Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

ÉPÎTRE AUX ROMAINS

Chapitre 15

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1 Nous devons donc, nous qui sommes les forts, supporter les faiblesses des moins forts, et ne point être complaisants pour nous seuls. Que chacun de nous soit complaisant pour le prochain, en vue de son bien et de son édification. Car Christ aussi n'a pas cherché son propre plaisir, mais, selon qu'il est écrit, «les outrages de ceux qui l'outrageaient sont tombés sur moi.» Car tout ce qui a été écrit d'avance, a été écrit pour notre instruction, afin que par la persévérance, et par la consolation puisée dans les Écritures, nous conservions l'espérance.

5 Puisse le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donner d'être en bon accord les uns avec les autres, selon Jésus-Christ, afin que d'un même cœur et d'une même bouche vous glorifiiez Dieu, le père de notre Seigneur Jésus-Christ. Accueillez-vous donc les uns les autres, de même que Christ aussi vous a accueillis pour la gloire de Dieu. Car j'affirme que Christ est devenu le serviteur de ceux de la circoncision pour prouver la véracité de Dieu, pour ratifier les promesses faites aux pères, tandis que les païens glorifient Dieu en vue de sa miséricorde, selon qu'il est écrit: «C'est pourquoi je te glorifierai parmi les païens et je chanterai ton nom.»

10 Et ailleurs il est dit: «Réjouissez-vous, païens, avec son peuple!» Et ailleurs: «Louez le Seigneur, tous les païens; que tous les peuples le célèbrent!» Et ailleurs Ésaïe dit: «il y aura le rejeton de Jessé, celui qui s'élèvera pour régner sur les païens, c'est en lui que les païens espéreront.» Que le Dieu de l'espérance vous remplisse de toute joie et de paix dans la foi, afin que vous soyez riches en espérance par la puissance du Saint-Esprit.

XV, 1-13. L'apôtre est toujours préoccupé du besoin de faire prévaloir les sentiments de fraternité et de condescendance, à l'égard des scrupules dont il vient d'être question. La communauté recevait dans son sein, à cette époque, des éléments hétérogènes et non encore complètement mis à l'unisson les uns des autres, par l'ascendant des idées et des principes régénérateurs qui devaient former désormais la sève de leur vie spirituelle. Il se livre cependant ici à des considérations plus générales, et, partant du fait que c'était la diversité d'origine des membres de l'Église qui amenait la divergence des vues dont il voulait combattre l'influence fâcheuse, il insiste sur ce que Christ, l’unique sauveur de tous, a donné lui-même l'exemple de l'abnégation pour faire obtenir le salut aux Juifs et aux païens. C'est en lui, pour lui et selon lui, que les différents éléments religieux et nationaux dans l'Église doivent chercher et trouver leur harmonie et leur unité.

Le fait que Christ n'a pas agi en vue de son propre bien-être, mais a mieux aimé, pour accomplir sa mission salutaire, supporter les outrages d'un monde ennemi de Dieu, ce fait est exprimé par une phrase un peu imparfaite dans sa forme, mais claire pour le fond, au moyen d'une citation tirée du Psaume LXIX (v. 10), dont les paroles sont ici censées prononcées par Christ lui-même (et non par David, comp. chap. XI, 9). Ainsi, ajoute l'auteur, nous pouvons trouver dans l'Écriture, dûment interprétée dans le sens de nos besoins, l'instruction nécessaire pour notre affermissement dans les épreuves, et, par suite, cette force et cette paix intérieure, qui est la plus sûre garantie de la réalisation des espérances que la grâce de Dieu nous suggère (v. 4). Mais tout en recommandant la concorde aux fidèles, Paul a soin de leur rappeler que, s'ils la cimentent entre eux, c'est un nouveau bienfait dont ils auront à rendre grâces au dispensateur de tout bien (v. 5, 6).

Christ, en appelant les hommes à lui (v. 7 suiv.), n'a pas fait de différence entre les Juifs et les païens, malgré les rapports antérieurs des uns et des autres avec Dieu et ses révélations. Les Juifs avaient reçu des promesses dans la personne des patriarches. En venant leur apporter le salut, Jésus a donc prouvé la véracité de Dieu, et ratifié ces antiques promesses. Mais il ne s'est pas moins dévoué aux non-circoncis; ceux-ci glorifient Dieu à leur tour, c'est-à-dire se convertissent à lui et le bénissent, parce qu'ils sont également l'objet de sa miséricorde. Paul ne veut pas dire par là qu'il y a une différence à l'égard de la source du salut, comme ce serait le cas s'il avait été dû aux Juifs. Tous ont eu besoin de la grâce; et tous, les païens aussi, ont été compris d'avance dans les promesses, ce qui est prouvé incidemment par une série de passages où il est question des païens (Ps. XVIII, 49; CXVII, 1. Deut. XXXII, 43. És. XI, 10). La forme du discours est déterminée par la circonstance que l'apôtre s'adresse proprement avec ses exhortations aux forts, c'est-à-dire aux libéraux, qui pour la plupart auront été païens avant de se faire chrétiens, et comme tels exempts des scrupules judaïques. Il leur dit: Accueillez les autres comme vos égaux, comme Christ aussi vous (leçon absolument nécessaire) a accueillis, bien que vous ne fussiez pas membres du peuple dépositaire des promesses divines.

