Le Seigneur Jésus, «dit cette parabole au sujet de quelques-uns qui présumaient d'être justes et qui méprisaient les autres.» Les auditeurs de notre Divin maître avaient une fois remarqué que «jamais homme ne parla comme cet homme.» Et en effet jamais homme n'eut le droit de parler comme lui.
Nul prédicateur ne peut discerner le cœur et les pensées de ceux qui l'écoutent, ce serait donc une accusation bien déplacée de sa part de prétendre que quelques-uns présument en eux-mêmes d'être justes, à moins qu'ils ne l'eussent témoigné par leur conduite. Si telle est la position des prédicateurs, c'est bien plus encore celle dès auteurs qui écrivent pour l'instruction des autres. Aussi n'avons-nous nullement la prétention de pénétrer dans la pensée de nos jeunes lecteurs, ni de former un jugement sur ce qui se passe dans leur cœur; mais nous leur demandons de chercher sérieusement à découvrir ce que pense d'eux celui qui sonde les cœurs, qui en connaît les replis les plus secrets; nous les prions d'examiner en face de leur conscience s'ils sont du nombre de ceux que le Sauveur a désignés dans sa parabole sous les noms de Pharisien et de publicain. Peut-être cet examen leur semblera-t-il d'abord difficile; mais ils le trouveront plus aisé qu'ils n'imaginent, s'ils veulent suivre attentivement l'explication que je vais donner; car le langage mis dans la bouche du Pharisien décrit exactement les sentiments de toute personne jeune ou vieille qui «présume en elle-même d'être juste et qui méprise les autres.»
Les deux hommes qui «montèrent au temple pour prier, étaient un Pharisien et un publicain.» Les Pharisiens formaient parmi les Juifs une secte de gens qui prétendaient être plus saints que les autres. Ils accomplissaient avec une stricte exactitude les devoirs extérieurs de la religion; mais ils n'avaient ni amour pour Dieu, ni bienveillance envers les hommes (Voyez Matth., XXIII, 23, 27, 28; Luc XI, 42—44). Les publicains chargés de recueillir les taxes étaient en général des gens de la classe la plus vile, haïs et méprisés presque de tout le monde, et avec qui aucune personne qui se respectait ne voulait avoir de rapport. Ils sont souvent cités dans le Nouveau-Testament parmi les pécheurs du caractère le plus bas (Voyez Matth., XXI, 31; Luc, VII, 34). Les Pharisiens surtout faisaient profession d'un extrême dédain pour eux.
«Le Pharisien se tenant debout, priait ainsi,» ou plutôt il voulait se persuadera lui-même et persuader aux autres qu'il priait; car les expressions qu'il employa ne sont point celles de la prière. La Bible nous fournit diverses prières attribuées à des hommes pieux, et toujours nous les voyons confesser leurs péchés et implorer la miséricorde divine. (Voyez Ps., LI; CXLIII, 1, 2, 10; Dan., IX, 1—20.)
Mais le Pharisien ne paraît ni se reconnaître pécheur, ni croire qu'il ait besoin de pardon. Il commence par dire: «O Dieu! je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes.» Ces paroles auraient été fort à propos s'il leur avait donné un autre sens, si par là il avait voulu dire: O Dieu! je te rends grâces de ce que tu m'as gardé d'être aussi méchant que beaucoup d'autres; car je sais que j'aurais pu commettre autant de péchés qu'eux, si ta bonté ne m'en avait préservé. Mais au lieu de cela, il rapportait toute louange à lui-même, et en rappelant l'immoralité des autres hommes, spécialement celle du pauvre publicain qui se trouvait dans le temple avec lui, il ne songeait qu'à se vanter devant Dieu de ne leur être pas semblable. Il oubliait ainsi que son cœur n'était naturellement pas meilleur que celui des autres, et que s'il avait été dans leur position, il aurait peut-être agi tout comme eux. Dieu avait ordonné de nombreux sacrifices à cause du péché (Lév , IV, XVI, 2—28); tous étaient destinés à préfigurer le grand sacrifice que devait offrir le Sauveur en donnant sa vie (Hébr., IX, 6—14; X, 1—4), et signifiaient aux yeux du peuple que Dieu ne pouvait agréer ni leur culte, ni leurs prières, à moins qu'ils ne se confiassent au sang de Christ, pour être lavés de leurs péchés; mais on ne trouve pas un mot de cela dans la prière du Pharisien. Il semble supposer que Dieu ne voit nul péché en lui; et qu'au contraire les œuvres dont il fait l'étalage méritent assurément une récompense.
