Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE  (Jean 17.17)
Cela me suffit...
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(Notre confession de foi: ici)
Il est écrit:
TA PAROLE EST LA VERITE
(Jean 17.17)
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NOUVELLES GLANURES


PRÉFACE DE LA PREMIÈRE SÉRIE

 

« Ne, présentez pas au peuple une morale fondée sur de simples raisonnements, sur une abstraction. donnez-lui une morale appuyée sur des faits. C'est là ce qu'il lui faut; vous le savez si volts connaissez le peuple. Il le savait encore mieux que vous, ce Dieu de bonté qui connaît parfaitement tout ce qui est dans l'homme; il nous donna, dans sa sagesse, une religion tout historique, parce que s'il y a dans la masse d'un peuple un petit nombre d'individus accessibles à des raisonnements abstraits, avec l'immense majorité il faut raisonner par des faits. »

ALEXANDRE VINET

En présentant aux moniteurs et monitrices des écoles du dimanche et aux amis chrétiens de notre jeunesse ce petit volume, nous n'avons aucune prétention de faire oeuvre absolument. nouvelle. Des ouvrages semblables ont paru, il y a bien des années déjà: la Gerbe, les Epis, les Nouveaux Epis, la Morale en action, etc. Ils ont rendu, en leur temps, de signalés services.

C'est précisément la raison pour laquelle il a paru nécessaire au Comité des Ecoles du dimanche du canton de Vaud de reprendre ce travail. La plupart de ces volumes sont épuisés et de divers côtés, l'on nous demandait la publication de faits destinés à illustrer l'enseignement biblique.

Dans cette oeuvre de longue haleine, nous avons évité autant que possible les récits trop détaillés, difficiles à mémoriser et à raconter. Ensuite, notre attention s'est portée sur des traits impressifs, vivants et de nature à laisser une empreinte profonde sur le coeur et la conscience de l'enfant.

En les groupant par ordre de matières, nous avons désiré faciliter les recherches de nos lecteurs.

Enfin, est-il besoin de le dire, nous avons veillé scrupuleusement à ne donner que des faits authentiques, puisés aux sources originales.

Aux éducateurs de notre jeunesse et de notre enfance de nous dire la valeur et l'utilité d'une oeuvre que nous sommes prêts à continuer, si le besoin s'en fait sentir. Heureux serons-nous si ce modeste travail peut faciliter leur tâche en quelque mesure et contribuer à l'avancement du règne de Dieu dans nos écoles et nos catéchismes. A Lui seul la gloire !

 

Pour la Commission

DANIEL MEYLAN. TH. PACHE-TANNER.

 


I - PROVIDENCE DE DIEU - SCIENCE ET FOI

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Le témoignage d'un savant.

Le célèbre naturaliste J.,-H. Fabre que Victor Hugo appelait « l'Homère des insectes ». célébrait au petit village de Sérignan (Vaucluse) le jubile de soixante années de travail et d'études.

Un de ses visiteurs lui posa cette question :

- Croyez-vous en Dieu

Voici sa réponse :

- je ne puis pas dire que je crois en Dieu : je le vois. Sans Lui, je ne comprends rien ; sans Lui, tout est ténèbres. Non seulement j'ai conserve cette conviction, mais je l'ai... aggravée ou améliorée, comme vous voudrez. Toute époque a ses lubies ; je considère l'athéisme comme une lubie. C'est la maladie du temps présent. On m'arracherait plutôt la peau que la croyance en Dieu.

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Benjamin Franklin et les incrédules...

Une société d'incrédules était réunie, en 1778, chez d'Alembert ; Franklin, alors ambassadeur des Etats-Unis en France, y avait été invite. Il n'était bruit depuis quelques jours que d'un vers latin à la louange du célèbre inventeur du paratonnerre et qu'on peut traduire ainsi : Franklin « ravit au ciel sa foudre et leur sceptre aux tyrans. » On s'extasiait devant ce vers et cette admiration était entremêlée de blasphèmes contre Dieu.

