Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

Il. LE CHRIST DANS LE PENTATEUQUE

V. LE DEUTÉRONOME

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MOÏSE. - Parmi tous les personnages de l'Ancien Testament, Moïse se dresse comme le plus grand. Il fut tout à la fois prophète, législateur, historien, gouverneur ; et il est probable que dans toute l'histoire du monde, aucun nom n'a, comme le sien, remué le coeur d'une nation. On ne peut surestimer la place que Moïse a occupée parmi le peuple hébreu. Il a posé les bases de sa littérature, et aucun appel contre ses lois ou ses paroles n'a jamais été fait par les Juifs. Son éducation et sa descendance israélite, ses connaissances « dans la sagesse des Égyptiens »", ses quarante ans de communion avec Dieu, dans la solitude d'Horeb, l'avaient préparé à conduire le peuple et à écrire ses livres. 
 
Nulle part le caractère de la personne de Moïse n'apparaît avec une plus grande dignité que dans le livre du Deutéronome. Nous le voyons, au soir de sa longue vie, encore très vigoureux, au moment de prendre congé de ce peuple dont il a patiemment supporté toutes les provocations, sauf une fois, ce qui devait le priver de l'entrée de la terre promise. Il ne semble y avoir, cependant, aucune amertume en son coeur vis-à-vis d'eu  ; au contraire, il se réjouit à la perspective de leur entrée dans le pays, sous la conduite de Josué. 
 
La parole de l'Éternel fut adressée à Moïse  :   Monte sur le Mont-Nébo.... regarde le pays.., et meurs. (Deut. 32  : 49, 50). - Et, Moïse, serviteur de l'Éternel, mourut là, dans le pays de Moab, selon l'ordre de l'Éternel » (34 : 5), montrant ainsi la même douceur et la même obéissance, dans sa mort que dans sa vie. 
Mais un honneur plus grand encore que de conduire le peuple dans le pays, attendait le fidèle serviteur de Dieu. Vint un jour ou il se tint avec Elie, à côté du Sauveur, sur le Mont de la Transfiguration, dans le pays de la promesse, et communia avec son Seigneur sur le plus grand des sujets : « sa mort qu'Il allait accomplir à Jérusalem. » 
 
Dans le livre du Deutéronome, Moïse revient sur les errements et la désobéissance des enfants d'Israël, et récapitule la Loi. Cette Loi avait était donnée près de quarante ans auparavant sur le Mont-Sinaï, et s'adaptait d'une façon particulière à la condition des Israélites dans le désert. Maintenant, elle se rapporte surtout à leur vie dans le pays où ils allaient entrer. Dans les deux cas, une plus grande place est donnée à la loi morale. qu'à la loi cérémonielle. Les Dix commandements furent donnés par la voix même de Dieu à tout le peuple, des hauteurs du Sinaï. Les instructions qui concernaient le Tabernacle furent transmises à Moïse, seul, sur la montagne. Les lois pratiques sur la pureté et la sainteté de la vie journalière, sont intercalées dans les lois sur les sacrifices données dans le Lévitique et les Nombres. Dans le Deutéronome, Moïse s'adresse au peuple entier et il insiste d'une façon particulière sur le devoir d'obéissance. 
 
L'OBÉISSANCE.
- L'obéissance est la clef du Livre du Deutéronome comme elle est aussi la clef de la bénédiction dans la vie chrétienne. Ce livre fait ressortir, plus que tout autre partie de la Bible, la félicité de l'obéissance. « Oh ! s'ils avaient toujours le même coeur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu'ils fussent heureux à jamais, eux et leurs enfants ! » (Chap. 5 : 29). C'est là le soupir de Dieu après son peuple, au milieu des terreurs du Sinaï.
À maintes reprises, il est rappelé aux Israélites que ces lois et cette exigence de soumission sont « pour qu'ils soient heureux. » (6 : 24).

De plus il est rendu clair que cette obéissance ne doit pas avoir pour but d'acheter la faveur de Dieu, mais Il la demande parce qu'ils ont déjà bénéficié de cette faveur. Ils ne sont pas appelés à acheter leur rédemption par l'obéissance, mais à obéir parce qu'ils sont déjà un peuple racheté. Continuellement, il leur est répété que l'Éternel les a choisis parce qu'Il les aimait, qu'Il les a délivrés de l'esclavage par sa main puissante ; c'est pourquoi ils sont un peuple saint à l'Éternel, un peuple à part, appelé à garder ses lois en leur coeur et à le servir avec joie.