Le verset 13 est une formule générale de bénédiction qui ne se rattache à ce qui précède que par la mention incidente de l'espérance. L'apôtre va quitter ce sujet spécial, et s'apprête à terminer son épître.

14 Mais je suis persuadé, mes frères, moi tout le premier, à votre égard, que vous êtes pleins de charité, vous aussi, suffisamment doués d'intelligence, et capables aussi de vous avertir les uns les autres. Cependant je vous ai écrit, en quelque sorte, avec une certaine hardiesse, comme pour raviver vos souvenirs, en vertu de la grâce qui m'a été accordée par Dieu, d'être le ministre de Jésus-Christ parmi les païens, officiant pour l'Évangile de Dieu, afin que l’oblation des païens, consacrée par le Saint-Esprit, lui fût agréable.

17 C'est donc en Jésus-Christ que je me glorifie, relativement à la cause de Dieu. Car je n'oserais parler de choses que Christ n'eût point opérées par moi, pour la soumission des païens, par la parole et par les œuvres, par la puissance des signes et des miracles, par la puissance de l'esprit: de sorte que j'ai accompli la prédication de Christ depuis Jérusalem, et dans un grand cercle, jusqu'en Illyrie, me faisant un devoir d'honneur de ne point prêcher l'Évangile là où Christ avait déjà été proclamé, pour ne point asseoir mon édifice sur un fondement étranger, mais selon ce qui est dit* dans l'Écriture: «Ceux auxquels il n'avait été rien annoncé sur son compte le verront, et ceux qui n'auront rien entendu le reconnaîtront.»

XV, 14-21. Nous arrivons à la péroraison de l'épître. Par une tournure à la fois insinuante et modeste, l'apôtre commence par dire à ses lecteurs qu'il croit pouvoir s'en rapporter à eux-mêmes pour le bon usage qu'ils feront de ses exhortations. Il leur suppose ou reconnaît toutes les qualités nécessaires pour qu'ils puissent s'en passer au besoin. S'il a osé leur parler sur tous ces sujets à cœur ouvert, et librement, s'il a voulu y mettre du sien, c'est que Dieu lui a donné la mission spéciale d'évangéliser les pays et les peuples de langue étrangère, plus spécialement ceux qui n'avaient point de part à l'ancienne alliance. Il est évident par là que l'auteur considère la communauté chrétienne de Rome comme n'étant pas exclusivement composée de Juifs.

Le ministère apostolique est encore une fois comparé au sacerdoce lévitique. Car le terme choisi pour en parler est employé proprement pour la sacrificature et en général pour toutes les fonctions du culte rituel. Il en est de même de l'autre terme (officier) qui s'emploie également pour les actes sacerdotaux. L'objet de cet office n'est pas ici une victime immolée sur l'autel, mais la parole de l'Évangile et la conversion des païens, lesquels sont représentés comme une offrande ou oblation consacrée par le Saint-Esprit. Une pareille mission est de nature à exciter un juste orgueil chez celui qui l'a reçue. Seulement, en s'en vantant (v. 17), il se souviendra toujours que les choses qu'il accomplit, les succès qu'il obtient, la gloire qui en résulte, ne lui appartiennent pas en propre, mais qu'il les doit à Christ, à qui il en fera hommage. Il se gardera d'en parler comme si Christ n'y était pour rien (v. 18), ou bien encore de chercher sa gloire hors de cette sphère dans laquelle Christ est tout. Si sa parole est efficace, c'est que Christ l'inspire; si des miracles la confirment, c'est Dieu qui les opère; si la foi s'éveille dans les auditeurs, c'est la puissance de l'esprit qui la fait naître.

À cette occasion, Paul mentionne l'étendue du champ qu'il a défriché en sa qualité d'apôtre des gentils. C'est une vaste sphère, un grand cercle qu'il a parcouru depuis Jérusalem jusqu'en Illyrie, sur les bords de l'Adriatique, c'est en quelque sorte tout l'orient de l'empire. Quant au principe suivi par Paul de ne point aller prêcher là où d'autres auraient travaillé avant lui, principe à l'appui duquel il cite un passage d'Ésaïe (chap. LII, 15), nous l'avons déjà trouvé formulé 2 Cor. X, 16.