Je ne pense pas, mes jeunes lecteurs, qu'il vous soit arrivé de prier comme le Pharisien. Cependant j'ai lieu de craindre que les sentiments et les pensées de plusieurs d'entre vous n'aient été semblables aux siens. Peut-être vous a-t-on enseigné à répéter chaque soir une prière dans laquelle vous dites: «Pardonne-moi chacune de mes fautes, et ne sois point irrité contre moi,» ou quelque chose du même genre.
Maintenant quand vous prononcez de telles paroles, êtes-vous réellement honteux et affligés d'avoir offensé Dieu tant de fois dans une même journée, et désirez-vous réellement qu'il veuille vous pardonner? ou bien ne parlez-vous ainsi que parce que cela se trouve dans la prière que vous avez apprise?
Si quelqu'un vous demandait quelles sont les fautes que vous avez commises, ne vous arriverait-il point quelquefois de répondre que vous ne le savez pas, que vous avez été attentifs à vos leçons à l'école, que vous avez obéi à vos parents, et qu'après avoir récité vos prières, vous vous disposez à vous aller mettre au lit comme de sages enfants; qu'ainsi on ne peut sûrement rien avoir à vous reprocher.
Peut-être étiez-vous présent quand votre instituteur a réprimandé et puni un de vos camarades d'école pour avoir dit un mensonge. Si tel est le cas, avez-vous ressenti du chagrin en voyant combien ce pauvre enfant s'était rendu coupable, et avez-vous remercié Dieu dans votre cœur de ce qu'il vous a préservé de mériter le nom de menteur, tandis que vous avez sujet de vous humilier en vous rappelant combien de fois vous avez commis des péchés aussi indignes que le mensonge. Ne vous est-il point arrivé de tourner un regard de triomphe vers l'auteur de ce délit, puis ensuite vers votre maître, et de penser en vous-même avec un sourire de satisfaction: jamais je n'ai eu à me reprocher une semblable faute; ou doit être bien content de moi, car je n'ai pas dit un seul mensonge depuis que je viens à l'école.
Peut-être vous a-t-on donné des éloges pour l'attention avec laquelle vous écoutez le sermon, et le compte que vous en savez rendre quand vous êtes rentré chez vous. Mais écoutez-vous si attentivement, parce que vous vous sentez pécheur devant Dieu, et que vous êtes touché d'entendre qu'il a aimé les pécheurs jusqu'à livrer son Fils unique, afin qu'il mourût pour eux?
