Or, il y avait à Jérusalem, près de la porte des brebis, un réservoir d'eau, appelé en hébreu Béthesda, qui avait cinq portiques.
Où étaient couchés un grand nombre de malades, d'aveugles, d'impotents et de gens qui avaient les membres secs, et qui attendaient le mouvement de l'eau.
Car un ange descendait, en un certain temps, dans le réservoir, et en troublait l'eau ; et le premier qui descendait dans le réservoir, après que l'eau avait été troublée, était guéri, de quelque maladie qu'il fût détenu.
Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus le voyant couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ?
Le malade lui répondit : Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l'eau est troublée ; car, pendant que j'y viens un autre y descend avant moi.
Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche.
Et incontinent l'homme fut guéri ; et il prit son lit, et se mit à marcher.
Vous avez été peut-être plus
d'une fois dans un de ces endroits où se
réunissent, dans la belle saison, toutes
sortes de malades. Ils y sont attirés par
une source d'eau qui a quelque vertu
particulière et qui exerce une influence sur
la santé et sur la vie. Quand on se
promène parmi ce peuple de baigneurs, on
rencontre des figures bien diverses : les unes
pâles et annonçant de fâcheux
symptômes ; d'autres en
convalescence ; d'autres tout
attristées de n'avoir point encore obtenu le
résultat désiré. C'est qu'on a
beau venir ou se proposer de revenir, ce n'est pas
la source en soi qui guérit ; il faut
qu'un ange descende dans cette eau et la
rende salutaire. Toute cure
dépend de la bénédiction de
Dieu, comme toute grâce excellente et tout
don parfait viennent d'en haut et descendent du
Père des lumières. Bien des
malades repartent comme ils sont venus, apprenant
que cela ne vient point de celui qui veut ni de
celui qui court, mais de Dieu qui tient
seul entre ses mains la vie, le mouvement et
l'être.
La piscine de Béthesda est aussi un lieu de
santé et de vie. Elle est environnée
de malades qui tous attendent le mouvement de
l'eau ; or, le moment duquel tout
dépend, est celui où un ange descend
dans le réservoir pour troubler l'eau ;
le premier malade qui se sera plongé alors
dans le réservoir, après que l'eau
aura été agitée, sera
guéri, de quelque maladie qu'il soit
détenu.
Notre texte nous parle d'abord de gens qui
étaient aveugles, impotents, ou qui avaient
les membres secs ; puis, après cette
première série de malades, il est
question d'un paralytique qui, après
trente-huit ans de maladie,
retrouve aussi la santé sous les mêmes
portiques, quoique d'une autre manière.
C'est une rencontre avec Jésus-Christ qui
guérit ce malade. Le paralytique n'avait eu
personne jusqu'ici pour le jeter dans l'eau, et
Jésus-Christ a pitié de cet homme et
le guérit immédiatement ; et pour lui rappeler sa
condition première,
Jésus-Christ veut alors qu'il emporte son
lit. L'homme obéit ; ce lit sera un
mémorial, comme nous le verrons plus tard,
propre à maintenir cet homme dans
l'humiliation et la reconnaissance.
Le lieu où tout cela se passe porte le nom
hébreu de Béthesda, qui signifie maison de miséricorde. Vous
demanderez quel intérêt cette histoire
peut avoir pour nous.
Arrêtons-nous d'abord à ce beau
nom : maison de miséricorde. Cette maison serait-elle
fermée
aujourd'hui ? Le Seigneur aurait-il
oublié d'avoir pitié ? aurait-il
resserré ses compassions par son
courroux ? S'il est vrai que Jésus-Christ est le même
hier,
aujourd'hui,
éternellement, il
faut que cette maison existe encore et qu'on puisse
la trouver. Y A-T-IL UN BÉTHESDA POUR NOUS,
QUEL EST-IL ET QUE SE PASSE-T-IL PRÈS DE CE
RÉSERVOIR ?
Prenons cette question pour sujet de notre
méditation commune.
