Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

APOCALYPSE DE JEAN

Chapitre 21-22

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1 Alors je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu et la mer n'existait plus. Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, dans le costume d'une fiancée qui s'est parée pour son époux. Et j'entendis une forte voix venant du trône qui disait: Voyez! le tabernacle de Dieu se dresse au milieu des hommes, et il demeurera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux comme leur Dieu, et il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni lamentation, ni douleur; car ce qui était autrefois est passé! Et celui qui est assis sur le trône dit: Voyez, je renouvelle toutes choses I Et il dit: Écris! car ces paroles sont sûres et vraies. Et il me dit: C'est fait! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. À qui a soif, je donnerai de la source de l'eau de la vie gratuitement. Le vainqueur possédera cela, et je serai son Dieu et il sera mon fils. Quant aux lâches, et aux incrédules, et aux profanes, et aux meurtriers, et aux impudiques, et aux sorciers, et aux idolâtres, et à tous les menteurs, leur part à eux c'est l'étang qui brûle de feu et de soufre, la seconde mort.

XXI, 1-8. Le rideau qui voile pour le regard des mortels la perspective de l'avenir, se lève pour la dernière fois. Le mal et la mort sont anéantis; le théâtre même, sur lequel l’un ou l'autre se déployaient naguère encore, l'ancien monde, le monde du péché, a disparu. Il ne reste plus à faire passer sous les yeux du prophète, et par lui sous ceux de ses lecteurs, que le tableau de la félicité pure et permanente des élus.

Tout d'abord le monde lui-même doit être renouvelé, il doit y avoir une terre et un ciel exempts de toutes les imperfections et calamités qui depuis la perte du paradis ont rempli la demeure des hommes de peines et de privations. Le mal physique n'y doit plus avoir de place et la nature extérieure doit se mettre en harmonie avec la condition morale de l'humanité (Ésaïe LXV, 17; LXVI, 22. Rom. VIII, 19 ss.). L'absence de la mer même est à la fois le symbole et le gage de l'absence d'un danger, et de l'éloignement des hommes pour la recherche aventureuse des richesses périssables. Tous les élus devant vivre fraternellement dans la cité de Dieu, l'humanité ne se scindera plus en peuples divers, séparés les uns des autres par des océans.

Cette cité de Dieu est appelée la nouvelle Jérusalem, du nom de l'antique capitale d'Israël dans laquelle Jéhova avait élu domicile depuis le temps de David. Dès à présent elle existe idéalement au ciel (Gal. IV, 26. Hébr. XI, 10; XII, 22; XIII, 14), mais après le jugement elle descendra sur la terre pour y servir de demeure aux bienheureux. Elle apparaît belle et parée comme une fiancée, car la communauté des fidèles qui doit l'habiter est elle-même la fiancée de Christ (chap. XIX, 7, 8).

La félicité est tout d'abord résumée dans cette idée que Dieu lui-même établira sa demeure au milieu des siens, comme il l'avait toujours voulu et promis. Réconcilié désormais avec un peuple qui n'a plus besoin d'une nouvelle épreuve ou purification, il dresse là son tabernacle et reconnaît pour ses véritables enfants ceux qui s'y sont ralliés (Lév. XXVI, II, 12. Éz. XXXVII, 27, etc. Comp. 2 Cor. VI, 16 ss.). Il prend la parole, la 23remière fois dans ce livre, pour proclamer, devant le prophète qui doit être son organe, la certitude de ses promesses, basée sur sa propre éternité, et devant l'humanité actuelle, non encore trjée par les épreuves, à venir, la double rémunération, de la vie et de la mort, réservée par la grâce aux uns, par la justice aux autres. Car on aurait tort de considérer ce discours comme le prononcé de l'arrêt intervenu au moment même du jugement.

9 Et l'un des sept anges qui avaient tenu les sept coupes pleines des sept dernières plaies vint à moi et me parla en disant: Viens que je te montre l’épouse fiancée de l'agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant en elle la gloire de Dieu. Son foyer lumineux était semblable à une pierre précieuse, à une pierre de jaspe brillante comme le cristal. Elle avait une grande et haute muraille; elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms inscrits qui sont les noms des douze tribus des enfants d'Israël; à l'orient trois portes, et au nord trois portes, et au midi trois portes, et à l'occident trois portes. Et la muraille de la ville avait douze pierres servant de bases et sur elles les douze noms des douze apôtres de l'agneau.