22 C'est aussi pour cette raison que j'ai été maintes fois empêché de venir chez vous; mais à présent qu'il ne me reste plus d'autre place dans ces contrées, et que depuis longtemps j'éprouve le désir d'aller vous voir, je viendrai chez vous lorsque éventuellement je me rendrai en Espagne. Car j'espère vous voir en passant, et obtenir de chez vous les moyens d'aller là, quand j'aurai d'abord satisfait, en partie du moins, mes désirs à votre égard.

25 Mais pour le moment je vais à Jérusalem pour le service des fidèles. Car la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu organiser une cotisation en faveur des pauvres parmi les fidèles de Jérusalem. Elles l'ont bien voulu, dis-je, mais aussi bien, le leur doivent-elles: car si les païens ont eu part à leurs biens spirituels, ils doivent aussi les servir avec leurs biens matériels. Lors donc que j'aurai terminé cette affaire, et que je leur en aurai dûment remis le produit, je partirai pour l'Espagne en passant chez vous, et je sais qu'en venant chez vous, j'y viendrai avec une abondante bénédiction de Christ.

30 Mais je vous conjure, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l'amour de l'esprit, de vous unir à moi dans vos prières pour lutter en ma faveur auprès de Dieu, afin que je sois sauvé des mains des incrédules dans la Judée, et que le secours que je porte à Jérusalem soit reçu favorablement par les fidèles, pour que je puisse aller chez vous avec joie, s'il plaît à Dieu, et me reposer avec vous. Que le Dieu de paix soit avec vous tous! Amen.

XV, 22-33. De tous ces projets, la moindre partie a pu être exécutée, comme nous le savons par le récit très détaillé que nous possédons des voyages de Paul pendant les deux ou trois années qui vont suivre. (Voir aux Actes des apôtres, chap. XX-XXVIII, et dans notre introduction aux Épîtres écrites pendant la captivité.) Voici d'ailleurs le plan de notre auteur: La collecte organisée en Grèce (1 Cor. XVI. 2 Cor. VIII; IX) allait être terminé; les sommes recueillies au profit des chrétiens de Jérusalem devaient y être portées par des députés spéciaux (Act. XX, 1 suiv.), Lui-même tenait à se joindre à ces derniers, pour voir encore une fois la ville sainte et ses collègues. Il comptait bien que ce serait pour la dernière fois. Il voulait surtout faire voir aux églises de la Palestine, où l'on était prévenu contre lui et où on le regardait comme un apostat (Act. XXI, 21), combien son cœur était éloigné de toute rancune, et comment il n'avait songé qu'à elles et à leurs besoins, alors qu'on l'y soupçonnait de vouloir ruiner les institutions sacrées et détruire la vraie religion. Il voulait ensuite aller à Rome et en faire le centre ou point d'appui de ses missions ultérieures, comme l'avaient été Antioche, Corinthe, Éphèse. Il lui fallait pour cela des secours matériels, des personnes qui connussent les localités, qui eussent des relations dans ces provinces lointaines, etc. Il voulait donc prendre pied à Rome, moins pour y rester que pour aller au-delà.

Du reste, le morceau qu'on vient de lire est encore plein d'aménités comme l'avait été le début de l'épître. Depuis longtemps l'apôtre désirait voir les chrétiens de Rome; ses nombreuses occupations l'ont retenu jusqu'ici en Orient. Aujourd'hui il n'y a plus de place à visiter, de ce côté-là. Tous les grands centres, où il y avait quelques chances de faire jeter à l'Évangile des racines vivaces, avaient été évangélisés, et de longtemps encore il n'y avait moyen de songer aux populations rurales. Arrivé à Rome, il est sûr d'apporter avec lui la bénédiction de Christ: sa présence, ses rapports journaliers avec les fidèles, contribueront à l'édification commune et retremperont ses propres forces. La même idée est encore exprimée plus bas, au v. 32, où l'on aurait tort de prendre le mot reposer dans le sens matériel. Bien qu'il ne connaisse point les personnes qui composent l'église de Rome, il se sait uni à elles par l’amour de l’esprit, par cet amour que le monde ne connaît point, parce qu'il vient d'en haut et qu'il est indépendant de ce qui tient à la vie matérielle. Et c'est au nom de cette communion spirituelle qu'il sollicite leur intercession auprès de Dieu, en vue des périls qui peuvent l'attendre à Jérusalem. Les préventions des chrétiens de la Palestine peuvent lui faire manquer le but de ses efforts en leur faveur; les Juifs menacent sa vie et sa liberté. Ces dangers sont tels, qu'il parle d'une lutte, c'est-à-dire d'instances énergiques à faire auprès de Dieu pour s'assurer de sa protection.

