«JE NE ME SOUCIE PAS DE LA MORT»

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Il y a quelque temps que, par hasard, j’entendis une conversation entre deux jeunes gens.

Le sujet était la mort. Je fus peiné de la légèreté et de l'insouciance avec laquelle ils s’entretenaient d’une chose aussi solennelle.

– Je ne me soucie pas de la mort, disait l’un; que m’importe que je vive un mois de plus ou de moins! J’aimerais mieux mourir tout de suite que de rester malade pendant un mois.

– Vous oubliez une chose, lui dis-je.

– Et laquelle?

– On meurt une fois, et après, — le jugement, répliquai-je.

– Mais, moi, je ne crois pas qu’il y ait rien après la mort.

– Il se peut que telle soit votre pensée; mais cela ne change en rien le fait que, quand vous serez mort, il vous faudra rencontrer un Dieu saint qui vous jugera.

Dieu l'a dit, et si vous êtes sage, vous le croirez, et, de plus, vous n’aurez pas de vrai repos jusqu’à ce que vous vous y soyez préparé.

Combien il y en a qui, semblables à ce jeune homme, se précipitent dans la route large qui aboutit à l’enfer, aveuglés qu’ils sont par leur incrédulité et déçus par le diable quant à ce qui concerne leur bonheur éternel!

Je place devant vous, mon lecteur, ces trois réalités solennelles:

1. la mort,

2. le jugement,

3. l’enfer,

et je vous conjure d’y penser sérieusement.

Vos affirmations incrédules n'ont aucune valeur. C’est le salut de votre âme immortelle qui est en jeu. Le temps, dans sa course rapide, vous entraîne vers la première des choses que j’ai mentionnées; bientôt vous aurez atteint votre tombe. Mais souvenez-vous de ceci: «L’heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et ils sortiront...»

Quelle est cette voix?

C’est celle du Fils de l’homme, à qui a été donnée l’autorité de juger. C’est la voix de Celui qui a été élevé sur la croix, «afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle».

Ah! oui, tous ceux dont les yeux auront été fermés par la mort, qui se reposent dans les sombres cavernes du sépulcre, entendront sa voix, et ils sortiront... CEUX QUI AURONT FAIT LE MAL EN RÉSURRECTION DE JUGEMENT.

Écoutez ces paroles solennelles et terribles:

«Je vis les morts, les grands et les petits, se tenant devant le trône, et les livres furent ouverts; et un autre livre fut ouvert qui est celui de la vie.

Et les morts furent jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les livres, selon leurs œuvres.»

Lecteur! voulez-vous faire partie de cette foule remplie de terreur?

Voyez-les sortant de leurs sépulcres; — où est leur incrédulité, quand ils sont là devant le grand trône blanc et qu’ils entendent prononcer leur terrible sentence?

«Et si quelqu’un n’était pas trouvé écrit dans le livre de vie,

il était jeté dans l’étang de feu.»

Ah! c’est la réalité éternelle qu’ils n’ont pas voulu accepter.

Mais écoutez encore.

La voix qui alors prononcera le juste jugement, vous fait maintenant entendre les plus pressants accents de la grâce et de l’amour.

Écoutez ses propres paroles, et veuille l’Esprit de Dieu vous les appliquer en cet instant avec cette puissance qui sauve les âmes:

«En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole,

et qui CROIT Celui qui m’a envoyé,

a la vie éternelle et ne vient pas en jugement;

MAIS IL EST PASSÉ DE LA MORT À LA VIE.»