Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Discours sur l'évidence et les effets de l'Évangile.

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Amis et Concitoyens!

Vous vous êtes longtemps glorifiés de porter le beau nom de Chrétiens. La Sainte Bible a été le dépôt de votre Religion. Les Savants se sont armés pour sa défense, et les Martyrs ont versé leur sang en témoignage de sa divinité. Ce Livre de vie a été le bâton d'appui du vieillard, le guide de la jeunesse, la consolation du malade et l'espérance du mourant. Cependant, des méchants plus cruels que ceux qui vous dérobent votre pain quotidien, voudraient vous enlever ce trésor céleste. Mais y consentiriez-vous, voudriez-vous y renoncer?

Créatures pécheresses et mortelles, renonceriez-vous à cette parole, qui vous dit: «Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique au monde, afin que quiconque croirait en lui ne périt point, mais qu'il eût la vie éternelle?»
Abandonneriez-vous ce Sauveur, qui vous dit: «Je suis venu pour vous donner la vie, je suis venu chercher et sauver ce qui était perdu.»

Lorsque vous accompagnez au tombeau les personnes auxquelles votre cœur a été le plus attaché, qu'éprouvez-vous à l'ouïe de ces paroles: «Je suis la résurrection et la vie?»
Pouvez-vous fermer l'oreille à cette voix d'espérance?
Dans vos jours de douleur et de maladie, est-il de consolation égale à celle qui vous assure: «qu'ainsi qu'un père a compassion de ses enfants, ainsi le Seigneur a compassion de ceux qui le craignent?»
«Que quand une mère abandonnerait l'enfant qu'elle allaite, le Seigneur ne nous abandonnerait point.»

Jetez les yeux autour de vous, et voyez la masse de misères qu'enfantent les passions mal gouvernées, et les penchants charnels mal contenus, et vous priveriez-vous de ce Livre céleste, qui transforme le lion en agneau, qui vous apprend à mettre de côté toute malice, à être prévenant, aimant, et disposé à pardonner, à aimer le Seigneur notre Dieu de tout votre cœur, et votre prochain comme vous-mêmes?
Voilà cette Bible que quelques-uns voudraient vous engager à dédaigner...

On vous dit que le contenu de ce Livre n'est pas vrai; mais apercevez-vous quelque chose dans l'Évangile, qui vous paraisse une fable adroitement imaginée?
Pourriez-vous supposer que les Apôtres ont inventé l'histoire de Jésus?
Croiriez-vous qu'ils mentent, quand ils s'accordent à vous dire:

«Ce que nous avons vu, ce que nous avons examiné, ce que nous avons touché de nos mains de cette parole de vie, nous vous l'annonçons.»
Si cette histoire n'eût pas été vraie, est-ce que St Pierre se serait hasardé à déclarer en présence de tous les Juifs: «c'est ce Jésus que Dieu a ressuscité, ce dont nous sommes tous témoins!»

Et les Apôtres se sont-ils bornés à publier cette vérité?
N'ont-ils pas fait des miracles pour en donner la preuve?
Ces miracles n'ont pas été opérés «dans un coin», mais à la face du monde, à la face de leurs ennemis: auraient-ils enduré tant de souffrances, auraient-ils fait le sacrifice de leur vie, pour attester ce qu'ils auraient connu être faux?

Si cette histoire n'eût été qu'un mensonge, ne serait-elle pas tombée dans l'oubli, ainsi que ceux qui l'auraient imaginée? Pouvez-vous lire leurs écrits remarquables par l'expression de la piété, de la simplicité, de la bienveillance, et les envisager comme étant de faux témoins en présence de Dieu?

Lisez la vie du Sauveur. Suivez-le depuis son berceau, qui fut une crèche, jusques à la croix et au sépulcre, et osez dire que ce Jésus n'est pas le Christ:...
À sa naissance, les Anges ont été ses témoins, ils apportèrent cette heureuse nouvelle du Ciel, et chantèrent: «Bonne volonté envers les hommes.»
Dans le temps que le Fils de Dieu n'était qu'un enfant nouveau-né sur la terre, la marque authentique de son origine céleste brillait dans le Ciel, une nouvelle étoile y attestait sa divinité. Les Sages d'Orient furent ses témoins, quand ils vinrent des pays éloignés lui apporter en tribut de l'or, de l'encens et de la myrrhe, le reconnaissant pour le Roi des Juifs. Il eût pour témoins Siméon et Anne, qui, éclairés de l'esprit prophétique, le reconnurent pour le Saint. Les Docteurs avec lesquels Jésus, âgé de douze ans, disputa dans le Temple, témoignèrent aussi qu'il y avait dans cet enfant plus qu'un simple homme.

