Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

QUELQUES MOTS SUR LA RÉVÉLATION

QUE DIEU NOUS DONNE DE LUI-MÊME

DANS LES SAINTES ÉCRITURES

(NOUVEAU TESTAMENT)

***

C'est dans le Nouveau Testament que nous trouvons la pleine révélation de ce qu'est Dieu.

Il s'est révélé dans la personne de son Fils venu sur la terre,

puis dans les déclarations des écrivains inspirés.


Ainsi nous lisons:

En Lui, venu plein de grâce et de vérité (Jean I, 14), se montrait tout ce que Dieu est en grâce et en amour au milieu de ce monde perdu:


Révélation merveilleuse qui remplit de joie, de bonheur, d'adoration, l'âme qui la reçoit avec foi. Mystère profond en même temps, inaccessible à notre intelligence bornée! C'est le mystère de la piété, devant lequel la piété s'incline sans chercher à le pénétrer;

«DIEU a été manifesté en CHAIR» (1 Timothée III, 16).

«La Parole devint chair, et habita au milieu de nous» (Jean I, 14).

C'est la preuve de son amour que Dieu vienne ainsi parmi ses créatures où Il est


«EMMANUEL, DIEU AVEC NOUS»

(Matthieu I, 23); 


«Christ, qui est sur toutes choses Dieu, béni éternellement» (Romains IX, 5).

Oh! puissent nos cœurs saisir toujours plus profondément cette grande vérité, Dieu venu ici-bas et se révélant pleinement à nous en grâce et en amour dans la personne de son Fils!


* * *

Dieu était donc là en Christ, manifestant sa puissance contre l'ennemi, détruisant les œuvres du diable, mais, en même temps, mettant tout à nu dans le cœur de l'homme (Matthieu XV, 19, 20).

Il était la lumière (Jean I, 5; VIII, 12), et dans cette lumière divine, les cœurs et les consciences étaient saisis et pénétrés.

La femme de mauvaise vie pleurait en sa présence, à cause de ses nombreux péchés (Luc VII).

«Retire-toi de moi, car je suis un homme pécheur,» disait Pierre en voyant la puissance divine de Jésus (Luc V, 8).

Et ceux que cette lumière blessait, parce que leurs œuvres étaient mauvaises, les Scribes et les Pharisiens, le haïssaient et, pour s'y dérober, voulaient le faire mourir. Il était la VIE (1 Jean I, 4), ressuscitant les morts, les appelant même hors de leur sépulcre, et vivifiant les morts spirituels (Jean XI, 43; V, 25, 26).

Il était plein de grâce, montrant les tendres compassions de Dieu et son amour (Matthieu XI, 28).

Ainsi DIEU, VENU VERS L'HOMME, était pleinement manifesté, sans voile; et ce qu'il est dans sa nature, tel que Christ le présentait, nous est formulé en quelques mots par le disciple aimé de Jésus, choisi pour nous donner cette révélation. Jean, dans son Épître où il parle de la manifestation de Christ, dit: «DIEU EST LUMIÈRE, et il n'y a nulles ténèbres en Lui» et «DIEU EST AMOUR» (1 Jean I, 5; IV, 8, 16).

L'amour a un objet; l'objet de l'amour de Dieu est d'abord Christ Lui-même:

«Le Père aime le Fils» (Jean V, 20);

«Tu m'as aimé avant la fondation du monde» (Jean XVII, 24).


Mais cet amour qui a un objet parfait, — digne de Dieu même, — dans la personne du Fils, se répand aussi sur nous:

«Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais ait la vie éternelle» (Jean III, 16);

et Dieu constate son amour à Lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous» (Romains V, 8).

Dieu a ainsi déployé son amour pour nous placer dans une position digne de Lui, «saints et irréprochables devant Lui en amour» (Éphésiens I, 4); nous sommes «AIMÉS» comme Christ Lui-même a été «aimé» (Jean XVII, 23); nous sommes de «bien-aimés enfants» de Dieu (Éphésiens V, 1).

Sphère merveilleuse de lumière et d'amour où nous sommes introduits en croyant, bénédiction qui dépend de la pleine révélation que Dieu nous a donnée de Lui-même en Christ!