Franklin regarda ses interlocuteurs en face

- Ce vers est une bravade à Dieu ! je lui ai arrache sa foudre ! Quand je me suis vu sur le chemin de cette découverte, savez-vous ce que j'ai senti ? J'ai eu peur, je me suis jeté à genoux. Il est vrai que je me suis dit qu'il n'y a pas plus de crime à arrêter la foudre que le cours d'une maladie, mais alors la frayeur a fait place à la reconnaissance et, du plus profond de mon âme, j'ai adoré Dieu.

Mais écoutez la fin de mon histoire

- Je retournais d'Angleterre en Amérique, enivré des éloges qu'on m'avait prodigués. Tout à coup un orage éclata, la foudre fend le mat contre lequel j'étais appuyé. je me relève, car le coup m'avait renversé, et je dis: « Merci, mon Dieu, de m'avoir rappelé que tu es toujours grand, et que je ne suis qu'un vermisseau! »

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Si le péché s'attache à toi...

Wilberforce (le célèbre philanthrope anglais, celui qui le premier demanda l'abolition de l'esclavage et finit par obtenir gain de cause après toute une vie d'efforts), raconte qu'il se trouvait un jour en excursion dans l'île de Stye et qu'il vit soudain un magnifique aigle dore prendre son vol. Tandis qu'il le suivait des yeux, il s'aperçut qu'il y avait quelque chose d'anormal dans les mouvements de l'oiseau. En effet, au bout d'un moment, celui-ci commença à se rapprocher de terre et brusquement tomba comme un corps mort, presque aux pieds du promeneur.

Wilberforce, d'autant plus étonné qu'il n'avait perçu aucun coup de fusil, examina l'oiseau et quelle ne fut pas sa surprise de constater qu'il tenait dans ses serres une fouine et que ce petit animal était arrive à se retourner, a mordre dans la poitrine du rapace et, littéralement, à sucer tout son sang.

L'image nous paraît frappante.

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La plus importante découverte.

Le docteur James Simpson d'Edimbourg, célèbre par sa découverte du chloroforme, recevait un jour la visite d'un reporter. Après les habituelles questions sur son enfance, ses premières études, ses goûts particuliers, le journaliste l'interrogea sur ses découvertes scientifiques :

- Docteur, quelle est votre plus importante découverte ?

M. Simpson regarda un moment son interlocuteur, puis d'une voix où perçait une profonde émotion, il répondit :

- Ma plus importante découverte ? C'est qu'en Jésus j'ai trouvé mon Sauveur. Pour moi, cette découverte aura d'éternelles conséquences. Elle seule, par delà la tombe, gardera quelque valeur.

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Deux aveux.

Aujourd'hui, comme autrefois, les plus grands esprits, des que l'Esprit de Dieu les pénètre, répètent comme Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Le philosophe Ch. Secrétan écrivait en 1883 : « je crois avec les chiffonniers que nous sommes sauves par Jésus-Christ. » Et l'homme d'Etat anglais, Gladstone, arrivé au terme de sa vie, disait : « Tout ce que j'écris, tout ce que je pense et tout ce que j'espère se fonde sur la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ. Il est l'unique espoir de notre humanité déchue. »

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Une bonne réponse.

A la fin d'un dîner, à Postdam, Voltaire avait égayé la cour du roi Frédéric II par toutes sortes de plaisanteries sur la religion. Il dit en se levant de table :

-Tenez, je vendrais ma part du paradis pour un écu !

Un vieil officier à cheveux blancs répliqua

- Monsieur, dans les Etats de Sa Majesté le roi de Prusse, il est défendu de rien mettre en vente, à moins de justifier que l'on en soit le légitime possesseur. Prouvez-moi que vous avez une place au paradis ; je vous l'achète tout de suite.

Les rieurs ne furent pas du côte de Voltaire et le roi, revenant sérieux, dit :

- Le colonel a raison, Messieurs, et je donnerais la plus belle de mes victoires pour que mon peuple fût reste aussi croyant qu'il l'était quand je suis monte sur le trône.