Ne vous arrive-t-il pas plutôt d'éprouver des sentiments analogues à ceux que je vais décrire: quand vous avez entendu le ministre parler des dangers auxquels entraîne le péché, et dire que le sang de Christ peut seul effacer les offenses de ceux qui s'en rendent coupables, ne pensez-vous pas qu'il a en vue des personnes plus âgées que vous ou des jeunes gens qui passent le Dimanche tout entier dans la paresse ou dans la dissipation, sans même dire leurs prières matin ni soir. Quand le prédicateur dit qu'il faut nécessairement se repentir du péché et chercher le pardon de Dieu, n'avez-vous point regardé quelqu'un de vos camarades en pensant: je suis sûr qu'il a besoin de se repentir; je l'ai entendu jurer trois ou quatre fois le dernier jour où nous avons joué ensemble; ou bien: «ces paroles s'appliquent précisément à Marie: elle doit bien craindre que Dieu ne veuille pas lui pardonner; car hier encore je l'ai entendu refuser de faire ce que sa mère lui ordonnait.» Mais croyez-vous, enfants qui parlez ainsi, que la repentance, le pardon et toutes les autres choses ne vous concernent pas aussi bien que vos petits compagnons de jeu et d'école.Maintenant commencez-vous à comprendre en quoi vous ressemblez à l'orgueilleux Pharisien? Eh! bien alors, mes chers amis, écoutez sérieusement la déclaration que fit notre Sauveur à son égard: «Je vous dis que cet homme, savoir le publicain, s'en retourna justifié dans sa maison, préférablement à l'autre.» Cela signifie que le Pharisien, malgré la bonne opinion qu'il avait de lui-même, malgré le respect et l'admiration que lui accordaient peut-être ses concitoyens, n'était ni approuvé, ni aimé de Dieu. Probablement on n'aurait pu l'accuser d'être «avare, injuste ou adultère;», mais c'était un homme orgueilleux, et son orgueil l'avait détourné de l'humilité qui cherche la justification, et de la foi qui la procure. Aussi est-il écrit: «Que celui qui s'élève, sera abaissé, que Dieu résiste aux orgueilleux, que l'orgueil va devant l'écrasement, et que la fierté d'esprit précède la ruine.» Ce Pharisien vint donc au temple et y pria; mais nous ne pouvons supposer qu'il retourna chez lui avec la paix dans son âme; car il est impossible d'avoir le contentement et la paix, lorsqu'on ne possède pas la faveur de Dieu.
Je suis certain que vous non plus, mes en fans, vous n'êtes pas heureux quand vos esprits sont pleins de pensées orgueilleuses; si vous désirez et attendez toujours des louanges, vous serez souvent désappointés, et l'orgueil qui remplit vos cœurs se décèlera dans toute votre conduite, même quand vous croirez pouvoir le dissimuler. Pour ne pas encourager ce funeste penchant, vos parents et vos maîtres seront obligés de vous refuser les éloges que votre bonne conduite aurait mérités, et à cause de vos prétentions exagérées, vous croirez rencontrer des injustices et des affronts dans des choses qui pour des enfants humbles et modestes ne seraient accompagnées d'aucun mécompte.
Mais quand vous pourriez obtenir toute l'estime et toute l'admiration dont vous vous montrez si avides, même encore vous ne seriez pas heureux. Il vous arrivera quelquefois d'être seul, et votre solitude vous semblera bien pénible, si vous ne pouvez jouir de la présence de Dieu, et appeler à vous le Sauveur «cet ami qui aime en tout temps.»
Vous êtes aujourd'hui fort et bien portant, mais vous ne pouvez savoir si bientôt la maladie ne viendra point vous atteindre. Si vous étiez couché sur un lit de souffrance, croyez-vous que vous trouveriez du soulagement dans la bonne opinion que les autres auraient de vous? Et si votre père ou votre mère venaient tout en pleurs vous dire que le médecin n'espère plus rien de vous, et que votre état est sans ressource, oh! comment supporteriez-vous la pensée que votre âme va retourner à Dieu qui vous l'a donnée, et paraître devant celui qui connaît toutes vos pensées orgueilleuses.
