Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LE PASTEUR DE VILLE

Premières épreuves - Premiers travaux

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Uzès - 1769-1780

3 ème partie

 

Plan du « Catéchisme familier... »

Ceci entendu, on pourra, avec quelque sûreté, saisir la « théologie » du pasteur d'Uzès, telle qu'elle s'exprime dans son « Catéchisme familier... ».

Cet ouvrage se divise en deux parties dont la première expose les « Vérités de la Religion chrétienne ».

Vérités de la religion chrétienne

La religion est seule capable de nous apporter le bonheur auquel nous aspirons tous, « parce qu'elle nous conduit et nous attache à Dieu qui est la source du bonheur et qu'elle nous unit et nous intéresse les uns aux autres ».

La religion est fondée sur la croyance en Dieu, un Dieu Esprit, éternel et parfait, en trois personnes et pourtant unique, toujours identique à Lui-même, qui se révèle à l'homme par ses ouvrages.

Les ouvrages de Dieu

Les ouvrages de Dieu sont au nombre de sept

1° La création que le péché conduit à la mort.

2° La Providence qui maintient cette création et la dirige.

3° L'Ecriture Sainte, qui apporte aux hommes la Révélation des intentions et de la volonté de Dieu.

4° Le salut des hommes par Jésus-Christ.

Jésus-Christ

Jésus-Christ est le Fils unique de Dieu, la Parole incarnée. Sa double nature, humaine et divine, fait de Lui le médiateur par excellence entre Dieu et l'homme. Cette médiation s'opère en quatre actes : par son sacrifice sur la croix ; par les promesses et les conditions de l'Alliance de grâce ; par les sacrements du Baptême et de la Sainte-Cène ; par son intercession en faveur de l'Eglise.

Les trois derniers ouvrages de Dieu sont encore à venir. Ce sont :

1° La fin du monde.

2° La Résurrection des corps.

3° Le Jugement.

Devoirs de la religion

Dans la seconde partie de son catéchisme, Simon Lombard traite « des Devoirs de la Religion », devoirs généraux et devoirs particuliers.

La foi

Le premier des devoirs généraux de l'homme est la foi, non seulement une « croyance ferme de toutes les vérités que l'Evangile nous enseigne », mais encore « le don de Dieu » ; sa rencontre avec Dieu révèle à l'homme « le déplorable état de son âme », son péché, et lui dicte son second devoir, la repentance.

La repentance

Cette repentance, faite de sincérité, de douleur, d'humiliation, qui implore la miséricorde de Dieu, Son pardon et accepte Sa grâce amène l'homme à la conversion, à l' « amendement ».

La pratique des bonnes oeuvres

« La marque la plus certaine d'une vraie repentance » est « la pratique des bonnes oeuvres », troisième de ses devoirs. C'est dans la régularité de cette pratique qu'il se sanctifie.

Devoirs particuliers

Les devoirs particuliers du chrétien s'exercent envers Dieu, par l'amour, la crainte, la confiance, la soumission, l'honneur, l'adoration et le service ; envers soi-même dans l'humilité, la sagesse, le contentement d'esprit, la pureté et la tempérance ; envers son prochain, dans la justice et dans la charité.

Moyens de rester fidèle

Deux moyens s'offrent à lui pour bien s'acquitter de ses devoirs : la vigilance et la prière (1).

Tel est le plan général du « Catéchisme familier... » de Simon Lombard. Pour s'assurer de son « orthodoxie », il vaut la peine de revenir sur quelques idées particulières que l'on sent développées à dessein, en réaction contre le rationalisme de l'époque ou les dogmes catholiques.

Dieu

Et d'abord, la notion de Dieu.

Dieu est unique et « pur esprit ». Mais il y a trois personnes en Lui: « Le Père, le Fils et le Saint-Esprit ». Ces trois personnes ne font qu'un seul Dieu parce que l' « Essence divine qui est unique leur est commune » (2).

La Trinité

Ce problème de la Trinité intéressait Simon Lombard au plus haut point. Il en donna, par ailleurs, plusieurs essais d'explication philosophique (3).

