Celle qui « tint »
près de trente-huit ans dans la sinistre
tour, en dépit de l'usure sans trêve,
atroce, des mois interminables, en dépit des
atteintes de la maladie et en dépit du
spectacle des âmes qui parfois
fléchissaient.
Elle n'avait pas encore seize ans,
lorsqu'elle fut envoyée à
Aigues-Mortes. Elle y obtint rapidement une
réelle autorité, d'abord par la fin
glorieuse, le « triomphe » de
son frère, puis par ses belles
qualités de coeur et d'esprit.
« Elle était le secrétaire
et comme l'âme de la triste colonie. Sur
elle, la plus lettrée, reposait la charge de
la correspondance, dit Daniel Benoit... Elle
écrit d'autant mieux qu'elle est sans
prétention littéraire, qu'elle laisse
courir sa plume au gré de ses impressions.
On la voit agir, souffrir, aimer,
espérer. » Daniel Benoît va
jusqu'à dire, et il n'a pas tort, me
semble-t-il, que telle page de Marie Durand
« ne déparerait aucun des recueils
épistolaires signés des plus grands
noms féminins du XVIle et du XVIIIe
siècles. »
Quel admirable coeur chrétien que le
sien ! Recluse et dans
une
terrible souffrance, en ce rude hiver de 1754-55,
elle trouvait encore la force de compatir à
la triste santé de sa nièce, Anne
Durand, et la force de plaindre les gens du pays
d'Aigues-Mortes, « si affligés que
nous en sentons l'amertume ». Et quelle
élasticité de caractère !
Quels trésors de fraîcheur
d'âme ! La réclusion n'avait pas
flétri en elle cette fleur d'imagination et
de poésie, qui donne à tout ce
qu'elle a écrit bien du charme. À
vrai dire, il n'y a rien de plus beau que ces
lettres d'une paysanne « sans
fraude », qui sont dignes de rester comme
un évangile perdurable de la
piété huguenote. Celle
adressée à Gal-Pomaret
« fait songer dans sa plainte initiale
à un cri tragique lancé dans la
nuit ». (A. Fabre). Un cachet de cire
noire les fermait, représentant un coeur
enflammé, avec une couronne.
Libérée en 1768, Marie
retourna chez elle. « Dernières
pages d'un livre de douleur », suivant le
mot si juste du Dr J.-W. Marmelstein. Sa
santé était ruinée. Elle
était sans ressources. Sa nièce tant
aimée, la fille du martyr, avait
épousé un catholique, et oubliait,
l'ingrate, pour de méchantes questions
d'argent, tout le dévouement que Marie lui
avait prodigué. Malgré tout,
celle-ci, grand coeur fidèle, ne put se
résoudre à se
désintéresser d'Anne tout à
fait ; une lettre à Paul Rabaut le
prouve. Réduite à solliciter un
secours du consistoire d'Amsterdam, Marie Durand
vécut très pauvre, avec la
« Goutète », une de ses
compagnes de captivité, qu'elle recueillit
dans sa vieille demeure. Deux fois par an, presque
impotente, elle se traînait
péniblement aux assemblées du
Désert. Au début de juillet 1776,
à 61 ans, elle mourut.
On sait que la Société de
l'Histoire du Protestantisme français a
acquis, pour en faire un
Musée du Désert
vivarois, la maison du Bouchet-de-Pranles
« d'où jaillit, comme s'exprime un
catholique, Louis Aurenche, un des plus purs, un
des plus lumineux rayonnements de la foi
protestante, au XVIIIe
siècle. »
ÉDITION : Daniel Benoît et André Fabre, Marie Durand. Dieulefit, Drôme, 1935, p. 152, 157, 166, 167, 187, 190, 201. Cf. Ch. Bost, op. cit., p. 123.
