Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

IV

« ... Les affaires de mon Père... »

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Il est, me semble-t-il, un parallèle propre à montrer avec clarté la nécessité absolue de la sainteté pour pouvoir nous rendre capables d'accomplir l'oeuvre à laquelle Dieu nous destine ici-bas. C'est ce parallèle que je développe dans ce qui suit. On pourrait l'appeler: une parabole moderne, et, - sous ce jour-là, il n'y aura rien d'étrange dans cette association du commerce de la terre avec l'oeuvre de l'avancement du règne de Dieu. En tous cas, il suffit à illustrer fidèlement: 1° le principe d'après lequel le ciel veut reconquérir la terre; 2° l'intégrité de coeur qui est nécessaire à ses représentants et qu'il est par conséquent sous l'obligation de pouvoir leur assurer.

Le ciel cherche toujours à développer le commerce qu'il a établi sur la terre, et à faire de plus en plus d'affaires. Et voici comment il procède: le fils de la maison divine a été envoyé pour poser les bases de cette agence céleste en pleine foire des vanités. Cette agence s'appelle en termes bibliques le royaume de Dieu; ou, pour lui donner le nom que lui donnait Jésus-Christ à l'âge de douze ans: « les affaires du Père. »

Le système commercial de cette Maison est extrêmement simple, d'une simplicité limpide: rendre le bien pour le mal. Voilà le caractère de l'échange constituant les affaires qui se font entre le ciel et la terre.

D'un côté, la terre qui ne possède que le mal, n'a que le mal à donner.
De l'autre côté, le ciel qui n'a que le bien, n'a que le bien à donner.




Il ne peut se faire des affaires entre ces deux Maisons rivales que par le contact, un contact réel, corporel; non par une correspondance, non par un simple échange de lettres, lettres qui décriraient leurs marchandises respectives, mais par des représentants vivants, des épîtres vivantes, lues et connues de tous, c'est-à-dire qui ne peuvent passer inaperçues, tellement elles diffèrent de part et d'autre.

La Maison céleste n'a pas cherché à faire des affaires avec la terre en y jetant simplement quelques prospectus sous forme de théologie, de doctrines, non! la terre les aurait tout simplement brûlés et c'eût été dit. Du papier ne ressuscite pas, pas plus que du papier ne peut mourir. Du papier n'a pas de sang à verser. Et un christianisme exclusivement de papier ne saurait jamais convertir le monde, et lui faire préférer le vrai au faux au point d'échanger l'un contre l'autre, et d'entrer ainsi en relation d'affaires. Il fallait créer sur le marché du monde une race de représentants, autrement dit la race des fils du ciel. Il fallait que Jésus-Christ, le premier-né d'entre plusieurs frères, le bien-aimé Fils de la maison, vînt lui-même sur « la place » de la terre, ouvrir cette agence, et fournir en sa propre personne un exemple parfait de représentant qui servit dorénavant de modèle à tous les autres représentants.
Il devait même leur assurer à eux tous la possession de l'intégrité absolue dans leurs transactions et de la loyauté absolue envers la Maison-mère, qui leur seraient nécessaires, et pour cela les délivrer de toute trace de péché qui leur serait restée par suite de la chute de l'homme, afin qu'ils pussent vouer tout leur temps et toutes leurs énergies aux intérêts de la Maison-céleste sans être entravés par le moindre sentiment d'infidélité intérieure. En d'autres termes, il devait leur ouvrir la voie de la sainteté.
Chacun sait comment il le fit. C'est très simple son sang fut versé au sein de cette foire de l'humanité, et comme il n'avait point de péché à expier, et que tout homme qu'il fût, il était « l'Esprit éternel », il a pu et il peut faire participer à l'efficacité purifiante de ce sang, et à la force vivifiante de la divine nature qui y était cachée, tous les hommes unis à lui, par la soumission et la foi, depuis le jour où Adam tomba, jusqu'à la dernière heure de l'histoire du monde.

«Prêtre selon l'ordre de Melchisédec, sans commencement ni fin de jours », il a pu être « l'Agneau immolé dès le commencement du monde ».