« En Dieu, comme en nous, disait-il entre autres, il y a une intelligence, un coeur et une volonté : une intelligence qui connaît tout, un coeur qui est la sagesse, la bonté, la Sainteté, la justice même ; enfin une volonté qui est Toute Puissante. Ces trois grandes propriétés de l'Esprit éternel sont également dans son essence et ne font ensemble qu'une seule et même essence. »

« Cela suffit déjà pour montrer qu'il est très possible qu'en Dieu il y ait Trinité dans l'Unité et Unité dans la Trinité. Si l'on peut envisager ces trois grandes propriétés de Dieu comme les principes de ses actions, l'on sera conduit à penser que, de Son Intelligence, émanent Ses conseils ; que, de Son coeur, émanent Ses décrets ; et que de Sa volonté, émanent les choses. »

Aucune explication intellectuelle des mystères de Dieu n'est convaincante.

Mais si excellentes qu'elles puissent lui paraître - à lui-même qui avait déjà fait l'acte de foi initial - aucune de ces solutions intellectuelles ne le satisfaisait pleinement parce qu'aucune d'elles ne lui paraissait convaincante. Aussi en revenait-il toujours à cet acte de foi en la Parole de Dieu.

L'homme est-il naturellement bon ?

On sait qu'au temps de Simon Lombard, la bonté naturelle de l'homme, idée chère à Rousseau et très en vogue, était soutenue par bien des pasteurs.

Celui d'Uzès était loin de la partager. Pour lui, l'homme avait été créé bon, mais il perdit cette bonté naturelle à la chute et, depuis lors, il naît pécheur, « déchu de l'image et de la gloire de Dieu, esclave du péché, assujetti à une condamnation éternelle et absolument incapable de se retirer par lui-même de ce triste état... », ce qui ne l'empêche pas, d'ailleurs, de toujours conserver, par la grâce de Dieu, une possibilité de retrouver la destinée perdue et de reconquérir la vie éternelle.

Peut-on se sauver par ses oeuvres ?

Simon Lombard s'élève également, dans son « Catéchisme »..., contre une autre idée, propre au Catholicisme, mais que certains pasteurs soutenaient aussi le salut par les oeuvres.

D'après lui, le salut s'acquiert par la foi seulement, foi en Christ, Fils de Dieu, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification ; une foi qui ne s'acquiert pas « par les efforts de notre raison », mais une foi « don de Dieu ». Cette foi ne supprime pas la nécessité des « bonnes oeuvres ». Les bonnes ,oeuvres sont le témoignage, « la marque la plus certaine » de la foi et d'une vraie repentance. Mais « pour qu'une oeuvre soit bonne, il faut absolument qu'elle soit approuvée par la conscience, qu'elle soit conforme à la loi de Dieu et qu'elle se rapporte à Sa gloire ».

Et même, lorsqu'elles remplissent ces conditions, nos bonnes oeuvres n'obligent jamais Dieu à les récompenser, car « c'est par Sa grâce que nous les opérons ».

On le voit, tout cela est en parfait accord avec l'esprit évangélique et ne pouvait qu'être agréé par l'Eglise.

Le Colloque d' Uzès approuve la doctrine dit « Catéchisme familier ... »

En juillet 1781, le Colloque d'Uzès, réuni à Vallon, le déclara officiellement en ces termes :

« L'Assemblée, ayant ouï lecture d'un manuscrit qui a pour titre « Catéchisme familier... », fait par M. Lombard, pasteur, en a approuvé la doctrine et en permet l'impression, a fait des voeux pour qu'il fructifie entre les mains des fidèles et concoure à étendre la connaissance de la religion (4). »

A côté de ce catéchisme, un des sermons de Simon Lombard, préparatoire à la fête de Noël 1776, mérite une attention particulière. C'est un discours très fouillé, quelque peu abstrait, presque une conférence, dont la forme tendrait à prouver que les assemblées d'Uzès devaient compter une forte proportion de gens cultivés et peut-être même d'intellectuels.

Que faut-il entendre par Religion naturelle ?

