Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LES MARTYRS SOUS HENRI Il

suite

GUILLAUME NEEL


 (1).  Guillaume Neel, de Rouen, avait appartenu à l'Ordre des Augustins. « Après que le Seigneur lui eût fait la grâce de connaître sa vérité, il ne cessa par tous moyens à lui possibles d'enseigner la doctrine de l'Évangile. » En passant à Nonancourt, il entra dans une auberge pour y prendre son repas. Il y trouva plusieurs prêtres, qui tinrent devant lui des propos peu convenables. Il les reprit sur leur conduite et sur leurs doctrines. L'un d'eux, doyen d'Illiers, le fit arrêter sur l'heure et conduire à Évreux, dans la prison de l'évêque. Il y fut interrogé par le pénitencier de l'évêché, Simon Vigor, « homme de quelque science, » dit Bèze, « mais de très petite conscience (2), » qui avait lu les écrits des Réformateurs, mais que « l'ambition et l'avarice » avaient empêché d'embrasser ouvertement leurs doctrines.

Désireux de sauver la vie de Neel, il essaya de tirer de lui quelques concessions en matière de doctrine, mais il n'y réussit pas. Le prisonnier obtint la permission de mettre par écrit un résumé de sa foi sur les principaux points qui séparent les réformés de l'Eglise romaine. Crespin nous a conservé cette confession de foi.

Condamné à être dégradé de sa prêtrise, il en appela vainement au Parlement de Rouen, qui confirma l'arrêt de la Cour épiscopale. « Peu de temps après ces mystères de dégradation, » dit Crespin, « il fut condamné à être brûlé vif et être bâillonné en la bouche pour l'empêcher de parler au peuple. Il endura avec une débonnaireté admirable tous les tourments qu'on lui voulut faire, et ne parla point jusqu'à ce qu'au plus fort de la flamme ardente, le bâillon étant tombé de sa bouche, il fut entendu crier au Seigneur, tellement que le bourreau lui donna d'un crochet sur la tête et l'accabla du tout. Le peuple s'écria contre le bourreau, et nonobstant que naguère il eût en horreur et exécration la venue de ce saint personnage, ayant vu néanmoins sa grande constance en la mort si cruelle, eut opinion qu'il était homme de bien et qu'il était mort vrai martyr.

Les femmes pleuraient et disaient qu'il avait gagné le pénitencier. Bref, sa mort fit un fruit inestimable au pays d'Évreux et aux environs. »




SIMON LALOÉ
(3).

Parmi les martyrs de cette année 1553, il convient de mentionner Simon Laloé, de Soissons, lunetier. Comme il revenait de Genève, il fut arrêté à Dijon, comme suspect d'hérésie. Il confessa fidèlement sa foi, refusa de dénoncer ses frères et fut condamné au bûcher.

Quand le bourreau vint le prendre pour le conduire à la mort, Laloé lui dit en souriant : « Mon ami, je n'ai vu de ce jour d'hui homme qui me fût plus agréable que toi. » L'exécuteur en fut tout ému et « à grand regret procéda à son exécution. » Avant de mourir, Laloé pria avec véhémence pour ses ennemis, puis « il endura le martyre bien allègrement. » Le bourreau Jacques Sylvestre, « qui, » dit Bèze, « pleurait en l'exécutant (4), » n'eut dès lors aucun repos qu'il n'eût connu la religion qui apprenait à mourir de la sorte, et il se retira. peu après à Genève, où il vécut « selon la réformation de l'Évangile. »



 
ÉTIENNE LE ROI ET PIERRE
DENOCHEAU (5)

