussi nous étions-nous dit, ma femme et moi, longtemps avant de la croire en danger, que Dieu nous montrerait de la bonté en la prenant jeune. Il l'a prise, mais après l'avoir intérieurement parée d'humilité et enrichie d'amour.. Le regret de la vie n'a duré qu'un moment, et a été doux et réservé comme elle ; la paix, une paix Inexprimable, a rempli son coeur ; chaque jour a apporté une nouvelle lumière à son esprit, une nouvelle consolation à son coeur ; les souffrances de Jésus-Christ lui ont fait accepter ses propres souffrances ; elle a prié sans cesse, et toujours avec bénédictions. A l'instant de ses plus rudes angoisses, elle disait à sa mère avec un sourire : « j'ai beaucoup souffert, mais je suis très heureuse. » Enfin, la joie a augmenté dans la proportion de ses souffrances. Mais, cher ami, quelles souffrances ! Quelle vue déchirante pour nous ! Quelle nuit que cette dernière nuit ! (3)

Il est rare qu'à la douleur d'un deuil ne s'ajoute pas la poignante amertume des regrets, le remords d'avoir fait trop peu pour l'être bien-aimé que nos yeux mortels ne voient plus, mais qui occupe momentanément tout notre horizon intérieur. Toujours ingénieux à s'accuser, le père se reprochait d'avoir négligé cette enfant, de s'être laissé emporter loin d'elle par mille travaux, mille préoccupations futiles, Rien, lui semblait-il, n'aurait dû compter pour lui que l'âme envolée, aujourd'hui hors d'atteinte. Il oubliait la sollicitude tendre dont il l'avait entourée dès le berceau, les constantes et ferventes prières par lesquelles il avait engendré cette fille de sa chair à la vie du ciel, On lit dans l'agenda, le 15 octobre de cette année : « Le souvenir de notre

chère enfant, l'amer regret d'avoir si peu fait pour son bonheur m'a saisi le coeur ce matin; nous nous sommes soulagés, sa mère et moi, par des larmes. »

Un mois plus tard, il écrit à sa soeur :

Il me semble que c'est à cette heure que notre deuil a commencé. L'aimable fantôme de notre fille est toujours entre nous deux ; à tout moment quelque chose l'évoque et le fait reparaître. Oh ! nous ne le chassons pas ! Nous nous abreuvons de ces douloureux et tendres souvenirs. Nous préférons ces moments passés à pleurer ensemble à tous les moments de distraction que nous fournissent les affaires et la société ; tout ce train extérieur de la vie ne semble qu'interrompre nos regrets, et la solitude, en nous y rendant, semble nous rendre à notre état naturel. Ces souvenirs, toujours tendres, sont pour moi quelquefois bien amers ; il m'a semblé souvent, en m'y livrant, que mon coeur allait éclater. Oh ! une heure, une heure seulement de sa chère présence ! Une heure où je pourrais lui prodiguer ces marques de tendresse dont j'ai été trop avare avec elle ! Je ne suis pas assez fort pour soutenir le poids de ce que j'éprouve. (4)

Pour tâcher de retrouver quelque chose des forces nécessaires à sa vie si remplie, où s'accumulaient les obligations nouvelles, Vinet alla dans le courant de l'été, sur le conseil des médecins, faire une cure aux bains de Lavey. L'air tonique, léger, qu'on y respire, cette brise sans âpreté, qui se lève aussitôt que les rayons du soleil ont franchi le rempart formidable des monts, et remplit de fraîcheur la vallée ; la grande voix du Rhône qui se hâte vers le défilé de St-Maurice pour rejoindre le Léman bleu, et plus loin la bleue Méditerranée ; les pins sylvestres, odorants, rougeoyants, déjà méridionaux, profilant sur l'azur le pittoresque dessin de leurs branches ; la hardie silhouette des rochers de Gagnerie, et, plus haut, la cime de l'Est, qui emporte le regard en plein ciel et la pensée au delà de ce monde : toute cette beauté, Vinet la respire comme respire la vie le naufragé échappé au désastre. La convalescence est commencée quand les Yeux, à travers les larmes, se rouvrent aux enchantements de la nature. Mais à toute cette splendeur se mêle invinciblement le souvenir de l'enfant partie -