Ce sermon a pour titre « La Religion naturelle ». Ce n'est ni plus ni moins qu'une réfutation déguisée des idées du temps sur la question (5).

Voltaire rabaissait le Christianisme au-dessous des religions païennes et lui opposait une « religion naturelle », déisme vague, encombré de préoccupations plus morales que métaphysiques.

Simon Lombard adopte ce terme et s'en sert comme d'une « amorce ,>, mais il lui donne une tout autre portée.

Par « religion naturelle », il entend « la connaissance que nous avons, ou que nous pouvons avoir de Dieu, de l'homme et de notre devoir par les lumières de la Raison et par les sentiments de la conscience, indépendamment de l'Ecriture Sainte. »

En cela, il est d'accord avec Voltaire ; mais, tandis que celui-ci prétend ne conserver que cette religion, qui, d'après lui, dépasse toutes les autres, Lombard affirme que, si elle suffisait au premier homme, elle fut insuffisante pour les autres et n'a jamais été d'ailleurs pratiquement observée que par de rares individualités.

L'étude sérieuse des différentes branches du paganisme antique montre, d'une façon indubitable, que les hommes, avec leur nature corrompue, ne pouvant conserver intacte la « religion naturelle «, inventèrent les pires systèmes et se livrèrent, sous le couvert de la piété, aux atrocités les plus scandaleuses.

Les sages eux-mêmes - qui, à certains égards, furent des hommes extraordinaires - partagèrent des erreurs graves et n'eurent jamais qu'une dérisoire influence, montrant ainsi que, « sans le secours d'En-Haut, la philosophie et la Raison sont trop faibles pour réformer le genre humain ». L'homme sincère éprouve donc la nécessité absolue des « secours surnaturels.» de la Révélation en qui « la Religion naturelle est épurée, développée et parfaitement rétablie ».

Rôle de la Révélation biblique

Ainsi, tout en admettant que l'univers entier puisse avoir quelque intuition spontanée du divin, Simon Lombard insiste sur l'importance de la Révélation biblique, seule complète et sûre.

« Veut-on connaître... la Religion naturelle ? dit-il. Qu'on lise nos livres saints. Dans peu de temps, on sera beaucoup mieux instruit... que ne l'ont jamais été les Socrate, les Platon et les autres sages qui ont fleuri dans le gentilisme.

« Ce que la Raison, naturellement trop faible et trop bornée, ne pouvait leur découvrir, ou... ne leur a découvert que très imparfaitement, nous le trouvons clairement enseigné, expliqué, développé dans la Révélation. »

Cette même Révélation a souvent d'ailleurs inspiré les protagonistes de la « Religion naturelle ».

« C'est l'Evangile, dit encore Lombard, qui a donné aux philosophes de nos jours ces connaissances supérieures qui les élèvent si fort au-dessus des philosophes du gentilisme. S'ils n'avaient eu d'autres guides que les anciens philosophes, ni d'autre lumière que celle de leur Raison, s'ils avaient entièrement ignoré nos livres saints, j'ose avancer qu'avec tout leur beau génie, ils seraient moins instruits sur la religion naturelle que les plus simples d'entre les chrétiens qui se sont attachés à l'étude de l'Evangile.

Quant aux dogmes mystérieux de l'Ecriture, qui, « sans être contraires à la Raison, sont au-dessus de sa portée », ils n'auraient pas été imposés aux hommes « si la Religion naturelle, qui (leur) suffisait... dans l'état d'innocence, avait pu (leur) suffire dans l'état de péché.

Interventions de la Grâce

Mais, pour nous réconcilier avec Dieu, pour remédier à nos maux spirituels, il fallait des moyens ou des remèdes qui ne pouvaient se trouver dans la nature, qui ne pouvaient procéder que d'En-Haut. Il a donc fallu nécessairement que la grâce intervînt, et l'on conçoit facilement que la grâce n'ait pu intervenir sans mystère ».

