Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX CORINTHIENS

Chapitre 5

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1 Car je sais que, si ma demeure terrestre, qui n'est qu'une tente, vient à être défaite, j'aurai une maison construite par Dieu, une demeure éternelle, non faite de main d'homme, dans les cieux. Et je soupire dans l'autre, désirant revêtir mon logement céleste par dessus l'autre, puisque, après l'avoir revêtu, je ne me trouverai point dans un état de nudité. Car tant que je suis dans cette tente, je soupire comme sous un fardeau, parce que je voudrais, non pas ôter mon vêtement, mais mettre l'autre par dessus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. C'est Dieu même qui m'a formé à cette fin, lui qui m'a aussi donné son esprit à titre d'arrhes.

6 J'ai donc bon courage en tout temps, et sachant que, tant que je demeure dans ce corps, je reste éloigné du Seigneur — car ma vie présente est celle d'un croyant et non celle d'un voyant — je suis plein de courage et j'aimerais plutôt quitter ce corps et aller demeurer près du Seigneur. Voilà aussi pourquoi je fais tous mes efforts pour lui plaire, que je demeure près de lui ou loin de lui. Car nous tous, nous devons comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive ce qu'il a mérité, durant sa vie corporelle, selon ses œuvres, que ce soit bien ou mal.

V, 1-10. L'antithèse entre la vie présente et la vie à venir continue à préoccuper l'apôtre; elle se présente à son esprit sous différents points de vue, à la fois naturels et profonds, mais qui, en s'entremêlant ici, rendent l'exposition un peu étrange et embrouillée et ont donné lieu à plus d'une méprise de la part des commentateurs. Nous tâcherons de ramener toute la clarté désirable dans le texte en en distinguant les éléments.

Il y a d'abord cette comparaison bien connue du corps avec une maison d'habitation, occupée par l'âme. Mais pour saisir tout à fait l'application que Paul fait de cette image, il faut se rappeler ce qu'il a dit dans l'épître précédente (chap. XV, 35 s.) sur les deux corps, qui doivent être successivement les formes et conditions de l'existence personnelle des membres du royaume de Christ. Il s'agit donc de deux corps, de deux habitations de l'âme, et non, comme c'est le cas dans la conception poétique ou philosophique ordinaire, d'une seule demeure dont l'âme finira par émigrer. Ainsi Paul oppose ici la demeure (le corps) terrestre à la demeure céleste; la première aura une fin, la seconde sera éternelle. C'est par cette raison même que celle-là est comparée à une tente qui peut être facilement défaite, décomposée, disjointe, celle-ci à une maison régulièrement et solidement construite en maçonnerie. En y ajoutant l'épithète: non faite de main d'homme, il veut exprimer l'idée d'une origine étrangère à cette terre, indépendante de l'intervention des forces connues de la nature, et par conséquent aussi des chances de destruction, auxquelles est assujetti tout ce qui tient à l'existence physique actuelle. (C'est à dessein que nous avons traduit: si ma demeure terrestre vient à être défaite, et non: lorsque elle le sera, parce que la conjonction grecque l'exige ainsi et que l'apôtre ne veut pas parler ici d'une éventualité certaine et commune à tous les mortels, mais du cas spécial et simplement possible que lui, Paul, mourrait encore avant la parousie du Seigneur. Voyez plus haut la fin du commentaire sur chap. IV, 14, 15.)

À côté de cette première image, il y en a une seconde analogue et exprimant le même sens. C'est celle de deux vêtements que l'homme met l'un après l'autre. Nous disons deux, parce que le corps actuel (psychique, animal) doit être remplacé par un autre corps (pneumatique, spirituel), mais qui est toujours considéré comme un véritable corps, organe indispensable de la nouvelle vie réservée au croyant. Mais ici les interprètes sont arrêtés par plusieurs difficultés. D'abord Paul, dans la rapidité de sa rédaction improvisée, mêle un peu maladroitement les deux images disparates, de manière à dire: revêtir un logement. Ensuite, et cela est plus important, on ne voit pas tout de suite pourquoi, à deux reprises, il dit: mettre un vêtement par dessus l'autre. Le parallélisme entre un changement de corps et un simple changement d'habit paraissait si naturel, que la plupart des traducteurs ont négligé la particule que nous venons de souligner. Mais nous y voyons une allusion directe à ce qui a été dit 1 Cor. XV, 51 de la transformation des corps, ou du passage de l'une à l'autre forme de l'existence sans l'intervention de la mort et du tombeau. Paul exprime donc encore une fois l'espoir de vivre jusqu'au moment très prochain de la venue du Seigneur, où une métamorphose subite rendra les croyants, alors vivants, aptes à participer à l'existence céleste en les revêtant du nouveau corps, sans qu'auparavant ils aient eu besoin ^ôter l'ancien (de mourir, dans le sens ordinaire du mot). Cette conception seule explique aussi l'emploi du terme qui dit que l'élément mortel sera absorbé par la vie. L'existence à venir est déterminée par un organisme (un corps), tout aussi bien que l'existence actuelle. Or, le corps étant nommé un vêtement, l'apôtre est fondé à dire, qu'en ôtant le vêtement actuel on ne se trouvera pas dans un état de nudité (ce qui, dans ce contexte, reviendrait à dire: dans l'impossibilité de vivre), puisque un second vêtement remplacera le premier. Déjà les anciens copistes, ne comprenant pas toujours ces images, ont essayé de changer le texte pour lui trouver un sens. Le croyant, dit l'auteur (et moi en particulier j'en suis là), désire entrer dans la nouvelle condition d'existence, parce qu'il sait qu'elle offre toutes les garanties d'une vie inaltérable.