Représentant parfait du système commercial qu'il venait établir, il a échangé toujours le bien contre le mal, s'emparant d'autant de mal qu'il le pouvait, afin de l'anéantir en son corps, et de rendre autant de bien que possible en échange.
Subissant en sa propre personne toutes les souffrances qu'il plaisait au monde de lui infliger, il ne fit jamais entendre le moindre murmure; an contraire, en vue de la joie qui lui était réservée, la joie de pouvoir faire ainsi les affaires du Père, il endura la croix et méprisa la honte. Et quand, finalement, toutes les puissances du monde se réunirent sous les ordres du démon, le prince du monde, et des faux « religionnistes » ses représentants, pour porter le coup de mort à ce Représentant du ciel, celui-ci savait d'avance en cette heure-là que ce coup lui permettrait de faire les affaires du Père sur une échelle jusqu'alors inconnue; il nourrissait au fond de son âme, dans une joie ineffable, la pensée d'échanger le bien suprême contre le mal suprême.
Et c'est précisément en cela qu'il a été le type parfait du représentant, le modèle sur lequel tous les autres représentants devaient se former, à savoir qu'ils devaient donner leur vie pour le salut du monde. Là devait être la grande caractéristique du chrétien comme elle l'a été du Christ; débarrassé rapidement de son propre péché, il devait être libre pour le service des autres, afin de développer les affaires du Père sur le marché du monde, jusqu'à ce qu'il ne circulât plus sur la terre que les marchandises célestes de la sainteté, - toutes les viles contrefaçons à l'aide desquelles le démon, chef de la Maison rivale, avait réussi à tromper et à ruiner les hommes, ayant été bannies pour toujours.

Le vrai devait remplacer le faux. Les joies de la sainteté devaient chasser du marché les fausses joies du péché.

C'est ainsi que la pensée du Père ne pouvait nullement se borner à gagner quelques hommes seulement à sa cause par le salut. Sa pensée suprême devait nécessairement être de faire de tous les hommes ses représentants, afin que chacun d'eux imitât le Modèle établi, ne vivant et ne respirant plus que pour la gloire de sa Maison, et pour l'extension de son crédit sur la terre.
Pour cela, eux aussi ne pouvaient se contenter de distribuer des prospectus de papier (théories, dogmes, etc. etc.), mais ils devaient « se donner » eux-mêmes, et livrer leur propre vie journellement à la mort, au sein du bruyant marché du monde. Car se borner à offrir leurs paroles ou leurs papiers, sans donner leur chair et leur sang, aurait causé infiniment plus de mal que de bien, donnant à croire, par leur peu d'ardeur et de dévouement, que les marchandises célestes valaient peu.

Le Père, dans sa sagesse éternelle, savait fort bien qu'avec eux comme avec son Fils, on jugerait de la supériorité de l'article qu'ils avaient à offrir, par le zèle qu'ils mettraient à le propager, et par la beauté de leur propre sainteté.
En effet, eux-mêmes devaient servir d'échantillons à ces marchandises. Comme le frère aîné, chaque membre de cette race des fils de Dieu devait être un spécimen de l'article céleste, propre à inviter à l'échange. On devait voir chez eux comme chez lui, cette confiance inébranlable en la Maison-mère, consistant à agir en toute occurrence avec la certitude que les commandes envoyées en haut seraient exécutées avec une exactitude minutieuse et selon la nature de la commande.




La base des communications de ces représentants avec la Maison céleste, devait être très simple pour éviter toute confusion.

- Le premier article était: le juste vivra par la foi.
- Le second: il vous sera fait selon votre foi.

Aucune limite n'était fixée quant au nombre des commandes qui pouvaient être faites. Le manuel du représentant (intitulé « la Bible »), devait lui indiquer ce que la Maison céleste était disposée à lui envoyer.

Le Fils même, en établissant ses douze et ses soixante-dix représentants, leur avait dit: « Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom vous sera accordé », sachant fort bien que, possédant en eux-mêmes l'Esprit du Père, et mus par cet Esprit, ils ne pouvaient rien demander qui ne fût en harmonie avec la volonté du Père.
Plus tard, dans le cours d'un voyage commercial entrepris de Jérusalem à Damas pour vaincre ses concurrents sur la place de cette dernière ville, un des plus fidèles représentants de la Maison terrestre fut vaincu lui-même et changea de bord; initié alors à tous les mystères de la Maison céleste par une visite

- « en son corps ou hors de son corps, il ne le sait »

- au troisième ciel, il se prononça de la manière suivante sur les dispositions du Père:
Or à Celui qui peut faire par la puissance qui agit en nous infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l'Église, en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles. Amen! » Ephés. III, 21-22.

- En troisième lieu, une des formes que devait prendre la confiance de ces représentants devait être celle de croire que des marchandises, au moins aussi bonnes que les échantillons, devaient être livrées d'en haut à tous ceux qui feraient des commandes, en d'autres termes, que toutes les prières du juste devaient avoir une grande efficace.