À CONSULTER : D. Benoît, Marie Durand, 31 éd., Toulouse, 1894. Bull. LII. André Fabre, Pierre Durand, Paris, 1932. Dl J.-W. Marmelstein dans Bull. LXXXII, 1933, p. 51-59. L. Aurenche, dans Bull. LXXXIII, 1934, p. 513-533.
PATIENCE DE HUGUENOTE.
À sa nièce.
3 mars 1755.
Tu as donc été malade, ma
chère enfant, et tu l'es encore par cette
cruelle maladie de la goutte et d'un
rhumatisme ! Que tu dois avoir souffert, ma
chère fille ! Car je sais combien on
souffre des douleurs. J'y ai passé, à
mon tour, car cette année, j'en ai senti
l'amertume, surtout dans ma tête, que je
criai pendant huit jours... C'était dans les
grands froids, et notre prison regorgeait l'eau de
partout et je ne pus pas me faire aucun
remède ; mais à présent
je suis mieux, grâces au Seigneur.
J'étais dans cette situation lorsque je
reçus tes lettres. Je ne plaignais que toi,
ma chère petite. Je disais chaque moment
à mon amie : « Au moins, si
j'avais ici ma pauvre enfant ! »
Elle me répondait : « Mon
Dieu, oui, nous en aurions soin. » Elle
me parle souvent de toi ; tellement que notre
complot est fait de ne nous quitter jamais. Elle me
dit : « Si ce grand Dieu nous
accordait notre chère
liberté, tu ferais venir
ta chère fille et nous aurions soin de nos
deux enfants. » Il y a douze ans que nous
sommes ensemble. Elle s'appelle Goutète. Sa
fille court sa quatorzième année,
mais c'est bien la plus brave enfant qu'on puisse
voir. Elle a perdu son mari dans les
galères, il y a longtemps.
Nous avons été dans une
terrible souffrance, cet hiver. Nous étions
sans aucune provision, excepté d'un peu de
bois vert. Le plus que nous avions, c'était
de la neige, sur notre terrasse, sans aucun secours
de personne. Dans tout le cours de l'hiver, nous
n'avons reçu que quarante-cinq sols chacune.
Les gens de ce pays sont tellement affligés
que nous en sentons l'amertume. Juge de notre
état. Cependant, ma chère fille, il
nous faut toujours dire avec le modèle de la
patience : « Quand tu me tuerais,
Seigneur, j'espérerais toujours en
toi. » Confions-nous en Lui, et il ne
nous abandonnera pas.
À la Tour de Constance, ce 25 novembre 1755.
Je t'aurais fait réponse de tes deux
lettres d'abord les avoir reçues, ce qui fut
trois jours l'une après l'autre, ma
chère petite, n'eût été
certaines nouvelles qui se sont répandues
sur le sujet de la liberté des pauvres
captifs affligés, et l'ai voulu, avant
t'écrire, examiner si ces nouvelles seraient
solides. On a commencé de libérer des
prisonniers qu'il y avait aux citadelles de
Montpellier et de Nîmes, mais ces
gens-là n'étaient pas jugés.
Ce qui nous donne meilleur augure, c'est huit
forçats qui ont été
délivrés de leurs chaînes tout
récemment, et on nous assure que nous,
misérables Maras (1), aurons part à
ce bonheur.
Mais c'est un bruit public.
Cependant, la liberté des dits
forçats nous donne de grandes
espérances, d'autant mieux que nos
frères libres se donnent d'émulation
à invoquer le saint nom de Dieu, dans des
assemblées nombreuses et fréquentes,
et personne ne dit le mot. Ainsi, mon cher ange, ne
t'afflige point. Le temps nous semble long et, en
effet, il l'est, parce que nous sommes
naturellement impatients ; notre chair murmure
toujours ; mais, ma chère fille,
mortifions nos mauvaises passions...