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Il faut une religion pour le peuple.

Un jour, Voltaire offrait à dîner en son château de Ferney, à d'Alembert, Diderot et quelques autres de ses amis libres-penseurs. La conversation vint sur la religion et l'on démolissait fort gaillardement, à grand renfort de quolibets, la foi en Dieu, la croyance en l'immortalité de l'âme, etc. Voltaire s'interposa :

- Messieurs, dit-il, un instant! Quand les domestiques auront enlevé le couvert et que nous serons entre nous, tant qu'il vous plaira Pour le moment, parlons d'autre chose. je ne. tiens pas à être assassine cette nuit Par mon valet de chambre.

Ainsi parla Voltaire. C'était, sans doute, de sa part, une façon piquante de dire ce que beaucoup ont répété depuis : «Il faut une religion pour le peuple. »

Le savant dira : Qu'ai-je besoin de religion ? je fais partie de l'élite intellectuelle ; je sais m'élever à des principes supérieurs. Mais pour les autres qui ne savent pas si bien raisonner il faut une religion, une crainte de Dieu, la menace des châtiments éternels.

Le riche dira : La religion n'est pas pour moi. N'ai-je pas tout en abondance ? Mais le pauvre, le malheureux, a besoin d'une religion qui lui fasse prendre patience.

Le patron dira : La religion s'en va. On le voit bien. Les, ouvriers deviennent trop difficiles. Il faudrait une religion pour eux.

Les ouvriers diront : Nous laissons là la religion. Mais nous n'objectons pas à ce que nos femmes en aient, pour qu'elles nous restent fidèles.

Et les femmes diront peut-être à leur tour : Il faut une religion pour les enfants, afin qu'on puisse en faire façon.

Ainsi chacun arrange à sa manière cette parole : Il faut une religion pour le peuple.

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Courtes répliques

1. Il y a des savants qui n'ont pas de religion.

- C'est qu'ils ne sont pas savants en tout.

2. Toutes les religions sont bonnes.

- Vous pourriez bien alors en avoir une.

3. J'ai ma religion à moi.

- Celle-là ne doit pas être gênante.

4. La religion est morte.

- Si elle l'était, vous n'en parleriez pas tant.

5. Le christianisme est une religion d'argent.

- C'est même une religion d'or.

6. Il faut que jeunesse se passe.

- Pas à faire des bêtises. Veillez au contraire à ce qu'elle se conserve.

7. Après tout, je suis libre.

- C'est même pour cela que vous répondrez de vos actes> et gare à vous

8. je n'ai ni tué ni volé.

- Voilà donc à quoi se réduit votre morale. Elle est au-dessous de celle des Peaux-Rouges. Vous n'avez ni tué, ni volé ; peut-être avez-vous fait tout le reste !

9. Quand je verrai, je croirai.

- Quand tu croiras, tu verras.

10. Prouvez-moi Dieu.

- Prouvez-moi le hasard.

11. Je ne crois qu'à l'Evangile d'un foyer agréable.

- Un rat en fait autant.

12. A celui des bons vêtements.

- Un mouton aussi.

13. A celui d'une abondante nourriture.

- Un pourceau de même.

(Le Lien) ED. GOUNELLE.

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Intéressante découverte.

L'égyptologue Brugsch-Bey a trouve à Louqsor une vieille inscription racontant que le Nil avait cesse, pendant sept années consécutives, d'inonder ses rivages, causant par là une effroyable famine dans tout le pays. D'après les données de l'inscription, il est arrivé à calculer que cette famine a dû avoir lieu environ mille sept cents ans avant l'ère chrétienne.

Or, c'est précisément à cette époque que, d'après la Bible, ont eu lieu les sept années de famine succédant aux sept années d'abondance, symbolisées par les vaches grasses et les vaches maigres du fameux rêve de Pharaon.

(Cloche d'alarme.)

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La plaie des grenouilles.