- En quatrième lieu, ils devaient presser tous les acheteurs de croire que cette Maison céleste, ce royaume des cieux qui semblait si éloigné, n'était pas du tout en haut dans le ciel bleu où il fallait l'aller chercher, ni dans les profondeurs de l'abîme, mais qu'il était tout près d'eux, et n'attendait qu'à entrer dans leur coeur qui devait en être le siège.

- Ils avaient à leur faire comprendre en outre que chacun d'eux devait apprendre à s'adresser directement à la Maison, l'intermédiaire n'ayant que les attributions suivantes:

1° Celle de les pousser à renoncer aux marchandises de la Maison rivale.

2° Celle de les inviter à être purifiés des innombrables impuretés et des souillures de toute espèce que le trafic de ces mauvaises marchandises pendant tant d'années avaient laissées en eux.

3° Celle de leur inspirer une confiance personnelle illimitée dans le Père, le Fils et l'Esprit de cette Maison et de ce Royaume divins.

4° Celle de les aider à s'adresser directement à Jésus-Christ, eux, les représentants, se retirant délicatement au moment suprême de la rencontre, pour les laisser seuls avec lui dans le temple intérieur de leur âme.

5° Celle de les presser de prendre parti publiquement sur le marché du monde pour le vrai contre le faux, et d'aspirer eux aussi à l'honneur d'être utilisés jusqu'au plus haut point, pour tirer le plus grand rendement possible de leur vie, prêts même, après avoir supporté tout ce qui était moins que la mort, à verser leur sang, afin de faire pour le Père le plus d'affaires possible, par le moyen de leur vie terrestre. Ces représentants devaient comprendre sans exception tous les fils de Dieu sur la terre; ils devaient présenter leurs marchandises sur tous les marchés du monde; ils devaient être délivrés d'eux-mêmes dans tout ce que le « soi » pouvait avoir de mauvais, au point d'être libres de parler d'eux-mêmes comme si c'était d'un autre.

- Ils devaient pouvoir dire en tout temps comme Pierre au boiteux : « Regarde-nous », en d'autres termes: « Examinez les échantillons, et demandez les prix »; c'est-à-dire que les représentants devaient être « purs et irrépréhensibles ».
Ils devaient, pour ce qui les concernait eux-mêmes, ainsi que pour tous les autres représentants qu'ils auraient conquis sur la Maison rivale, ils devaient prendre au pied de la lettre tous les articles (commandements et promesses) du « Manuel du Commerçant » (la Parole de leur Dieu), afin que leur propre joie fût toujours parfaite, que leur liberté d'âme fût entière, et leur clarté de vue comme celle de l'aigle.
En d'autres termes, le fond de toutes leurs croyances devait être que leur Père à eux pouvait les rendre aussi absolument vrais que le « père du mensonge » rendait ses enfants menteurs et faux, et qu'ils pouvaient être d'aussi complets échantillons du bien que les autres sont complets comme échantillons du mal.
Ils devaient avoir l'assurance de pouvoir être aussi possédés de Dieu, que les pires démoniaques sont possédés du démon, et que leurs victoires sur le mal devaient être tellement supérieures aux victoires du démon sur le bien, que ce serait comparable à l'écrasement de la tête en regard de la blessure du talon.

Les articles du Manuel ayant trait à ce principe-là renferment en termes d'une précision inéluctable le caractère d'honnêteté réservé non seulement à tous les représentants, mais à tous les commerçants de ce nouveau Royaume. Par un fait naturel et inévitable, chaque être humain doit être représentant ou commerçant de l'une ou de l'autre de ces Maisons, et en faire continuellement les affaires.
Ils devaient tous pouvoir arriver à ce degré d'honnêteté, autrement dit de sainteté, où ils pourraient dire des commandes qu'ils enverraient à la Maison: « Je sais que tu m'exauces toujours parce que je fais toujours les choses qui te sont agréables. »
Ainsi ils devaient pouvoir regarder en face, sans être obligés de baisser les yeux, le plus furieux des accusateurs que pourrait susciter « l'accusateur des frères » de Jésus-Christ.




