Il est, me semble-t-il, un parallèle propre à montrer avec clarté la nécessité absolue de la sainteté pour pouvoir nous rendre capables d'accomplir l'oeuvre à laquelle Dieu nous destine ici-bas. C'est ce parallèle que je développe dans ce qui suit. On pourrait l'appeler: une parabole moderne, et, - sous ce jour-là, il n'y aura rien d'étrange dans cette association du commerce de la terre avec l'oeuvre de l'avancement du règne de Dieu. En tous cas, il suffit à illustrer fidèlement: 1° le principe d'après lequel le ciel veut reconquérir la terre; 2° l'intégrité de coeur qui est nécessaire à ses représentants et qu'il est par conséquent sous l'obligation de pouvoir leur assurer.
Le ciel cherche toujours à développer le commerce qu'il a établi sur la terre, et à faire de plus en plus d'affaires. Et voici comment il procède: le fils de la maison divine a été envoyé pour poser les bases de cette agence céleste en pleine foire des vanités. Cette agence s'appelle en termes bibliques le royaume de Dieu; ou, pour lui donner le nom que lui donnait Jésus-Christ à l'âge de douze ans: « les affaires du Père. »
Le système commercial de cette Maison est extrêmement simple, d'une simplicité limpide: rendre le bien pour le mal. Voilà le caractère de l'échange constituant les affaires qui se font entre le ciel et la terre.
D'un côté, la terre qui ne possède
que le mal, n'a que le mal à donner.
De l'autre côté, le ciel qui n'a que le
bien, n'a que le bien à donner.
Il ne peut se faire des affaires entre ces deux Maisons rivales que par le contact, un contact réel, corporel; non par une correspondance, non par un simple échange de lettres, lettres qui décriraient leurs marchandises respectives, mais par des représentants vivants, des épîtres vivantes, lues et connues de tous, c'est-à-dire qui ne peuvent passer inaperçues, tellement elles diffèrent de part et d'autre.
La Maison céleste n'a pas cherché à
faire des affaires avec la terre en y jetant simplement
quelques prospectus sous forme de théologie, de
doctrines, non! la terre les aurait tout simplement
brûlés et c'eût été dit. Du
papier ne ressuscite pas, pas plus que du papier ne peut
mourir. Du papier n'a pas de sang à verser. Et un
christianisme exclusivement de papier ne saurait jamais
convertir le monde, et lui faire préférer le
vrai au faux au point d'échanger l'un contre l'autre,
et d'entrer ainsi en relation d'affaires. Il fallait
créer sur le marché du monde une race de
représentants, autrement dit la race des fils du
ciel. Il fallait que Jésus-Christ, le
premier-né d'entre plusieurs frères, le
bien-aimé Fils de la maison, vînt
lui-même sur « la place » de la terre,
ouvrir cette agence, et fournir en sa propre personne un
exemple parfait de représentant qui servit
dorénavant de modèle à tous les autres
représentants.
Il devait même leur assurer à eux tous
la possession de l'intégrité absolue dans
leurs transactions et de la loyauté absolue envers la
Maison-mère, qui leur seraient nécessaires, et
pour cela les délivrer de toute trace de
péché qui leur serait restée par suite
de la chute de l'homme, afin qu'ils pussent vouer tout leur
temps et toutes leurs énergies aux
intérêts de la Maison-céleste sans
être entravés par le moindre sentiment
d'infidélité intérieure. En d'autres
termes, il devait leur ouvrir la voie de la
sainteté.
Chacun sait comment il le fit. C'est très
simple son sang fut versé au sein de cette foire de
l'humanité, et comme il n'avait point de
péché à expier, et que tout homme qu'il
fût, il était « l'Esprit éternel
», il a pu et il peut faire participer à
l'efficacité purifiante de ce sang, et à la
force vivifiante de la divine nature qui y était
cachée, tous les hommes unis à lui, par la
soumission et la foi, depuis le jour où Adam tomba,
jusqu'à la dernière heure de l'histoire du
monde.
«Prêtre selon l'ordre de Melchisédec, sans commencement ni fin de jours », il a pu être « l'Agneau immolé dès le commencement du monde ».
Représentant parfait du système commercial
qu'il venait établir, il a échangé
toujours le bien contre le mal, s'emparant d'autant de mal
qu'il le pouvait, afin de l'anéantir en son corps, et
de rendre autant de bien que possible en
échange.
