Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

REPENTEZ-VOUS!

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«Si vous ne vous repentez, vous périrez TOUS de la même manière»

(Luc XIII, 3).

Tous! Oui, sans une seule exception, telle est la sentence prononcée par «Celui qui est prêt à juger les vivants et les morts» (1 Pierre IV, 5: Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts.).

Repentance ou perdition!

reconnaître notre état de ruine complète en nous jugeant nous-mêmes quant à nos pensées, nos paroles et nos actions, reconnaissant ce que nous sommes par nature et en pratique, dans nos cœurs et notre conduite,

ou bien la colère de Dieu pendant l'éternité: il n'y a pas d'autre alternative.

Point de repentance, point de salut!

Celui qui ne s'est pas repenti n'est pas sauvé. On ne peut éluder cette vérité. Elle s'applique à tous avec la même puissance.

Elle s'adresse au plus moral et au plus vil, à l'homme irréprochable et à celui en qui le péché semble se personnifier.

Oh! que cette parole puisse être entendue au loin et résonner aux oreilles de la race déchue d'Adam: REPENTEZ-VOUS; «si vous ne vous repentez, vous périrez TOUS de la même manière!»

L'homme est ruiné, perdu, sans espérance et sans Dieu dans le monde, et les terreurs du grand trône blanc lui sont réservées, à moins qu'il ne se repente. Tout dépend de là!

Jetez loin de vous toute pensée de mérite personnel.

O chère âme, c'est la repentance qu'il vous faut. Vous pouvez être plus moral dans la vie que tel autre, mais vous êtes un pécheur. Votre bouche est fermée devant Dieu. L'unique trait commun à toute la famille d'Adam, c'est le PÉCHÉ. Il se manifeste peut-être d'une manière plus frappante chez les uns que chez les autres, mais son empreinte est sur tous et il est en tous. «Tous ont péché», tous doivent se repentir.

La repentance est ce que réclame du pécheur la sainteté de Dieu, et il faut y répondre. Cependant, comprenez-le bien, il n'y a, dans la repentance, aucun mérite.

Ce n'est pas quelque chose que l'on paie pour gagner la faveur de Dieu ou faire jouir l'âme de sa bonté.

C'est là l'idée de PÉNITENCE qu'on rattache à tort à celle de repentance. On fait pénitence pour se rendre agréable à Dieu; — idée totalement fausse.

La repentance est tout le contraire; elle fait sentir à l'homme tout son néant, et le jette dans la poussière devant Dieu, s'abhorrant lui-même et se reconnaissant vil (voyez Job XLII, 5, 6: Mon oreille avait entendu parler de toi; Mais maintenant mon oeil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens Sur la poussière et sur la cendre.).

Qu'est-ce qui conduit un homme à la repentance?

Est-ce sa douleur d'avoir péché, sont-ce ses larmes, son état, ses bonnes résolutions, ses efforts persévérants pour devenir saint?

Nullement. Écoutez:

«La bonté de Dieu te pousse à la repentance» (Romains II, 4:... méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance?).

C'est Dieu qui prend l'initiative. Sa bonté, manifestée pleinement à la croix, — démontrée par sa longue patience et sa miséricorde envers vous (2 Pierre III, 9: Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.), sa bonté fait appel à votre cœur et vous pousse à la repentance.

Ce n'est pas de la loi la foudre et la terreur,

C'est le pardon acquis par le sang du Sauveur

Qui vient briser le cœur de pierre.

Oui, heureux et glorieux brisement que celui du cœur, opéré non par la loi, mais par l'amour; par la grâce, non par le jugement.

O mon lecteur, ne résiste pas à cette bonté de Dieu qui te pousse à la repentance.


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