Étienne le Roi exerçait l'office de notaire à Saint-Georges-sur-Eure, près de Chartres. Il avait séjourné quelque temps à Genève, « où il avait fort profité en la Parole de Dieu, tellement qu'il faisait valoir le talent que Dieu lui avait confié, en enseignant les ignorants et reprenant les blasphèmes. » Ce fut sans doute lui qui amena à la foi Pierre Denocheau, qui l'assistait en qualité de clerc. Cette étude de notaire, où l'on ne se bornait pas à dresser des actes de vente et des testaments, mais d'où l'Évangile rayonnait sur la contrée, attira l'attention des prêtres, et le notaire et son clerc furent arrêtés et conduits dans la prison de l'évêque de Chartres. « Là, étant détenus et interrogés de leur foi, ils rendirent ample témoignage sans aucunement varier ni fléchir. » Denocheau écrivit en prison sa confession de foi, que Crespin a publiée, après l'avoir, dit-il, « tirée comme du milieu du feu (6). »

Étienne Le Roi composa en prison des « chansons spirituelles, » qui renfermaient l'expression de sa foi et de son espérance chrétiennes. « Il s'esjouissait en prison en les chantant, » dit Crespin, « et magnifiant les bontés non pareilles du Seigneur. »
Les deux amis furent exécutés à Chartres, en 1553.



 
PIERRE
SERRE (7).

Pierre Serre, du Languedoc, avait été prêtre. S'étant converti à l'Évangile, il se réfugia à Genève, pour y professer librement sa foi évangélique et, voulant gagner honorablement son pain quotidien, il y apprit le métier de cordonnier. Mais, comme tant d'autres réfugiés, il ne sut pas résister au désir de revoir la France, au risque d'y trouver la mort. Il avait un frère marié au pays de Couserans en Guyenne, et il désirait vivement lui faire partager sa foi et le décider à le suivre à Genève. La femme de son frère accueillit fort mal ses ouvertures et en parla à une voisine, qui en parla à d'autres. Arrêté par l'ordre de l'Official du diocèse, il fut livré entre les mains de l'inquisiteur de la foi de Toulouse, qui le condamna, comme ancien prêtre, à la dégradation ecclésiastique et le livra au bras séculier. Le juge des appels civils de la sénéchaussée de Toulouse, qui était aussi juge des cas d'hérésie, le condamna à faire amende honorable, à demander pardon à Dieu, au roi et à la justice, puis à avoir la langue coupée et à être brûlé vif.

Serre en appela à la Cour du Parlement de Toulouse, devant laquelle Il confessa sa foi avec intrépidité. Il déclara à ses juges qu'il en avait appelé à leur juridiction, non pour sauver sa vie, n'ayant aucun espoir de ce côté-là. « J'en appelle, » dit-il, « de la sentence qui m'a condamné à demander pardon au roi, lequel je n'ai pas offensé, non plus que la justice. Quant à Dieu, je suis tenu et tout prêt de lui demander pardon. J'en appelle aussi de ce qui a été dit que j'aurais la langue coupée ; car, attendu que le Seigneur me l'a donnée pour le louer il m'est avis que l'on ne me doit ôter le moyen de le pouvoir faire sur le dernier point de ma vie. » La sentence du premier juge fut confirmée par la Cour, sauf en ce qui concernait l'amende honorable et l'ablation de la langue, à condition, toutefois, qu'il s'abstiendrait de parler contre la religion romaine.

Comme on le menait au lieu du supplice, en passant devant le collège de Saint-Martial, le juge lui montra une image de la vierge Marie et lui dit qu'il lui demandât pardon, Pierre répondit qu'il n'en ferait rien, car il ne l'avait pas offensée, que de plus ce n'était pas là la vierge Marie, mais une idole de pierre. Cela dit, le juge lui commanda de bailler la langue, ce qu'il fit sans délai, et endura paisiblement qu'elle fût coupée. De là il fut attaché au poteau pour être brûlé vif. Il leva les yeux au ciel, et les tint là fixés jusqu'à la mort, tellement que, malgré l'ardeur et véhémence du feu, il ne remua pas plus que s'il eût été insensible. »




GUILLAUME D'ALENÇON
(8).