Subissant en sa propre personne toutes les
souffrances qu'il plaisait au monde de lui infliger, il ne
fit jamais entendre le moindre murmure; an contraire, en vue
de la joie qui lui était réservée, la
joie de pouvoir faire ainsi les affaires du Père, il
endura la croix et méprisa la honte. Et quand,
finalement, toutes les puissances du monde se
réunirent sous les ordres du démon, le prince
du monde, et des faux « religionnistes » ses
représentants, pour porter le coup de mort à
ce Représentant du ciel, celui-ci savait d'avance en
cette heure-là que ce coup lui permettrait de faire
les affaires du Père sur une échelle
jusqu'alors inconnue; il nourrissait au fond de son
âme, dans une joie ineffable, la pensée
d'échanger le bien suprême contre le mal
suprême.
Et c'est précisément en cela qu'il a
été le type parfait du représentant, le
modèle sur lequel tous les autres
représentants devaient se former, à savoir
qu'ils devaient donner leur vie pour le salut du monde.
Là devait être la grande caractéristique
du chrétien comme elle l'a été du
Christ; débarrassé rapidement de son propre
péché, il devait être libre pour le
service des autres, afin de développer les affaires
du Père sur le marché du monde, jusqu'à
ce qu'il ne circulât plus sur la terre que les
marchandises célestes de la sainteté, - toutes
les viles contrefaçons à l'aide desquelles le
démon, chef de la Maison rivale, avait réussi
à tromper et à ruiner les hommes, ayant
été bannies pour toujours.
Le vrai devait remplacer le faux. Les joies de la sainteté devaient chasser du marché les fausses joies du péché.
C'est ainsi que la pensée du Père ne
pouvait nullement se borner à gagner quelques
hommes seulement à sa cause par le salut. Sa
pensée suprême devait nécessairement
être de faire de tous les hommes ses
représentants, afin que chacun d'eux imitât le
Modèle établi, ne vivant et ne respirant plus
que pour la gloire de sa Maison, et pour l'extension de son
crédit sur la terre.
Pour cela, eux aussi ne pouvaient se contenter de
distribuer des prospectus de papier (théories,
dogmes, etc. etc.), mais ils devaient « se donner
» eux-mêmes, et livrer leur propre vie
journellement à la mort, au sein du bruyant
marché du monde. Car se borner à offrir leurs
paroles ou leurs papiers, sans donner leur chair et leur
sang, aurait causé infiniment plus de mal que de
bien, donnant à croire, par leur peu d'ardeur et de
dévouement, que les marchandises célestes
valaient peu.
Le Père, dans sa sagesse éternelle, savait
fort bien qu'avec eux comme avec son Fils, on jugerait de la
supériorité de l'article qu'ils avaient
à offrir, par le zèle qu'ils mettraient
à le propager, et par la beauté de leur propre
sainteté.
En effet, eux-mêmes devaient servir
d'échantillons à ces marchandises. Comme le
frère aîné, chaque membre de cette race
des fils de Dieu devait être un spécimen de
l'article céleste, propre à inviter à
l'échange. On devait voir chez eux comme chez lui,
cette confiance inébranlable en la
Maison-mère, consistant à agir en toute
occurrence avec la certitude que les commandes
envoyées en haut seraient exécutées
avec une exactitude minutieuse et selon la nature de la
commande.
La base des communications de ces représentants
avec la Maison céleste, devait être très
simple pour éviter toute confusion.
- Le premier article était: le juste vivra par
la foi.
- Le second: il vous sera fait selon votre foi.
Aucune limite n'était fixée quant au
nombre des commandes qui pouvaient être faites. Le
manuel du représentant (intitulé « la
Bible »), devait lui indiquer ce que la Maison
céleste était disposée à lui
envoyer.
Le Fils même, en établissant ses douze et
ses soixante-dix représentants, leur avait dit:
« Tout ce que vous demanderez à mon Père
en mon nom vous sera accordé », sachant fort
bien que, possédant en eux-mêmes l'Esprit du
Père, et mus par cet Esprit, ils ne pouvaient rien
demander qui ne fût en harmonie avec la volonté
du Père.
Plus tard, dans le cours d'un voyage commercial
entrepris de Jérusalem à Damas pour vaincre
ses concurrents sur la place de cette dernière ville,
un des plus fidèles représentants de la Maison
terrestre fut vaincu lui-même et changea de bord;
initié alors à tous les mystères de la
Maison céleste par une visite
- « en son corps ou hors de son corps, il ne le
sait »
- au troisième ciel, il se prononça de la
manière suivante sur les dispositions du
Père:
Or à Celui qui peut faire par la puissance qui
agit en nous infiniment au delà de tout ce que
nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire
dans l'Église, en Jésus-Christ, dans toutes
les générations, aux siècles des
siècles. Amen! » Ephés. III, 21-22.
- En troisième lieu, une des formes que devait
prendre la confiance de ces représentants devait
être celle de croire que des marchandises, au moins
aussi bonnes que les échantillons, devaient
être livrées d'en haut à tous ceux qui
feraient des commandes, en d'autres termes, que toutes les
prières du juste devaient avoir une grande
efficace.