Je rentre de la source à cinq heures, écrit Vinet à sa femme. Le temps est magnifique. Je donnerais quelque chose pour que tu puisses jouir avec moi de ces spectacles auxquels je ne suffis pas, mais dont rien ne serait perdu pour toi. Il y a ici des beautés dont la vue même de notre lac ne donne pas l'idée. J'ai beaucoup pensé en revenant à notre chère enfant, dont les yeux, à jamais fermés pour ces spectacles, se sont ouverts pour de plus beaux. Mon Dieu ! qu'il me serait doux de la revoir un moment, d'entendre un moment sa voix ! Quelle douceur enlevée à notre vie, à la tienne surtout ! Oh ! quant à moi, cela n'est que trop juste ; je me soumets, le coeur brisé. Mais toi, je n'en puis prendre mon parti. (4)

C'est ainsi que chaque soir, retiré dans sa chambre, il cause avec Sophie. Ses impressions, ses lectures, les petits incidents survenus à table, il lui raconte tout, comme il a l'habitude de le faire quand il sont réunis. Et, bien entendu, il s'accuse de nombreux manquements. « J'ai apostrophé un pauvre vieil homme pour un propos dont il est hors d'état de mesurer la portée », confesse-t-il un jour. Une autre fois, il se reproche au contraire d'avoir gardé le silence quand il aurait fallu savoir répondre à la « dure légèreté d'une belle dame ».

En général, je me reproche toujours d'avoir trop de tolérance pour certaines personnes, de leur faire bonne mine et bon accueil sans effort, de ne pas leur rompre en visière assez promptement, ni assez vivement. Amour d'une mauvaise paix, lâcheté véritable ! Il faut savoir se faire des affaires, et le vrai homme de bien s'en fait toujours. La Fontaine dit quelque part : « Etre bon aux méchants, c'est être sot. » Il aurait pu dire Etre bon aux méchants c'est être méchant. » (4)

Une autre fois, après avoir prêché dans le salon de l'établissement des bains :

Tu crains que je n'aie été fatigué. La première partie de la méditation, où j'avais à dire beaucoup en peu de mots, m'a effectivement beaucoup fatigué ; la seconde, où j'ai laissé mon coeur se répandre sur une ou deux idées familières, m'a reposé. Et puis, je pleurais, cela rafraîchit... (1)

C'est aussi à propos de menus incidents que, dans les lettres à sa femme, il « laisse son coeur se répandre ». Sophie lui a parlé d'une humble femme, une femme de ménage qu'elle a employée souvent, couchée maintenant, souffrant beaucoup, sur un lit de maladie, et à qui elle va régulièrement faire visite. Son mari lui répond :

Dis à notre pauvre Corbaz que je lui souhaite de tout mon coeur et que je demande pour elle dans les infirmités et les douleurs de son corps brisé par le travail et affaibli par l'âge, ce que je devrais demander pour moi avec encore plus d'instance, un coeur tourné vers Jésus-Christ qui est notre seul vrai bien. Qu'elle laisse toute autre question, qu'elle ne s'informe pas des personnes, qu'elle ne regarde pas à la religion de tel ou tel, à quoi cela sert-il ? Que tout simplement elle se tourne vers son Sauveur, vers son meilleur ami, qu'elle le prie incessamment de la recevoir, qu'elle s'abandonne à lui, et qu'elle renouvelle de jour en jour, d'heure en heure, cet abandon. Qu'elle fasse de lui sa société la plus chère. Il lui fera tout supporter, tout aimer, la joie et la douleur, la vie et la mort. Qu'elle oublie, qu'elle oublie beaucoup ! Qu'elle vive moins dans le passé que pour le présent, puisque Jésus-Christ est dans le présent comme il sera dans l'avenir. Il ne s'agit d'aucune application d'esprit, mais d'un simple regard souvent adressé au Sauveur. (1)

