Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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NOUVELLES GLANURES


9. Parents et enfants.

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Combien devez-vous.

Un petit garçon de dix ans, du nom de Henri, entendit un jour une conversation au cours de laquelle il était question de factures, notes et comptes, ce qui lui donna l'idée d'établir le compte de «ce qu'on lui devait ».

Un matin donc, avant de déjeuner, il glissa sur l'assiette de sa mère la note que voici

Maman doit à Henri.

Pour avoir cherché 6 fois du charbon ................................Fr. 0.60

Pour avoir cherche plusieurs fois du bois ...........................» 0.60

Pour commissions et courses ...............................................» 0,40

Pour avoir été un gentil garçon ...............................................» 0,20

Total Fr. 1,80

Sa mère lut la note sans rien dire. Le soir même, Henri trouvait dans son assiette, comme paiement de sa note, la somme de 1 fr. 80, accompagnée d'une note où l'on pouvait lire :

Henri doit à sa maman:

Pour l'heureux foyer dont il jouit depuis 10 ans .....................Rien

Pour sa nourriture ........................................................................Rien

Pour soins donnés pendant sa maladie ................................Rien

Pour toute la bonté qu'on lui a témoignée ..............................Rien

Total Rien

 

Quand Henri eut pris connaissance de cette note, ses yeux étaient voilés et ses lèvres tremblaient.

Il sortit aussitôt l'argent de sa poche, courut vers sa mère, lui passa le bras autour du cou et lui dit : « Mère chérie, j'étais un égoïste et un avare ! Pardonne-moi et fais-moi désormais faire une foule de choses pour toi ! »

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Amour filial.

Le 6 avril 1899 était jour de fête dans la petite ville de Montélimar (Drôme). Il s'agissait d'accueillir, avec les honneurs dus à son rang, Emile Loubet, président de la République française. Lorsque ce dernier traversa les rues de sa ville natale avec son escorte de cuirassiers, il aperçut sa mère âgée de 86 ans. Faisant arrêter le cortège, il descendit de voiture et alla se jeter dans les bras de celle qu'il n'avait pas cessé de vénérer.

Ce geste si touchant produisit sur les assistants une profonde impression.

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Fils de paysan.

Sous le règne de Louis XIV, un brave officier, nomme Duras, servait dans le régiment d'Aubusson ; il était fils d'un simple paysan.

La plupart de ceux qui le connaissaient le croyaient membre d'une puissante famille portant le même nom. Un jour, son père étant venu le voir, l'officier le présenta à son colonel en sabots et veste de laboureur. Le roi, instruit de la manière dont ce soldat avait honoré son père en présence de tous, le fit venir, lui tendit la main, et lui dit: « je suis très heureux de connaître un des plus honnêtes hommes de mon royaume».

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Le souvenir d'une mère.

Un homme distingue se dirigeait vers un temple où devait avoir. lieu un service spécial pour les marins. Il remarqua sur la terrasse d'un café un marin qui, la pipe à la bouche, semblait regarder avec mépris ceux de ses camarades qui se rendaient au culte.

- Mon ami, dit cet homme au marin, ne voulez-vous pas venir à l'église ?

- Non, fut-il répondu rudement.

- Vous avez l'air d'avoir passe de mauvais jours. Votre mère vit-elle encore ? Si elle était ici, ne croyez-vous pas qu'elle vous engagerait à m'accompagner ?

- Le marin se leva brusquement, une larme roulait sur sa joue bronzée ; il dit d'une voix émue :

- J'y vais, Monsieur.

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Honorer les parents.

C'était une pauvre veuve, qui avait un seul fils. Il fallait travailler dur pour se nourrir, et plus encore pour faire faire des études au garçon, intelligent et travailleur.

Après que le jeune homme eût parcouru toutes les classes, le jour du diplôme arrive enfin ; pendant la cérémonie publique, l'élève qui a tenu la première place dans l'école doit prononcer un discours d'adieu.

Le matin de ce jour, le fils dit à sa mère

- Mère, c'est le jour du diplôme.

- Oh! dit-elle, je le sais bien.

- Je vais recevoir mon diplôme et je dois faire le discours aujourd'hui, dit le fils.

- Oui, je le sais, répliqua la veuve.

- Mais alors, pourquoi ne te prépares-tu pas pour venir à la fête ?

- Oh! répondit-elle, je n'irai pas. je n'ai pas de vêtements assez convenables. Les gens riches de la ville y seront, et si moi j'y allais, tu serais obligé d'avoir honte de ta vieille mère.

