Le Soleil de Justice s'est levé apportant
la guérison sous ses ailes. Dans nos
précédentes études, nous avons
vu se lever l'aurore du jour qu'Abraham
s'était réjoui de voir ;
l'Étoile prophétisée par
Balaam ; la grande lumière
prédite par Esaïe. Nous avons, pour
ainsi dire, vu les nuées, l'une après
l'autre, s'illuminer de la gloire future, et
maintenant, le Roi de Gloire Lui-même est
venu. « Nous avons vu son étoile
en Orient et nous sommes venus
l'adorer. » « Nous avons vu le
Christ de l'Éternel. »
« Mes yeux ont vu ton salut, salut que tu
as préparé devant tous les peuples,
lumière pour éclairer les nations, et
gloire d'Israël, ton
peuple. »
Partout où la lumière du
Christ a brillé, elle a apporté un
idéal plus élevé de vie
humaine à l'individu, une loi morale plus
haute que celle qui était connue auparavant.
L'Évangile du Christ est la seule religion
qui ait un rayon d'espoir pour les perdus, les
pécheurs, les opprimés et les
faibles, un message pour la femme et le petit
enfant.
Le Christ qui, pendant dix-neuf
siècles, a remporté la victoire sur
le péché, les ténèbres
et la dégradation morale, est le Christ du
Nouveau Testament. À part le fait de son
existence attestée par l'histoire, la Bible
est notre seule source d'information en ce qui le
concerne. Il est futile de dire, comme certaines
personnes le font aujourd'hui :
« Nous croyons au Christ, mais nous rejetons
la
Bible ».
C'est l'enseignement du Christ tel qu'Il est
révélé dans la Bible -
« Dieu incarné, homme parfait,
Sauveur par le moyen de la Croix, et Seigneur par
la résurrection » - qui a produit
cette transformation dans les coeurs et les vies
des hommes. (Campbell Morgan).
Dans l'Évangile du Christ, selon
Matthieu, Marc, Luc et Jean, nous voyons le plan de
Dieu, qui consiste à nous donner un tableau
à quatre faces, représentant le
Christ, et faisant ressortir la majesté de
sa Personne et de son oeuvre.
Une statue a sur une peinture l'avantage
de représenter tous les côtés
du modèle. De même, cette quadruple
représentation du Christ nous montre de Lui,
sous chaque aspect, une beauté
nouvelle.
Les quatre évangélistes
ont été comparés aux quatre
chérubins d'Ezéchiel et de
l'Apocalypse. Matthieu nous montre notre Sauveur
sous son aspect royal, comme le Lion de Juda ;
Marc le considère comme le serviteur de
Jéhova, le Boeuf, prêt pour le service
comme pour le sacrifice ; Luc l'étudie
comme Fils de l'Homme, plein de sympathie humaine,
sous l'emblème de l'Homme ; enfin, pour
Jean, Il est le Fils de Dieu, l'Aigle planant dans
le ciel bleu avec une majesté qui
dépasse toute pensée et toute
imagination.
Le Dr Monro Gibson à fait
remarquer l'admirable unité de l'Ancien et
du Nouveau Testament comme l'indique la table
suivante :
LOI
PROPHÈTES |
La Loi Les Livres Poétiques |
La Loi est donnée. L'Expérience qui résulte
de cette application. |
CHRIST
LES APÔTRES |
Les Évangiles Les Épîtres |
La Nouvelle Alliance est
donnée. L'Expérience. |
Dans cet Évangile, nous apparaît la
majesté de notre Roi céleste.
L'Évangile de Matthieu fut
écrit pour les Juifs. Il met en avant la
Loi, et cite constamment l'Ancien Testament pour
montrer comment l'un et l'autre se sont accomplis
en Christ.
Cet Évangile commence
ainsi : « Généalogie
de Jésus-Christ, fils de David, fils
d'Abraham. »
(1-17).
Ceci montre sa position de
Fils d'Abraham, en vertu de l'Alliance, et sa
position royale comme Fils de David.
L'expression : « Le roi
David »
(verset
6), souligne le fait que
notre Sauveur est l'héritier royal de
David.