D'où l'on doit conclure « que la Religion chrétienne n'est autre chose... que la religion naturelle, épurée, développée, perfectionnée... et rendue suffisante à l'homme pécheur, par les mystères sublimes qu'elle propose à notre foi. »

La Révélation qui dépasse la raison

Ainsi donc, pour Simon Lombard, l'autorité suprême est toujours la Parole de Dieu, la Révélation qui ne contredit pas, mais dépasse la Raison ; aussi le mystère ne l'effraie-t-il pas. Il l'accepte simplement, avec humilité et confiance.

D'accord, pour une fois, avec Voltaire - dont Faguet disait, non sans raison, « ce grand esprit est un chaos d'idées claires » - il notait un jour les vers du poète incrédule :

Voltaire croyant

« A ta faible raison, garde-toi de te rendre

Dieu t'a fait pour l'aimer, et non pour le comprendre. Invisible à tes yeux, qu'Il règne dans ton coeur... »

Il pouvait les faire suivre de cette pensée qui ' sera toujours à la base de sa prédication et de sa vie spirituelle :

Le Mystère

« Tous les mystères de l'Evangile ont un côté lumineux sur lequel il faut ouvrir les yeux. Ils ont aussi des profondeurs impénétrables, devant lesquelles il faut se courber, avec respect. »


PÉRORAISON D'UN SERMON DE SIMÉON LOMBARD

 

Pour en finir avec l'activité de Simon Lombard à Uzès, il faut dire un mot du stage, auprès de lui, de son frère Siméon.

Siméon Lombard

Siméon était déjà resté pendant quatre ans avec son aîné. A son contact, en 1774, sa vocation s'était affirmée, et bientôt, il avait pris le Désert. A la fin d'un séjour de deux années dans l'arrondissement de Montpellier, l'église de Pignan avait prié - en vain - le Synode dé 1778 de bien vouloir l'envoyer au Séminaire de Lausanne (6). Il continua donc ses études tout en circulant dans les églises du Bas-Languedoc. Mais il tomba malade à la suite des examens qu'il passa au Colloque de Nîmes, et l'Assemblée de 1779 l'envoya se reposer chez son frère, en lui promettant de l'élever au grade de proposant, l'année suivante, sans autre examen, pourvu qu'il fournît un « certificat de moeurs » des colloques de Montpellier et d'Uzès (7).

Siméon Lombard se remit vite à Uzès et il n'y perdit pas de temps. Il a laissé, parmi les papiers de son frère, un certain nombre de travaux que ce dernier dirigeait et corrigeait, en particulier des « sermons » et des « analyses, », au nombre de soixante-quinze.

Analyses

Ces « analyses » étaient de plusieurs sortes c'étaient quelquefois de courts essais sur telle ou telle question, par exemple l' « Amour de Dieu », « la nouvelle créature », « la nécessité du culte public ». D'autres fois, c'étaient des résumés de sermons, sermons de Paul Rabaut, de Pierre Encontre, de Saurin, le plus souvent de Simon Lombard ; ce pouvait être enfin des plans de prédications sur un texte imposé (8).

Le pasteur d'Uzès avait fini par se persuader du peu d'utilité de ces « leçons » données aux proposants sans régularité ni méthode.

« Quand on a déjà des connaissances préliminaires - écrivait-il -, de l'intelligence, le désir d'apprendre, et le goût de la chose ; quand, avec cela, on a des cours tout faits, des instructions claires et méthodiques, et les livres les plus nécessaires, les plus capables d'enseigner, on peut aisément se passer de leçons de vive voix : il suffit d'être bien dirigé. »

Deuxième ouvrage: « Institution Chrétienne... »

Pour fournir à ses proposants cette direction convenable, Simon Lombard avait composé un second ouvrage, complémentaire de son « Catéchisme familier... », intitulé « Instruction chrétienne, par demandes et réponses à l'usage des fidèles en général et particulièrement des Catéchumènes ».

Ce manuel qui connut, lui aussi, l'impression, était un « Cours supérieur » de religion ; il s'adressait à ceux qui possédaient déjà les connaissances élémentaires. Il se divisait en quatre sections traitant

1° des premiers principes de la Religion ;

2° de la Révélation biblique et de l'Ecriture sainte

3° de l'alliance de Grâce ;

4° de la Communion des fidèles.