À son Baptême, le Père et le St. Esprit rendirent témoignage au Fils de Dieu, ils annoncèrent au monde qu'il était le. Messie. La voix du Père se fit entendre dans le Ciel, disant, «c'est ici mon Fils dans lequel j'ai mis mon bon plaisir», et le St. Esprit accompagna ce témoignage, en descendant sur lui en forme de colombe.

Sa vie fut une vie de prodiges, chacun d'eux porta témoignage à la vérité de sa mission et à la divinité de sa doctrine. Les aveugles auxquels il rendit la vue, lui rendirent témoignage, ainsi que les morts qu'il rappela à la vie. Sa puissance miraculeuse se manifesta pendant qu'il était sur la croix, le sépulcre s'ouvrit, et lui donna passage pour s'élever à la droite de Dieu. Et ce grand salut qu'il avait commencé d'annoncer, fut  publié par ceux qui avaient oui sa voix. Dieu les reconnaissant pour témoins, par les signes et les prodiges qu'ils opérèrent.

Portez votre attention sur le caractère de Jésus. Y apercevez-vous quelque signe d'imposture?
«Jamais homme ne parla comme cet homme.»

Lisez ces paroles pleines de grâce:
«L'Esprit du Seigneur est sur moi, il m'a oint pour prêcher l'Évangile aux pauvres, pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour prêcher la délivrance aux captifs, pour rendre la vue aux aveugles, pour mettre en liberté ceux qui sont dans les fers, et pour prêcher l'an de la bienveillance du Seigneur.»
Il avait donc bien le droit de dire: «Aujourd'hui cette Écriture est accomplie, vous, l'entendant»

Comment parlait-il aux pécheurs fatigués et chargés?
«Venez à moi, et je vous donnerai du repos, celui qui viendra à moi ne sera point rejeté. Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. Que votre cœur ne soit point troublé, et qu'il ne soit point effrayé.»

II disait aux pauvres:
«Heureux sont les pauvres, car le Royaume des Cieux est à eux. Heureux ceux qui ont faim, car ils seront rassasiés. — Celui qui vient à moi n'aura jamais faim et celui qui croit à moi n'aura jamais soif. Vous aurez vos tribulations en ce monde, mais prenez courage, j'ai vaincu le monde.»

Quand il se trouvait entouré d'aveugles, de sourds, d'infirmes, le voyait-on s'éloigner d'eux? Non:
«il était le bon Médecin, il avait compassion d'eux, et il les guérissait tous. Il pleurait avec ceux qui pleurent.»

Quand il rencontra une pauvre veuve accompagnant son fils unique au tombeau, il eût compassion d'elle, et lui dit: «Ne pleurez point». Il ressuscita l'enfant, et le rendit à sa mère. «Il allait de lieu en lieu faisant du bien.»

Sous quel caractère se montra-t-il aux hommes?» Il était doux et humble de cœur.»
Quand il était injurié, il ne rendait point d'injure. Il disait alors: «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font.»
Il lavait les pieds de ses disciples, en leur disant: «Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait.»

Voyez par quelles touchantes paraboles il nous donne à connaître les compassions de notre Père céleste. Lisez celle de la brebis perdue, de l'enfant prodigue, et vous serez forcés à vous écrier: «Je me lèverai, et j'irai à mon Père.» Voyez la parabole du Pharisien et du Péager, et apprenez à rougir si vous aperceviez la moindre étincelle d'orgueil dans votre cœur.

Lisez le discours d'adieu qu'il adressa à ses disciples; il serait bien dur le cœur qui ne se sentirait pas attendri, par le caractère de sensibilité et d'amour qui y est empreint.
«Que votre cœur ne soit point abattu; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père, si cela n'était pas ainsi, je vous l'aurais dit. Je vais vous y préparer place, je reviendrai et vous prendrai à moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. — Le plus grand amour qu'un homme puisse montrer, est de donner sa vie pour ses amis; vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Père, je désire que ceux que tu m'as donnés soient avec moi où je serai, afin qu'ils puissent contempler ma gloire.»

Voyez ce Jésus mangeant sa dernière Pâques avec ses disciples:
«J'ai vivement désiré de manger cette Pâques avec vous, avant que je souffre. » Voyez-le quand il ordonne le touchant mémorial de sa mort: «Faites ceci en mémoire de moi.»

C'est ainsi qu'il se sépara de ses disciples pour aller boire la coupe amère de ses souffrances. Apprenez par ces paroles quelle fut l'agonie de son âme, et son entière résignation à la volonté de Dieu: «O mon Père! si tu le veux, éloigne cette coupe de moi; néanmoins, que ta volonté soit faite, et non pas la mienne.»