Sa merveilleuse divinité est
proclamée dans sa naissance, qui eut lieu
par la vertu du Saint-Esprit ; dans sa
personnalité comme Sauveur (Jésus)
est dans son absolue filiation divine,
révélée dans le nom
d'Emmanuel: Dieu avec nous.
Matthieu seul raconte la visite des
Mages. Le monde entier, à cette
époque, attendait l'avènement de
quelque grand personnage : « Où est le
Roi des Juifs qui vient de naître? »
Leur adoration préfigurait sa domination
universelle. Matthieu seul nous raconte comment
Hérode, l'usurpateur de la
souveraineté de David, chercha à
massacrer l'héritier de celui-ci.
Dans cet Évangile, Jean-Baptiste
présente le Seigneur Jésus comme le
Juge puissant qui nettoiera parfaitement son aire,
par un formidable jugement.
Le récit de Matthieu fait que la
tentation de Jésus, au lieu de suivre
l'ordre chronologique, comme Luc, place la
tentation sur la montagne en dernier lieu, comme
pour attirer davantage l'attention sur elle.
Jésus est le Roi du monde. Satan a
usurpé son royaume ; il lui offre de le
lui rendre, à une condition : Ce serait
le Calvaire évité pour le Sauveur, et
des siècles de souffrances
évités pour son Église. Mais
nous assistons à la victoire du Roi.
Dès ce moment, Jésus
commença à prêcher et à
dire : « Repentez-vous, car le
royaume des cieux est proche ».
Le mot « Royaume »
se trouve 55 fois dans Matthieu ; 35 fois,
c'est le « Royaume des Cieux »,
expression que l'on ne rencontre que dans les
Évangiles. Jean n'emploie le mot
« Royaume » que cinq
fois.
Le Sermon sur la Montagne
(chapitres
5
,6, 7)
nous donne les Lois du
Royaume. Nous trouvons les sept paraboles du
Royaume dans le chapitre
13, chacune
commençant par : « Le Royaume
des Cieux est semblable à... »
sauf celle du Semeur, où nous avons le mot
« Royaume » au verset
11. Presque toutes les
paraboles du Seigneur Jésus, dans Matthieu,
commencent ainsi, alors que dans Luc, c'est presque
toujours par : « Un
homme ». Comparez aussi les deux
récits du grand Souper. C'est Matthieu qui
nous apprend que l'hôte était un roi.
Les paraboles du Jour du Jugement soulignent
spécialement la dignité et la
puissance royales du Christ.
En commun avec Marc et Luc, Matthieu
nous parle de la gloire dévoilée du
Roi, lors de sa transfiguration. Il ajoute ce
trait : « Son visage resplendit
comme le soleil, » et ces mots :
« en qui j'ai mis toute mon
affection », nous montrant ainsi avec
quelle perfection Christ a accompli la Loi de
Dieu.
Dans son récit de la
Résurrection, Matthieu parle du grand tremblement
de
terre ; de l'ange dont le visage
resplendissait comme l'éclair et qui effraya
les gardiens au point qu'ils en tremblèrent
et devinrent comme morts. Enfin cet Évangile
nous donne, comme aucun autre, la dernière
mission royale dont notre Maître a
chargé ses disciples : « Tout
pouvoir m'a été donné dans le
ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes
les nations ».
(Matth.
28 : 18-20).
Marc nous représente le Christ comme le
Serviteur de bonne volonté, rendant un
service soumis, une obéissance prompte,
à toutes les heures de sa vie,
On pense que cet Évangile fut
écrit en Italie, pour les Romains, et que
Marc reçut ses renseignements de Pierre. Les
paroles de Pierre à Corneille forment un
résumé parfait de ce livre :
« Dieu a oint du Saint-Esprit et de force
Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en
lieu faisant du bien et guérissant tous ceux
qui étaient sous l'empire du diable, car
Dieu était avec Lui ».