Chaque section était divisée à son tour en cinq articles (9).

3e ouvrage: « Cours analytique de Religion... »

Enfin, Simon Lombard avait ajouté à ces deux ouvrages un troisième volume beaucoup plus développé et d'allure plus scientifique que les précédents. C'était un « Cours analytique de Religion et de Théologie à l'usage d'un étudiant pour le Saint-Ministère ».

Il le faisait précéder d'un plan détaillé, extrêmement net et précis, qu'il demandait à son élève de « bien saisir » et de bien « graver dans son esprit », afin que toutes ses lectures, tous ses travaux auxiliaires fussent orientés. par lui.

Dans ce « Cours analytique... », inspiré de Sécrétan, et qu'il serait trop long d'étudier en détail, Simon Lombard se fait un devoir de rester strictement positif. Pour lui, « la Théologie est l'enseignement de la Religion et celui de sa défense », elle doit être avant tout apologétique ; aussi n'est-ce pas sans regret qu'il constate les déviations de la théologie de son temps.

Théologie positive et négative

« Il aurait été à souhaiter, pour le bonheur de l'Eglise - notait-il - qu'il n'y eût jamais eu ni de Théologiens, ni de Théologie ; mais seulement des Pasteurs, comme Timothée, d'un côté bien instruits dans les Saintes Lettres, et de l'autre bien pieux et pleins de zèle. Mais on veut encore que les candidats au Saint-Ministère soient instruits dans la Théologie, où l'on s'est plu à multiplier les objections pour avoir le plaisir de les combattre ; et où l'on enseigne l'art malheureux de philosopher et de se faire une croyance de pur raisonnement qui n'est autre chose qu'une simple opinion et non une Foi véritable. »

Son « Cours de Théologie » à lui veut traduire « la foi du coeur », « et son fondement, c'est la Parole de Dieu » (10).

Conseils pratiques

A cet enseignement théologique, Simon Lombard joint quantité de conseils pratiques : sur la manière de travailler et la discipline personnelle qu'il faut s'imposer ; sur les livres à consulter, sur la prédication.

Il insiste sur l'importance de la forme et d'une bonne diction qu'on acquiert aisément, dit-il, avec « du goût, de l'oreille » et en s'exerçant « un peu chaque jour à lire ou à prononcer tout haut quelque morceau prosodique et bien écrit ».

La déformation professionnelle.

Il n'oublie pas que son proposant aura à présider des assemblées. Il le met en garde contre les dangers de la « déformation professionnelle », et lui signale quelques-unes de ses manifestations les plus pénibles pour le public, et entre autres, les prières trop longues. « Le défaut général des prières avant le sermon - lui fait-il remarquer - c'est qu'elles sont beaucoup trop longues. Il faut qu'une prière soit courte, simple et onctueuse (11). »

Par ces détails, on peut se rendre compte que le pasteur d'Uzès avait, sur la Théologie et le ministère, d'excellents principes. Il est regrettable que seuls quelques rares proposants aient bénéficié d'un enseignement qui, par sa valeur, tant spirituelle que pratique, eût mérité un champ d'action beaucoup plus vaste.

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(1) Mss L. Paris, « Mélanges », pages 3 à 75. 
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(2) Ibid, « Catéchisme »..., page 3.
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(3) Mss L. Garrigues, Tome IV, « Discours sur la Très Sainte Trinité », page 247.
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(4) Compte rendu du « Colloque d'Uzès », du 18-7-1781. Trouvé au Musée du Désert. Voir pièces justificatives.
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(5) Mss L. « Garrigues », Tome I, pages 9 à 34.
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(6) Syn. du D., Tome III, p. 234.
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(7) Ibid., page 262.
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(8) Mss L. « Garrigues », Tome IV, pages 445 et ss.
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(9) Mss L. 2 exemplaires identiques : Il Paris « 'Mélanges », p. 169 ; 21 « Garrigues », Tome IV, p. 117.
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(10) Mss L. « Garrigues ». Documents détachés.
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(11) Mss L. « Garrigues ». Documents détachés.
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