Avec les lettres de Sophie, impatiemment attendues, et dont il «suce toutes les lignes », comme il dit quelque part, arrivent d'autres lettres, des lettres d'amis, des lettres d'admirateurs connus ou inconnus, des témoignages de reconnaissance pour le bien qu'il a fait au près ou au loin. Un grand industriel à qui le volume des Discours sur quelques sujets religieux est par hasard tombé entre les mains, et qui en a été vivement touché, lui écrit :

Dans ce maniement d'hommes et de choses qu'il me faut faire, à mon âge. avec mon caractère où dominent l'ardeur et la sensibilité, je ferais sans cesse des chutes si je ne m'appuyais que sur moi; mais c'est Jésus-Christ qui est ma force, ma patience, ma gravité, mon indulgence, ma douce sévérité. 0 mon ami, vous me comprendrez quand je vous dirai que j'appelle ce Frère et mon Dieu dans la solitude de mon cabinet, dans nos conseils, dans mes ateliers ; et, je ne crois pas que ce ne soit qu'un jeu d'imagination, car c'est mon coeur qui sent sa présence ; je l'aime et je l'entends là comme dans un temple.

Dans une lettre adressée à un de ses amis parisiens, M. Verny, rédacteur au Semeur, Vinet donne bien l'impression de ce que furent pour lui ces jours remplis surtout de douleur et de deuil, qui lui laissèrent comme une courbature morale dont il allait avoir de la peine à se remettre :

Oh ! comme tout finit, comme tout fuit ! J'en ai pour ma part un sentiment qui m'oppresse, qui flétrit au dedans de moi toute fleur de pensée, qui me glace l'imagination. La perte douloureuse que nous avons subie il y a quelques mois, et que chaque jour nous fait sentir plus amèrement, a fait plus que faire un vide dans mon cercle de famille et enlever un objet à mon affection : elle a eu, par différentes causes, un effet plus profond ; elle a changé la face de ma vie ; elle a supprimé pour moi tout avenir, affaibli tous les intérêts dont je vivais je regarde avec une sorte d'étonnement les autres hommes vivre je ne comprends plus la vie. (5)

Dans l'automne de Cette même année, Vinet allait avoir encore le chagrin de dire adieu à l'un de ceux qu'il préférait parmi les « hommes excellents » groupés autour de lui. Le pasteur Manuel, à moins de cinquante ans, passait de l'autre côté du voile. L'émotion fut profonde parmi tous ceux qui avaient connu ou même rencontré ne fût-ce qu'une fois cet homme dont le charme de modestie, de douceur, de poésie inconsciente et d'imprévoyance généreuse évoque l'idée de quelque Saint-François d'Assise moderne et protestant. Aussi peu ménager de ses paroles ailées, pleines de grâce et de suc, que de ses écus, il n'écrivait rien, semant insoucieusement ses trésors au hasard de causeries fortes et délicieuses :

Que de bien cet homme a fait en causant ! Le charme de sa conversation était si grand, qu'on ne croyait d'abord avoir que du plaisir; mais en revenant par le souvenir sur une heure délicieuse passée auprès de cet incomparable causeur, on était surpris de se trouver riche d'une vertu de plus, s'il est permis d'appeler ainsi toute puissance qui porte vers le bien et vers la vérité. Quelque chose de son âme avait passé dans votre âme ; vous aviez été pris dans des filets d'autant plus sûrs que ce n'était point lui qui les avait tendus, mais la vérité elle-même s'exprimant par sa bouche avec toute la grâce de la candeur... (6)