Guillaume d'Alençon, natif de Montauban, après avoir été prêtre, était devenu l'un de ces humbles ouvriers de la Réforme qui la propageaient en colportant de lieu en lieu la sainte Écriture. Arrêté à Montpellier, il fut condamné à mort. Le jour de son exécution, on lui adjoignit un tondeur de draps, qui, pour échapper au bûcher, avait consenti à faire amende honorable. Dans le but de lui inspirer une salutaire terreur, on l'obligea à assister au supplice de Guillaume. Mais le courage de celui-ci, qui chantait des psaumes en allant à là mort, et les exhortations qu'il lui adressa, firent rougir de sa faiblesse le tondeur de draps, qui revint sur sa rétractation et ne tarda pas à être, à son tour, envoyé au bûcher.

Quant à Guillaume d'Alençon, heureux d'avoir été l'instrument du salut d'un pauvre frère tombé, « il s'élança, » raconte un témoin oculaire, « sur le bûcher et s'assit au milieu. » Le bourreau lui lia les bras au corps et alluma le bûcher après y avoir jeté les livres apportés de Genève. Le martyr restait paisible, les yeux tournés au ciel. Au moment où le feu atteignit les livres, le bourreau tira la corde qu'il avait passée autour du cou du patient ; la tête s'inclina sur la poitrine. Dès lors d'Alençon ne fit plus un seul mouvement, et son corps fut réduit en cendres (9). »



RICHARD LE FÈVRE (10).


Richard Le Fèvre, natif de Rouen, compagnon orfèvre, avait appris à connaître le pur Évangile à Londres, puis à Genève, où il séjourna une dizaine d'années et fut en rapport avec Calvin. Pendant un voyage qu'il fit en France, il fut arrêté, mis en jugement à Lyon et condamné à mort, après avoir subi de longs interrogatoires. Pendant sa captivité, il écrivit à Calvin pour lui demander conseil sur quelques points de doctrine, sur lesquels on avait essayé de l'embarrasser. La réponse de Calvin montre avec quelle attention et quelle sympathie il suivait les confesseurs de l'Évangile dans leurs souffrances (11).

« Quant est de répondre aux arguments, lui écrivit-il, vous faites bien de répondre en toute simplicité, parlant selon la mesure de votre foi, comme il est écrit : « J'ai cru, pourtant je parlerai. » Vrai est que toutes les subtilités qu'ils cuident avoir ne sont que sottises ridicules ; mais contentez-vous de ce que Dieu vous a départi de sa connaissance pour rendre pur témoignage et sans feintise à sa vérité. Car quelque risée qu'ils en fassent, ce leur sera comme une foudre à leur confusion, quand ils n'entendront que ce qui est fondé en Dieu et en sa parole. Au reste, vous savez qui est celui qui a promis de donner bouche et sagesse aux siens, à laquelle tous les siens ne pourront résister ; demandez-lui qu'il vous conduise selon qu'il connaîtra être bon. Ils ne laisseront pas pour cela de vous tenir convaincu d'hérésie, mais autant en a-t-il été fait à tous les apôtres et prophètes et à tous les martyrs. Le greffier n'écrira sinon ce qui lui viendra à plaisir, mais votre confession ne laissera pas d'être enregistrée devant Dieu et ses anges, et il la fera profiter aux siens selon qu'il est à désirer. »

Après avoir donné à Le Fèvre quelques éclaircissements sur la justification, l'intercession des saints et la transsubstantiation, Calvin ajoute :