15 Et celui qui me parlait tenait une mesure, une canne d'or, pour mesurer la ville et ses portes et sa muraille. Et la ville était construite en forme quadrangulaire et sa longueur était la même que sa largeur. Et il mesura la ville avec la canne à raison de douze mille stades, la longueur et la largeur et la hauteur en étaient égales. Et il mesura sa muraille, cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, comme l'ange s'en servait. Et la muraille était construite en jaspe massif. et la ville entière en or pur, semblable à du pur cristal. Les bases de la muraille étaient resplendissantes de pierres précieuses de toute espèce: la première base était un jaspe, la seconde un saphir, la troisième une calcédoine, la quatrième une émeraude, la cinquième un sardonyx, la sixième une sardoine, la septième une chrysolithe, la huitième un béryl, la neuvième une topaze, la dixième une chrysoprase, la onzième une hyacinthe, la douzième une améthyste.

21 Et les douze portes étaient douze perles, chaque porte était faite d'une seule perle. Et la place de la ville était en or pur, pareil à du verre transparent. Et je n'y vis point de temple, car c'est le Seigneur, le Dieu tout-puissant, qui en est le temple ainsi que l'agneau. Et la ville n'a besoin ni du soleil, ni de la lune, pour qu'ils l'éclairent, car c'était la gloire de Dieu qui l'éclairait, et l'agneau en était le flambeau. Et les peuples accourent à sa lumière et les rois de la terre viennent y porter leurs richesses. Et ses portes ne sont jamais fermées le jour, car il n'y a point là de nuit; et l'on y porte les richesses et les trésors des nations. Et il n'y entre jamais rien d'impur, ni personne qui pratique l'abomination et le mensonge, mais seulement ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l'agneau.

1 Et il me montra un fleuve d'eau de la vie, limpide comme le cristal, lequel sortait du trône de Dieu et de l'agneau. Au milieu de la place et près du fleuve, en deçà et au delà, est l'arbre de la vie portant douze fois du fruit, et rendant son fruit à chaque mois; et les feuilles de l'arbre servent à la guérison des nations. Et il n'y aura plus rien de maudit, et le trône de Dieu et de l'agneau sera là, et ses serviteurs l'adoreront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Et il n'y aura plus de nuit, ni aucun besoin de flambeau et de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera et ils régneront aux siècles des siècles.

XXI, 9-XXII, 5. C'est la description de la nouvelle Jérusalem qui termine la série des visions et forme pour ainsi dire la décoration de la scène finale. Les traits en sont empruntés en partie à la célèbre vision d'Ézéchiel (chap. XL ss.), puis aussi au 60e chapitre d'Ésaïe; mais l'imagination de l'apocalypticien renchérit sur ces modèles tant à l'égard du symbolisme qu'au point de vue de l'éclat des couleurs. C'est l'ange même qui lui avait montré la chute de Rome, qui se charge aussi de cette nouvelle initiation (comp. Éz. XL, 2).

La première chose qui frappe l'œil du prophète en extase, c'est un foyer lumineux, un point central scintillant comme de l'éclat de la plus belle pierre précieuse; plus loin, il constate que cet éclat est tel que le soleil et la lune sont choses superflues, et que la nuit y est chose inconnue. Cette lumière permanente et intense est celle de la gloire de Dieu, qui réside au milieu de la cité sainte et dont la majesté rayonne au dehors avec une clarté incomparable. (La phrase: les portes ne se ferment pas de jour, car il n'y a pas de nuit, phrase en apparence assez singulière, est pourtant très justement tournée. Ordinairement les villes ferment leurs portes de nuit, or, ici il n'y a pas de nuit; donc, si l'on veut faire remarquer la constante ouverture des portes, il faut bien dire qu'elles ne se ferment pas de jour.)