Ne peut-on pas appeler l'Église de
Jésus-Christ une maison de
miséricorde ? L'Église du
Seigneur, qu'est-elle autre chose qu'un grand
hôpital ? Ce n'est point pour ceux
qui sont en santé qu'il est venu, c'est pour ceux qui se
portent mal. Tout
chrétien est un malade pour qui
Jésus-Christ a commencé un
traitement. Le ministère du Sauveur ne
s'adresse qu'aux âmes infirmes et
affligées ; il dit
lui-même : J'ai été
envoyé pour guérir ceux qui ont le
coeur brisé, pour publier aux captifs la
liberté et aux prisonniers l'ouverture de la
prison.
Les malades de notre texte sont rangés
autour d'un réservoir d'eau.
Jésus-Christ ne parle-t-il pas aussi d'une
eau, d'une eau vive et qui jaillit
jusqu'à la vie éternelle ?
Le psalmiste connaît déjà
des ruisseaux de Dieu
qui
sont pleins d'eau et qui réjouissent
la ville sainte ; Esaïe
s'écrie : O vous tous qui êtes
altérés, venez aux eaux ! et
saint Paul, en parlant de l'Église, dit que Christ l'a aimée et
qu'il s'est
livré lui-même pour elle, afin qu'il
la sanctifiât, après l'avoir
nettoyée par le lavage d'eau dans la
Parole.
Ailleurs encore, Jésus-Christ dit
à ses disciples. Vous êtes
déjà nets, à cause de
la Parole que je vous ai annoncée. L'Écriture sainte, qui
s'explique par
elle-même, nous montre ici où il faut
chercher le réservoir de Béthesda. Le lavage d'eau est dans
la Parole.
C'est la Parole sainte qui
régénère, qui guérit et
qui sanctifie ; abandonnez-vous à cette
Parole, et elle sera un arrosement à vos
os ; c'est par elle que le Seigneur guérit notre
rébellion, qu'il
nous dépouille du vieil homme et nous revêt du nouvel
homme. Mais à
la Parole écrite il faut joindre les
mouvements de l'Esprit. Voilà l'ange qui
descend dans le réservoir pour troubler
l'eau. Mettez la Bible au milieu
d'une troupe d'honnêtes gens, et elle sera un
livre fermé ; mais donnez-lui
quelques-uns de ces aveugles, de ces impotents, de
ces gens aux membres secs, et l'Esprit de Dieu, par
la Parole, produira toutes sortes de
mouvements.
C'est dans les âmes travaillées et
chargées que la Parole devient vivante et efficace ; elle
enseigne l'un, elle convainc l'autre, elle corrige
un troisième et l'instruit
dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit
accompli et parfaitement propre pour toute bonne
oeuvre.
Les mouvements de la Parole sainte sont bien
multiples ; le même passage peut
affecter de bien des manières et souvent la
même personne ; la sagesse de Dieu est infiniment
diverse, et rien ne
prouve la divinité de l'Écriture
comme cette variété d'impressions qui
sont autant d'ondulations de la vie. Le moment
décisif, pour les malades de
Béthesda, était celui où
l'ange ridait la face de l'eau et où ces
malades descendaient dans le réservoir. Nous
pouvons dire de même que
les moments décisifs de la vie
chrétienne sont ceux où l'Esprit d'en
haut remue en nous la Parole sainte. Si nous
accordons à ces mouvements intérieurs
l'autorité qu'ils veulent avoir, notre
paix sera comme un fleuve, et notre justice comme
les flots de la mer.
En revanche, si nous ne suivons pas les
mouvements de l'Esprit, quand il arrive à
nous avec la Parole, notre guérison ne germera pas,
et ce qui reste
stationnaire empire.