En écoutant Vinet parler ainsi d'un autre, ne croit-on pas, en vérité, entendre un autre parler de lui ? Ces mots qui disent le regret de trésors si précieux en quelque sorte à jamais évaporés, font pressentir le charme de la conversation de Vinet lui-même, quand la souffrance ou la fatigue lui laissaient un peu de répit. Charme grave souvent, austère quelquefois, mais non pas toujours, il s'en fallait, austère ou grave. Vinet avait le coeur triste - quel coeur sérieux pourrait ne pas l'être, parmi les douleurs de la terre ? - mais il avait l'esprit enjoué, d'une gaîté charmante à ses heures. Il aimait à rire, non du bout des lèvres, mais aux éclats; et il en conserva la faculté longtemps, comme il arrive à ceux dont la conscience, si délicate et scrupuleuse soit-elle, ne renferme pas de secrets bien lourds. D'ordinaire cependant sa gaîté était douce, un peu voilée. « Le son de sa voix me revient à la mémoire, devait plus tard dire dans une lettre Thomas Erskine, et je retrouve cette manière d'être à la fois sérieuse et gaie, comme s'il voyait à la fois la solennité du mystère contenu dans toutes les choses de ce monde, et ce qu'elles ont toujours de léger et de vain. » (4)

Vinet s'égayait surtout avec les enfants. Les petits l'aimaient, cet homme grave qui savait leur parler, qui savait se mettre à leur portée par un mouvement naturel et tout spontané, au lieu de cette puérilité laborieuse que croient devoir affecter quelques-uns, et qui, bien loin de les conquérir, les ennuie et les glace. Non contente d'accorder à son grand ami le « souvenir » que lui demandait celui-ci, la petite fille de Louis Leresche ne voulut-elle pas, un jour, donner à Vinet toutes ses découpures? Discrètement, il n'en accepta qu'une; et de cette découpure, soigneusement conservée entre les pages de son Nouveau Testament, on trouve plus d'une mention dans ses lettres.

Si Vinet savait plaisanter et rire, il ne dédaignait pas non plus de chanter. Même après ses deuils, tant de souffrances physiques et morales, on pouvait l'entendre quelquefois, le soir, exécuter de sa voix au timbre émouvant l'une ou l'autre des plus belles mélodies de Schubert. Et rien ne faisait à Sophie autant de plaisir que d'écouter son mari fredonner en montant l'escalier, ou en allant et venant, rangeant ses papiers, dans son cabinet de travail. Un dessin, dû au crayon d'une amie, nous a conservé l'aimable physionomie de cette pièce. La fenêtre, habillée d'une très légère draperie qui n'intercepte ni l'air ni la vue, ouvre sur un paysage de toits qui débouche sur le lac. Un petit bureau chargé de livres, de papiers ; une grande bibliothèque, quelques portraits de parents ou d'amis ; près de la cheminée, une confortable bergère, celle que Vinet offrait à ses visiteurs, et où avait dû s'asseoir Sainte-Beuve en humeur de se confesser. Tout est en ordre, tout respire la tranquillité et une paix studieuse. Mais la paix ne devait pas habiter ces murs pendant bien longtemps. Polémiques, luttes, orages, tel va être sous peu le lot de celui qui à Bâle se trouvait trop tranquille, et qui souhaitait « une responsabilité plus sentie, un contact plus fréquent et plus froissant avec les choses et les hommes, une position d'homme entière, plus de périls intellectuels et moraux, des circonstances, enfin, qui secouent et réveillent. » Vinet allait, bientôt, être exaucé au delà de ses voeux.

(1) Inédit. 

(2) Cité par RAMBERT.

(3) DE PRESSENSE, Alexandre Vinet d'après sa correspondance avec Henri Lutteroth, p. 17.

(4) Cité par RAMBERT.

(5) Lettres, II, p. 53. 

(6) Mélanges, p. 238.
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