- Quoi, dit-il, avoir honte de toi> ma mère ? jamais ! Tout ce que j'ai appris, tout ce que je suis devenu, je te le dois, et je te déclare, si tu ne viens pas avec moi, je n'irai pas recevoir mon diplôme !

La veuve fut obligée de céder. Elle mit sa meilleure robe - elle était bien usée et décolorée - et son chapeau du dimanche ; son fils lui-même l'aida aussi bien qu'il put à épingler le vieux châle autour de ses épaules. Puis il lui offrit son bras et la mena, par la rue principale de la ville, jusqu'au bâtiment où devait avoir lieu la cérémonie publique. Arrivé là, il la conduisit au centre de la grande salle et lui chercha une des meilleures places, en avant, à côté des gens les plus élégants de la ville. Ensuite il monta sur la plateforme pour y prendre place parmi ses collègues et, au cours de la séance, il fit son discours, qui fut vivement applaudi. Il reçut ensuite son diplôme et une médaille d'or pour ses succès spéciaux dans certaines branches. Alors il se passa un incident imprévu et charmant. L'étudiant descendit de la plateforme et alla, devant toute l'assemblée, ses professeurs et collègues, droit à sa vieille mère, si pauvrement vêtue et tout intimidée, il épingla la médaille qu'il venait de recevoir à la poitrine de sa mère, en disant à haute voix:

- Ma mère, c'est à toi qu'appartient la médaille, c'est toi qui l'as gagnée!

Le premier moment de surprise passé, les applaudissements redoublèrent.

(Porteur de Dépêches.)

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Le portrait de sa mère.

C'était dans la guerre des Etats-Unis avec l'Espagne. Le bombardement de Manille allait commencer et le capitaine du navire avait déjà donné l'ordre : Au combat ! Tout à coup on vit un matelot se précipiter à la mer, plonger et, au bout de quelques secondes, reparaître tenant à la main un calepin.

Après le combat, un conseil de guerre est appelé à le juger :

- Vous avez manqué à la discipline, au moment du branle-bas de combat, dit le président du conseil, votre cas est grave ; qu'avez-vous à répondre:

- La photographie de ma mère était dans ce carnet que, par mégarde, j'avais laisse choir à l'eau et pour rien au monde je n'aurais voulu la perdre.

- Messieurs, fit le capitaine visiblement ému, un jeune homme qui ne craint pas d'exposer sa vie pour sauver le portrait de sa mère doit être aussi capable de l'exposer pour sa patrie ; je demande qu'il soit acquitté.

(L'Eclaireur.)

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L'amour d'une mère.

Au temps de la guerre civile, en Amérique, une mère reçut la nouvelle que son fils avait été blessé dans la bataille de Wilderness. Elle Prit le premier train et alla le rejoindre, puis, a force d'insistance et de larmes, elle parvint à pénétrer dans les lignes. Enfin elle découvrit l'hôpital et vint auprès du docteur.

- Me permettez-vous, docteur, d'entrer et de soigner mon fils ?

- Il vient à peine de s'endormir, son état est très critique et je crains, si vous l'éveillez, que l'émotion ne l'emporte. Il vaut mieux que vous restiez dehors et je le préparerai.

La mère regarda le docteur en face:

- Docteur, supposez que mon fils ne se réveille plus ; je ne l'aurais donc pas revu en vie. Laissez-moi entrer : je ne lui parlerai pas.

- Si vous me promettez de ne pas l'éveiller, c'est bien, allez !

Elle se glissa vers la couchette de son enfant, mais ce fut plus fort qu'elle, elle ne put retenir sa main et la posa sur le front du malade. A peine le jeune homme eut-il senti cette douce pression que, sans ouvrir les yeux, il s'écria : « Mère,, te voilà! » Il connaissait cette main maternelle.

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L'aveu d'un enfant.

G. Washington, le libérateur de l'Amérique, témoigna, dès l'enfance, du respect le plus inviolable pour la vérité. A l'âge de dix ans, il avait reçu une petite hache dont il était très *heureux. Pour l'essayer, il court au, verger et il enlève à chacun des arbres,d'une allée plantée par son père une couronne d'écorce. L'enfant ignorait les conséquences d'un tel acte. Quand le père vit l'opération meurtrière, il l'attribua d'abord à la malveillance et, transporte de colère., il chercha l'auteur du dégât. L'enfant tremble mais n'hésite pas ; il vient se jeter aux genoux de son père et avoue ce qu'il a fait.

Le père demeure muet de surprise, mais bientôt, versant des larmes de joie, il presse l'enfant dans ses bras.