Et nous voilà arrivés à la troisième idée développée dans ce morceau: Je soupire après ce changement, parce qu'il aura pour moi des avantages réels. Actuellement ce qui prédomine, c'est le sentiment d'un fardeau (résumé très succinct et très expressif de tout ce qui a été dit chap. IV, 7 s.), de la distance qui sépare encore le croyant de son Sauveur; car l'union avec lui, toute réelle qu'elle est, est encore circonscrite dans la sphère de la foi, des aspirations, de l'espérance; elle ne sera parfaite que lorsqu'elle sera devenue immédiate et locale; quand le voir aura remplacé, ou du moins confirmé et complété le croire. Dans le texte, ces deux notions sont représentées comme deux sphères ou milieux à travers lesquels le chrétien passe successivement.

C'est donc avec courage et sans aucune crainte que le croyant (et l'apôtre en particulier) contemple cet avenir, ou plutôt l'appelle de ses vœux. Ses efforts constants tendent à ce qu'il puisse voir arriver le moment décisif avec une parfaite sérénité d'esprit. Il sait que Dieu l'a formé à cette fin; cette expression embrasse tous les éléments de l'action salutaire de Dieu en faveur de l'individu, l'élection, la vocation, la communication de tous les dons et forces nécessaires à l'obtention de la vie éternelle; le secours de l'Esprit saint, dont l'efficace se fait sentir pendant toute la durée de la vie terrestre du croyant, est un gage et un à compte (chap. I, 22) de ce que la vie future lui promet et lui réserve encore.

11 Or, puisque je connais cette crainte du Seigneur, je cherche à gagner les hommes; quant à Dieu, il me connaît à fond, mais j'espère que vos consciences aussi ont appris à me connaître. Aussi ne dis-je pas cela pour faire de nouveau mon éloge devant vous, mais pour vous fournir l'occasion de vous vanter dans mon intérêt, afin que vous ayez de quoi répondre à ceux qui se vantent en prenant un masque, et non sincèrement.

13 (Car si j'ai «déraisonné», ç’a été en l'honneur de Dieu; si je suis dans mon bon sens, c'est pour votre bien.) Ce qui me retient, c'est l'amour de Christ, parce que j'estime que, si un seul est mort pour tous, c'est que tous sont morts, et qu'il est mort pour tous, afin que les vivants ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.

16 Ainsi moi, désormais, je ne connais personne selon la chair, et si j'ai connu Christ selon la chair, maintenant je ne le connais plus ainsi. Aussi bien quiconque est en Christ, est une nouvelle créature: les choses anciennes sont passées, voyez, tout est devenu nouveau. Et tout cela vient de Dieu, qui m'a réconcilié avec lui-même par Christ, et qui m'a conféré le ministère de la réconciliation, parce que, en effet. Dieu a réconcilié le monde avec lui-même en Christ, en ne pas tenant compte des péchés des hommes, et il m'a chargé de prêcher cette réconciliation.

20 C'est donc pour Christ que je fonctionne comme son délégué, comme si Dieu vous prêchait par ma bouche; c'est pour Christ que je vous prie: laissez-vous réconcilier avec Dieu! Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait péché pour nous, afin que nous, nous devenions en lui justice de Dieu.

V, 11-21. Après avoir esquissé les deux tableaux du ministère apostolique, celui de sa dignité et de sa gloire (chap. II, 14-IV, 6), et celui de ses peines et de ses espérances (chap. IV, 7-V, 10), Paul revient encore une fois au reproche qu'on lui avait fait, de se complaire dans l'éloge de lui-même. Il proteste derechef contre cette insinuation, et est ainsi amené à établir les vrais rapports d'un ministre de Christ avec la communauté des croyants.