Tu trouves mes lettres à ta
fantaisie, ma chère petite ; c'est
l'amitié que tu as pour moi qui fait que tu
n'y découvres pas les défauts, car
pour le style ni les termes, je n'y fais
guère d'attention, quand il est question de
t'écrire, et, pour te dire vrai, je n'en
recopie jamais aucune, si ce n'est que
j'écrive à des grands. Mais,
hélas ! quel encens me donnes-tu ?
Quels éloges fais-tu de moi ? Tu me
jettes dans la confusion ! Il est vrai que
j'ai le bonheur d'être aimée. et que
personne ne me hait que par l'esprit de jalousie
que, bien souvent, il provient d'un trop grand
amour ; mais cela n'est pas un mérite
dont j'en sois digne ; c'est la grâce de
mon Dieu qui veut adoucir mes amertumes.
Cependant, ma tendre petite, sois
toujours sage, douce, patiente,
modérée. Aie toujours ta confiance en
notre divin Sauveur, et il ne t'abandonnera point.
Tu es malade, ma chère enfant, que je te
regrette ! Le Seigneur veuille, par sa pure
grâce, te donner la santé la plus
solide et te remettre bientôt entre mes
mains. Dieu nous accordera cette faveur au moment
où nous y penserons le moins. Ma
santé serait assez bonne, mais j'ai un
dégoût pareil au tien. Ton état
triste n'y contribue pas peu. Si je pouvais te
donner tout le soulagement qui te serait
nécessaire, je serais encore tranquille dans
ma situation. Il faut pourtant se soumettre
à la volonté du
Seigneur et baiser la verge qui nous frappe...
Adieu, mon cher ange, adieu, mon tout ;
crois-moi non une bonne tante, mais une tendre
mère. Aime-moi toujours comme je t'aime, et
sois persuadée que rien ne mettra de bornes
à mon amour, que la mort. Je suis ta
sincère tante,
La Durand.
5 août 1756.
Ma joie a été traversée,
sur ce que je m'étais flattée de
t'avoir â présent entre mes bras. Le
Sage a dit fort à propos que
l'espérance différée fait
languir le coeur, car je t'assure que je serai
toujours dans l'inquiétude jusqu'à ce
que je me rassasierai de ta présence, et
quand sera, ô mon Dieu, cet heureux
moment ? Une fois que tu puisses venir
à bout de tes affaires, ne retarde pas ton
voyage (2).
Satisfais un coeur qui ne respire que pour toi
après ce que je dois à mon
Créateur. Je ne prétends pas que tu
t'arrêtes dans nos quartiers (au Bouchet de
Pranles), ni même que tu y passes. Fais en
sorte de prendre une voiture qui prenne sa route
pour Nîmes, et tu iras débarquer
à la maison que je t'ai
désignée. Et tout de suite
étant arrivée, donne-m'en avis et je
te manderai prendre...
Si tu peux, tu porteras deux peignes
fines, une pour moi et une pour mon amie (3).
26 avril 1757.
Si tu fus longue à me répondre, ma chère fille, je t'ai imitée. Ton retardement fut occasionné par un mauvais coup à une de tes jambes, me dis-tu, et le mien par une fort mauvaise fluxion aux yeux, qui m'a aussi fait beaucoup souffrir. Mais Dieu juge à propos de nous affliger par bien des endroits. C'est un effet de son amour, puisqu'il châtie avec plus de sévérité ceux qu'il aime avec plus de tendresse.
À Paul Rabaut.
15 avril 1762.
Veuille-t-il me donner la force de tout souffrir avec une sainte patience...
21 août 1762.
Je me suis acquittée de cinquante-trois
livres. Dieu sait comme j'ai passé ma
vie ! je me suis passée de robe tout
l'été, de tablier, de souliers et
autres choses bien nécessaires. Mais pourvu
que je puisse m'acquitter avant de quitter ma
cruelle prison, je serai contente, quand je
n'aurais pas un liard.
Il ne me manque jamais de nouveaux
chagrins. On m'a fait saisie sur mes biens pour
cent quatre-vingts livres... Mais Dieu veut tout ce
qui m'arrive, je le loue en tout.
