Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LES MARTYRS DE LANGRES

-------

Langres, ce chef-lieu d'arrondissement de la Haute-Marne, qui est aujourd'hui une petite ville toute catholique et le chef-lieu d'un diocèse, eut au seizième siècle son réveil évangélique, bientôt noyé dans le sang. « Langres, » dit l'Histoire des Martyrs, « ville épiscopale et des plus anciennes de France et limitrophe de plusieurs provinces, fut en ce temps éclairée de la lumière de l'Évangile ; à quoi Satan, à sa manière accoutumée, ne faillit de s'opposer par ses suppôts, tellement qu'un bon personnage, nommé Séraphin, ayant commencé de dresser une belle assemblée, fut surpris et mené avec quatre autres à Paris, où ils furent brûlés avec une admirable constance (1). »

La courte notice, à laquelle ces lignes sont empruntées, parut pour la première fois dans l'édition du Martyrologe de 1582, qui l'emprunta à l'Histoire ecclésiastique de Théodore de Bèze parue deux ans auparavant. Plus de trente-cinq ans s'étaient écoulés depuis le martyre de ces premiers réformés de Langres. Il n'est donc pas surprenant qu'il règne dans ce récit un certain vague et qu'il s'y soit glissé quelques inexactitudes, que lui reproche l'Anti-Martyrologe de Severt. C'est lui qui nous a le premier appris que le vrai nom de Séraphin était Robert Lelièvre, et que les premiers martyrs de Langres, immolés sur la place Maubert, à Paris, étaient au nombre de quatre au lieu de cinq. Les textes des arrêts, retrouvés et publiés par M. Weiss (2), confirment ces renseignements, qui n'avaient pas échappé à notre ami, M. D. Benoit, dans ses annotations du premier volume de Crespin.

Robert Lelièvre avait d'ailleurs pris soin lui-même, pour dépister les limiers du Parlement et du clergé, de faire l'obscurité sur sa personne et de voiler son identité sous des noms d'emprunt. Il se faisait appeler tantôt Séraphin d'Argences, tantôt Antoine Deschamps ; dans la contrée de Langres., on parait l'avoir surtout connu sous le nom 'dé Séraphin. Des quatre arrêts du Parlement qui le concernent, les deux premiers ignorent encore son vrai nom qu'il s'était refusé à déclarer. La cour de Paris, devant laquelle, il fut renvoyé, en 1548, par le prévôt de Langres et le bailli de Sens, parait avoir été assez intriguée, par ce mystérieux personnage. Soupçonnant que ce prédicateur de la Réforme pourrait être un ancien prêtre, de qui eût aggravé son cas, elle rendit son Premier arrêt (3), en date du 28 juin 1548, ordonnant au sénéchal de Lyon, aidé du substitut du procureur général, de faire. des recherches dans les registres de l'archevêché de Lyon pour s'assurer si, dans les dix dernières années, « le dit Séraphin d'Argences a pris et reçu aucun des ordres sacrés, et même l'ordre de prêtrise. » On devait subsidiairement tâcher de découvrir « de quel diocèse il était et où il demeurait. »
La Cour menaçait « les gens ecclésiastiques » qui ne feraient pas toute diligence pour l'aider dans ses recherches, de les y « contraindre par toutes voies et manières dues et raisonnables, mêmement par saisissement de leur temporel, » et de plus elle demandait que les renseignements ainsi recueillis lui fussent envoyés en double, par deux courriers successifs, « pour obvier à la perdition du premier paquet. » L'absence dans les arrêts subséquents, de toute mention à la cléricature du prévenu, prouve que les recherches faites dans les archives de l'archevêché de Lyon n'aboutirent à aucun résultat, mais elle ne prouve pas du tout qu'il ne fût pas prêtre. En effet, le nom sur lequel porta cette enquête, et le seul que la Cour connût alors, était un pseudonyme. On chercha vainement dans les registres, Séraphin d'Argences ; peut-être y eût-on trouvé Robert Lelièvre. Ce qui nous fait croire qu'il était prêtre, c'est justement le soin qu'il mettait à cacher son identité à des juges qui avaient pourtant à leur disposition la chambre de torture pour faire parler les prévenus trop discrets.