(Actes
10 : 38). Au lieu de
débuter par un récit de la naissance
du Sauveur ou de sa jeunesse, Marc commence
immédiatement par son ministère. Ici
encore c'est l'introduction qui nous donne la clef
du livre : « Le commencement de
l'Évangile de Jésus-Christ, Fils de
Dieu ». Le commencement, mais non - la
fin, - car dans toute l'éternité,
peut-être n'arriverons-nous jamais à
connaître la fin de l'Évangile de
Jésus-Christ, le Fils de Dieu.
La moitié de cet Évangile
est consacrée à des narrations ;
l'autre moitié aux discours on aux paroles
du Christ ; tandis que dans Matthieu, ces
derniers occupent les trois quarts, dans Luc, les
deux tiers et dans Jean, les cinq sixièmes
de l'espace.
Les mots immédiatement,
incontinent, aussitôt, sur le champ, se
retrouvent constamment dans Marc et ne sont qu'un
seul mot en grec, Ce mot nous enseigne la
nécessité d'une prompte
obéissance. Matthieu et Luc nous disent que
le Seigneur Jésus fut
« conduit » par l'Esprit dans
le désert ; mais les paroles de Marc
sont : « L'Esprit poussa
Jésus dans le désert ». De
lui aussi, nous apprenons que la Tentation dura
quarante jours et que le Sauveur était
« avec les bêtes
sauvages ». Les quatre paraboles du chapitre
4 nous parlent du travail
qu'opère l'Évangile. Celle du retour
du Seigneur est donnée seulement par Marc,
et ici, la nécessité du service de
Dieu est clairement soulignée.
Partout, Marc insiste sur l'importance
de ce service. Des multitudes s'assemblent pour
écouter le Christ. La ville tout
entière était à la
porte ; tant de gens allaient et venaient, a
certains moments, qu'Il ne pouvait même pas
manger ou rentrer dans la ville ; des hommes
de tous les environs accouraient à pied pour
le voir. Partout où Il allait, on lui
amenait des malades et tous ceux qui le touchaient
étaient guéris. Quoique une prompte
action caractérisât toujours son
ministère, cependant il ne se
précipitait jamais dans ses rapports avec
ceux qui avaient besoin de Lui. Marc seul nous
rapporte, dans deux cas de guérison, que le
Seigneur prit le sourd et l'aveugle à part
pour les guérir. Marc seul nous dit que
Jésus prit les petits enfants dans ses bras
et les bénit.
Ces petits détails
caractéristiques distinguent cet
Évangile et ajoutent un trait nouveau
presque à chaque récit. L'oeil alerte
de Pierre les a évidemment
notés.
Dans chaque Évangile, nous avons
le détail circonstancié du grand
Sacrifice par lequel le péché est
effacé. Mais lorsque le Rédempteur se
relève du tombeau et donne une mission
finale à ses disciples, il y a un contraste
marqué entre le récit de Marc et
celui de Matthieu ; celui de Marc vibre de
l'urgence du service : pas un seul coin du
monde ne devra
rester
dans l'ignorance du message, pas une âme ne
devra être laissée de
côté.
Le livre s'ouvrait par les mots :
« le commencement de l'Évangile de
Jésus-Christ, Fils de Dieu ». Ici,
nous avons la continuation. Le Seigneur poursuit
son oeuvre et nous collaborons avec Lui.
« Le Seigneur après leur avoir
ainsi parlé, fut enlevé au ciel, et
Il s'assit à la droite de Dieu. Et ils s'en
allèrent prêcher partout. Le Seigneur
travaillait avec eux, et confirmait la parole par
les miracles qui l'accompagnaient. »
(16 :
19-20).
C'est ici l'Évangile pour le
pécheur. Il annonce l'amour et la compassion
du Dieu qui s'est fait Homme pour nous sauver.
Écrit probablement pour les Grecs, il
remonte, dans sa généalogie du
Christ, jusqu'à Adam, et le montre comme
Fils de l'Homme et Fils de Dieu, Sauveur de toute
la race humaine, « Fils du
Très-Haut » et Fils de l'humble
vierge.
Au lieu de la visite des mages, Luc nous
raconte celle des pauvres bergers, auxquels fut
annoncée la bonne nouvelle de paix pour tout
le peuple : « Un Sauveur vous est
né » ; et là, dans
l'étable, parmi les troupeaux, les premiers
hôtes du Sauveur se sentirent chez
eux.