- En quatrième lieu, ils devaient presser tous
les acheteurs de croire que cette Maison céleste, ce
royaume des cieux qui semblait si éloigné,
n'était pas du tout en haut dans le ciel bleu
où il fallait l'aller chercher, ni dans les
profondeurs de l'abîme, mais qu'il était tout
près d'eux, et n'attendait qu'à entrer dans
leur coeur qui devait en être le siège.
- Ils avaient à leur faire comprendre en outre
que chacun d'eux devait apprendre à s'adresser directement à
la Maison,
l'intermédiaire n'ayant que les attributions
suivantes:
1° Celle de les pousser à renoncer aux
marchandises de la Maison rivale.
2° Celle de les inviter à être
purifiés des innombrables impuretés et des
souillures de toute espèce que le trafic de ces
mauvaises marchandises pendant tant d'années avaient
laissées en eux.
3° Celle de leur inspirer une confiance
personnelle illimitée dans le Père, le Fils et
l'Esprit de cette Maison et de ce Royaume divins.
4° Celle de les aider à s'adresser
directement à Jésus-Christ, eux, les
représentants, se retirant délicatement au
moment suprême de la rencontre, pour les laisser seuls
avec lui dans le temple intérieur de leur
âme.
5° Celle de les presser de prendre parti
publiquement sur le marché du monde pour le vrai
contre le faux, et d'aspirer eux aussi à l'honneur
d'être utilisés jusqu'au plus haut point, pour
tirer le plus grand rendement possible de leur vie,
prêts même, après avoir supporté
tout ce qui était moins que la mort, à verser
leur sang, afin de faire pour le Père le plus
d'affaires possible, par le moyen de leur vie terrestre. Ces
représentants devaient comprendre sans exception tous
les fils de Dieu sur la terre; ils devaient présenter
leurs marchandises sur tous les marchés du monde; ils
devaient être délivrés d'eux-mêmes
dans tout ce que le « soi » pouvait avoir de
mauvais, au point d'être libres de parler
d'eux-mêmes comme si c'était d'un autre.
- Ils devaient pouvoir dire en tout temps comme
Pierre au boiteux : « Regarde-nous », en d'autres
termes: « Examinez les échantillons, et demandez
les prix »; c'est-à-dire que les
représentants devaient être « purs et
irrépréhensibles ».
Ils devaient, pour ce qui les concernait
eux-mêmes, ainsi que pour tous les autres
représentants qu'ils auraient conquis sur la Maison
rivale, ils devaient prendre au pied de la lettre tous les
articles (commandements et promesses) du « Manuel du
Commerçant » (la Parole de leur Dieu), afin que
leur propre joie fût toujours parfaite, que leur
liberté d'âme fût entière, et leur
clarté de vue comme celle de l'aigle.
En d'autres termes, le fond de toutes leurs
croyances
devait être que leur Père à eux pouvait
les rendre aussi absolument vrais que le « père
du mensonge » rendait ses enfants menteurs et faux, et
qu'ils pouvaient être d'aussi complets
échantillons du bien que les autres sont complets
comme échantillons du mal.
Ils devaient avoir l'assurance de pouvoir être
aussi possédés de Dieu, que les pires
démoniaques sont possédés du
démon, et que leurs victoires sur le mal devaient
être tellement supérieures aux victoires du
démon sur le bien, que ce serait comparable à
l'écrasement de la tête en regard de la
blessure du talon.
Les articles du Manuel ayant trait à ce
principe-là renferment en termes d'une
précision inéluctable le caractère
d'honnêteté réservé non seulement
à tous les représentants, mais à tous
les commerçants de ce nouveau Royaume. Par un fait
naturel et inévitable, chaque être humain doit
être représentant ou commerçant de
l'une ou de l'autre de ces Maisons, et en faire
continuellement les affaires.
Ils devaient tous pouvoir arriver à ce
degré d'honnêteté, autrement dit de
sainteté, où ils pourraient dire des commandes
qu'ils enverraient à la Maison: « Je sais que tu
m'exauces toujours parce que je fais toujours les choses qui
te sont agréables. »
Ainsi ils devaient pouvoir regarder en face, sans
être obligés de baisser les yeux, le plus
furieux des accusateurs que pourrait susciter «
l'accusateur des frères » de
Jésus-Christ.
