Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

CHAPITRE XV.

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17. Les sept coupes Chapitres 15 à 16.

1) Vision des sept derniers fléaux (v. 1).

L'apôtre Jean voit dans le ciel «un autre signe, grand et admirable: sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s'accomplit la colère de Dieu».

Dans le sixième chapitre nous avons eu la vision des sept premiers fléaux, sous l'image de l'ouverture des sceaux. L'ouverture de ces sceaux nous a donné la base des jugements divins, prédits pour la fin de notre économie, et qui s'accompliront après l'enlèvement de l'Eglise.

Dans les chapitres 8 et 9, où nous avons eu la vision des sept anges et des sept trompettes, nous avons vu que l'enseignement que nous pouvions retirer du symbolisme de ces sept anges et de leurs trompettes était un exposé du développement et de l'aggravation de ces mêmes premiers jugements.

Arrivés aux chapitres 15 et 16, nous nous retrouvons sur le même sujet; mais cette fois-ci, sous l'emblème des coupes. Le contenu de ces coupes donne un aperçu du développement final et catastrophique de ces mêmes jugements. Il fait entrevoir le comble de l'indignation de la colère du Tout-Puissant, et met fin à tous les «pourquoi» du silence de Dieu en face du mystère du péché et de la révolte contre l'Eternel par la sévérité de ces jugements.

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2) Nouvelle manifestation d'adoration (v. 2-3).

Avant le départ des sept anges pour l'accomplissement de leur mission divine, nous voyons une grandiose manifestation. C'est un culte d'adoration où participent tous les joueurs de harpe et toute l'assemblée des martyrs de la Grande Tribulation. Leur grande victoire sur la bête et son image, ainsi que les chants qu'ils psalmodient sont exposés dans les versets 2-4. Le cantique de Moïse parle de leur grande délivrance terrestre, alors que le cantique de l'Agneau fait allusion à leur délivrance spirituelle. La mer de verre mêlée de feu sur laquelle ils se tiennent symbolise la pureté et la sainteté des jugements qui les ont délivrés pour les conduire à la gloire.

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3) Les sept anges qui sortent du temple (v. 5-8).

Après cela, après cette glorieuse scène d'adoration, où tous les esprits des participants étaient dans la contemplation de la sainteté et de la gloire de Dieu, l'apôtre vit le temple du tabernacle du témoignage, en d'autres termes «le Lieu très saint» ouvert dans le ciel. Sept anges qui tenaient les sept fléaux sortirent du temple, c'est-à-dire de la présence immédiate du Tout-Puissant, revêtus de fin lin brillant et pur, symbole de la justice et de la sainteté absolue de Dieu. Chacun d'entre eux avait une ceinture d'or autour de la poitrine, emblème de la pureté et de la gloire de Celui qui de son temple ordonne les jugements. Puis il vit l'un des quatre êtres vivants donner aux sept anges sept coupes d'or pleines de la colère de Dieu. N'oublions jamais que la justice et la sainteté de l'Eternel sont de dimensions égales à son amour et à sa miséricorde, et que par l'exigence de ses attributs immuables, Dieu est obligé de mettre fin à sa patience et de juger ce monde avec sévérité. Dans les versets 1, 3, 5 et 7 du sixième chapitre, nous voyons que ce n'est pas la première fois que Dieu a recours aux quatre êtres vivants pour l'exécution de ses jugements.

Le temple est rempli d'une fumée ardente et lugubre derrière laquelle le feu du jugement fait son oeuvre. La manifestation de la gloire de Dieu dans l'exercice de ces jugements sera si intense, que personne ne pourra s'approcher, aussi longtemps que le contenu des coupes n'aura pas été entièrement vidé (voir à ce sujet Exode 19: 18; 40 : 34-35; Esaïe 6 : 4; 1 Rois 8 : 10-11).


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