Nous croyons que notre manière de comprendre et d'expliquer ce 15e chapitre a répondu implicitement à certaines objections de quelques auteurs modernes, qui y voient une addition de main étrangère. Les enseignements compris dans la première moitié du texte sont absolument conformes à ceux du chapitre précédent et des passages parallèles d'autres épîtres, et l'exposé des projets de l'apôtre est l'expression la plus naturelle de son esprit et de ses antécédents, ainsi que le reflet de la situation du moment. On n'entrevoit pas le moins du monde le but d'une composition postiche, ni surtout la possibilité que l'épître se soit terminée avec le chap. XIV.

21 Timothée, mon collaborateur, vous salue, ainsi que Lucius et Jason et Sosipater, mes parents. Moi aussi, Tertius, qui ai écrit cette lettre, je vous salue en notre Seigneur. Gaïus, qui me donne l'hospitalité, ainsi qu'à toute la communauté, vous salue. Éraste, le receveur de la ville, vous salue, ainsi que le frère Quartus. Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous! Amen.

XVI, 21-24. Les personnes, au nom desquelles Paul salue les Romains, ne nous sont pas toutes bien connues. Un Lucius est mentionné (Act. XIII, 1) comme prédicateur à Antioche; un Jason se rencontre (Act. XVII, 5) à Thessalonique; un Sosipater ou Sopater (Act. XX, 4) à Bérée. Au même endroit nous trouvons un Gaïus de Derbé. Tous ces hommes paraissent devoir rester hors de cause ici. Mais on peut songer à un Gaïus de Corinthe (1 Cor. I, 14), et à cet Éraste dont il est question 2 Tim. IV, 20, bien que ce dernier, s'il est identique avec celui des Actes XIX, 22, ne puisse guère avoir été receveur municipal à Corinthe. C'est chez Gaïus que Paul logeait à cette époque, et dans la même maison se réunissait la communauté.

Par le v. 22 on voit que la lettre (ou du moins l'exemplaire envoyé à Rome) a été écrite par un secrétaire ou copiste du nom de Tertius, soit qu'il ait écrit sous la dictée de Paul, soit qu'il ait mis au net la copie à expédier.

25 Mais à celui qui peut vous fortifier, conformément à ma prédication et à l'enseignement de Jésus-Christ, conformément à la révélation du mystère demeuré caché pendant des siècles, mais manifesté aujourd'hui et porté à la connaissance de toutes les nations, au moyen des écrits prophétiques, d'après Tordre du Dieu éternel, à l'effet de les soumettre à la foi: au Dieu qui seul est sage, par Jésus-Christ, gloire à lui à tout jamais! Amen.

XVI, 25-27. Cette doxologie finale (dont la construction un peu embarrassée, et même fautive dans l'original, a été simplifiée dans la traduction) reproduit une thèse favorite de l'apôtre. Celui-ci glorifie Dieu en vue de la dispensation de la nouvelle alliance. Elle était un mystère autrefois inconnu au monde, bien que déjà déposé dans les oracles des prophètes; elle est aujourd'hui révélée, par l’enseignement de Jésus-Christ d'abord, par la prédication apostolique ensuite, et ainsi portée à la connaissance de tous les peuples, pour les gagner à la foi, d'après l'ordre spécial de Dieu, qui a choisi ses instruments à cet effet, et au moyen des écrits prophétiques sur lesquels les évangélistes s'appuient pour convaincre leurs auditeurs (1 Cor. II, 7. Éph. III, 9, etc.) Par cette dispensation, Dieu s'est montré seul sage, la philosophie humaine n'ayant rien pu trouver qui fût comparable à un plan si salutaire (chap. XI, 33. 1 Cor. I, 18 s.; II, 6 s.). (On est presque forcé de joindre ensemble les mots: seul sage par Jésus-Christ, ce qui dirait précisément que la sagesse de Dieu se révèle par la mission de Christ.)

Ce même Dieu, qui a su trouver le moyen de sauver le monde, a aussi le pouvoir d'assurer le salut aux individus. C'est par cette idée que la doxologie se rattache à l'épître. Le mot fortifier implique deux choses, savoir que les lecteurs connaissent déjà l'objet de la révélation, et puis qu'ils profiteront de cette connaissance pour en recueillir le bénéfice, Dieu aidant. L'adverbe de relation conformément, ne veut pas dire (ce serait bien la peine!) que cet affermissement peut être espéré, Paul l'ayant dit, mais bien: dans le sens de cette révélation et de cette prédication, c'est-à-dire, en tant qu'on cherchera le salut précisément par les moyens qu'elle vous fait connaître. En disant mon évangile (ma prédication, comp. chap. II, 16. 2 Tim. II, 8), Paul veut positivement exprimer l'idée que sa manière de le concevoir et de le prêcher constituait quelque chose de spécial et d'exclusivement vrai en même temps. Il avait commencé par ce mot, il se hâte d'ajouter que l'enseignement de Jésus a été le même, et que tous les deux disent précisément ce que Dieu a voulu et a révélé.

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