« Si les ennemis de vérité combattent par ambition, de votre part montrez qu'il suffit, de donner gloire à Dieu contre leurs ruses et sophisteries. Contentez-vous d'avoir pour votre bouclier une simple confession de ce que Dieu a imprimé en votre coeur. Tant moins vous faut-il tourmenter s'ils usent de calomnies impudentes contre moi ou contre d'autres, puisqu'ils ont licence de médire sans raison ni propos. Portons patiemment tous les opprobres et vilenies qu'ils nous jetteront dessus, car nous ne sommes pas meilleurs que S. Paul qui disait qu'il nous faut cheminer par blâmes et par vitupères.
» ... Or cependant consolez-vous en notre bon Dieu, qui nous a fait la grâce de nous conjoindre totalement avec son Fils, et que tous les diables d'enfer et tous les iniques du monde ne nous en peuvent séparer. Réjouissez-vous en ce que vous soutenez sa querelle en bonne conscience, espérant qu'il vous donnera la force pour porter ce qu'il lui plaira que vous souffriez. Nous avons telle souvenance de vous en nos prières, comme nous devons, en suppliant ce bon Dieu, puisqu'il lui a plu vous employer à maintenir sa vérité, qu'il vous donne tout ce qui est nécessaire à un office tant honorable, qu'il vous fortifie en vraie persévérance, qu'il vous donne vraie prudence spirituelle pour ne chercher sinon l'avancement de son nom, sans avoir égard à vous, et qu'il se montre tellement votre protecteur, que vous le sentiez à votre consolation, et que les autres aussi l'aperçoivent pour être édifiés.

» Tous les frères de par-deçà vous saluent en notre Seigneur, se réjouissant qu'il a besogné si puissamment en vous, ayant aussi compassion fraternelle de votre captivité, et désirant qu'il plaise à ce bon Dieu déployer sa bonté et merci sur vous.
» Votre frère en notre Seigneur,

» Jean CALVIN.

De Genève, ce dix-neuvième de janvier MDLI. »

Le Fèvre en appela, devant la Cour du Parlement de Paris, de la sentence qui le condamnait à mort. Pendant le trajet de Lyon à Paris, il fut délivré, pendant la navigation sur la Saône, par des gens masqués et inconnus, qui, le menant dans les bois, lui indiquèrent son chemin, en le recommandant à la garde de Dieu (12). Quelques-uns de ses frères en la foi, supposant que cette fuite avait été préparée entre lui et ses sauveteurs, la désapprouvèrent, trouvant que « ce n'était pas le moyen par lequel il faut défendre la parole de Dieu (13). » Le Fèvre prouva, par la suite, qu'il ne reculait pas devant le martyre.

Arrêté de nouveau en 1554, à Grenoble, il fut jeté dans les basses fosses de la prison de Porte-Troine, « où il demeura, » dit-il, « environ douze jours avec deux brigands qu'on dévalait le soir, et qui lui faisaient grande fâcherie par leurs méchants propos. » Après avoir subi divers interrogatoires devant le vi-bailly du Grésivaudan, et maintenu fermement sa foi, il fut transféré à Lyon, où fut confirmée sa première sentence. Pendant les derniers jours de sa vie, il écrivit à Calvin une lettre touchante, où il lui disait :

« Très-cher et parfait ami Monsieur Calvin, - La présente est pour vous faire savoir que j'espère aller faire la Pentecôte au royaume des cieux et aller aux noces du Fils de Dieu, si plus tôt je ne suis appelé de ce bon Seigneur et Maître, auquel je suis prêt d'obéir à sa voix (14

Richard Le Fèvre composa aussi dans sa prison, à la veille du supplice, deux admirables prières, qui sont parmi les plus beaux monuments de la foi et de la piété de nos martyrs. Nous en avons déjà cité un fragment (15). Voici la fin de la seconde :

« Pour le moins, ô mon Dieu, si je suis mis à mort sortant de cette prison, je ne serai exécuté comme meurtrier ou brigand ; mais pour la même querelle pour laquelle sont morts tant de martyrs de ton Fils Jésus-Christ. Que si j'ai commis quelque grand maléfice, par lequel j'avais bien mérité la mort (comme le moindre péché du monde est digne de mort), tu l'as caché et couvert, afin que ma mort fût réservée à sceller par mon sang la doctrine de l'Évangile. Que vaut de tant languir ? Aussi bien faudrait-il mourir une fois. Le tourment n'est pas si long ni si grand, d'être dépêché en une heure, que de languir trois mois en un lit. Ne vaut-il pas mieux mourir allègrement pour mon Seigneur Jésus-Christ ? O Dieu éternel, que tu me fais un grand honneur, de ce qu'il te plaît me faire boire à la coupe de ton Fils bien-aimé Jésus-Christ, et de me préparer le même breuvage que lui-même a bu. Je n'ai donc plus que faire de la lumière du monde, puisque tu m'appelles, ô mon Dieu, pour me donner la lumière éternelle, à laquelle veuille-moi maintenant conduire par ton Fils Jésus, qui, en l'unité du Saint-Esprit, vit et règne avec toi éternellement. »

Les détails manquent sur la fin de Richard Le Fèvre. Nous savons seulement qu'il subit le supplice du bûcher, après avoir eu la langue coupée, le 7 juillet 1554.