Siméon, pour avoir cru aux promesses et pour
être venu au temple par un mouvement de
l'Esprit, trouva son Sauveur ; Ananias et
Saphira, pour avoir retenu la vérité
captive, furent écrasés
subitement, sans qu'il y ait eu de guérison. Rien de si
solennel que ces moments où
la Parole veut agir et où l'Esprit saint se meut de nouveau
sur la face des
eaux ; nous ne sommes jamais plus près
de Dieu et jamais plus menacés par
Satan ; amenez vos pensées captives et résistez au
diable, ce sera
vous épargner bien des
larmes.
Sous les portiques do Béthesda se trouvait
aussi un paralytique, malade depuis trente-huit
ans, et qui n'avait jamais trouvé personne
pour le jeter à l'eau. Ce malade est tout
près du réservoir, mais n'a jamais pu
y entrer. Cet homme ne nous rappelle-t-il pas cette
classe de chrétiens qui sont près de
la vérité, mais qui ne sont pas
encore dans la vérité ?
Il y a souvent des personnes bien disposées
et qui peuvent rester trente-huit ans dans le
même état, sans que la secousse qui
leur manque encore leur arrive. Ce qui
caractérise un tel christianisme, c'est un
état de langueur semblable à une
longue paralysie. On croit tout, on admet
tout ; on n'est pas éloigné du
royaume de Dieu, mais on n'a jamais fait de vraie
rencontre avec Jésus-Christ. On a tout
près de soi des personnes qui connaissent la
grâce, qui ont fait l'expérience de la
Bible ; ce n'est point l'entourage qui manque,
mais la vraie vie n'arrive
point.
Il y a deux ordres de chrétiens qui
souffrent de cet état de langueur.
D'abord, les personnes maladives et dont
l'état physique domine le moral. Le corps
est souvent un fardeau, et un fardeau fait
gémir. Ces misères
journalières abattent l'esprit et paralysent
la vie intérieure. Il faut beaucoup de force
chrétienne, quand on est l'esclave d'un
corps souffrant, pour être joyeux dans
l'espérance, patient dans l'affliction, persévérant dans la
prière. Cette force est un rare trésor, et ce
qu'on trouve plus souvent, c'est une âme
usée par un corps usé. On croit, on
prie, on se sent un peu mieux ; mais, avec le
retour des crises, l'abattement revient, la Bible
n'agit point, la prière est interrompue et
la communion chrétienne n'est d'aucun
secours. On pardonne volontiers à un tel
malade son manque de joie et le peu de profit qu'il
retire de son christianisme, ou tout au moins on le
plaint. Ce qui peut vous consoler, ô vous qui
souffrez ainsi, c'est que vous
êtes dans la maison de miséricorde. Il vaut mieux être à
l'hôpital du Seigneur, que de nager dans les
délices du monde. Qui sait ce que vous
auriez fait de votre corps, si vous aviez pu en
disposer librement ? Qui sait aussi ce que
serait devenue votre âme, si vous n'aviez
jamais eu de joug à porter, ou que votre
joug vous eût été
ôté trop tôt ?
Trente-huit ans à Béthesda sont
souvent trente-huit ans de gagnés. Vous
n'êtes pas un chrétien vivant, mais
vous êtes un chrétien gardé
sous la main du Seigneur. Votre état de
souffrance fait votre sûreté ;
vous n'auriez pas supporté la vie
autrement ; le bonheur, tel que vous
l'entendez, aurait été votre ruine.
Il vaut mieux perdre un membre, et, s'il le
faut, la santé, que d'entrer bien
portant dans la géhenne.
Le paralytique de Béthesda représente
encore un autre ordre de personnes. Il y a des
personnes âgées qui autrefois avaient
vécu dans le monde et n'avaient eu que ce
christianisme banal qui est à peu
prèscelui de tout le
monde. Plus tard, il s'est opéré dans
la maison de ces personnes des
réveils ; les enfants ont
été gagnés à
l'Évangile, et leur désir
brûlant est d'y amener aussi leur vieux
père ou leur vieille mère. Mais,
malgré leurs prières, ils
n'aperçoivent aucun changement ; ils ne
peuvent point plonger ce vieux corps dans les eaux
de la grâce ; ils essaient de leur mieux
de prêcher d'exemple, d'entourer leur
paralytique de livres, de petits cultes, de
nouvelles religieuses, de bonnes visites. On voit
alors la différence entre un christianisme
humain et ce qui est l'oeuvre du Seigneur.