« Mes yeux ont vu ton
salut ». dit le vieillard Siméon,
en prenant le saint Enfant dans ses bras. Et Anne
« parlait de Lui à tous ceux qui
attendaient la délivrance
d'Israël ».
Dans cet Évangile, nous voyons
Jésus, à son baptême, prendre
place parmi les multitudes ; Luc omet les mots
par lesquels Matthieu le proclame Juge de l'avenir.
Au lieu que soient rapportées ces
paroles :
« Repentez-vous, car
le Royaume des Cieux est proche »,
Jésus nous est montré, au
commencement de son ministère, prenant place
dans la synagogue de Nazareth et s'appliquant les
paroles de grâce prononcées par
Esaïe, lesquelles donnaient à sa
mission le caractère d'une
miséricorde infinie envers les coeurs
brisés.
Luc parle de sa compassion pour la veuve
de Naïn, des profondeurs de sa
miséricorde pour la pécheresse ;
il raconte l'histoire de Zachée et comment
les Pharisiens murmuraient parce que Jésus
était descendu dans la maison du
péager. Les paraboles de cet Évangile
font ressortir, de la même manière, sa
compassion et sa puissance de salut. Elles
commencent généralement par ces
mots : « Un homme ». Par
exemple : le Bon Samaritain, le Pharisien et
le Péager, le Juge inique, et, par dessus
tout, les trois paraboles du chapitre central, le
quinzième : La Brebis perdue, la
Drachme perdue et le Fils prodigue, dans lesquels
sa joie de retrouver les perdus est si
merveilleusement exprimée. Dans la parabole
du grand Souper, c'est Luc qui rapporte le
commandement du Seigneur d'aller dans les
carrefours et le long des haies et de les
contraindre d'entrer. Et cette parole :
« Il y a encore de la place »,
a été la grande devise
évangélique à travers tous les
âges.
Luc seul nous dit que le Sauveur, voyant
la ville, pleura sur elle ; lui seul nous
parle de sa sueur sanglante en
Gethsémané ; de sa
miséricorde envers le brigand mourant sur la
croix, alors que, dans son agonie même, il
commença déjà à
recueillir les premiers fruits de ses
souffrances.
Luc seul nous raconte la rencontre sur
le chemin d'Emmaüs ; il est probable que
lui-même fut l'un des deux disciples à
qui Jésus ressuscité se fit
connaître en cette occasion. Il nous dit que
le Seigneur daigna manger le morceau de poisson
rôti, et du rayon de miel, afin de
démontrer à ses disciples sa parfaite
humanité, même
après sa résurrection. C'est Luc
aussi qui nous rapporte que Jésus conduisit
les disciples jusqu'à Béthanie, et
que là, comme Il tenait les mains
élevées vers eux pour les
bénir, Il fut enlevé au ciel.
Jean a écrit pour nous
révéler le Fils de Dieu comme
étant notre divin Ami. Le premier chapitre
nous le montre comme « le Fils unique de
Dieu, qui était dans le sein du
Père ». Un des chapitres de la fin
nous dit que « le disciple que
Jésus aimait » était
« couché sur son sein ».
Il est donc venu directement du coeur de Dieu un
coeur de l'homme.
« Je vous ai portés sur
des ailes d'aigle et amenés vers
moi. »
(Exode
19 : 4). Le but de cet
Évangile est de nous porter comme sur les
ailes d'aigle de notre divin Sauveur, directement
en la présence du Père
Lui-même. « Père, je veux
qu'où je suis, ceux que tu m'as
donnés y soient aussi, afin qu'ils voient la
gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as
aimé avant la fondation du
monde. »
(Jean
17 : 24).
Ces paroles du dix-septième
chapitre nous reportent à l'introduction de
cet Évangile : « Au
commencement était la Parole ».
Nos pensées se reportent aussi aux premiers
mots de la Bible, et unissent la grande oeuvre de
la création avec la glorieuse
révélation du Fils de Dieu.