En se révélant ainsi d'une manière parfaite à de pauvres créatures perdues, mais que son amour veut sauver et amener à Lui pour jouir de ce qu'il est, DIEU, PAR CHRIST, NOUS INTRODUIT DANS UNE NOUVELLE RELATION INCONNUE JUSQU'ALORS.


Il se révèle comme PÈRE ayant un Fils unique,

et, par grâce,

nous place dans la relation d'enfants avec Lui-même.


Cela dépasse de beaucoup la relation avec le DIEU TOUT-PUISSANT qu'a connue Abraham, comme étranger et voyageur sur la terre; ou encore celle de l’ÉTERNEL avec Israël son peuple.

Le chrétien est bien «étranger et voyageur»; les croyants d'aujourd'hui, comme Israël dans le temps passé, sont «le peuple de Dieu» (1 Pierre II, 10, 11); mais leur relation connue, consciente avec Dieu, est celle d'enfants; car le nom qu'il prend à leur égard est celui de PÈRE.

C'est ce que dit le Seigneur Jésus:

«J'ai manifesté ton nom aux hommes que tu m'as donnés du monde»;

et encore:

«Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître» (Jean XVII, 6, 26).

Ce nom est celui de PÈRE.

Ce n'est, il est vrai, que quand la rédemption a été accomplie que Christ peut nous présenter ainsi à Dieu; mais dès qu'il est ressuscité, voici le message qu'il envoie aux siens:

«Va vers mes frères et dis-leur: Je monte vers MON PÈRE et VOTRE PÈRE; et vers mon Dieu et votre Dieu» (Jean XX, 17).

Il peut dire, Lui, le chef de notre salut, après avoir été consommé par les souffrances:

«Me voici, moi, et les enfants que Dieu m'a donnés» (Hébreux II, 10, 13).

Christ s'est livré pour accomplir les desseins de Dieu qui voulait avoir plusieurs fils dans la gloire, en sorte que son Fils soit «premier-né entre plusieurs frères» (Romains VIII, 29).

Par conséquent, «à tous ceux qui l'ont reçu, IL LEUR A DONNÉ LE DROIT d'être enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom» (Jean I,12).

«Vous êtes tous fils de Dieu», dit l'Apôtre, «par la foi dans le Christ Jésus» (Galates III, 26).

C'est donc l'œuvre de Christ en rapport avec la pleine révélation de Dieu, comme Père, comme amour et lumière, qui nous amène dans cette nouvelle relation intime et bénie, celle d'enfants de Dieu. Les croyants sont scellés du Saint-Esprit, et par cet Esprit d'adoption qu'ils ont reçu, crient: «Abba, Père!» (Éphésiens I, 13, 14; Romains VIII, 15, 16.)


* * *

Encore un mot en terminant.

À cette pleine révélation de Dieu se rattache une autre chose résultant de l'œuvre accomplie de Christ et de la proximité de Dieu où nous sommes par grâce: c'est la liberté de nous approcher de Dieu.

Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même (2 Corinthiens V, 19). Le bon plaisir de Dieu est de réconcilier toutes choses avec Lui-même (Colossiens I, 20).

Tout n'est pas encore réconcilié avec Lui, MAIS NOUS, LES CROYANTS, L'AVONS DÉJÀ ÉTÉ (Colossiens, I, 21, 22).

Le voile qui empêchait les hommes de pénétrer dans la présence de Dieu a été déchiré à la mort de Christ (Matthieu XXVII, 51).

Dieu est sorti en grâce vers l'homme, et maintenant l'homme, à cause du sang de Jésus, peut entrer vers Dieu en justice (Hébreux X, 19, 20; Éphésiens II, 18).

Le croyant, à l'abri du sang de Jésus qui purifie de tout péché, et transformé par la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Jésus-Christ, est appelé à entrer dans la présence immédiate de Dieu, dans la pleine lumière, et comme enfant et adorateur purifié, à rendre son culte en esprit et en vérité. Or le PÈRE cherche de tels adorateurs (Jean IV, 23).


Lecteur, êtes-vous de ce nombre?

Connaissez-vous Dieu comme lumière et amour?

Le connaissez-vous comme votre PÈRE?


 

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