Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VI. LE CHRIST DANS SA VIE SUR LA TERRE

LES ÉVANGILES

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Le Soleil de Justice s'est levé apportant la guérison sous ses ailes. Dans nos précédentes études, nous avons vu se lever l'aurore du jour qu'Abraham s'était réjoui de voir ; l'Étoile prophétisée par Balaam ; la grande lumière prédite par Esaïe. Nous avons, pour ainsi dire, vu les nuées, l'une après l'autre, s'illuminer de la gloire future, et maintenant, le Roi de Gloire Lui-même est venu. « Nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus l'adorer. » « Nous avons vu le Christ de l'Éternel. » « Mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour éclairer les nations, et gloire d'Israël, ton peuple. »

Partout où la lumière du Christ a brillé, elle a apporté un idéal plus élevé de vie humaine à l'individu, une loi morale plus haute que celle qui était connue auparavant. L'Évangile du Christ est la seule religion qui ait un rayon d'espoir pour les perdus, les pécheurs, les opprimés et les faibles, un message pour la femme et le petit enfant.

Le Christ qui, pendant dix-neuf siècles, a remporté la victoire sur le péché, les ténèbres et la dégradation morale, est le Christ du Nouveau Testament. À part le fait de son existence attestée par l'histoire, la Bible est notre seule source d'information en ce qui le concerne. Il est futile de dire, comme certaines personnes le font aujourd'hui : « Nous croyons au Christ, mais nous rejetons la Bible ». C'est l'enseignement du Christ tel qu'Il est révélé dans la Bible - « Dieu incarné, homme parfait, Sauveur par le moyen de la Croix, et Seigneur par la résurrection » - qui a produit cette transformation dans les coeurs et les vies des hommes. (Campbell Morgan).

Dans l'Évangile du Christ, selon Matthieu, Marc, Luc et Jean, nous voyons le plan de Dieu, qui consiste à nous donner un tableau à quatre faces, représentant le Christ, et faisant ressortir la majesté de sa Personne et de son oeuvre.

Une statue a sur une peinture l'avantage de représenter tous les côtés du modèle. De même, cette quadruple représentation du Christ nous montre de Lui, sous chaque aspect, une beauté nouvelle.

Les quatre évangélistes ont été comparés aux quatre chérubins d'Ezéchiel et de l'Apocalypse. Matthieu nous montre notre Sauveur sous son aspect royal, comme le Lion de Juda ; Marc le considère comme le serviteur de Jéhova, le Boeuf, prêt pour le service comme pour le sacrifice ; Luc l'étudie comme Fils de l'Homme, plein de sympathie humaine, sous l'emblème de l'Homme ; enfin, pour Jean, Il est le Fils de Dieu, l'Aigle planant dans le ciel bleu avec une majesté qui dépasse toute pensée et toute imagination.

Le Dr Monro Gibson à fait remarquer l'admirable unité de l'Ancien et du Nouveau Testament comme l'indique la table suivante :

AT

LOI

 

PROPHÈTES

La Loi
Les Livres Historiques

Les Livres Poétiques
Les Livres Prophétiques

La Loi est donnée.
L'Application de la Loi.

L'Expérience qui résulte de cette application.
Regard sur l'Au-delà.

NT

CHRIST

 

LES APÔTRES

Les Évangiles
Les Actes

Les Épîtres
L'Apocalypse

La Nouvelle Alliance est donnée.
L'Application de cette nouvelle Loi.

L'Expérience.
Regard sur l'Au-delà.

MATTHIEU
CHRIST, LE ROI

Dans cet Évangile, nous apparaît la majesté de notre Roi céleste.
L'Évangile de Matthieu fut écrit pour les Juifs. Il met en avant la Loi, et cite constamment l'Ancien Testament pour montrer comment l'un et l'autre se sont accomplis en Christ.

Cet Évangile commence ainsi : « Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham. » (1-17). Ceci montre sa position de Fils d'Abraham, en vertu de l'Alliance, et sa position royale comme Fils de David. L'expression : « Le roi David » (verset 6), souligne le fait que notre Sauveur est l'héritier royal de David.

Sa merveilleuse divinité est proclamée dans sa naissance, qui eut lieu par la vertu du Saint-Esprit ; dans sa personnalité comme Sauveur (Jésus) est dans son absolue filiation divine, révélée dans le nom d'Emmanuel: Dieu avec nous.

Matthieu seul raconte la visite des Mages. Le monde entier, à cette époque, attendait l'avènement de quelque grand personnage : « Où est le Roi des Juifs qui vient de naître? » Leur adoration préfigurait sa domination universelle. Matthieu seul nous raconte comment Hérode, l'usurpateur de la souveraineté de David, chercha à massacrer l'héritier de celui-ci.