Stériles en nous-mêmes, nous n'avons
point de vie à donner, il n'appartient
qu'à Jésus-Christ de dire : Comme le Père a la vie en
lui-même,
il a aussi donné au Fils d'avoir la vie en
lui-même.
La pensée qui peut vous consoler,
ô vous dont les efforts sont sans effet sur
ceux que vous aimez ! c'est qu'ils sont dans la maison de
miséricorde ; que
si vous les aimez beaucoup, le Seigneur les aime
infiniment plus encore. Il est
plus intéressé que vous à les
guérir et à les vivifier. Sois
tranquille, mon âme, en regardant à
l'Éternel, et attends-le ; car ainsi a dit l'Éternel
des
armées : Si cela semble difficile aux
yeux du reste de ce peuple, sera-t-il pourtant
difficile à mes yeux ? dit
l'Éternel des armées.
Tout le monde aurait abandonné l'impotent de
Béthesda ; mais Jésus-Christ
n'abandonne personne. S'il vous tient longtemps
sous sa main, c'est pour se montrer enfin à visage découvert et
pour
vous faire voir sa délivrance.
À l'heure marquée, il s'approche
du paralytique et lui demande : Veux-tu
être guéri ? Le Sauveur peut
remuer le fond de nos misères et nous faire
soupirer après un état nouveau. Ces
longues époques de langueur peuvent avoir
une bienheureuse fin, et nous voyons sortir de
l'âme un travail que trente-huit ans avaient
préparé.
Une âme est souvent plus attirée
qu'elle ne nous paraît ; nous
voudrions voir de la
vie ;
mais parce que les fruits se font attendre, ce
n'est pas un signe que l'arbre soit mort. Il y a
plus de malades à Béthesda que nous
n'en voyons ; tel état nous
paraît stationnaire, dans lequel une
âme ne sait pas encore formuler ses
désirs, mais dont Jésus-Christ s'est
déjà approché, et l'heure
vient où il lui demandera : Veux-tu
être guéri ?
L'impotent de Béthesda répond au
Seigneur : Je n'ai personne pour me jeter
dans le réservoir quand l'eau est
troublée ; car, pendant que j'y viens,
un autre y descend avant moi.
Ce qui est souvent la cause de nos langueurs,
c'est que nous attendons trop de la
créature. Nous cherchons des appuis de
chair, et nous ne crions point au Seigneur
lui-même. C'est la paresse spirituelle qui
prolonge nos paralysies. Il se peut même que
trop de sollicitude, au lieu de faire des
chrétiens, ne fasse que des impotents. On a
souvent près de soi une âme qu'on
voudrait vivifier, et, pour lui épargner
toute peine, on lui fait son
christianisme. On lui formule ses prières,
on lui met en main la Bible ; mais en la
nourrissant ainsi, comme à la
becquée, on la rend incapable de rien faire
par elle-même. Au lieu d'abréger les
trente-huit ans de son impuissance, on les
prolonge ; ce n'est pas sans raison que
l'impotent de Béthesda n'avait eu personne
pour le jeter dans la piscine ; il vaut
mieux se retirer vers l'Éternel que de
s'assurer sur l'homme ; les hommes peuvent
nous endoctriner, le Seigneur seul peut nous
vivifier.
Nous voyons ce qui se passe avec notre malade, une
fois que Jésus-Christ l'a visité
personnellement. Le Seigneur lui dit : Lève-toi, emporte ton
lit et marche. Et
incontinent l'homme fut guéri, et il prit
ion lit et se mit à marcher.