Il y a cependant beaucoup de personnes jeunes et vieilles qui ont vécu et qui sont mortes en croyant qu'elles méritaient d'aller au ciel par leur bonne conduite, et parce qu'elles étaient meilleures que les autres. Vous êtes peut-être dans ce cas, et si vous continuez à vous glorifier en vous-même, votre orgueil s'accroîtra tellement, et votre cœur sera si endurci, que même la perspective de la mort ne pourra plus vous alarmer. Mais quelle terrible chose de descendre au tombeau avec «un mensonge dans sa main droite.» C'est en vain que «vous vous serez élevé jusqu'à votre dernière heure, vous serez finalement abaissé» quand Dieu vous amènera en jugement. Au lieu de vous être humblement confiés en Jésus-Christ comme à un Sauveur qui suffit à tout, vous vous êtes confiés en vos propres mérites; mais quand cette conduite, que vous avez crue irréprochable, paraîtra aux yeux du souverain juge, vous serez alors couverts d'une confusion éternelle.
DEUXIÈME PARTIE.
Nous devons maintenant nous occuper de la prière du publicain. Bien différent du Pharisien, qui probablement s'était avancé jusque dans la partie la plus honorable du temple, le pauvre homme «se tenait éloigné.» Il n'osait approcher aucune autre personne, tant il était pénétré du sentiment de son indignité, et il se reconnaissait pour un si grand pécheur devant Dieu, qu'il craignait même d'élever ses yeux vers le ciel: il se sentait si malheureux d'avoir offensé son créateur, que son cœur était prêt à se briser.
Loin
d'excuser
sa conduite passée en se comparant à ceux qui avaient été pires
que lui, ou en faisant des promesses d'amendement pour l'avenir,
dans la grandeur de son angoisse, «il se
frappait la poitrine, en disant: O Dieu! sois apaisé envers moi
qui suis pécheur.»
Sa prière était fort courte, peut-être la profondeur de sa
contrition ne lui permit-elle pas d'en dire davantage, ou
peut-être pensait-il qu'une plus longue prière dans la bouche d'un
pécheur tel que lui, ne pouvait que déplaire à Dieu; mais ce peu
de paroles renferme un grand sens: il confesse qu'il est pécheur,
il implore la miséricorde de Dieu envers
lui, et tout pénétré qu'il est de bonté et d'humiliation, il ne
désespère pas d'obtenir sa grâce, autrement il ne se serait pas
présenté au temple pour prier.
Je ne puis malheureusement faire la connaissance de tous mes jeunes lecteurs, mais si je le pouvais, peut-être trouverais-je quelqu'un d'eux assis dans un coin solitaire avec une contenance abattue et de grosses larmes roulant dans ses yeux; supposez que je pusse lui demander la cause de sa tristesse, peut-être recevrais-je une réponse analogue à celle-ci:
«Oh! je suis un méchant enfant, mes bons parents m'ont souvent dit que je devrais prier le bon Dieu, et dans la crainte que je ne susse pas le faire, ils m'ont enseigné des prières que je dois répéter; mais le matin, je suis si pressé d'aller jouer que je descends souvent sans avoir pensé à prier, et le soir, si je suis fatigué ou que la chambre soit froide, je me mets au lit plutôt que de m'agenouiller devant Dieu. J'ai désobéi à mes parents tant de fois qu'ils en ont le cœur bien affligé; j'ai été si négligent, à l'école, que je ne sais pas grand-chose de plus que quand j'y suis entré. J'ai dit beaucoup de mensonges, et quoiqu'on en ait découvert et puni quelques-uns, il y en a bien davantage qui ne sont connus que de moi seul; mais je sais que Dieu inscrit dans son livre de mémoire tous les mensonges et toutes les fautes des enfants, et j'en ai un grand nombre à me reprocher. J'ai bien essayé quelquefois de me repentir et de me corriger, mais aussitôt qu'on me commandait une chose que je n'aimais pas de faire, je désobéissais de nouveau, et mes bonnes résolutions étaient bientôt oubliées: certainement aucun de mes camarades d'école n'est aussi méchant que moi. On m'a bien dit que Dieu est disposé à pardonner aux plus grands pécheurs, cependant je n'ose pas lui demander son pardon: dites-le moi, pensez-vous qu'il fût possible à un enfant coupable comme moi d'être sauvé.»