Suivez-le, conduit comme un agneau à la boucherie, ou comme un bon berger donnant sa vie pour ses brebis; «il était percé pour nos forfaits, froissé pour nos iniquités, afin que par ses meurtrissures nous pussions avoir guérison.»
Voyez-le pleurant sur les pécheurs, priant pour ses meurtriers, accordant le pardon au brigand converti, puis s'écriant: «Tout est accompli, mon Père! je remets mon esprit entre tes mains.»
En contemplant cet agneau de Dieu qui ôtait les péchés du monde, ne vous écrieriez-vous pas; «Digne est l'Agneau qui a été immolé, de recevoir honneur, gloire et bénédiction,»

Suivez-le au sépulcre; «et voyez la place où on l'a mis.»
Mais le voici qu'il sort du tombeau, «les prémices de ceux qui dorment.»
Réjouissez-vous à l'ouïe de cette promesse: «Parce que je vis, vous vivrez aussi. Je monte à mon Père et à votre Père, à mon Dieu et à votre Dieu.»

Après avoir séjourné quelque temps sur la terre, en conversant avec ces disciples, les instruisant, ouvrant leur entendement, afin qu'ils pussent comprendre les Écritures, leur promettant le Saint-Esprit avec le pouvoir d'en-haut, il les conduisit hors de Béthanie, éleva ses mains, et les bénit; «et pendant qu'il les bénissait, il se sépara, d'eux et fut enlevé au Ciel.....»

Maintenant, quelle idée vous faites-vous de ce divin Jésus?
Êtes-vous tentés de l'abandonner? Il vous dit, comme il disait à ses disciples: «voulez-vous vous en aller?» Votre cœur ne vous dicterait-il pas cette réponse: «Seigneur! à qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle.»
Non, nous ne te laisserons point, quoique la doctrine de la croix puisse être pour quelques-uns une pierre d'achoppement, et pour d'autres une folie, nous la tiendrons pour la puissance de Dieu, et la sagesse de Dieu.

Seigneur Jésus! tu es le Soleil de justice, nous ne repousserons point la lumière pour préférer les ténèbres; nous nous reconnaissons, coupables, et nous sentons le besoin d'un grand Prêtre, qui expie nos péchés. Notre nature corrompue a besoin de l'influence sanctifiante de ta grâce, notre nature faible ne peut se passer de l'assistance de ton bon Esprit, notre nature mortelle a besoin des espérances que tu nous donnes de vie et d'immortalité. Non, nous ne t'abandonnerons point; au milieu des peines et des tentations de ce monde, nous porterons sur toi nos regards sur toi, qui as enduré la croix et surmonté le monde. Tu es le Chef de notre salut; soutenus par ta grâce nous suivrons tes traces, jusqu'à ce que nous prenions place avec joie sur son trône, «comme tu as vaincu et t'es assis avec le Père sur son trône.»

Après avoir parcouru avec délices l'Évangile de Christ, n'êtes-vous pas résolus à conserver la parole de Dieu, la sainte Bible, comme un bien de grand prix? Oui, vous êtes décidés à porter encore le nom de Chrétiens.

Mais ce nom seul de Chrétien ne saurait vous sauver; l'Évangile doit reposer sur votre coeur, sans quoi il ne vous donnera ni consolations dans la vie, ni espérance à la mort. Vous devez le sentir au-dedans de vous, comme la puissance de Dieu à salut. Si cet Évangile vous a régénéré en foi, en espérance et en sainteté; s'il a tourné vos penchants de la terre au Ciel, et soumis les inclinations vicieuses de votre nature, cela seul vous prouvera suffisamment que cet Évangile est divin.

Pourquoi tant d'hommes ont-ils déshonoré cet Évangile dont ils faisaient profession?
Pourquoi tant d'autres y renoncent-ils?
C'est parce qu'ils ne furent jamais Chrétiens; ils ne connurent jamais son influence. Cet Évangile embrassé de tout votre cœur sera votre bouclier contre les traits empoisonnés de l'incrédule.

Quelle que soit votre situation dans le cours de la vie, il peut arriver que vous rencontriez des hommes assez corrompus pour oser parler de l'Évangile avec mépris, et pour chercher à vous en détacher par  un ton de ridicule et de plaisanterie. S'ils venaient à vous demander: comment savez-vous que le Christianisme est la vraie religion? quelle preuve avez-vous que cette religion soit venue de Dieu, ce serait une bien faible réponse que de dire, «c'est la religion de mon pays, je suis né et j'ai été élevé dans cette religion.»

Vous ne pourriez, je le comprends, défendre la cause de la religion avec les armes des savants, mais vous pourriez vous glorifier, même en face des incrédules, et dire:
«Je n'ai point honte de l'Évangile de Christ, car il est la puissance de Dieu pour le salut de mon âme; il a amolli mon cœur pour me porter à la repentance, il a changé ma nature pécheresse, il a réveillé ma conscience assoupie parle péché, et m'a donné des espérances solides de pardon, il a jeté dans mon âme le fondement de là vie éternelle, comment donc pourrais-je renoncer à cet Évangile?