Les habitants de Bairndale, dans la colonie de Victoria, en Australie, ont été visités deux fois en quinze jours par une invasion de grenouilles analogue à la seconde plaie d'Egypte, racontée dans l'Exode. Des centaines de millions de petites grenouilles apparurent subitement, couvrant les chemins et les sentiers, Pénétrant dans les maisons et bravant tous les efforts tentes pour se débarrasser d'elles. Elles grimpaient aux rideaux des fenêtres et des lits, et l'on ne pouvait marcher sans en écraser. Elles disparurent pourtant chaque fois au bout de vingt-quatre heures, laissant après elles le dégoût et l'horreur. (Semaine religieuse.)

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Les colonnes de feu qui guidaient les Hébreux.

Dans le Sud-Oranais, le général de Négrier a observé des formations électriques assez curieuses.

Conduisant certaine année la Légion étrangère dans les régions encore peu connues du Sud-Oranais, le général avait été obligé de fixer au soir la mise en route, la chaleur du jour rendant toute marche impossible,

Sa surprise fut grande de voir que devant lui se formaient des tourbillons élevés et phosphorescents, véritables colonnes de feu rappelant celles dont parle la Bible. Comme pour les douze tribus, ces colonnes de feu s'avançaient en tournoyant et indiquaient les cols. Il n'y avait qu'a les suivre pour être dans le bon chemin.

Le général chercha l'explication du phénomène. Au moment où le soleil baisse, la température tombe brusquement; il se forme avec le sable très fin des colonnes tourbillonnantes qui deviennent lumineuses et comme le courant d'air est attire vers les dépressions du sol, il est tout naturel que les « colonnes de feu » se dirigent vers les cols.

(Gazette de Lausanne, du 22 août 1915.)

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Un estuaire mis à sec.

Buenos-Ayres, la capitale de l'Argentine, a un port magnifique à l'embouchure d'un fleuve immense, le Rio de la Plata. Ce fleuve s'élargit en un vaste estuaire, véritable bras de mer.

Un Suisse, M. Besson, pasteur à Buenos-Ayres, décrit en 1890 un phénomène extraordinaire, dont il a été le témoin: Sous l'influence d'un vent d'ouest d'une extrême violence, les eaux de l'estuaire furent refoulées, et la population put se promener plusieurs heures sur le fond de la mer mis à sec.

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Mer refoulée.

Sur la mer d'Azof qui est, comme on le sait, très peu profonde, la violence du vent a fait, sur certains points, reculer la mer de cinq kilomètres.

(Gazette de Lausanne.)

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Les corbeaux en Egypte.

M. L. Perrelet, pasteur français au Caire, racontait récemment à un collaborateur du Semeur vaudois un fait qui jette un certain jour sur le récit biblique qui nous montre le prophète Elie nourri quelque temps par des corbeaux au bord du torrent de Kérith (I Rois 17 : 1-7)

Invité, en Egypte, à une excursion dans le désert, M. Perrelet arriva, après des heures de voiture et de marche à pied, à une petite chaîne de rochers. Le savant allemand qui l'accompagnait lui fit observer çà et là dans les anfractuosités des amas de morceaux de pain et de viande. Ce pain était du pain d'Européens, tel qu'il ne s'en confectionne en Egypte que dans les villes, et très facile à distinguer de celui des fellahs.

Les voyageurs se trouvaient à bien des lieues du Caire, mais M. Perrelet avait vu, à plus d'une reprise, dans cette ville, des oiseaux venir enlever jusque sur la table les mets qu'on y laissait un instant. Il est donc fort probable que les provisions de vivres observées par nos voyageurs avaient été constituées par des corbeaux.

Il paraît que les Bédouins ne se font pas faute, dans les jours de famine, de profiter de cette ressource. Si l'un d'eux, à bout de provisions, voit une troupe de ces oiseaux près des rochers, il sait qu'il trouvera là une nourriture pas très appétissante peut-être, mais suffisante pour calmer sa faim et lui rendre des forces.

(Semaine religieuse.)



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