Robert Lelièvre était originaire de Tours (4). Amené à l'Évangile dans des circonstances que nous ignorons, il évangélisa Bourges, Sens, Blois, Angers et autres lieux. C'est ce qu'on peut inférer du texte de sa sentence qui porte que « ledit Lelièvre, principal auteur desdits délits (d'hérésie) sera brûlé par figure (en effigie) ès villes de Sens et de Blois, Bourges, Angers et autres lieux, ès lesquels il a commis semblables crimes et délits (5). »

Il fut donc un évangéliste itinérant, allant de lieu en lieu, sous des noms divers pour prêcher le pur Évangile, et, comme Tite au siècle apostolique, « établissant des anciens dans chaque ville, » à mesure que ses prédications y avaient groupé quelques croyants. Il eut pour auxiliaires dans son oeuvre missionnaire deux colporteurs, Adrien Canal et Étienne Mulart, qui comparurent, le 17 août 1547, devant la cour du Parlement de Paris, sous l'accusation d'être « porteurs de livres scandaleux et erronés. » Leur procès, dont nous ignorons l'issue, était encore pendant une année plus tard (6).

Mais ce fut surtout à Langres que le ministère de Robert Lelièvre parait avoir porté des fruits abondants. Il organisa des « conventicules » dans la maison de Jean Taffignon et de sa femme Marguerite Séjournant, bons bourgeois de Langres, qui furent les Aquilas et Priscille de la jeune Église. Leur serviteur Nicolas embrassa la foi de ses maîtres et fut plus tard enveloppé dans les poursuites. L'Eglise recruta ses membres dans toutes les classes de la société. Nous y rencontrons une dame noble, la damoiselle Marie de la Bourdinière ; un religieux du couvent des dominicains de Langres, nommé Argillières ; un musicien, Jean Thuillier, dit Le Camus ; deux orfèvres, Guillaume Michau et Nicolas Testevuyde ; un potier d'étain Jacques Boyer ; un cordonnier, Simon Mareschal ; un fourbisseur, Jacques Bourelot ; un éperonnier, Jean Camus ; un barbier, Cosme Johanninet ; deux maçons, le fils de Guyot Coignet et Nicolas Sauvaige ; un chapelier, Jean Germain ; deux hommes dont la profession n'est pas indiquée, Guillaume Provenchères et Michel Mareschal.

Un fait intéressant à noter, c'est que l'Eglise de Langres, comptait dans son sein des familles entières. Neuf de ses membres ci-dessus nommés furent accompagnés en prison par leurs femmes, qui partageaient leur foi. Quatre autres noms de femmes (probablement de jeunes filles) figurent dans les arrêts du Parlement.

On a remarqué dans cette liste de noms celui d'Argillières, religieux dominicain. Un chroniqueur local, Javernault, le nommé Largilier, lui donne le titre de « ministre calviniste, » et le représente comme « gâté de l'erreur des sacramentaires par un Séraphin d'Angers (7). » Il semble résulter de ce texte que Lelièvre, après avoir fondé l'Eglise de Langres, en confia la direction à l'un de ses convertis, l'ex-moine Argillières.

