Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

L’ÂME ANXIEUSE ET SES DIFFICULTÉS

LE PÉCHÉ ET LES PÉCHÉS.

***

Vous avez promis que nous examinerions l’enseignement de l’Épître aux Romains relativement au péché en rapport avec deux effets de la mort de Christ:

l’un, la purification des péchés;

l’autre, la puissance pour la marche pratique.

Je crois comprendre le premier, mais je voudrais être mis au clair sur le second point.

Ce n’est pas peu de chose, cher ami, que d’avoir saisi la purification des péchés par la mort de Christ; vous pouvez bénir le Seigneur s’il vous a accordé cette grâce; C’EST LA PREMIÈRE CHOSE NÉCESSAIRE pour jouir de la faveur de Dieu; elle est à la base d’une marche sainte.

Christ a été livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification; ayant donc été justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons aussi accès par la foi à cette faveur dans laquelle nous sommes (Romains IV, 25; V, 1).

Mais, en effet, les deux côtés de la croix de Christ dont vous avez parlé sont bien distincts; on peut les résumer ainsi d’après les Écritures:

1. Christ est mort pour nos péchés (1 Corinthiens XV, 3; Romains IV, 25; 1 Pierre II, 24; etc.)

2. Moi, je suis mort avec Christ, et je dois ME TENIR pour mort au péché (Galates II, 19; Colossiens III, 3; Romains VI, 2, 10, 11).

La première vérité forme le sujet du chapitre I à V (jusqu’au verset 11) de l’Épître aux Romains.

La seconde est traitée ensuite jusqu’à la fin du chapitre VIII; pour l’apprendre en pratique, il faut avoir découvert les sources du mal qui existent dans le cœur. La loi de Moïse est très utile pour nous aider à faire ces découvertes, mais elle ne peut pas y porter remède.

Et pourquoi?

Pensez-vous que la lumière qui met au jour les immondices d’un cachot, puisse les en ôter?

Peut-elle empêcher qu’elles ne s’y accumulent davantage?

Et permettez-moi, en passant, de vous faire remarquer une conséquence fâcheuse qui découle de ce que l’on prend la loi comme règle de vie pour le chrétien. La loi a affaire au péché, non pas au «monde.»

De là il résulte que, lorsqu’on forme sa règle, son idéal de la vie chrétienne d’après la loi, on ne cherche à éviter que ce qui est évidemment immoral et grossier et condamné par la loi; tout ce qui se rapporte à la vraie sainteté, dont on trouve l’expression dans la vie de Christ à travers le monde, est systématiquement laissé de côté.

On ne cherche pas à apprendre et à discerner «les choses excellentes» (Philippiens I, 9, 10).

Trouvez-vous que, par ce moyen, le niveau moral de la marche pratique soit haussé ou baissé?

D’après ce que vous dites, il me semble, en effet, que la loi tend plutôt à le baisser; mais alors, je ne comprends pas pourquoi Dieu l’a donnée.

C’est une autre question que nous aurons peut-être l’occasion d’examiner; en attendant, une chose est très claire:

Dieu ne l’a pas donnée comme règle de vie pour le chrétien, car la parole déclare formellement que le chrétien est «MORT À LA LOI» par le corps de Christ (Romains VII, 4; Galates II, 19).

On ne fait pas de «règle» pour celui qui est mort!

Mais cela donnerait lieu à la licence!

Non pas. On est mort à la loi, «afin de vivre à Dieu».

Cela me paraît difficile à comprendre.

Cependant Dieu le dit dans sa parole, et il faut, n’est-ce pas, nous soumettre à ce que Dieu dit.

Vous verrez aussi que Dieu donne au chrétien une puissance positive pour la marche, chose que la loi n’a jamais donnée ni même proposée: c’est le Saint-Esprit qui occupe le cœur des choses de Jésus (Jean XVI, 14).

Ce qui regarde la loi se présentera naturellement dans le cours de notre entretien. Nous verrons clairement que DIEU L’A DONNÉE POUR METTRE EN ÉVIDENCE LE PÉCHÉ CACHÉ DANS LE CŒUR, c’est-à-dire, pour faire ressortir ce principe du mal par le moyen des transgressions dont chacun peut se rendre compte, sa conscience étant éclairée par la loi (Galates III, 19).

Quelle différence faites-vous entre les péchés et le péché?

«Le péché» est la racine du mal qui existe en nous, notre nature corrompue, appelée aussi «LA CHAIR», caractérisée par une volonté rebelle à Dieu et un cœur rempli de convoitises ou mauvais désirs.

«Les péchés» sont les actes qui proviennent de cette mauvaise racine, et qui sont plus ou moins condamnés par la conscience naturelle là où il n’existe pas de loi donnée de Dieu, ou qui prennent la forme d’une transgression de loi, du moment qu’il y a une loi qui les définit et les met au jour.