Dans cet Évangile, Jean-Baptiste présente le Seigneur Jésus comme le Juge puissant qui nettoiera parfaitement son aire, par un formidable jugement.

Le récit de Matthieu fait que la tentation de Jésus, au lieu de suivre l'ordre chronologique, comme Luc, place la tentation sur la montagne en dernier lieu, comme pour attirer davantage l'attention sur elle. Jésus est le Roi du monde. Satan a usurpé son royaume ; il lui offre de le lui rendre, à une condition : Ce serait le Calvaire évité pour le Sauveur, et des siècles de souffrances évités pour son Église. Mais nous assistons à la victoire du Roi.

Dès ce moment, Jésus commença à prêcher et à dire : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche ».

Le mot « Royaume » se trouve 55 fois dans Matthieu ; 35 fois, c'est le « Royaume des Cieux », expression que l'on ne rencontre que dans les Évangiles. Jean n'emploie le mot « Royaume » que cinq fois.

Le Sermon sur la Montagne (chapitres 5 ,6, 7) nous donne les Lois du Royaume. Nous trouvons les sept paraboles du Royaume dans le chapitre 13, chacune commençant par : « Le Royaume des Cieux est semblable à... » sauf celle du Semeur, où nous avons le mot « Royaume » au verset 11. Presque toutes les paraboles du Seigneur Jésus, dans Matthieu, commencent ainsi, alors que dans Luc, c'est presque toujours par : « Un homme ». Comparez aussi les deux récits du grand Souper. C'est Matthieu qui nous apprend que l'hôte était un roi. Les paraboles du Jour du Jugement soulignent spécialement la dignité et la puissance royales du Christ.

En commun avec Marc et Luc, Matthieu nous parle de la gloire dévoilée du Roi, lors de sa transfiguration. Il ajoute ce trait : « Son visage resplendit comme le soleil, » et ces mots : « en qui j'ai mis toute mon affection », nous montrant ainsi avec quelle perfection Christ a accompli la Loi de Dieu.

Dans son récit de la Résurrection, Matthieu parle du grand tremblement de terre ; de l'ange dont le visage resplendissait comme l'éclair et qui effraya les gardiens au point qu'ils en tremblèrent et devinrent comme morts. Enfin cet Évangile nous donne, comme aucun autre, la dernière mission royale dont notre Maître a chargé ses disciples : « Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations ». (Matth. 28 : 18-20).


MARC
CHRIST, LE SERVITEUR

Marc nous représente le Christ comme le Serviteur de bonne volonté, rendant un service soumis, une obéissance prompte, à toutes les heures de sa vie,

On pense que cet Évangile fut écrit en Italie, pour les Romains, et que Marc reçut ses renseignements de Pierre. Les paroles de Pierre à Corneille forment un résumé parfait de ce livre : « Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec Lui ». (Actes 10 : 38). Au lieu de débuter par un récit de la naissance du Sauveur ou de sa jeunesse, Marc commence immédiatement par son ministère. Ici encore c'est l'introduction qui nous donne la clef du livre : « Le commencement de l'Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu ». Le commencement, mais non - la fin, - car dans toute l'éternité, peut-être n'arriverons-nous jamais à connaître la fin de l'Évangile de Jésus-Christ, le Fils de Dieu.

La moitié de cet Évangile est consacrée à des narrations ; l'autre moitié aux discours on aux paroles du Christ ; tandis que dans Matthieu, ces derniers occupent les trois quarts, dans Luc, les deux tiers et dans Jean, les cinq sixièmes de l'espace.

Les mots immédiatement, incontinent, aussitôt, sur le champ, se retrouvent constamment dans Marc et ne sont qu'un seul mot en grec, Ce mot nous enseigne la nécessité d'une prompte obéissance. Matthieu et Luc nous disent que le Seigneur Jésus fut « conduit » par l'Esprit dans le désert ; mais les paroles de Marc sont : « L'Esprit poussa Jésus dans le désert ». De lui aussi, nous apprenons que la Tentation dura quarante jours et que le Sauveur était « avec les bêtes sauvages ». Les quatre paraboles du chapitre 4 nous parlent du travail qu'opère l'Évangile. Celle du retour du Seigneur est donnée seulement par Marc, et ici, la nécessité du service de Dieu est clairement soulignée.

