Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

ALLÉGRESSE ET FOI

CHANT D'ÉCOLE.


Chœur.

Il est à nous, ce jour; c'est notre fête!

Mais qu'avons-nous qui ne soit au Seigneur?

Ces doux instants que sa bonté nous prête,

Consacrons-les à chanter sa grandeur.

Élevons, élevons notre âme

Au Dieu de gloire, au Dieu de paix.


Les jeunes filles.

À celui que la terre en tous ses biens proclame!


Les jeunes gens.

À celui que le ciel annonce en traits de flamme!


Chœur,

À celui qui règne à jamais!


Les jeunes filles.

Du haut des voûtes éternelles

Le Soleil de Justice a lui.

Oh! qui nous donnera des ailes

Pour nous élancer jusqu'à lui!


Les jeunes gens.

C'est lui qui jadis, sur la terre, Disait: «Enfants, venez à moi!»

Jésus est retourné dans le sein de son père,

Et nous, n'avons-nous pas les ailes de la foi?


Chœur.

N'avons-nous pas les ailes de la foi?


Les jeunes filles.

Hélas! à quoi serviront-elles,

Si notre cœur, à la terre attaché,

Loin des demeures immortelles,

Se plaît sous le joug du péché?


Les jeunes gens.

La terre, ô mon Dieu! de quels charmes

Elle brille à nos pauvres yeux!

Les jeunes filles.

La terre est un séjour de larmes,

Et nous sommes faits pour les cieux.


Les jeunes gens.

0 patrie! 0 sol de nos pères!

Laisse-nous, laisse-nous t'aimer;

Laisse-nous pour toi réclamer


Et la paix, et les jours prospères.


Les jeunes filles.

Oh! oui, Seigneur, que ta bonté,

Comme autrefois, veille sur elle;

Que ta main forte et paternelle

Lui garde paix et liberté.

Mais la véritable pairie,

Elle est au ciel, auprès de toi;

La véritable paix, c'est dans un cœur qui prie,

Et le vrai bonheur, c'est la foi.


Chœur.

Oui, la véritable patrie,

Elle est au ciel, auprès de toi;

La véritable paix, c'est dans un cœur qui prie,

Et le vrai bonheur, c'est la foi.

Qu'elle embellisse notre fête!

Nous n'avons rien qui ne soit au Seigneur.

Ces doux instants que sa bonté nous prête,

Consacrons-les à chanter sa grandeur.


Ces vers, mis en musique par H. Muntz-Burger , ont été chantés à la fête des écoles de Chêne-Bougeries, en juin 1857.


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