Quel message d'actualité pour nous ! Combien de gens aujourd'hui s'imaginent devoir gagner le salut de Dieu par leur obéissance, au lieu d'accepter tout d'abord ce salut comme un don gratuit, qui les rendra ensuite capables d'obéir ! Ceci est résumé dans Tite 2 : 13, 14 - « Notre Sauveur Jésus-Christ qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par Lui et zélé pour les bonnes oeuvres. »

Il nous rachète de l'esclavage du péché et du monde afin de nous amener dans un bon pays, un pays de victoire et de joie dans le Seigneur.
Mais combien de ces enfants rachetés se privent de ce bon pays, par manque de foi et d'obéissance ! « Ils n'y entrèrent pas, à cause de leur incrédulité. »

Si un chrétien se trouvant dans ce cas-là lit ces lignes, le message de Dieu pour lui est plein d'espérance. La Loi ne peut pas vous conduire à la Terre promise. Le péché de Moïse fut la seule chose qui l'empêcha d'y entrer, mais le fait qu'il ne put pas y faire entrer les enfants d'Israël est symbolique. Moïse était la personnification de la Loi, et la Loi ne peut pas nous faire pénétrer dans la plénitude de bénédiction qui découle de l'Évangile du Christ. Ceci a été réservé à Jésus, notre Josué, comme nous le verrons dans l'étude qui suit.

SOUMISSION
(1). - Mais comme premier pas vers cette bénédiction, nous qui savons que nous avons été rachetés par le précieux sang du Christ, nous devons nous abandonner complètement à Lui en un acte de soumission sans réserve, comme Israël le fit dans les plaines de Moab. Seulement, que cet acte soit aussi défini que le fut la soumission d'Israël, afin que le Seigneur puisse dire de nous ce que Moïse dit à Israël : « Aujourd'hui, tu as fait promettre à l'Éternel qu'Il sera ton Dieu, afin que tu marches dans ses voies, que tu observes ses lois, ses commandements et ses ordonnances, et que tu obéisses à sa voix. Et aujourd'hui, l'Éternel t'a fait promettre que tu seras un peuple qui lui appartiendra, comme Il te l'a dit, et que tu observeras tous ses commandements..., afin que tu sois un peuple saint pour l'Éternel ton Dieu, comme Il l'a dit. » (Deut. 26: 16-19).

Le même acte de soumission est décrit dans le cas du serviteur qui aurait pu devenir libre, pendant l'année de relâche, mais qui choisit plutôt de servir son maître à toujours. Heureux sont ceux qui ont ainsi permis au Seigneur de percer leur oreille en signe de soumission ! (Deut. 15 : 12-17 ; Exode 21 : 5-6).

LE MESSIE PROMIS.
- Mais le point culminant du livre du Deutéronome est atteint lorsque la vision majestueuse du Messie à venir éclate aux yeux de Moïse. « L'Éternel ton Dieu, te suscitera du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète, comme moi, vous l'écouterez. » (Chap. 18: 15). Ici, de nouveau, la nécessité de l'Incarnation est démontrée, comme elle l'est dans chaque partie de la triple fonction du Christ en tant que Prophète. Prêtre et Roi. Même sous l'ancienne alliance, chaque fonction devait être remplie par un frère - quelqu'un de la même chair et du même sang.

Comme Prêtre. Dieu dit - « Prends Aaron ton frère, pour le consacrer à mon service dans le sacerdoce, (Exode 28 : 1). - Et au sujet de Jésus, nous lisons : « Il a dû être rendu semblable à ses frères en toutes choses, afin qu'Il fût un grand Prêtre miséricordieux et fidèle. » (Hébr. 2 : 17).

Comme Roi. Si, lorsqu'ils entreraient dans le pays, ils désiraient un roi, l'ordre était le suivant : « Tu mettras sur toi un roi que choisira l'Éternel, ton Dieu : tu prendras un roi du milieu de tes frères ; tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère. » (Deut. 17 : 15).