Partout, Marc insiste sur l'importance de ce service. Des multitudes s'assemblent pour écouter le Christ. La ville tout entière était à la porte ; tant de gens allaient et venaient, a certains moments, qu'Il ne pouvait même pas manger ou rentrer dans la ville ; des hommes de tous les environs accouraient à pied pour le voir. Partout où Il allait, on lui amenait des malades et tous ceux qui le touchaient étaient guéris. Quoique une prompte action caractérisât toujours son ministère, cependant il ne se précipitait jamais dans ses rapports avec ceux qui avaient besoin de Lui. Marc seul nous rapporte, dans deux cas de guérison, que le Seigneur prit le sourd et l'aveugle à part pour les guérir. Marc seul nous dit que Jésus prit les petits enfants dans ses bras et les bénit.

Ces petits détails caractéristiques distinguent cet Évangile et ajoutent un trait nouveau presque à chaque récit. L'oeil alerte de Pierre les a évidemment notés.

Dans chaque Évangile, nous avons le détail circonstancié du grand Sacrifice par lequel le péché est effacé. Mais lorsque le Rédempteur se relève du tombeau et donne une mission finale à ses disciples, il y a un contraste marqué entre le récit de Marc et celui de Matthieu ; celui de Marc vibre de l'urgence du service : pas un seul coin du monde ne devra rester dans l'ignorance du message, pas une âme ne devra être laissée de côté.

Le livre s'ouvrait par les mots : « le commencement de l'Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu ». Ici, nous avons la continuation. Le Seigneur poursuit son oeuvre et nous collaborons avec Lui. « Le Seigneur après leur avoir ainsi parlé, fut enlevé au ciel, et Il s'assit à la droite de Dieu. Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient. » (16 : 19-20).


LUC
CHRIST, LE FILS DE L'HOMME, LE SAUVEUR

C'est ici l'Évangile pour le pécheur. Il annonce l'amour et la compassion du Dieu qui s'est fait Homme pour nous sauver. Écrit probablement pour les Grecs, il remonte, dans sa généalogie du Christ, jusqu'à Adam, et le montre comme Fils de l'Homme et Fils de Dieu, Sauveur de toute la race humaine, « Fils du Très-Haut » et Fils de l'humble vierge.

Au lieu de la visite des mages, Luc nous raconte celle des pauvres bergers, auxquels fut annoncée la bonne nouvelle de paix pour tout le peuple : « Un Sauveur vous est né » ; et là, dans l'étable, parmi les troupeaux, les premiers hôtes du Sauveur se sentirent chez eux.

« Mes yeux ont vu ton salut ». dit le vieillard Siméon, en prenant le saint Enfant dans ses bras. Et Anne « parlait de Lui à tous ceux qui attendaient la délivrance d'Israël ».

Dans cet Évangile, nous voyons Jésus, à son baptême, prendre place parmi les multitudes ; Luc omet les mots par lesquels Matthieu le proclame Juge de l'avenir. Au lieu que soient rapportées ces paroles : « Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est proche », Jésus nous est montré, au commencement de son ministère, prenant place dans la synagogue de Nazareth et s'appliquant les paroles de grâce prononcées par Esaïe, lesquelles donnaient à sa mission le caractère d'une miséricorde infinie envers les coeurs brisés.

Luc parle de sa compassion pour la veuve de Naïn, des profondeurs de sa miséricorde pour la pécheresse ; il raconte l'histoire de Zachée et comment les Pharisiens murmuraient parce que Jésus était descendu dans la maison du péager. Les paraboles de cet Évangile font ressortir, de la même manière, sa compassion et sa puissance de salut. Elles commencent généralement par ces mots : « Un homme ». Par exemple : le Bon Samaritain, le Pharisien et le Péager, le Juge inique, et, par dessus tout, les trois paraboles du chapitre central, le quinzième : La Brebis perdue, la Drachme perdue et le Fils prodigue, dans lesquels sa joie de retrouver les perdus est si merveilleusement exprimée. Dans la parabole du grand Souper, c'est Luc qui rapporte le commandement du Seigneur d'aller dans les carrefours et le long des haies et de les contraindre d'entrer. Et cette parole : « Il y a encore de la place », a été la grande devise évangélique à travers tous les âges.

Luc seul nous dit que le Sauveur, voyant la ville, pleura sur elle ; lui seul nous parle de sa sueur sanglante en Gethsémané ; de sa miséricorde envers le brigand mourant sur la croix, alors que, dans son agonie même, il commença déjà à recueillir les premiers fruits de ses souffrances.

Luc seul nous raconte la rencontre sur le chemin d'Emmaüs ; il est probable que lui-même fut l'un des deux disciples à qui Jésus ressuscité se fit connaître en cette occasion. Il nous dit que le Seigneur daigna manger le morceau de poisson rôti, et du rayon de miel, afin de démontrer à ses disciples sa parfaite humanité, même après sa résurrection. C'est Luc aussi qui nous rapporte que Jésus conduisit les disciples jusqu'à Béthanie, et que là, comme Il tenait les mains élevées vers eux pour les bénir, Il fut enlevé au ciel.