En un mot, le Chef de la Maison suprêmement bonne
devait pouvoir non seulement les mettre sur un pied
d'égalité sur la « place » du monde
avec ses adversaires, ceux de la Maison suprêmement
mauvaise, mais leur donner d'être plus que vainqueurs
sur tout et sur tous, dépassant de la hauteur des
épaules en fidélité à leur
propre Maison les plus redoutables de leurs concurrents. Ils
devaient être revêtus de tout le courage propre
à cette honnêteté du coeur, être
remplis de foi pour eux et pour les autres, en avoir non
seulement assez pour eux. mais assez pour une multitude. La
base élémentaire de leur contrat avec la
Maison du Père devait être qu'ils seraient
toujours en disponibilité pour aller où le
Saint-Esprit, l'Esprit de Vie de cette maison, les
enverrait, et pour faire tout ce qu'il leur dirait. Ils
devaient avoir ce courage tranquille qui leur permettrait,
au sein même des mille bruits d'un marché
houleux, « d'élever leur voix » et
d'inviter tous les passants à venir acheter sans
argent et sans prix, de les inviter à se
déclarer devant tous, à sortir visiblement du
milieu du monde et à s'en séparer
(1).
Et plus ces représentants seraient libres
d'eux-mêmes au point de n'élever jamais leur
voix en leur propre faveur en vue de se ménager, de
s'éviter les souffrances, les croix, plus ils
seraient libres, glorieusement, sublimement libres
d'élever leur voix dans la rue comme un clairon, dans
les intérêts éternels des pauvres
malheureuses dupes de la Maison rivale, auxquelles sont
réservées d'éternelles et amères
déceptions dans ce monde, et les horreurs indicibles
de l'éternel séjour au sein des flammes de
remords, d'angoisse, d'égoïsme immortel et de
mille autres flammes, dans l'enfer des âmes
damnées !
Et là, par leur courage héroïque et leur amour sans bornes, donnant une preuve visible de la valeur des marchandises qu'ils avaient à offrir, ils devaient convaincre et convertir, et poursuivre le saint échange, en suivant à la lettre les ordres donnés par le Fils lorsqu'il s'assit sur une montagne pour commencer à jeter les bases de ce divin commerce de l'amour parfait et universel:
« Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. »
« Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle
récompense méritez-vous? (en d'autres termes:
comment ainsi sauriez-vous faire les affaires du
Père?) les publicains aussi n'agissent-ils pas de
même? et si vous saluez seulement vos frères,
que faites-vous d'extraordinaire? les païens aussi
n'agissent-ils pas de même? »
Et tout cela, afin que ces commerçants des
cieux, que ces représentants de Dieu accomplissent la
dernière parole de cette proclamation du Fils: «
Soyez donc parfaits comme votre Père céleste
est parfait. »
En butte aux injustices et aux persécutions de toutes sortes qui seraient nécessairement leur partage, ils devaient être soutenus par cette pensée: « plus on me fait de mal et plus j'aurai occasion de rendre le bien. Le sang des martyrs est la semence de l'Église. C'est quand le monde et le démon ont fait à mon Maître le mal suprême en le tuant comme un criminel, qu'il en a fait sortir le bien suprême: - le salut de tous les criminels. Que craindrais-je alors? Tant que je suis bon et innocent, tant que j'aime Dieu véritablement, tout ce qu'on fait contre moi concourt à mon bien. Plus sera grande la somme du mal qu'on me fera, et plus sera grande la somme du bien que je pourrai rendre en échange. Aussi je profiterai de tout pour faire de bonnes « affaires » pour mon Père. « Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés. »
(1) je fais ici allusion au passage souvent cité à tort contre les énergiques serviteurs de Dieu qui osent aller dans les carrefours et le long des haies presser les hommes d'entrer au banquet du salut de Dieu, ou « élever leur voix dans la rue » pour avertir ceux qui sont en danger.
Esaïe ayant dit de Jésus-Christ: « il ne criera point, il n'élèvera point la voix, et ne la fera point entendre dans les rires » - on a voulu y voir une défense faite au serviteur de Dieu d'utiliser avec force pour son maître cette voix que Dieu lui a donnée, et l'ordre de parler toujours à voix basse s'il annonçait le salut dans la rue où les marchands de ce monde parlent à voix haute. À quel point ne peut-on pas tordre les Écritures a sa propre perte et à celle des autres !
Il nous est formellement dit que Jésus, se trouvant au milieu des marchands mondains dont le trafic égoïste et impie souillait le temple, « cria d'une voix forte » : « Si quelqu'un a soit, qu'il vienne à moi et qu'il boive ! »
Esaïe faisait exclusivement allusion à la douceur du caractère de Jésus-Christ qui ne contesterait point lorsqu'on l'outragerait, qui n'élèverait point la voix dans la rue pour sa propre défense ou pour éviter la croix.
Ce sont précisément ceux qui sont affranchis de toute préoccupation personnelle et qui sont prêts à tout supporter sans se plaindre, qui sont le plus libres pour élever leur voix en vrais prophètes, sentinelles et sauveteurs.Chapitre précédent | Table des matières | Chapitre suivant |