Si un semblable aveu m'était adressé, j'y répondrais en citant les paroles que prononça le Sauveur à l'égard du publicain: «Je vous dis que cet homme retourna justifié dans sa maison», c'est-à-dire que Dieu lui pardonna tous ses péchés et le traita avec autant de bonté que s'il ne l'avait jamais offensé.
Jésus ajoute à cela: «Celui qui s'abaisse, sera élevé.» Ce qui ne signifie pas que parce que le publicain. s'était humilié, il mérita d'être justifié, car nul ne doit jamais s'imaginer que la douleur qu'il éprouve pour ses péchés lui donne le droit d'en recevoir le pardon; mais si le publicain n'avait pas éprouvé une véritable humiliation dans son cœur, il n'aurait pas frappé sa poitrine, en disant: O Dieu! sois apaisé envers moi qui suis pécheur. Et il n'aurait pas cherché la grâce, en s'appuyant pour l'obtenir sur la pure miséricorde de Dieu.
Quant à vous, mon jeune ami, dont les sentiments paraissent ressembler à ceux du publicain. Je dois vous dire que quelques sincères que soient votre honte et votre affliction, elles ne sont point encore ce qu'elles devraient être. Vous confessez beaucoup de fautes, mais si vous essayiez de les énumérer toutes, elles deviendraient impossibles à compter.
Jésus a répandu son précieux sang sur la croix, et tandis que des torrents de larmes seraient impuissants pour vous laver, le sang de Jésus-Christ vous purifie de tout péché. Dieu a dit: «L'âme qui péchera mourra»; mais Jésus a souffert à la place des âmes pécheresses, et maintenant «il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui.» Quoiqu'il soit dans la gloire du ciel, siégeant à la droite de son père, de là il protège et accueille un enfant pécheur comme vous. Croyez donc ce que la Bible vous dit de lui, confiez-vous entièrement en lui pour être délivré du mal et de la punition éternelle: c'est là le moyen, l'unique moyen d'être justifié; et vous aurez toujours plus à vous humilier, puisque ce n'est pas à cause de vous-même que Dieu vous pardonne; mais quand vous viendrez le prier, loin d'avoir peur de lui, vous vous réjouirez de ce que, par l'intermédiaire de son saint fils Jésus, vous pouvez lui parler comme à un bon et tendre père.
Vous ne formerez donc plus de bonnes résolutions en les appuyant sur votre propre force, car elles seraient bientôt évanouies, mais regardez à Jésus et il vous rendra capables de faire ce qui est droit. Vous l'aimerez, et ces devoirs, qui vous semblaient un pesant fardeau, deviendront pour vous un plaisir; et quand vos parents ou vos maîtres vous commanderont les choses les plus opposées à votre inclination naturelle, vous serez heureux de les faire, sachant que la volonté de votre Sauveur est que «vous obéissiez à vos conducteurs et que vous leur soyez soumis» (Hébr., XIII, 17).
La pensée de la mort ne vous alarmera plus, car vous savez que votre meilleur ami, celui qui vous aime plus que tous vos amis de la terre, sera prêt à recevoir votre âme au moment où elle abandonnera votre corps. Vous ne redouterez plus le jour du jugement, car vous aurez l'espérance de vous asseoir à la droite de votre juge et de l'entendre vous dire: «Venez, les bénis de mon Père, posséder en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.» Vous pouvez donc penser au ciel avec délices, comme étant le lieu où vous habiterez pour jamais, loin du péché, loin de la détresse et en la présence de votre bien-aimé Sauveur.
Mais j'essaierais vainement de vous décrire le bonheur de ceux qui sont justifiés par la foi en Jésus-Christ. Laissez-moi vous engager à en essayer, mes chers enfants, «voyez et goûtez combien le Seigneur est bon» (XXXIV, 8), et vous pourrez dire avec la reine de Séba: «Voici, on ne m'en avait point rapporté la moitié» (1 Rois, X, 7).
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