JEAN
CHRIST, LE FILS DE DIEU, L'AMI DIVIN

Jean a écrit pour nous révéler le Fils de Dieu comme étant notre divin Ami. Le premier chapitre nous le montre comme « le Fils unique de Dieu, qui était dans le sein du Père ». Un des chapitres de la fin nous dit que « le disciple que Jésus aimait » était « couché sur son sein ». Il est donc venu directement du coeur de Dieu un coeur de l'homme.

« Je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi. » (Exode 19 : 4). Le but de cet Évangile est de nous porter comme sur les ailes d'aigle de notre divin Sauveur, directement en la présence du Père Lui-même. « Père, je veux qu'où je suis, ceux que tu m'as donnés y soient aussi, afin qu'ils voient la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde. » (Jean 17 : 24).

Ces paroles du dix-septième chapitre nous reportent à l'introduction de cet Évangile : « Au commencement était la Parole ». Nos pensées se reportent aussi aux premiers mots de la Bible, et unissent la grande oeuvre de la création avec la glorieuse révélation du Fils de Dieu. « Et la Parole était Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n'a été fait sans elle. » Jésus est le Créateur ; Il comprend et satisfait les besoins de toute vie créée ; Il satisfait les besoins de l'homme en se donnant Lui-même à l'homme comme son plus grand et plus intime ami. (John Urquhart).

En rapport avec ceci, un des principaux caractères de l'Évangile de Jean est le contact personnel de notre Sauveur avec des individus. Les premiers disciples, au chapitre 1 ; Nicodème, la Samaritaine, et d'autres, tout au travers du livre, et à la fin où Il se révèle à Thomas et où Il dit à Pierre : « M'aimes-tu ? » Dans toute ces entrevues, Il se montre comme l'Ami de l'âme. L'intime union entre Christ et l'Eglise est indiquée dans cet Évangile, sous la figure de l'Époux (3: 25 à 29), du Cep et des Sarments (15), de la participation à Sa chair et à Son sang (6: 48 à 57), et enfin, de l'Eau vive. (4: 13-14 ; 7: 37-39). Nous voyons sa communion avec son disciple bien-aimé et avec les habitants de Béthanie. Elle se traduit encore dans son dernier discours à ses disciples, qui est précédé par ces mots : « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, Il les aima jusqu'à la fin ». « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je vous ai appelé mes amis. »

Ce même sentiment se révèle dans sa prière où son désir est, par dessus tout autre chose, l'unité de ses disciples en Lui et avec Lui.

Les JE SUIS, dans cet Évangile, montrent parfaitement de quelle manière Il satisfait les besoins de l'âme humaine.

JE LE SUIS (le Christ) 4 : 26, répond à notre besoin d'un Sauveur divin qui soit aussi humain.
JE SUIS le Pain de Vie, 6 : 35, voilà pour notre âme affamée.
JE SUIS la Lumière du monde, 8 : 12, parce que nous sommes dans un monde de ténèbres.
JE SUIS la Porte des Brebis, 10 : 7, parce que nous sommes sans refuge ici-bas.
JE SUIS le Bon Berger, 10 : 11, voilà le remède à notre faiblesse.
JE SUIS la Résurrection et la Vie, 11 : 25, voilà pour nous soutenir à l'heure de notre mort.
JE SUIS voire Maître et Seigneur, 13 : 13, voilà pour notre dépendance.
JE SUIS le Chemin, la Vérité et la Vie, 14 : 6, voilà pour notre salut.
JE SUIS le vrai Cep, 15 : 1, répond à notre besoin d'union avec Lui.
JE SUIS Jésus de Nazareth, 18 : 5, répond à notre besoin d'un Sauveur humain qui soit aussi divin.

Ces mots JE SUIS identifient notre Seigneur Jésus-Christ avec le Jéhova de l'Ancien Testament. Les Juifs reconnurent qu'Il se proclamait Dieu, lorsqu'Il s'appliqua hardiment ce titre à Lui-même ; c'est quand Il dit : « Avant qu'Abraham fût, JE SUIS », qu'ils prirent des pierres pour le lapider, considérant un tel langage comme un blasphème, lequel, de par la loi, était punissable de mort.

Jean écrivit son Évangile, afin que les hommes « croient que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu ; et qu'en croyant, ils aient la vie par son nom. » (20: 31). En conséquence, nous trouvons le mot « croire » près de cent fois dans cet Évangile, et le mot « témoin » près de cinquante fois. Car, commençant avec Jean-Baptiste (1 : 6 et 7), Jean en appelle à un témoin après l'autre, pour démontrer l'évidence de la Divinité de son Maître. (Voir spécialement le chapitre 5: 31-40).

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