La perspective du jugement, dont il vient d'être question, la certitude que Dieu voit au fond des cœurs et que par conséquent aucune gloriole humaine ne saurait subsister devant lui, mais ne ferait que rendre plus terrible le moment de l'épreuve suprême, cette perspective serait à elle seule suffisante pour empêcher un homme, même un apôtre qui aurait fait son devoir, de faire parade de ses mérites. Si je parle un peu de moi-même, dit Paul, ce n'est donc pas un motif de vanité qui m'y pousse, encore moins le sot espoir d'en imposer à mon juge. C'est afin de vous rappeler mes services et de vous affermir ainsi, pour votre propre bien, dans vos bonnes dispositions envers moi. J'espère que ce but a été atteint et qu'il en résultera un double effet: d'abord, que les convictions que j'ai cherché à faire naître en vous soient d'autant plus fortement enracinées dans vos cœurs; ensuite, que vous prendrez fait et cause pour moi, de manière à me décharger de la nécessité de plaider ma cause moi-même. L'occasion s'en présentera quand je me trouverai attaqué par des adversaires orgueilleux, chez lesquels le mérite n'existe pas dans le cœur, en réalité, mais dans le masque, dans leurs seules vanteries, dans des assertions gratuites et mensongères. Si eux prétendent que je déraisonne, en prêchant et en agissant comme je le fais, rappelez-vous bien que je fais tout en l'honneur de Dieu, et sachez mieux interpréter mes paroles et mes actes; si vous trouvez au contraire, vous, que je suis dans mon bon sens, et dans l’ornière du devoir, n'oubliez pas que je travaille à votre salut. (Le mot: il déraisonne, est pris, comme on voit, dans la bouche même des détracteurs.)

Voilà une première considération qui pouvait diriger l'apôtre à l'égard de l’appréciation de lui-même, et de la place à donner à sa propre personne dans ses communications faites à l'Église. En voici maintenant une seconde, infiniment plus élevée et plus décisive. Ce qui me retient, dit-il, ce qui m'empêche d'attribuer à ma propre personne, comme on me le reproche, une valeur particulière ou même excessive, c'est l’amour de Christ, c'est la considération de l'immense bienfait qu'il a apporté à l'humanité, au prix de son sang, et en comparaison duquel nul autre homme n'a rien accompli qui vaille la peine d'être relevé. Cela sera d'autant plus vrai que toutes les choses excellentes qu'un chrétien peut faire, sont faites, à vrai dire, par Christ même, qui est l'auteur de la nouvelle vie dont nous vivons aujourd'hui. On voit qu'en disant l'amour de Christ, l'apôtre ne parle pas de celui que le croyant doit au Sauveur, mais de celui que le Sauveur a eu d'abord pour les hommes.

Arrivé là, Paul s'arrête un moment à la récapitulation des idées dogmatiques de l'Évangile qui lui étaient plus particulièrement familières, mais non sans y rattacher de nouveau des réflexions sur la nature de sa mission apostolique. Quant à cette dernière, il se représente comme un délégué, un ambassadeur, un messager parlant au nom de la personne qui l'envoie (c'est-à-dire de Dieu), et reproduisant les paroles mêmes que cette personne est censée avoir prononcées d'abord. L'objet de la mission est déterminé de deux manières: d'un côté, par les paroles qui résument la prédication apostolique: laissez-vous réconcilier avec Dieu! de l'autre, par ces mots: pour Christ, qui caractérisent l'envoyé comme l'agent de ce dernier, qui travaille pour sa cause, la recommande et la défend.

Quant au fond même des conceptions théologiques relevées en cet endroit, nous pouvons distinguer trois éléments, ou pour mieux dire trois points de vue, sous lesquels un seul et même fait, le salut en Christ, est successivement considéré. Christ est mort pour les hommes, voilà la base et l'essence de la prédication évangélique; il en découle trois conséquences, ou, en d'autres termes, trois manières dont le rapport nouveau des hommes avec Dieu peut être envisagé.

1° Les hommes (bien entendu, les croyants; car on comprend, sans que Paul le dise, qu'il ne s'agit que de ceux-ci) meurent aussi, pour naître à une nouvelle vie, à la vie en Christ. Ce n'est pas ici le lieu de développer au long la théorie de la régénération. (Voyez la Théol. Apostol., liv. V, chap. 14.) Nous nous bornerons à rendre nos lecteurs attentifs à deux phrases incidentes de notre texte. Quand Paul dit: si un seul est mort pour tous, c'est que tous sont morts, cette conclusion semble nous autoriser à donner à la préposition pour (...) le sens de à la place de, et confirmer ainsi la théorie traditionnelle de la substitution, de préférence à une interprétation qui prendrait le pour dans le sens ordinaire de: au profit de.... On pourrait dire en faveur de cette dernière interprétation, que l'autre est inapplicable au second membre de la phrase du texte: Christ est ressuscité pour les hommes, et surtout s'appuyer sur ce que nulle part ailleurs l'idée de substitution ne s'attache explicitement à cette même locution. Cependant la liaison des deux idées est tellement facile et naturelle, et les rapports entre Christ et les croyants sont si généralement représentés par Paul au point de vue d'une identification personnelle, que la formule dogmatique reçue dans l'Église a pu être dérivée sans peine de pareilles prémisses. (Théol. apost., II, p. 162 suiv.)