Au pasteur Gal-Pomaret, de Ganges
16 juin 1766.
Monsieur et très cher pasteur, toujours
captives, très souvent dans la misère
: elle va toujours augmentant
à notre égard. Il semble que la
liberté glorieuse dont notre grand Dieu
favorise notre peuple, en lui faisant annoncer ses
volontés et sa divine Parole avec abondance,
par les anges de sa dextre, devrait l'animer
à la charité ; point du tout...
Et s'il n'était quelques bonnes âmes
qui vous imitent, nous péririons de
misère... Hélas ! Il faut que
nos péchés soient bien grands pour
que, dans un temps favorable à notre
Religion, nous soyons toujours captives. C'est la
volonté du Tout-Puissant ; nous nous y
soumettons avec une sainte
résignation : « Donne-nous,
par ta grâce, la force de tout surmonter et
de demeurer fermes ! » Priez-le,
Monsieur, pour nous, qu'il fortifie notre foi et
notre espérance. Aidez, s'il vous
plaît, à nous soulager, jusqu'à
ce que le Seigneur ait mis fin à nos peines,
soit par notre liberté, soit par sa grande
libératrice.
Permettez-moi de vous témoigner
ici notre reconnaissance sincère pour tous
les soins que vous vous donnez, tant pour soulager
nos misères que pour procurer notre
délivrance après laquelle nous
soupirons ; car nous avons toujours la vue
tournée vers notre chère
Jérusalem...
« Anne-Rose Cabibel était
Anglaise de naissance, mais Française de
race. Elle appartenait à ces familles de
huguenots que Louis XIV contraignit à
l'exil. Sa mère se nommait Rose de Roux, et
sa grand'mère était une
Lagarde-Montesquieu... Elle était parente de
plusieurs familles nobles. Ses amis s'en souvinrent
pour elle, lorsqu'il fallut intéresser
à elle le public et le gouvernement, au
temps où elle portait en prison le deuil de
son fils suicidé et de son mari
exécuté, étant
elle-même, ainsi qu'un autre de ses fils,
sous le poids d'une accusation capitale. Mais, dans
sa boutique de la rue des Filatiers, elle ne
songeait guère à ses ancêtres,
et si elle eut tout le courage des nobles
d'autrefois, elle n'eut rien de leur
vanité. » (Ath. Coquerel fils).
Voltaire s'inclina avec émotion
devant l'héroïsme huguenot de cette
femme distinguée, qui dut mener durant trois
ans une cruelle vie de solliciteuse.
« Cette bonne et vertueuse mère,
écrivit-il à d'Alembert, me vint voir
ces jours passés ; je pleurai comme un
enfant. »
Elle avait épousé, à
Paris, en 1731, Jean Calas, un marchand
d'indiennes, à qui elle était
supérieure par la vigueur et
l'étendue de l'intelligence. Elle eut de lui
six enfants. L'un d'eux, Marc-Antoine, ayant
été trouvé pendu, on
répandit le bruit que Calas l'avait
lui-même assassiné, parce que ce jeune
homme avait abjuré. L'accusation fut
accueillie par le Parlement de Toulouse, et le
malheureux Calas expira sur la roue, en 1762. On
sait comment Voltaire réussit à faire
réviser le procès et à obtenir
un arrêt qui déclarait Jean Calas
innocent et réhabilitait sa
mémoire : 1765.
En 1773, Jeannette-Philippine Leclerc
rencontra à Paris Mme Calas :
« Grosse femme de bonne mine, fort
blanche, en robe noire, ruban noir, une canne
à sa main. » (Bull., t. LI, p.
560). Mme Calas et ses enfants
représentèrent la famille de Voltaire
aux funérailles solennelles du grand homme,
conduit au Panthéon, en juillet 1791.
Anne-Rose Cabibel mourut peu après, le 29
avril 1792, à Paris, âgée
d'environ 82 ans.