- Mon fils, lui dit-il, tu me rends cent fois plus que tu ne m'as fait perdre par ton étourderie. je suis heureux d'avoir un enfant qu'aucun intérêt et qu'aucune crainte n'empêcheront jamais de dire la vérité.

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Pas un de trop !

- Que je vous plains ! monsieur Oberlin! s'écriait un jour un voisin, en contemplant toute la famille attablée.

- Et pourquoi donc, repartit le bon père de famille ?

- Hélas ! vous avez là sept garçons turbulents. je n'en ai que deux et ils me tueront par leurs désobéissances.

- Oh! dit le père, les miens ne sont pas de cette trempe ; n'est-ce pas mes garçons, vous savez que vous devez obéir et vous aimez à obéir ?

- Oui, papa, s'écrièrent-ils tous, et le père d'ajouter : Voyez-vous, mon ami, si la mort entrait ici, à cette heure, pour m'enlever un de mes enfants (à ces mots il ôta brusquement

son bonnet et le jeta contre la porte) je lui dirais : Insolente, qui t'a donc dit que j'en ai un de trop ?

(Pie de J.-F. Oberlin, par C. LEENHARDT.)

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Je ne briserai pas le coeur de me mère.

G. Washington était dans sa jeunesse grand amateur de voyages sur mer. Il avait enfin obtenu un poste de contre-maître sur un vaisseau. Déjà sa malle avait été portée à bord et il allait monter dans une embarcation, après avoir dit adieu à sa mère. Il la trouva baignée de larmes et incapable de parler. Son départ était la cause de cet immense chagrin.

Sans rien dire, Georges se retourne vers le marin qui l'attend:

- Va chercher ma malle et rapporte-la ici, lui dit-il, je ne veux pas que mon plaisir brise le coeur de ma mère.

Et Washington resta auprès de ses parents.

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Ingratitude filiale.

Après la guerre de 1870 entre les Allemands et les Français et à la suite de l'entrée des Bourbakis en Suisse, une terrible épidémie de variole s'abattit sur notre pays. Cette' maladie redoutable fit de nombreuses victimes et la plupart de celles qui ne furent pas vouées à la mort restèrent défigurées par les boutons purulents qui se formaient surtout sur le visage et y creusaient de profondes et ineffaçables cicatrices.

Dans l'une de nos villes, une jeune fille fut atteinte de ce mal redoutable ; mais, près d'elle, veillait une mère qui la défendit avec tant d'amour et avec tant de soins que, non seulement elle échappa à la mort, mais qu'elle ressortit de sa longue épreuve sans aucune des vilaines cicatrices dont je vous parlais. Mais voici qu'après l'enfant la mère tombe malade a son tour. Elle échappa à la mort, elle n'échappa pas aux ravages de la maladie sur son visage. Elle resta complètement défigurée.

Quelques années plus tard, la jeune fille et sa mère se rendirent à un bal et, comme cela se passe volontiers, les jeunes filles se groupèrent d'un côté de la salle, tandis que les mamans s'asseyaient de l'autre, pour suivre les ébats de la jeunesse. Pendant un entr'acte un invité s'approcha de la jeune fille dont je vous parle, lia une gaie conversation, mais s'interrompit tout a coup en s'écriant : «Qui est donc là-bas cette personne si laide avec ces marques sur la figure ? » La jeune fille rougit, balbutia quelques paroles embarrassées et finit par dire: « je ne la connais pas. » Vous comprenez bien, mes amis: voici une jeune fille qui avait été sauvée par sa mère et qui avait honte de sa mère parce qu'elle n'était pas belle et qui la reniait en pleine salle de bal. Que dites-vous de cela et quel titre donneriez-vous à ce récit ? N'est-ce pas le type de la plus lâche ingratitude filiale ?

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Ce n'est pas juste.

Un jour, un honnête paysan entendit ses deux garçons qui se chicanaient et qui finirent par échanger des coups et de grossières injures. Il intervint, les admonesta sérieusement, en leur disant combien les blasphèmes sont détestables, et pour que la leçon restât mieux gravée dans leur mémoire, il l'accompagna pour chacun d'une claque vigoureuse.

Les deux gamins s'enfuirent en criant et se cachèrent dans la grange pour pleurer. Le père qui voulait observer les suites de sa correction vint écouter à la porte.

Au milieu des larmes le plus jeune disait à l'aîné : « Ce n'est pas juste ! papa jure lui aussi.»

Ce dernier entendit, rougit de honte, et des ce jour ni ses enfants ni personne n'entendit sortir de sa bouche un mot grossier.



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