L'autre phrase que nous voulions relever est celle-ci: Paul dit ne plus vouloir connaître personne désormais selon la chair. La régénération ayant fait des hommes de nouvelles créatures, les conditions antérieures des individus, sociales, nationales, religieuses et autres, sont effacées (Gal. III, 28), il n'y a plus là que des chrétiens, et ceux qui (comme le faisaient ses adversaires) jugent les hommes et les choses à un autre point de vue, extérieur, charnel, font voir par là même qu'ils ne sont pas entrés dans cette nouvelle communauté de vie. À titre d'exemple, l'auteur déclare que lui-même autrefois, et à l'égard de la personne même et de l'œuvre de Christ, s'était placé à ce point de vue purement extérieur; nous dirions qu'il était rempli de préjugés, qu'il appréciait les faits d'après une mesure absolument insuffisante et fausse; aujourd'hui il ne juge plus ainsi: rallié à Christ, uni à Christ, il sait ce qu'il est, ce que le croyant possède en lui; cette transformation morale et religieuse a amené aussi une illumination de l'esprit (1 Cor. II, 15).

2° Les hommes sont réconciliés avec Dieu. La réconciliation (Théol. aposl., livr. V, chap. 16) se compose de deux éléments, d'après notre texte: le pardon des péchés de la part de Dieu, et la cessation de l'inimitié de la part des hommes. Mais le fait de ce pardon ne nous autorise pas à dire que Dieu est réconcilié, ou qu'il se réconcilie. Dans cet acte. Dieu est toujours actif, c'est l'homme qui est passif, et il l'est au point que l'apôtre ne dit pas: réconciliez-vous, faites un effort sur vous-mêmes, comme on le fait entre adversaires, après une querelle; il dit: laissez-vous réconcilier, ne résistez pas à l'action que le Père céleste veut exercer sur vous par son esprit, afin de vous ramener à lui. À ce point de vue, l'idée d'une colère de Dieu, apaisée par n'importe quel fait extérieur, est entièrement éloignée de la théologie de l'Évangile. C'est le Dieu d'amour qui, sans avoir jamais changé de sentiment ou de dessein, prend l'initiative du rétablissement de l'harmonie entre lui et le monde, et qui, à lui seul, c'est-à-dire sans la volonté prévenante des hommes, conduit cette œuvre à sa fin. Pour ces derniers, il s'agit seulement d'accepter ce qui leur est offert gratuitement. Les textes, qui en apparence expriment une autre conception, reproduisent les formules populaires de l'Ancien Testament.

3° Les hommes sont Justifiés (Théol. apost., 1. c). Ils étaient pécheurs et comme tels passibles de la peine prononcée par la loi divine, de la mort. Christ, qui n'avait point connu le péché, c'est-à-dire qui avait réalisé en lui-même l'innocence (la justice) parfaite, a souffert la mort qu'il n'avait pas méritée. À la vérité, ces deux faits ne sont pas analogues, car la mort méritée par le pécheur, c'est la mort spirituelle, éternelle; la mort soufferte par Christ, c'est la mort corporelle, temporelle. Néanmoins Dieu veut bien qu'en entrant en communion avec la mort et la résurrection de Christ, par laquelle le vieil homme meurt et un nouvel homme vient à naître, le pécheur soit déchargé de sa coulpe antérieure et puisse ainsi être réputé juste relativement au passé, bien entendu à condition qu’il continue à l'être désormais, à l'aide du saint esprit qui lui en donnera les moyens. On remarquera que l'auteur ne se sert pas des adjectifs pécJietcr et juste (justifié), comme il aurait sans doute pu le faire. Les substantifs qu'il emploie sont beaucoup plus expressifs, parce qu'ils représentent davantage le point de vue théorique. Nous n'avons donc pas voulu les éviter au risque d'affaiblir sa pensée, mais nous les avons soulignés comme des termes impropres et techniques. Nous tenons pourtant à faire remarquer qu'en hébreu un seul et même mot sert à exprimer la notion du péché, et (par abréviation) celle d'un sacrifice d'expiation pour le péché. Il ne serait peut-être pas hors de propos de se souvenir de cette métonymie pour rendre l'explication de notre texte plus simple. (Rom. III, 25. Éph. V, 2.)

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