La ville elle-même, quant à son étendue, à ses proportions, aux matériaux de construction, est tout, ce qu'on peut concevoir de plus imposant et de plus splendide. Il est vrai que la description laisse par-ci par-là quelque chose à désirer relativement à la lucidité, si bien qu'il en a été donné dans les commentaires des idées assez diverses. Cependant il n'est pas trop difficile de comprendre la pensée de l'auteur. Il s'agit d'un carré dont chaque côté (et non le pourtour au total) a 12,000 stades de longueur, c'est-à-dire 500 lieues. S'il est ajouté que la hauteur a été égale à la longueur et à la largeur, cela ne veut pas dire que les édifices aient eu une pareille hauteur (ce qui serait passablement ridicule, surtout à côté d'un mur de 144 coudées), mais que toute la ville était bâtie sur une montagne qui avait cette hauteur. Ces chiffres, est-il dit, ont leur valeur ordinaire, bien que ce soit un ange qui ait pris les mesures; le lecteur peut donc aisément se représenter les vraies proportions. La ville a douze portes, trois de chaque côté, ce qui fait également douze compartiments ou parties de mur entre les portes, huit à face unie, quatre à angles saillants. Chacun de ces pans de mur, de plus de 160 lieues d'étendue l'un, repose sur un immense bloc massif de pierre précieuse (et non sur douze pierres superposées les unes aux autres). Les noms des douze pierres sont empruntés à la description du pectoral du grand-prêtre. Exode XXVIII et XXXIX (les noms de la traduction sont en partie choisis au hasard, en partie on a dû même conserver le nom grec, faute de science suffisante). Intérieurement, la ville consiste en une rangée de maisons faisant face à une grande place traversée par un fleuve et plantée d'arbres. Il n'est pas question de rues au pluriel et cela par une très juste raison. Le trône de Dieu étant au milieu, tous les habitants doivent pouvoir le voir à tout instant. On pourrait même se demander si l'auteur y a réellement vu des maisons? Du moins en disant que la ville est un temple, il semble très naturel de se représenter la nouvelle Jérusalem comme une vaste cour entourant le trône de Dieu, et dans laquelle sont réunis d une manière permanente, comme autrefois à Sion dans les jours de fête, tous les adorateurs du Très-Haut. Les autres détails n'ont pas besoin d'explication. L'arbre de la vie est pris dans la Genèse, chap. III; le fleuve dans Éz. XLVII. La vie éternelle est censée alimentée par ces deux éléments, et le fruit de l'arbre n'est plus comme jadis un fruit défendu; au contraire, il s'offre avec une fécondité dont la nature actuelle n'a point d'exemple.

Il ne faut pas demander pourquoi il y a des murs, puisqu'il n'y a plus d'ennemi à craindre; pourquoi des portes, puisqu'elles sont toujours ouvertes? pourquoi des anges gardiens sur les tours? Tous ces traits sont pour ainsi dire dictés par la notion même d'une ville et ne doivent que définir cette dernière. Autrement ce seraient autant d'inconséquences. Du reste, les anges symbolisent l'idée de la protection céleste, à la fois immédiate et efficace.

Mais voici un trait bien autrement curieux: Les nations, c'est-à-dire les païens, accourent à la cité de Dieu, à sa lumière (litt.: à travers sa lumière), ainsi que les rois de la terre, pour y apporter leurs richesses, en guise d'offrande. Ce trait, l'auteur l'a copié textuellement dans Ésaïe (chap. LX, 3 ss.), où il est parfaitement à sa place. Car le prophète hébreu peint un avenir où les peuples païens se convertiront à Jéhova et où Jérusalem sera, même au point de vue politique (du moins dans le sens de la théocratie), le centre du monde. (Comp. És. II, I ss. Mich. IV, I ss., etc.) Mais cela ne cadre pas avec la situation donnée dans notre Apocalypse, où il n'y a plus d'autres habitants sur la terre que ceux de la nouvelle Jérusalem, et où toute différence antérieure, nationale ou religieuse, est effacée; où notamment il ne peut plus être question de rois régnant sur n'importe quelle partie de la terre en dehors de Jérusalem. Les copistes paraissent avoir senti ce qu'il y a de singulier et de gênant dans ce trait particulier, et ils ont essayé de faire disparaître la difficulté en écrivant: les peuples (c'est-à-dire la foule) des sauvés. Mais cela ne suffit pas (surtout tant que les rois y figurent à part) pour rendre au tableau son unité propre et son harmonie avec les conceptions précédentes.

6 Et il me dit: Ces paroles sont sûres et vraies, et le Seigneur, le Dieu des esprits des prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver prochainement. «Voyez, je viens bientôt!» Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre!

XXII, 6, 7. Ce qui reste du texte forme l'épilogue du livre de l'Apocalypse. Il commence par ce que nous pourrions appeler la souscription finale, laquelle, d'après la coutume des anciens, reproduit simplement le titre ou l'inscription placée en tête. Nous avons donc ici la répétition du verset du chapitre, suivi de l'épigraphe. Cette dernière est le sommaire de tout le volume, 1° quant à sa partie prophétique, résumée ici dans une courte phrase qui est mise dans la bouche de Christ lui-même; 2° quant à sa partie parénétique, comprise dans cette autre phrase: Heureux celui qui se prépare à ma venue!

Le corps de l'épilogue (v. 8-20) correspond à la partie du prologue qui comprend les sept épîtres, et se compose, comme chacune de ces dernières, d'une attestation, d'une promesse et d'un avertissement; avec cette seule différence, qu'ici la promesse occupe la place principale, tandis que dans les épîtres, c'était l'avertissement.