DENIS LE VAIR
(16).

Quelques mois après, en cette même année 1554, un prêtre, devenu colporteur et évangéliste, Denis Le Vair, fut arrêté dans un village de la côte normande. Il revenait de l'île de Guernesey, chassé par la réaction catholique qui avait suivi l'avènement de la reine Marie. Mais il n'échappait à la tyrannie des Tudors que pour tomber sous celle des Valois. Dénoncé par la charge de livres saints qui l'accompagnait, il fut mené, de prison en prison, jusqu'à Rouen, où il fut condamné à « être brûlé vif et surhaussé par trois fois sur le feu. » On voulait le soumettre à la question extraordinaire, pour lui faire dénoncer ceux qui partageaient sa foi. Il répondit à ses juges « que tous les chrétiens amateurs du Saint Évangile étaient de son parti, dont était la plus saine partie du royaume de France, sans excepter le Parlement de Rouen. » Il déclara d'ailleurs « que ni torture ni tourments ne lui feraient dire autre chose ni être cause de mettre quelqu'un en fâcherie ; et que, s'il advenait qu'il mourût à la torture, Il ne mourrait pas au feu. »

Devant cette fermeté, on jugea inutile de lui appliquer la question, et on le conduisit au supplice. Le long du chemin, il exhorta le peuple à suivre la Parole de Dieu. L'un des officiers commanda au bourreau de lui couper la langue, ce qui fut fait. Le moine qui l'accompagnait voulut mettre une petite croix de bois entre ses mains étroitement liées, mais il se refusa à la prendre et lui tourna le dos ; sur quoi, le moine cria au peuple : « Voyez, mes amis, voyez le méchant qui refuse la croix ! » On l'amena devant l'église de Notre-Dame pour faire amende honorable ; mais, dit Crespin, « le patient montrait et des mains et des yeux, et par tous signes à lui possibles, qu'il fallait adorer un seul Dieu, détournant sa face de leurs idoles. » On devait le plonger trois fois dans le feu, mais l'ardeur des flammes ne permit pas au bourreau d'exécuter cette clause de la sentence, et le feu, « plus humain que les bourreaux, » pour parler comme Bèze (17), - abrégea les souffrances du martyr.


(1) Crespin, t. II, p. 13. 

(2) Hist. eccl., t. II, p. 53.

(3) Crespin, t. II, p. 25, 30. 

(4) Hist. eccl., t. I, p. 53. 

(5) Crespin, t. II, p. 26.

(6) Crespin parle à cette occasion de « la difficulté qu'il y a de recouvrer les actes et confessions judiciaires de ceux qui sont détenus prisonniers pour la vraie doctrine, d'autant que Satan a bien su suggérer cette ruse au cerveau de ses suppôts, de brûler entièrement les procès avec les personnes. »

(7) Crespin, t. II, p. 30.

(8) Crespin, t. II, p. 34.

(9) Mémoires de Félix Platter, de Bâle. Genève 1866.

(10) Crespin, t. II, p. 37.

(11) Ibid., t. II, p. 37. Calvini opera, XIV, 18.

(12) Crespin, t. II, p. 46.

(13) Ce fut le jugement que porta Pierre Escrivain ; l'un des cinq étudiants martyrisés à Lyon. (Crespin, t. I, p. 605.)

(14) Lettre du 3 mai 1554, (Bibliothèque de Genève.)

(15) Voir plus haut, p. 48.

(16) Crespin, t. II, p. 88.

(17) Hist. eccl., t. I, p. 54. 
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