L'adhésion donnée à la foi évangélique par un aussi grand nombre d'habitants de Langres, et le succès qu'eurent dans la contrée les prédications de Robert Lelièvre, portèrent ombrage à l'évêque et aux autorités civiles. C'était d'ailleurs le moment où Henri II venait de créer la Chambre de la seconde Tournelle criminelle, dite Chambre ardente, dans le but de « pourvoir et remédier par tous les meilleurs moyens, afin d'extirper les fausses et erronées doctrines et hérésies. » Les intentions du roi avaient été comprises, et, de toutes parts le clergé et les prévôts rivalisaient de zèle pour alimenter le redoutable tribunal. Le prévôt de Langres, inspiré sans doute par l'évêque Claude de Longwy, cardinal de Givry, résolut de frapper un grand coup. Il fit arrêter, probablement vers 1547, Robert Lelièvre et les trois principaux membres de l'Eglise, Jean Thuillier, Michel Mareschal et Jean Camus, et après avoir instruit leur procès, les renvoya devant le lieutenant criminel du bailliage de Sens, qui à son tour transmit les pièces du procès à la Chambre créée au Parlement de Paris pour juger les cas d'hérésie.

On aimerait à connaître les détails du procès de ces humbles chrétiens devant la Chambre ardente. Les détails n'en sont malheureusement pas parvenus jusqu'à nous. Nous savons seulement qu'ils ne faiblirent pas devant leurs juges et furent trouvés dignes d'être frappés du maximum de la peine, sans ces légères atténuations dont on faisait bénéficier ceux auxquels la crainte et les tortures arrachaient des demi-rétractations.

L'arrêt contre Robert Lelièvre, Jean Thuillier, Michel Mareschal et Jean Camus, les déclare convaincus « des cas et crimes de blasphème hérétique, référant espèce d'idolâtrie, conventicules occultes réprouvés et damnés, lesquels ils se sont efforcés contrevenir et faire actes répugnans à la sainte foi catholique et observance commune de notre mère, sainte Église, touchant la sainte communion et contre l'honneur et révérence du Saint-Sacrement de l'autel. » En conséquence, ils sont condamnés : « le dit Robert Lelièvre, dit Séraphin, comme principal auteur, à être pris ès prisons de la Conciergerie et mis sur une claie et sur icelle être traîné depuis la dite Conciergerie jusques à la place Maubert, et les dits Thuillier, Mareschal et Jean Camus être mis chacun sur un tombereau au-devant de la dite claie, et sur iceux être menés en la dite place Maubert, en laquelle seront érigées et dressées quatre potences ; la première desquelles sera plus haute que les autres d'un grand pied, en laquelle sera soulevé ledit Lelièvre, dit Séraphin, principal auteur des dits crimes et maléfices, et aux trois autres potences seront aussi soulevés les dits Thuillier, Mareschal et Jean Camus. Et à l'entour de chacune des dites potences et en même temps sera allumé un grand feu, dedans lequel les dessus dits prisonniers seront brûlés tous vifs et leurs corps consumés et convertis en cendres. » Un retentum ou article secret ajoutait que les prisonniers auraient la langue coupée, s'ils essayaient de rendre témoignage de leur foi.

L'exécution eut lieu, conformément à cet arrêt le 1er août 1548. Les condamnés souffrirent leur supplice dit le Martyrologe, « avec une admirable constance. » Le prêtre, chargé de les exhorter, fut tellement frappé « d'une si extraordinaire vertu du Seigneur en l'infirmité des siens, » qu'il oublia sa mission de convertisseur et se borna à les encourager à supporter patiemment leurs maux. L'un des martyrs, Robert Lelièvre sans doute, lui dit « d'un visage riant » : « Si vous étiez à notre place, oseriez-vous vous vanter d'avoir une si bonne patience que celle que Dieu nous donne (8) »

Mais l'audodafé du 1er août 1548 sur la place Maubert, s'il avait décimé l'Eglise de Langres, n'eût pas suffi pour la détruire. Un second procès contre les fidèles de Langres était pendant devant la Chambre ardente, et un second autodafé devait s'allumer, à Langres même, un mois plus tard.