8 Et c'est moi, Jean, qui ai vu et entendu ces choses, et quand je les eus vues et entendues, je me jetai aux pieds de l'ange qui me les avait montrées, pour me prosterner devant lui. Mais il me dit: Garde-toi de faire cela! Je suis un serviteur comme toi et tes frères, les prophètes, et ceux qui gardent les paroles de ce livre. C'est Dieu que tu dois adorer.

XXII, 8, 9. Jean déclare avoir été témoin oculaire et immédiat des choses qu'il rapporte; car en partie c'étaient des visions qu'il avait eues, en partie des explications authentiques données par un ange, organe du révélateur suprême. Du reste, voy. chap. XIX, 10.

10 Et il me dit: Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre: le moment est proche! Que le méchant continue à mal faire, que l'impur soit encore impur, que le juste pratique encore la justice, que le saint continue à se sanctifier! Voyez, je viens bientôt, et ma rémunération sera avec moi, pour rendre à chacun selon qu'aura été son œuvre. Je suis l'Alpha et l'Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.

14 Heureux ceux qui pratiquent ses commandements pour avoir droit à l'arbre de la vie et pour entrer par les portes de la ville! Dehors les chiens, et les sorciers, et les impudiques, et les meurtriers, et les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge I Moi, Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous enseigner cela dans les églises. Je suis le rejeton et la race de David, l'astre brillant du matin. — Et l'Esprit et la fiancée disent: Viens! Et que quiconque l'entend, dise: Viens! Que celui qui a soif vienne, et que celui qui le désire, reçoive de l'eau de la vie gratuitement!

XXII, 10-17. Tout ce que nous lisons ici peut être considéré comme un résumé final des promesses apocalyptiques. Pour plus de solennité, elles sont mises dans la bouche de Christ; seulement les premières et les dernières lignes de ce passage peuvent être attribuées à d'autres interlocuteurs: le préambule à l'ange, la fin au prophète, interprète de la pensée divine. Voici d'ailleurs le contenu du texte réduit à sa plus simple expression:

1° Le moment de l'accomplissement est proche, donc il n'y a pas lieu de cacher cette prophétie, de la sceller (chap. X, 4); au contraire, elle doit être connue de tout le monde, car l'avertissement est pressant. Dans le petit espace de temps, d'ici à la fin, chacun pourra continuer son genre de vie actuel, les méchants comme les bons; ceux-là n'en seront que plus sûrement punis, ceux-ci ne seront pas indéfiniment éprouvés. Menace ou promesse, le salaire ne leur fera pas défaut.

2° Les bons, encouragés à bien faire jusqu'au bout, sont affermis par la certitude que celui qui promet est aussi dans le cas d'accomplir. Christ, auquel sont décernés ici les attributs de la divinité absolue, est le suprême dispensateur de la félicité de son royaume. Heureux ceux qui s'en tiennent à lui, malheur à ceux qui lui préfèrent les jouissances du péché! Pour les autres épithètes de Christ, voy. chap. II, 28; V, 5.

3° L'Esprit, savoir celui qui inspire le prophète écrivain, et la fiancée, c'est-à-dire la communauté des fidèles auxquels il parle, en un mot, tous ceux qui, dans la présente génération, acceptent ces glorieuses espérances et se les approprient, en sont arrivés à ne plus redouter l'avenir, mais à en demander ardemment l'accomplissement; et l'auteur exhorte ses lecteurs à s'unir à lui dans ce vœu.

18 Je l'atteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu lui ajoutera à lui les plaies décrites dans ce livre; et si quelqu'un ôte quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu lui ôtera à lui sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. Celui qui atteste cela, dit: Oui, je viens bientôt.

XXII, 18-20. Voilà maintenant l'avertissement menaçant. On peut le mettre tout entier dans la bouche de Christ, en vue de la phrase qui le termine, mais on peut aussi considérer cette dernière comme une sanction donnée par Christ, qui atteste tout ce qui a été prédit dans le livre, à la menace prononcée par l'auteur, lequel atteste que la prophétie est chose sacrée et inviolable. Au fond, cela revient au même. «Je viens bientôt!» était-il dit aux fidèles soupirant après le repos. «Je viens bientôt!» est-il dit aux téméraires qui, de leur propre gré, changeraient les règles de l'avenir en faussant la prédiction, soit quant à son objet, soit quant à l'époque de l'accomplissement.

Reste une prière finale et la bénédiction, chap. XXII, 20, 21.

Amen, viens, Seigneur Jésus I Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous!

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