Quoique je me sente incapable de résoudre toutes les difficultés que me présente la Bible, ou de prouver que chaque mot, ou chaque syllabe en soit divine, je n'en suis pas moins assuré qu'une doctrine, qui a sur mon âme une efficace aussi puissante, doit émaner de Dieu.
Mes espérances reposent sur le sens de l'Écriture, et non sur la lettre seulement. Je suis reconnaissant des travaux des savants occupés à défendre la Bible des attaques des infidèles; mais grâces à Dieu, ma foi et mes espérances ne dépendent pas d'une traduction particulière ou d'un texte isolé, mais de l'ensemble de la substance de l'Évangile; or, chaque traduction contient ces paroles à jamais bénies: «Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs»; il n'existe aucune traduction qui n'encourage mes espérances et ne tende à sanctifier mon cœur.»

Quand un philosophe prétendrait me prouver que le pain n'est pas un aliment sain, et que l'eau est inutile pour étancher la soif, je ne laisserais pas de soutenir hardiment que leur usage est utile, attendu que je suis journellement nourri par le pain et désaltéré par l'eau. Les subtilités de la logique dirigées contre l'expérience de ce qu'éprouve un vrai Chrétien, sont comme des flèches de paille qui plient contre les écailles du Léviathan. Non, je ne rejetterai pas le pain qui donne la vie à mon âme.

On me dira qu'il y a des mystères dans ma Religion, mais ils sont loin d'affaiblir ma foi; le règne de la nature a ses mystères, pourquoi donc le règne de la grâce ne contiendrait-il pas des doctrines que ma faible raison ne saurait comprendre complètement?
L'enfant comprend-il tout ce que fait un père tendre dans la vue de lui assurer des biens à venir? Et ne suis-je pas dans l'enfance de mon être, ce que je connais de Dieu et de sa Providence ne peut être que bien incomplet.

Il me suffit qu'il se soit assez révélé, pour me convaincre de sa fidélité et de son amour, je puis mettre ma confiance dans ce Père céleste, et m'assurer qu'il me découvrira par la suite ce que j'ignore dans mon état d'enfance. «Je sais en qui j'ai cru».

Portons maintenant nos regards sur nous-mêmes, et demandons-nous, quel témoignage nous avons rendu à la gloire de l'Évangile et à la vérité de la Religion de Jésus-Christ?
N'en est-il point parmi nous qui ne rendent témoignage qu'à l'infidélité?
Oh! s'ils réfléchissaient qu'ils sont les ennemis de la croix de Christ, des disciples corrompus du plus saint des maîtres; il vaudrait mieux pour eux n'être que des païens souillés et ignorants, car leur jugement serait moins sévère au grand jour des rétributions. Il vaudrait mieux pour nous renoncer à toujours au nom sacré de Chrétien, que de vivre d'une manière indigne de l'Évangile.

Mais plutôt allons à ce Sauveur, dont les bras miséricordieux sont toujours ouverts; il peut pardonner même au méchant qui le provoque. «'Lavez-vous donc, purifiez-vous, mettez de côté la malice de vos actions, cessez de mal faire, apprenez à bien faire, et quand vos péchés seraient rouges comme le vermillon, ils seront blanchis comme la neige».
Alors on dira: «Vous êtes lavés, vous êtes sanctifiés, vous êtes justifiés au nom du Seigneur Jésus et par l'esprit de notre Dieu».

Voulez-vous honorer, voulez-vous propager l'Évangile?
Que cette espérance de vie éternelle que l'Évangile a versé dans vos cœurs se manifeste dans toute votre conduite avec vos semblables.

Quand les hommes verront votre foi, votre crainte salutaire de Dieu, votre zèle pour sa gloire, le plaisir que vous prenez à lui rendre vos adorations, quand ils verront votre honnêteté, votre douceur, votre bienveillance pour vos frères, le désir que vous avez de procurer leur salut, l'empressement avec lequel vous renoncez à vous-mêmes pour avancer leur bonheur, ils seront entraînés à embrasser avec foi la même doctrine, et à pratiquer les mêmes devoirs.

Si l'Évangile est pour vous la parole de vie, attachez-vous-y de toutes les forces de votre âme; liez-le sur votre cœur, portez-le dans votre cabinet, lisez-le comme la charte de la vie éternelle, priez jusqu'à ce que votre cœur soit remué, et que vous vous sentiez transformés à l'image de Christ.

Ayez cet Évangile toujours présent, que toute votre conduite le rappelle; soyez comme des Épîtres vivantes de Christ» connues et lues par tous les hommes».


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