« Et la Parole était Dieu. Toutes
choses ont été faites par elle, et
rien de ce qui a été fait, n'a
été fait sans elle. »
Jésus est le Créateur ; Il
comprend et satisfait les besoins de toute vie
créée ; Il satisfait les besoins
de l'homme en se donnant Lui-même à
l'homme comme son plus grand et plus intime ami.
(John Urquhart).
En rapport avec ceci, un des principaux
caractères de l'Évangile de Jean est
le contact personnel de notre Sauveur avec des
individus. Les premiers disciples, au chapitre
1 ; Nicodème, la Samaritaine, et
d'autres, tout au travers du livre, et à la
fin où Il se révèle à
Thomas et où Il dit à Pierre :
« M'aimes-tu ? » Dans
toute ces entrevues, Il se montre comme l'Ami de
l'âme. L'intime union entre Christ et
l'Eglise est indiquée dans cet
Évangile, sous la figure de l'Époux
(3:
25 à 29), du Cep et des
Sarments
(15),
de la participation à Sa
chair et à Son sang
(6:
48 à 57), et enfin, de
l'Eau vive.
(4:
13-14 ; 7:
37-39). Nous voyons sa communion
avec son disciple bien-aimé et avec les
habitants de Béthanie. Elle se traduit
encore dans son dernier discours à ses
disciples, qui est précédé par
ces mots : « Ayant aimé les
siens qui étaient dans le monde, Il les aima
jusqu'à la fin ». « Il
n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie
pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous
faites tout ce que je vous commande. Je vous ai
appelé mes amis. »
Ce même sentiment se
révèle dans sa prière
où son désir est, par dessus tout
autre chose, l'unité de ses disciples en Lui
et avec Lui.
Les JE SUIS, dans cet Évangile, montrent parfaitement de quelle manière Il satisfait les besoins de l'âme humaine.
- JE LE SUIS (le Christ) 4 : 26, répond à notre besoin d'un Sauveur divin qui soit aussi humain.
- JE SUIS le Pain de Vie, 6 : 35, voilà pour notre âme affamée.
- JE SUIS la Lumière du monde, 8 : 12, parce que nous sommes dans un monde de ténèbres.
- JE SUIS la Porte des Brebis, 10 : 7, parce que nous sommes sans refuge ici-bas.
- JE SUIS le Bon Berger, 10 : 11, voilà le remède à notre faiblesse.
- JE SUIS la Résurrection et la Vie, 11 : 25, voilà pour nous soutenir à l'heure de notre mort.
- JE SUIS voire Maître et Seigneur, 13 : 13, voilà pour notre dépendance.
- JE SUIS le Chemin, la Vérité et la Vie, 14 : 6, voilà pour notre salut.
- JE SUIS le vrai Cep, 15 : 1, répond à notre besoin d'union avec Lui.
- JE SUIS Jésus de Nazareth, 18 : 5, répond à notre besoin d'un Sauveur humain qui soit aussi divin.
Ces mots JE SUIS identifient notre Seigneur
Jésus-Christ avec le Jéhova de
l'Ancien Testament. Les Juifs reconnurent qu'Il se
proclamait Dieu, lorsqu'Il s'appliqua hardiment ce
titre à Lui-même ; c'est quand Il
dit : « Avant qu'Abraham fût,
JE SUIS », qu'ils prirent des pierres
pour le lapider, considérant un tel langage
comme un blasphème, lequel, de par la loi,
était punissable de mort.
Jean écrivit son Évangile,
afin que les hommes « croient que
Jésus est le Christ, le Fils de Dieu ;
et qu'en croyant, ils aient la vie par son
nom. »
(20:
31). En conséquence, nous
trouvons le mot « croire »
près de cent fois dans cet Évangile,
et le mot « témoin »
près de cinquante fois. Car,
commençant avec Jean-Baptiste
(1 :
6 et 7), Jean en appelle
à un témoin après l'autre,
pour démontrer l'évidence de la
Divinité de son Maître. (Voir
spécialement le chapitre 5:
31-40).
Chapitre précédent | Table des matières | Chapitre suivant |