Ce long état de langueur a donc une fin
bienheureuse. Alors qu'on n'espère plus de
changement, le Seigneur vient et peut subitement
nous guérir. Vous qui avez prié
trente-huit ans pour une
âme qui vous était
chère et qui ne sortait point de sa torpeur,
soyez sûr que la prière du juste,
faite avec zèle, a une grande
efficace. Avant d'enterrer ce vieux corps, vous
devriez voir encore un miracle. Ce n'est pas
toujours une joie rayonnante qui succède
à cette longue paralysie ; mais en
regardant à votre impotent, quand son heure
aura sonné, vous verrez à plus d'un
signe que le Seigneur lui a parlé. Le salut
ne dépend pas de la joie du salut ;
mais le Seigneur donne la grâce et la
gloire, quand il accomplit la promesse :
il connaîtra en ce jour-là que
c'est moi qui aurai dit : Me voici.
Le malade guéri doit emporter son lit ;
c'est un mémorial qui lui rappellera sa
condition passée.
Les convertis du Seigneur ne sont point des saints
accomplis. Défiez-vous de ces conversions
où tout est en règle et où il
n'y a plus aucune mauvaise racine qui tourmente.
Saint Paul avait son écharde, cl tout
vrai chrétien a la sienne. Ce
lit que l'impotent guéri
emporte, ce sont les souvenirs de sa misère
et qui l'empêcheront de s'élever. Tels
sont aussi ces retours à nos misères,
quand, par intervalle, il nous est bon d'être
humilié de nouveau. Il y a des
péchés dont les conséquences
peuvent entrer bien avant dans la vie
chrétienne. Les penchants d'autrefois ne
sont point tués, mais ils ne sont plus les
penchants dominants. Ils peuvent revenir de temps
à autre, quand notre lampe a besoin
d'huile ; et ces luttes avec nous-mêmes,
ces cris qui sortent des lieux profonds,
témoignent toujours d'une oeuvre de l'Esprit
et sont toujours une bénédiction.
N'oubliez point, quand ces humiliations vous
reviennent, qu'il y a une maison de
miséricorde. Vous en sortez, vous pouvez
y retourner, vous avez reçu la force de vous
plonger dans ce réservoir. La Parole sainte
est à vous avec ses forces et ses promesses,
et elle agit avec efficace en vous qui croyez.
L'Écriture ne peut
être rejetée, et elle vous dit : II
aura encore
compassion de vous ; aujourd'hui encore, demain encore,
la
limite du
Seigneur c'est l'éternité. Il est
bon, et sa miséricorde dure
éternellement. L'Éternel a
fondé Sion, et les affligés de son
peuple se retireront vers elle. Ils y seront
allés en pleurant, mais je les ferai revenir
par ma miséricorde, et je les conduirai aux
torrents des eaux, et par un droit chemin, auquel
ils ne broncheront point. Il l'a dit, et il fera
que la chose arrive ; il en a formé le
dessein, et il l'exécutera.
Comme un nageur se tourne et se retourne dans
l'onde qui le soulève, les malades de
Béthesda ont des réservoirs qui
sont pleins d'eau ; saisissez avec
confiance la grâce qui vous est
présentée, et l'ange descendra de
nouveau dans ce fond inépuisable et le
remuera. Le coeur de Jésus est une maison de
miséricorde, et autant qu'il y a de
promesses de Dieu, elles sont oui en Lui et amen en
Lui, afin que Dieu soit glorifié par nous.
Nous avons tous reçu de
cette plénitude et
grâce sur grâce ; seriez-vous
le seul qui puise des eaux sans joie des
sources de cette délivrance ?
Une expérience de grâce est la
préparation à une autre ; le
coeur s'élargit : plus il reçoit
et plus il croit. Celui qui incline les coeurs ne vous a
point oublié ; il vous
communiquera de son esprit en abondance et vous
fera comprendre ses paroles. C'est afin que vous
vous en souveniez et que vous soyez honteux, et que
vous n'ayez plus la hardiesse d'ouvrir la bouche,
à cause de votre confusion, après que j'aurai été
apaisé envers vous pour tout ce que vous
aurez fait, dit le Seigneur l'Éternel.
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