Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

DEUX MESSAGES DE LA PART DE DIEU

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Je vous écris, petits enfants, parce que

vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom.

I Jean II, 12

Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.

I Jean V, 13.

Je suppose que tous mes lecteurs ont reçu une lettre au moins une fois dans leur vie; si elle venait de quelqu'un en qui vous eussiez confiance, vous aurez ajouté foi à tout son contenu, et l'effet produit sur vous par cette lettre aura été d'accord avec ce qu'elle renfermait. Vous vous serez réjoui des bonnes nouvelles, attristé des mauvaises qu'elle vous apportait.

Mais supposons que quelqu'un reçoive une lettre d'un roi, d'un empereur ou de quelque personnage d'un haut renom. Quel honneur! Comme on en parlerait dans la famille, comme le bruit s'en répandrait au-dehors, avec quel soin on conserverait une pièce aussi précieuse!

Maintenant, je vous demanderai: Avez-vous jamais reçu une lettre de Dieu? Moi, j'en ai reçu deux de Lui, et je voudrais vous en dire un mot.

Voici la première: «Je vous écris, enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés par son nom.»

À qui s'adresse-t-elle?

Aux enfants, c'est-à-dire aux enfants de Dieu, et cette expression comprend les pères, les jeunes gens et les petits enfants en Christ. C'est comme dans une grande famille. Tous sont enfants, depuis l'aîné jusqu'au plus jeune, mais tous ne sont pas des petits enfants.

Cette première lettre, Dieu l'adresse donc à ses enfants.

Êtes-vous un de ses enfants?

Il se peut que vous demandiez: «Comment devient-on enfant de Dieu?»

Deux passages des Écritures répondront à votre question de la manière la plus simple. Les voici:

«À tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu; savoir, à ceux qui croient en son nom; lesquels sont nés non pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu» (Jean I, 12, 13).

«Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le Christ Jésus» (Galates III, 26).

Faites bien attention à ce que nous venons de lire. On n'est pas enfant de Dieu comme étant sa créature, je veux dire de naissance; on ne le devient pas par le baptême, mais seulement PAR LA FOI EN JÉSUS-CHRIST.

Avez-vous reçu Christ en croyant en Lui?

Dans ce cas, vous avez le bonheur d'être un «enfant de Dieu», et ma première lettre vous est adressée.

Pourquoi Dieu a-t-Il écrit cette lettre à ses enfants?

AFIN QU'ILS SACHENT QUE LEURS PÉCHÉS LEUR SONT PARDONNÉS PAR LE NOM DE CHRIST.

Il y a, dans la chrétienté, des milliers de personnes qui répètent chaque dimanche ces paroles: «Je crois à la rémission des péchés», et qui, si on leur demandait: «Vos péchés sont-ils pardonnés?» répondraient: «Non, et je ne pense pas que personne puisse savoir dans ce monde que ses péchés lui sont pardonnes».

Quel non-sens pour de telles personnes de dire: «Je crois à la rémission des péchés».

Pensez-vous, chers amis, que la femme dont il est parlé dans le VIIe chapitre de Luc sût que ses péchés, «ses nombreux péchés», lui étaient pardonnés?

Assurément, n'est-ce pas?

Et comment le savait-elle?

PARCE QUE JÉSUS LE LUI AVAIT DIT.

Or, comment un enfant de Dieu sait-il que ses péchés lui sont pardonnés?

Parce que Dieu lui a écrit une lettre qui le lui fait connaître, et l'enfant de Dieu SAIT qu'il en est ainsi, non à cause de ses propres sentiments ou de ses espérances, mais à cause de la parole infaillible de son Dieu et Père en Christ.

O cher ami qui lisez ces lignes, si vous êtes un enfant de Dieu par la foi en Christ, rendez grâces à Dieu votre Père pour cette lettre qu'il vous a adressée, et au Seigneur Jésus-Christ qui vous a aimé et vous a lavé de tous vos péchés dans son sang précieux (1 Jean II, 12: Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom.; Apocalypse I, 5: de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre! À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang...).

L'objet que Dieu a en vue dans la première lettre est que tous ses enfants sachent que tous leurs péchés SONT PARDONNÉS.

Son but, dans la seconde, est que tous ceux qui croient au nom du Fils de Dieu sachent qu'ils ont la vie éternelle.

Voici cette seconde lettre: «Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu» (1 Jean V, 13).

Vous rendez-vous compte de la différence qu'il y a entre le pardon et la vie éternelle? J'essaierai de vous la faire comprendre.

Supposez un homme qui soit enfermé dans la prison pour dettes. Il n'a pas un sou pour payer. Mais un ami riche et généreux lui vient en aide et satisfait pleinement tous ses créanciers. Voilà notre homme hors de prison, reconnaissant de ce que toutes ses dettes sont payées, et pourtant pas heureux. En effet, il n'a absolument aucune ressource, que va-t-il faire, sinon s'endetter de nouveau? Mais il apprend que, non content de l'avoir libéré, son ami lui a fait ouvrir un compte courant à la Banque. Le voilà à la fois plein de reconnaissance, de bonheur et de satisfaction, d'abord parce que ses dettes sont payées, mais bien plus encore parce qu'il n'a pas besoin de s'endetter de nouveau, puisqu'il a un capital pour vivre et recommencer à travailler.

Ainsi notre première lettre nous fait connaître que toutes nos dettes sont payées, nos péchés pardonnés,

et la seconde nous dit que notre fortune est faite, — nous avons la vie éternelle.

Et remarquez qu'il n'est pas parlé de sentir ou d'espérer que l'on a la vie éternelle; l'apôtre écrit à tons ceux qui croient, afin qu'ils SACHENT qu'ils ONT la vie éternelle.

Supposez que je reçoive d'un pays éloigné une lettre me disant qu'un ami, en mourant, m'a légué une propriété. Il y a quatre choses dans cette lettre:

1° qu'une propriété m'a été léguée;

2° où est cette propriété;

3° quelle elle est;

4° qu'elle est bien à moi.

Nous trouvons la même chose dans le chapitre V de la première épître de Jean.

- Au verset 11, Dieu me dit qu'il m'a donné la vie éternelle, et est cette vie?

- Dans le vers. 20, Il me dit qui est cette vie ou ce qu'elle est,

­ et enfin, au vers. 13, II me déclare, aussi positivement que possible, que, si je crois au Fils de Dieu, J'AI LA VIE ÉTERNELLE.

Y a-t-il rien de plus simple?

Êtes-vous un enfant de Dieu par la foi en Christ?

Croyez-vous au Fils de Dieu?

Si vous pouvez dire: «Oui, grâce à Dieu, je le suis», alors ces deux messages vous sont adressés afin que vous sachiez que vos péchés vous sont pardonnés, et que vous avez la vie éternelle.

Tout ce que vous avez à faire, c'est d'accepter ces deux bonnes nouvelles comme venant de Dieu pour vous, de croire ce qu'il vous dit par elles, et d'en rendre grâces; puis, de regarder à Lui pour qu'il vous accorde la grâce de le glorifier dans vos paroles, vos actions, dans toute votre marche, jusqu'à ce que son Fils vienne vous prendre dans la gloire avec tous ceux qu'il a lavés dans son sang.



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