Nos péchés sont expiés par le sang de Christ. Il les a portés dans son propre corps sur le bois.

Mais quant au «péché dans la chair», il est dit que Dieu l’a condamné, «ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché», c’est-à-dire, comme sacrifice pour le péché.

C’est dans la mort de Christ, en dehors de nous, que Dieu a agi à l’égard de ce péché qui se trouve en nous, et l’a condamné. Voilà ce que la loi ne pouvait pas faire.

Pourquoi ne pouvait-elle pas le faire?

Parce que, dans sa nature, elle s’adresse à la chair; elle reconnaît que la chair est vivante et qu’elle agit faisant ce qui est mauvais; dès lors elle ne peut que faire ressortir que la chair est rebelle et ne peut être amendée; car, par le moyen de la loi, la méchante volonté cachée dans le cœur se traduit par des actes de rébellion qui sont, en d’autres termes, des transgressions de la loi.

Or la loi maudit le transgresseur et annonce que sa fin c’est la mort; mais elle ne peut aller plus loin:

elle nous trouve méchants et ennemis de Dieu, et nous laisse convaincus de péché et condamnés. Je parle de ceux qui ont la conscience éveillée pour écouter ce que la loi dit.

Mais si nous sommes nés avec une nature corrompue et qui ne peut que pécher contre Dieu, pourquoi sommes-nous responsables devant Dieu des péchés que nous commettons?

Le pouvoir de faire une chose n’a rien à faire avec la responsabilité.

Un homme qui fait faillite ne peut pas payer ses dettes, mais n’est-il pas responsable de les payer quand même?

Oui, cela est juste. Je comprends que la responsabilité dépend de la position où l’on est vis-à-vis de Dieu, car nous sommes ses créatures.

Le fait est que l’homme, ayant été créé innocent, a voulu s’élever jusqu’à Dieu, et, par la désobéissance, il a acquis la connaissance du bien et du mal, c’est-à-dire la conscience naturelle. «Le péché» est entré dans le monde, et depuis ce moment l’homme a aimé le péché et a vécu dans un état de désobéissance.

Est-ce que Dieu nous punit à cause de cela?

Non pas à cause de notre nature déchue, mais pour les péchés que nous avons commis contre Dieu, et qui sont jugés soit d’après la conscience naturelle, là où il n’y a pas de loi, soit d’après la loi, lorsque celle-ci est connue (Romains II, 12-16).

Ce sont les œuvres qui seront jugées (Matthieu XVI, 27; Jean III, 19; Apocalypse XX, 12). Et vous savez que, d’après les Écritures, celui qui est jugé pour ses péchés est condamné infailliblement, et ne peut attendre autre chose que les peines éternelles.

C’est pour cela que Dieu a envoyé son Fils bien-aimé afin de nous en délivrer. Quel amour!

Oui. Et la mort du Fils de Dieu a eu un autre effet, savoir, de condamner le péché dans la chair.

Notre nature corrompue et tout ce qui en ressort, en un mot «le péché dans la chair», a reçu son jugement moral.

La position de Christ mort et ressuscité devient celle du chrétien, et, étant saisie par la foi selon l’opération de l’Esprit de Dieu, elle devient la puissance positive pour une marche sainte.

Je ne comprends pas bien cela.

Ne voyez-vous pas que, dans la mort de Christ, Dieu a montré qu’il ne veut pas de péché du tout.

C’EST LA GRANDEUR DU SACRIFICE QUI NOUS FAIT VOIR COMBIEN LE PÉCHÉ EST ODIEUX.

Et si le pécheur est complètement délivré du fardeau de ses péchés par cette expiation infinie, une condamnation complète a été en même temps prononcée contre sa nature corrompue dans la mort du Fils de Dieu.

Mais la condamnation ne donne pas de puissance morale contre le mal.

S’il n’y avait pas autre chose, il est certain que la mort de Christ aurait mis fin à tout espoir.

Mais Christ est ressuscité, et «la loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus nous a affranchis de la loi du péché et de la mort».

Ayant la vie en Christ, le chrétien, quant à sa nature, peut bénéficier de tout ce que la mort de Christ lui apporte.

Le chrétien peut dire: «Je suis crucifié avec Christ, et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi» (Galates II, 20).

La chair est une chose tellement mauvaise, qu’il n’est pas possible de la corriger ou de l’améliorer en quoi que ce soit. Dieu même ne cherche pas à la rendre meilleure; il est écrit qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas (Romains VIII, 7). Ce n’est que par la mort qu’on peut en être délivré. Un homme mort ne pèche pas!

Voulez-vous dire qu’on ne pèche plus après qu’on est mort?