ÉDITION : Athanase Coquerel fils, Jean Calas et sa famille, 21 édit. de 1869, p. 437, 370. Bull. LI, p. 511.
À CONSULTER : Les livres sur l'affaire Calas abondent. Cf. Alex Coutet, Jean Calas, Musée du Désert, 1933.
DIEU ENTENDRA LE CRI DES INNOCENTS.
À M. Delamotte, conseiller au Parlement de Toulouse.
Du 26 février 1763, en réponse à la sienne, du 5 février de la même année.
Monsieur.... vous avez été en
occasion de connaître la droiture et la
probité de mon cher mari,
et je ne doute point que vous ne rendiez justice
à cette innocente victime, lorsqu'il en sera
question, comme je ne doute pas non plus qu'il ne
jouisse maintenant dans le ciel de la gloire qui
est réservée à son innocence.
Il était réservé sans doute au
martyre ; il en a éprouvé toute
l'amertume. Pour moi, je suis prête à
verser jusqu'à la dernière goutte de
mon sang pour défendre et justifier son
innocence, la mienne et celle de tous les
accusés. Cette parfaite conviction de notre
parfaite innocence, l'honneur et ma forte tendresse
pour ma famille, sont les motifs qui me soutiennent
et me fortifient dans ma juste demande.
J'espère que ce grand Dieu, en qui
j'ai toute ma confiance, ne permettra pas que la
vérité demeure plus longtemps
inconnue. Il est trop juste pour la laisser
opprimer ; il achèvera son oeuvre, car
il est le soutien de la vérité, le
mari (de la veuve) et le père des orphelins.
Et ma cause ne peut être que bien
défendue, ayant pour moi la justice de ce
Père de lumière et notre parfaite
innocence.
RECONNAISSANCE A VOLTAIRE.
Paris, ce 9 mars 1763.
Monsieur, vous aurez appris par la lettre de
M.
Dumas à Mme Debrus
(4)
l'événement de mon affaire au
Conseil.
Non, Monsieur, je ne trouve point
d'expressions assez vives pour
vous témoigner ma sensibilité
à tout ce que je vous dois, et que je vous
devrai encore, puisque votre coeur
généreux et bienfaisant ne se lasse
point de chercher de nouveaux motifs à ma
juste reconnaissance, je ne dois point vous taire
que vous avez porté le calme à mes
tribulations, et que je sens comme je le dois les
effets de votre générosité et
protection. C'est vous, Monsieur, qui avez
animé les juges à s'instruire de
notre innocence et les ministres à se mettre
du nombre. Nous ne pouvons, ma famille et moi, en
reconnaissance de tant de bienfaits, que prier sans
cesse le Père des miséricordes de
vous combler de ses grâces les plus
précieuses, de vous conserver dans notre
coeur la reconnaissance la plus vive, et
d'être jusqu'au dernier soupir, avec autant
de vénération que de respect
Monsieur, votre très humble et
obéissante servante,
Anne-Rose Cabibel Calas.
Mes filles prennent la liberté de vous assurer de leurs profonds respects.Paris, ce 27 décembre 1770.
Monsieur, si je ne me fusse pas trouvée
incommodée, dès le lendemain de mon
arrivée à Paris, mon premier soin
aurait certainement été de vous
remercier de l'accueil que vous avez daigné
me faire à Ferney. Je m'acquitte aujourd'hui
de ce devoir, et quoique ce soit bien tard, mon
coeur n'en est pas, je vous assure, moins
pénétré de reconnaissance pour
les bontés infinies que vous m'avez
témoignées.
Je vous prie, Monsieur, d'agréer mes
voeux pour la conservation de
vos jours et de votre santé. Personne ne
peut en faire de plus sincères ni de plus
étendus ; ils sont proportionnés
aux obligations que je vous ai...
(5).
Chapitre précédent | Table des matières | Chapitre suivant |