En un mot, le Chef de la Maison suprêmement bonne devait pouvoir non seulement les mettre sur un pied d'égalité sur la « place » du monde avec ses adversaires, ceux de la Maison suprêmement mauvaise, mais leur donner d'être plus que vainqueurs sur tout et sur tous, dépassant de la hauteur des épaules en fidélité à leur propre Maison les plus redoutables de leurs concurrents. Ils devaient être revêtus de tout le courage propre à cette honnêteté du coeur, être remplis de foi pour eux et pour les autres, en avoir non seulement assez pour eux. mais assez pour une multitude. La base élémentaire de leur contrat avec la Maison du Père devait être qu'ils seraient toujours en disponibilité pour aller où le Saint-Esprit, l'Esprit de Vie de cette maison, les enverrait, et pour faire tout ce qu'il leur dirait. Ils devaient avoir ce courage tranquille qui leur permettrait, au sein même des mille bruits d'un marché houleux, « d'élever leur voix » et d'inviter tous les passants à venir acheter sans argent et sans prix, de les inviter à se déclarer devant tous, à sortir visiblement du milieu du monde et à s'en séparer (1).
Et plus ces représentants seraient libres d'eux-mêmes au point de n'élever jamais leur voix en leur propre faveur en vue de se ménager, de s'éviter les souffrances, les croix, plus ils seraient libres, glorieusement, sublimement libres d'élever leur voix dans la rue comme un clairon, dans les intérêts éternels des pauvres malheureuses dupes de la Maison rivale, auxquelles sont réservées d'éternelles et amères déceptions dans ce monde, et les horreurs indicibles de l'éternel séjour au sein des flammes de remords, d'angoisse, d'égoïsme immortel et de mille autres flammes, dans l'enfer des âmes damnées !




Et là, par leur courage héroïque et leur amour sans bornes, donnant une preuve visible de la valeur des marchandises qu'ils avaient à offrir, ils devaient convaincre et convertir, et poursuivre le saint échange, en suivant à la lettre les ordres donnés par le Fils lorsqu'il s'assit sur une montagne pour commencer à jeter les bases de ce divin commerce de l'amour parfait et universel:

« Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. »

« Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? (en d'autres termes: comment ainsi sauriez-vous faire les affaires du Père?) les publicains aussi n'agissent-ils pas de même? et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d'extraordinaire? les païens aussi n'agissent-ils pas de même? »
Et tout cela, afin que ces commerçants des cieux, que ces représentants de Dieu accomplissent la dernière parole de cette proclamation du Fils: « Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait. »

En butte aux injustices et aux persécutions de toutes sortes qui seraient nécessairement leur partage, ils devaient être soutenus par cette pensée: « plus on me fait de mal et plus j'aurai occasion de rendre le bien. Le sang des martyrs est la semence de l'Église. C'est quand le monde et le démon ont fait à mon Maître le mal suprême en le tuant comme un criminel, qu'il en a fait sortir le bien suprême: - le salut de tous les criminels. Que craindrais-je alors? Tant que je suis bon et innocent, tant que j'aime Dieu véritablement, tout ce qu'on fait contre moi concourt à mon bien. Plus sera grande la somme du mal qu'on me fera, et plus sera grande la somme du bien que je pourrai rendre en échange. Aussi je profiterai de tout pour faire de bonnes « affaires » pour mon Père. « Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. »

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(1) je fais ici allusion au passage souvent cité à tort contre les énergiques serviteurs de Dieu qui osent aller dans les carrefours et le long des haies presser les hommes d'entrer au banquet du salut de Dieu, ou « élever leur voix dans la rue » pour avertir ceux qui sont en danger.

Esaïe ayant dit de Jésus-Christ: « il ne criera point, il n'élèvera point la voix, et ne la fera point entendre dans les rires » - on a voulu y voir une défense faite au serviteur de Dieu d'utiliser avec force pour son maître cette voix que Dieu lui a donnée, et l'ordre de parler toujours à voix basse s'il annonçait le salut dans la rue où les marchands de ce monde parlent à voix haute. À quel point ne peut-on pas tordre les Écritures a sa propre perte et à celle des autres !

Il nous est formellement dit que Jésus, se trouvant au milieu des marchands mondains dont le trafic égoïste et impie souillait le temple, « cria d'une voix forte » : « Si quelqu'un a soit, qu'il vienne à moi et qu'il boive ! »

Esaïe faisait exclusivement allusion à la douceur du caractère de Jésus-Christ qui ne contesterait point lorsqu'on l'outragerait, qui n'élèverait point la voix dans la rue pour sa propre défense ou pour éviter la croix.

Ce sont précisément ceux qui sont affranchis de toute préoccupation personnelle et qui sont prêts à tout supporter sans se plaindre, qui sont le plus libres pour élever leur voix en vrais prophètes, sentinelles et sauveteurs.
Écoutez ce que Dieu dit par Ezéchiel sur le devoir d'élever la voix: « Si la sentinelle voit venir l'épée et ne sonne pas de la trompette; si le peuple n'est pas averti, et que l'épée vienne enlever à quelqu'un la vie, celui-ci périra à cause de son iniquité, mais je redemanderai son sang à la sentinelle. » 
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