Précisément; je parle du principe: s’il y avait un cadavre ici, devant nous, on ne pourrait pas affirmer que cet être eût encore une volonté méchante ou des convoitises charnelles.

Ainsi, d’après vous, on ne peut jamais être délivré des mouvements de la chair, c’est-à-dire du péché, tant que l’on est en vie?

Pardonnez-moi. C’est ici que la foi agit!

Elle regarde à Christ: Christ est mort, mais il est ressuscité.

Dans sa mort, Il a eu affaire au péché, Il a été fait péché pour nous; mais dès ce moment, tout rapport avec le péché a cessé pour Lui à toujours. En ce qu’il vit, «Il vit à Dieu».

Or la foi saisit cette position de Christ et se l’approprie; voici ce qui est écrit: «Christ ayant été ressuscité d’entre les morts ne meurt plus; la mort ne domine plus sur lui; car, en ce qu’il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché; mais, en ce qu’il vit, il vit à Dieu; de même vous aussi tenez-vous vous-mêmes pour morts au péché, MAIS POUR VIVANTS À DIEU DANS LE CHRIST JÉSUS» (Romains VI, 11).

Mais comment voulez-vous qu’étant vivant je me tienne pour mort?

Je vous réponds, cher ami par une autre question:

Qu’est-ce qui est écrit? La foi s’en tient à la parole de Dieu!

Mais je ne me sens pas mort.

Il ne s’agit pas d’un sentiment, mais de la foi; un homme mort ne sent rien; il faut prendre par la foi une position que Dieu nous donne.

Mais croyez-vous que l’on peut vivre sans pécher?

Il ne faut pas raisonner, cher ami, sur ce que nous pensons ou sur ce que nous pouvons. CELA N’EST PAS DE LA FOI.

Rappelez-vous la réponse de Jésus à ses disciples (Luc XVII, 5-10): «Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire,» nous a dit le Seigneur (Jean XV, 5).

Y a-t-il donc un homme qui ait atteint un tel état de sainteté, que le péché en lui n’agisse jamais?

Cher ami, nous ne voyons pas dans les Écritures qu’il soit question d'atteindre cet état. C’est l’œuvre de Satan de travestir les pensées de Dieu; faites-y bien attention.

Vous avez dans votre esprit un but auquel vous visez,

tandis que Dieu nous présente ici LE POINT DE DÉPART DE LA FOI pour une marche sainte.

N’y a-t-il pas une grande différence entre ces choses?

Oui; et pourtant il faut mater la chair, afin qu’elle n’agisse pas.

Certainement, mais on ne le fait pas pour atteindre un état de sainteté, où le péché ne se fera plus sentir; ce n’est pas ainsi que Dieu nous présente la marche chrétienne.

Remarquez encore que tout le temps que l’on fait des efforts pour atteindre cet «état de sainteté», il est évident qu’on ne se tient pas du tout pour mort au péché; en sorte qu’on ne marche pas dans l’obéissance.

De plus, comme on n’atteint jamais cet état, on s’excuse plus ou moins pour les manquements que l’on découvre, les péchés que l’on commet, dans la pensée que l’on n’a pas encore fait assez de progrès pour pouvoir éviter ces péchés. C’est ainsi que la conscience s’émousse et devient indifférente à l’égard d’une foule de mauvaises choses.

Mais du moment que nous acceptons pleinement la position que Dieu nous donne, nous associant à Christ dans sa mort, nous reconnaissons que Dieu ne veut pas de péché du tout, et que nous ne devrions pas pécher, — pas plus qu’un homme mort. Partant, tout péché devient une occasion de confession à Dieu et de jugement de nous-mêmes; et la conscience est réellement en exercice à l’égard de la sainteté dans sa présence. Quel amour aussi de la part de Dieu, de nous associer ainsi à son Fils!

Mais comment peut-on se tenir pour mort lorsqu’on sent qu’on ne l’est pas?

Si l’on se sentait mort, ce ne serait pas la foi du tout. Mais on n’a pas à regarder à soi! même, mais à Christ.

N’est-il pas vrai que Christ est mort au péché et qu’il vit à Dieu?

Oui.

Eh bien! la position de Christ est la nôtre; il faut marcher avec les yeux arrêtés sur Lui. Le Saint-Esprit nous est donné pour cela aussi.

Mais comment, en pratique, peut-on réaliser le fait que l’on est mort?

De deux manières.

D’abord, quant à notre état, on ne cherche pas à rendre meilleur ce que Dieu a condamné une fois pour toutes dans la mort de Christ. On regarde la chair comme étant toujours méchante, foncièrement corrompue, et l’on n’a plus de confiance en soi-même.

