Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

«CHERCHEZ L'ÉTERNEL PENDANT QU'IL SE TROUVE»

(Ésaïe LV, 6)

***

Paroles solennelles, cher lecteur! Que nous disent-elles en effet?

1. Qu'il y a un temps de grâce où le Seigneur se trouve, et cela pour notre bonheur éternel;

2. mais aussi qu'il y a un moment où la porte du salut est fermée pour jamais.


Le temps où Il se trouve, c'est maintenant. «Voici, c'est maintenant le temps agréable, voici, c'est maintenant le jour du salut» (2 Corinth. VI, 2).

Or maintenant n'est pas dans un avenir incertain, ce n'est ni dans quinze jours, ni même demain; c'est DANS CE MOMENT PRÉSENT, où vous lisez ces lignes, le seul qui vous appartienne et qui, pesez-le bien, décidera peut-être de votre éternité.

Quand Jésus passait le long de la mer de Galilée et qu'il appela Simon et André, Jean et Jacques à le suivre, tardèrent-ils d'un instant? Non: «AUSSITÔT, est-il dit, ayant quitté, les uns leurs filets, les autres leur père Zébédée, ils le suivirent (Marc I, 16-20).

Ils avaient saisi le temps favorable.

Où sont-ils maintenant?

Près de Jésus, en attendant qu'ils soient manifestés avec Lui en gloire.

Quand Paul parlait devant Félix, le gouverneur romain, de la justice, de la tempérance et du jugement à venir, c'était le moment favorable, c'était «maintenant» pour Félix le jour du salut. Mais que fit-il? Tout effrayé, il dit à Paul: «Pour le présent, va-t'en; quand je trouverai un moment convenable, je te ferai appeler» (Actes XXIV, 25).

Il refusait de chercher l'Éternel pendant qu'il se trouvait; il laissa échapper le jour du salut, et où se trouve Félix actuellement?

Oui, cher lecteur, en ce moment les pensées de Dieu à votre égard sont des pensées de grâce et de miséricorde.


«Car, dit le Seigneur Jésus, quiconque cherche, trouve» (Matth. VII, 8).

Oh! chère âme, laissez donc les vaines recherches de la vanité, du monde et du péché, qui ne conduisent qu'à la mort, et cherchez Celui en qui seul vous trouverez le bonheur, Celui qui, plein d'amour et de compassion, n'attend que le moment où vous vous mettrez en route vers Lui, pour venir à votre rencontre (Luc XV, 20).


N'oubliez pas que c'est maintenant, aujourd'hui, le jour du salut, suivant qu'il est aussi écrit: «AUJOURD'HUI, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre cœur» (Hébr. III, 15).

Car le moment vient où Il ne se trouvera plus, c'est ce qu'indique ce mot «PENDANT».

LE JOUR DE GRÂCE A UNE FIN. Écoutez et pesez ces déclarations si sérieuses:

«Dès que le maître de la maison se sera levé, et aura FERMÉ LA PORTE, et que vous vous serez mis à vous tenir au dehors et à heurter à la porte, en disant: Seigneur, ouvre-nous! Il dira: Je ne vous commis pas, ni ne sais d'où vous êtes..., retirez-vous de moi» (Luc XLI, 25-28).

Et encore:

«Comme elles s'en allaient pour en acheter, l'époux vint; et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces; et LA PORTE FUT FERMÉE. Ensuite viennent les autres vierges, disant: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous! Mais il dit: En vérité, je vous dis: JE NE VOUS CONNAIS PAS» (Matthieu XXV, 10, 11).

Il y a donc un moment où la porte est fermée et où rien ne peut plus l'ouvrir.

«Ils iront chercher l'Éternel, mais ils ne le trouveront point» (Osée V, 6).

Il ne restera pour vous que ces paroles effrayantes de Celui que vous n'aurez pas cherché pendant qu'il se trouvait, dont vous aurez ainsi méprisé la grâce qu'il vous présentait:

«JE NE VOUS CONNAIS PAS, RETIREZ-vous DE MOI», ce sera pour l'éternité (Matthieu XXV, 41).

Mais jusqu'à quand dure le jour de grâce?

Quand la porte sera-t-elle FERMÉE?

Je l'ignore; nul ne le sait; mais peut-être sera-ce avant que vous n'ayez achevé cette lecture, «Je viens bientôt», dit le Seigneur, «pour rendre à chacun selon que sera son œuvre» (Apocalypse XXII, 12). «Vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra» (Matthieu XXIV, 42).


Et quand Il sera là, la porte sera fermée,

il sera TROP TARD pour chercher.


Mais supposons qu'il tarde. Il y a une autre alternative.

La mort est là, suspendue sur votre tête.


Alors la porte sera fermée; alors le Seigneur ne se trouvera plus.


O lecteur! encore une fois, je vous supplie: «Cherchez l'Éternel PENDANT qu'il se trouve», c'est-à-dire AUJOURD'HUI, MAINTENANT, SANS DÉLAI.

Craignez d'entendre un jour retentir ces paroles:

«Parce que j'ai crié, et que vous avez refusé d'ouïr...

je me rirai de votre calamité;

je me moquerai quand votre effroi surviendra...

Alors on criera vers moi, mais je ne répondrai point; on me cherchera de grand matin, mais ON NE ME TROUVERA POINT» (Proverbes I, 24-32).


* * *


Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,

N’endurcissez pas vos coeurs.

Hébreux 4, 7



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