II

La seconde série d'arrestations faites à Langres pour cause d'hérésie dut suivre de bien près la première. Les réformés avaient continué à se réunir plus ou moins secrètement dans la maison de Taffignon, pendant que s'instruisait le procès de Lelièvre et de ses compagnons. Un jour que l'ex-moine Argillières administrait la Cène aux membres de la petite église de Langres, le sieur Petit, lieutenant du prévôt, fit irruption dans la maison et arrêta tous ceux qui ne réussirent pas à fuir. Parmi ces derniers, étaient le ministre lui-même, la damoiselle de la Bourdinière et d'autres, en tout huit hommes et six femmes, qui furent assez heureux pour échapper. Les autres, cinq hommes et sept femmes, furent conduits en prison, et l'on instruisit leur procès.

La justice avait été longtemps à Langres dans les mains de l'évêque ; mais le roi avait rattaché cette ville à la prévôté de Sens, et le tribunal de l'évêque n'avait plus de juridiction que sur les habitants des localités dont il était le seigneur. Mais il est probable que l'évêque, surtout lorsque, comme alors, Il était prince de l'Eglise avait une influence considérable sur les affaires de justice lorsqu'elles touchaient à la religion. D'ailleurs, avec les ordres rigoureux donnés par le roi, les réformés de Langres n'avaient rien à gagner à être les justiciables d'un tribunal non ecclésiastique. Le procès criminel contre les accusés, comparants ou défaillants, eut lieu devant le bailli de Sens et la peine de mort fut prononcée contre les plus compromis.

Les appels du tribunal de la prévôté de Sens étaient portés devant le Parlement de Paris, et les douze condamnés de Langres, ayant fait appel, furent transportés à Paris et écroués à la Conciergerie du Palais. Ce fut le 3 septembre 1542 que le tribunal qui, un mois auparavant, avait envoyé au bûcher Robert Lelièvre et ses trois amis, statua sur cette seconde série de protestants de Langres. Ils étaient accusés de « blasphème hérétique, » de « conventicules occultes, » d' « actes répugnans à la sainte foi catholique, commis en la maison du dit Taffignon. » Sur les douze, huit méritèrent, par leur fermeté dans l'attachement à l'Évangile, d'être condamnés à mort. C'étaient Jean Taffignon et sa femme Marguerite Séjournant, Simon Mareschal et sa femme Jeanne Baillye, Jacques Royer, Jacques Bourrelot, Guillaume Michau et Catherine Cremer (9). Taffignon devait être brûlé vif sur la place du Marché aux porcs de Langres, et autour du bûcher devaient être dressées sept potences, à chacune desquelles serait pendu l'un desdits condamnés, dont les corps, après la strangulation, devaient être jetés dans le même bûcher où celui de Taffignon aurait été consumé.

Quant aux quatre femmes, que la chambre ardente ne jugea pas à propos d'envoyer à la mort, elles se nommaient Aimée Genevois, Anne Guillaume, Jeanne Coignet, femme de Jacques Bourrelot, et Claudine Baillet, femme de Jacques Royer. Elles devaient, le matin de l'exécution, assister à la messe, dans la grande église de Langres, à genoux, les pieds nus et un cierge à la main, puis à une prédication faite par « un bon et notoire personnage ; » elles devaient ensuite faire amende honorable devant la porte de l'église, « et déclarer à haute voix que follement, témérairement et indiscrètement elles s'étaient trouvées aux dits conventicules et ouï les lectures du dit Séraphin d'Argences, dont elles requerront pardon et merci à Dieu, au roi et à la justice. » Enfin, deux d'entre elles devaient être conduites au lieu de l'exécution et assister à genoux à l'autodafé. Quant à Claudine Baillet, dont le mari était l'un des martyrs, elle était dispensée de le voir mourir ; mais elle était condamnée à être « fustigée nue de verges, ayant la corde au col par les carrefours de la ville de Langres. » Toutefois la Cour, prenant en considération son état spécial, ordonna que cette exécution fut différée « jusques à six semaines après qu'elle sera accouchée. »