Ensuite, quant à la conduite, la pensée que je suis mort avec Christ me garde du mal lorsque la tentation se présente. Il est écrit que «ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises» (Galates V, 24).

Qu’est-ce que cela veut dire, les passions et les convoitises?

Ce sont les deux côtés de la chair, le côté passif et le côté actif: je souffre ou je veux.

Si l’on me fait souffrir, je me rappelle la mort de Christ, et je me remets à Dieu (1 Pierre II, 23), sans chercher à me justifier ou à revendiquer mes droits.

S’il est question d’agir, de faire, de posséder quoi que ce soit, je me demande: Est-ce pour toi ou pour la gloire de Christ?

Toi, tu es mort; JE N’AI PLUS RIEN À CHERCHER POUR CELUI QUI EST MORT; mais j’ai à vivre pour Christ dans le monde où II a été rejeté et mis à mort. J’ai à me tenir pour «mort au péché et vivant à Dieu».

Je crois comprendre maintenant ce que vous avez dit de la différence entre le «point de départ» et le but auquel on vise. La mort de Christ est le point de départ de la marche chrétienne et des raisonnements de la foi, si je puis dire ainsi.

Vous avez raison, cher ami; il en est ainsi.

Si je m’efforce à me sentir mort, je n’y arrive pas; mais si je prends la chose tout simplement comme Dieu nous le dit dans sa parole, j’y découvre une force positive pour mon esprit et pour ma conduite, lorsque je pense à Christ et
non pas à moi-même.

Puis, la résurrection de Christ est toujours là pour réjouir le cœur et nous donner force et courage: le jour va bientôt venir où nous serons identifiés avec Lui dans la ressemblance de sa résurrection. Alors toutes les peines et les épreuves, et la lutte de la vie présente auront fini pour toujours.

En attendant, notre plus grand privilège, c’est de rendre témoignage au Seigneur dans ce monde, «sachant ceci, que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit annulé pour que nous ne servions plus le péché» (Romains VI, 6).

Si nous sommes placés par grâce «EN CHRIST», notre conduite devrait faire ressortir que CHRIST EST EN NOUS, c’est-à-dire que notre marche est, de toute manière, digne de Lui. L’apôtre dit: «Christ vit en moi,» après avoir dit: «Je ne vis plus moi».

Il me semble que cette mesure ou règle est bien élevée, trop élevée pour nous.

Celui qui croit ce que Dieu dit ne peut admettre ce que vous dites là. «Nous marchons par la foi».

Dieu ne peut pas se contenter d’autre chose que de la perfection qui est en Christ.

Nous ne devrions pas chercher un autre modèle. Mais nous n’aimons pas à nous voir mis complètement de côté.

Dieu nous a fait connaître en Christ une parfaite rédemption, et le cœur du racheté, en revanche, ne devrait chercher autre chose, sinon de marcher d’une manière digne du Seigneur, pour Lui plaire à tous égards (Colossiens l, 10).

Il y a plus: Dieu nous a donné son Esprit qui rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. OR, L’ESPRIT HABITE EN NOUS ET NE PEUT TOLÉRER RIEN DE CE QUI N’EST PAS DE CHRIST.

Je crois pouvoir dire que mon cœur cherche la sainteté pour la gloire de Christ; mais ce que vous venez d’exposer me paraît au delà de mes forces et impossible à atteindre.

Oui, certes, s’il ne s’agit que de notre force, mais vous avez toujours devant vous l’idée D’ATTEINDRE, au lieu D’ACCEPTER LA PLACE QUE DIEU VOUS DONNE «en Christ».

Il est dit que «si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice» (Romains VIII, 10).

Je ne comprends pas cela.

C’est que, si le cœur est réellement attaché à Christ, rempli de Lui, le résultat par l’Esprit est une marche qui y répond.

La vie de Christ se manifeste en nous de telle manière, que le corps, siège du péché, est bien mort et ne se fait pas connaître par de mauvaises actions, tandis que l’énergie de la vie se déploie par le Saint-Esprit, produisant sous son action seulement une justice pratique.

L’apôtre dit: «Pour moi, vivre, c’est Christ». C’est beaucoup dire, mais c’est le privilège béni de tout chrétien.

Comment arrive-t-on donc à jouir en pratique de cette vérité?

Ah! Cher ami, le chemin est souvent long pour nous,

mais Dieu, dans sa bonté, a planté pour nous bien des jalons que nous pourrons examiner ensemble.

Pour le moment, recevons simplement ce qu’il dit quant à notre position, et plaçons-nous devant Lui, pour qu’il opère en nous et le vouloir et le faire selon son bon plaisir.

Nous avons beaucoup de peine à croire tout ce que Dieu dit du cœur de l’homme, afin que nous n’ayons pas de confiance en nous-mêmes.



 

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