Ces quatre malheureuses, à qui l'on faisait grâce de la vie à des conditions si dures, regrettèrent sans doute la défaillance au prix de laquelle elles avaient la vie sauve, quand elles furent témoins de l'admirable constance des huit martyrs. Qu'on se représente cette scène digne de l'Inquisition d'Espagne, dont la ville de Langres fut témoin dans les derniers mois de 1548. Un bûcher se dresse au milieu du marché, et sept potences tout à l'entour, auxquelles bientôt se balancent les corps de quatre hommes et de trois femmes, coupables d'avoir embrassé la pure doctrine évangélique. Et bientôt la même flamme consume, dans un immense brasier, ces cadavres et le corps vivant de celui dont la maison a donné asile au culte réformé. Pour compléter le tableau, ajoutez-y deux traits : ces femmes à genoux, la corde au cou, sur un échafaud, et condamnées à être les témoins du martyre de leurs amis, qu'elles n'ont pas osé partager, et, tout à l'entour, une multitude fanatisée par la prédication qu'elle vient d'entendre dans la grande église.

« Tous ces martyrs de Langres, » raconte Crespin, « montrèrent, dans la confession de la foi chrétienne, une constance et une persévérance qui fut admirable et joyeuse aux fidèles, et au contraire en étonnement et en grincement de dents aux adversaires. Ils furent assistés d'une force plus qu'humaine et demeurèrent constants jusqu'à la fin (10) »

Un trait, rapporté par le Martyrologe, mérite d'être conservé. Jeanne Baillye femme de Simon Mareschal, exhorta ses compagnons à la fidélité et dit à son mari : « Mon ami, si nous avons été conjoints par mariage quant au corps, estimez que cela n'était que comme promesses de fiançailles ; mais le Seigneur Jésus-Christ nous épousera au jour de notre martyre. » Comme elle était la plus jeune, on la réserva pour être la dernière exécutée, les prêtres lui promirent « beaucoup de belles choses, » si elle reniait sa foi ; mais l'héroïque jeune femme n'entendait pas renoncer au rendez-vous de son céleste fiancé, et elle demanda qu'on ne différât plus de la laisser mourir pour la cause de l'Évangile.

Conformément à l'arrêt de la Chambre ardente, la maison Taffignon, où s'étaient tenues les assemblées protestantes, fut « abattue et rasée entièrement, » et à sa place fut construite une chapelle en l'honneur du Saint-Sacrement. Cette chapelle a subsisté jusqu'en 1825. Le peuple, qui conserve longtemps le souvenir des faits, a donne ; à la rue dans laquelle était cette maison où Robert Lelièvre prêcha la Réforme, un nom qui eût dû sauver de l'oubli celui du courageux évangéliste. Il l'appela la rue au Lièvre, nom qu'elle porte encore aujourd'hui. 


(1) Histoire des martyrs, édition de Toulouse, t. I, p. 518.  

(2) Weiss, La Chambre ardente, p. 127, 151, 171, 199. 

(3) Numéro 71 du recueil de documents de M. Weiss, La Chambre ardente, p. 127

(4) Histoire des martyrs, édition de 1554, p. 127.

(5) Weiss, La Chambre ardente, p. 173.

(6) Ibid., p. 13 et 151. L'arrêt du 14 juillet 1548 renvoie l'examen des pièces concernant ces deux accusés à « maistre Guillaume Luillier, conseiller de la dite cour, rapporteur du procès fait contre ledit d'Argence (Lelièvre) et complices, pour être procédé au jugement des dits, conjointement ou divisément. »

(7) Quelques extraits des Mémoires inédits de Javernault ont paru dans un article sur Langres pendant la Ligue, publié en 1868 dans les Mémoires de la Société historique de Langres.

(8) Crespin, t. I, p. 518. 

(9) Crespin n'en mentionne que sept (t. I, p. 518), ce qui fait compensation pour l'erreur commise dans la notice relative à la première série, où il compte cinq martyrs au lieu de quatre.

(10) Crespin, t. I, p. 519.
Chapitre précédent Table des matières Chapitre suivant