« Comme Prophète d'entre tes frères, comme moi. » Sur bien des points, même dans son histoire extérieure, Moïse était un « type » du Christ. Dans sa délivrance d'une mort violente, comme petit enfant ; dans ses années d'éducation silencieuse ; dans son bon vouloir à laisser derrière lui le palais d'un roi pour délivrer son peuple de l'esclavage ; dans sa douceur, sa fidélité et l'accomplissement de l'oeuvre que Dieu lui avait confiée ; (Exode 40 : 33 ; Jean 17 : 4 ; 19 : 30) dans sa fonction de médiateur entre Dieu et le peuple ; dans sa communion avec Dieu face à face ; sous tous ces aspects, il préfigurait le Fils de l'Homme qui devait venir.
Mais combien l'image est encore loin de la réalité ! « Moïse fut fidèle dans toute la maison de Dieu comme serviteur, mais Christ fut fidèle comme Fils sur sa propre maison. »
Moïse pécha, y étant provoqué par le peuple. Mais le Christ est demeuré sans péché. Moïse ne pouvait à lui seul porter le peuple. Mais le Christ a porté le fardeau de nos péchés en son propre corps sur le bois et nous invite à rejeter sur Lui le fardeau de tous nos soucis.

Moïse ne pouvait pas mourir pour le péché du peuple. « Mais Christ est mort pour nos péchés, afin que l'Écriture fût accomplie. » Moïse ne put pas faire entrer le peuple dans la Terre promise ; mais le Christ nous y introduit et nous donne un héritage parmi tous ceux qui croient en Lui. « En toutes ces choses, Il a été déclaré Fils de Dieu, d'une manière puissante. » (Rom. 1 : 3-4).

La parole de Moïse faisait loi parce que c'était la parole de Dieu. Il dit expressément : « Vous n'ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n'en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l'Éternel, notre Dieu, tels que je vous les prescris. » (Deut, 4 : 2).

Si la Parole de Dieu, transmise par le serviteur, était pleine d'autorité, comment mettrions-nous en doute celle du Fils ? « Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi ; je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte. » (Deut. 18 : 18, 19).

On voit à quel point Christ a exactement accompli ces passages. Il dit : « Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n'ai point parlé de moi-même ; mais le Père qui m'a envoyé m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. » (Jean 12 : 48-50).
La seule façon d'agir qui nous assure la sécurité est de croire aux paroles du Christ implicitement.

Le problème qui nous occupe aujourd'hui ne consiste pas simplement à connaître l'identité des auteurs de certains livres bibliques, mais surtout. la valeur que nous devons attribuer au témoignage du Christ.
Nous avons déjà vu que chaque fois que notre Seigneur répondait au tentateur, c'était par les mots : « Il est écrit », et les passages cités étaient pris du livre du Deutéronome.
Les citations de ce livre font un total de 99, dans le Nouveau Testament. Dans Deut. 31 : 9, 24, 25, la qualité d'auteur est formellement attribuée à Moïse et le livre tout entier nous donne à comprendre qu'il a été écrit par lui. Moïse a rendu témoignage au Christ en disant : « Vous l'écouterez ». Christ a rendu témoignage à Moïse lorsqu'il dit : « Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi, car il a écrit de moi. »

Pierre fut un témoin oculaire de la gloire de Jésus sur la montagne, lorsqu'Il parla avec Moïse et Elie. Il entendit la voix de Dieu proclamer du ciel : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. » Aussi, Pierre pouvait-il attirer l'attention du peuple sur le fait que Celui qu'ils avaient renié et mis à mort était le Prophète que Moïse avait annoncé et qu'ils auraient dû écouter en toutes choses. (Actes 4).
La Samaritaine pouvait aussi dire : « Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-ce point le Christ ? »
Et nous, reconnaissons-le aussi et écrions-nous avec Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

Nous voyons Christ de nouveau dans Deut. 6 : 4, 5. Le pasteur John Wilkinson, dans son Livre Israël ma Gloire [Israël my glory) fait remarquer que dans le texte hébreu original, ce passage fait ressortir la doctrine de la Trinité. « Écoute, ô Israël : l'Éternel notre Dieu est le seul Éternel. » La traduction littérale de ces paroles est: « L'Éternel nos Dieux, l'Éternel est Un. »
Ici, le nom de Dieu est mentionné trois fois, et le mot traduit par un (echad) exprime une unité composée comme « dans une grappe de raisin », « la congrégation s'assembla comme un seul homme », et encore : « tous les hommes d'Israël s'assemblèrent contre la ville, groupés ensemble comme un seul homme. » Le mot hébreu un (yachid) qui exprime l'unité absolue, n'est pas une seule fois employé pour exprimer l'unité de la Divinité. Le verset suivant fait appel aux trois côtés de la nature de l'homme pour aimer ce Dieu unique, et triple en même temps : « Tu aimeras l'Éternel ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée. »

Il y a d'autres passages du Deutéronome qui nous parlent de notre Sauveur. Les dix commandements sont répétés (chap. 5 : 6) et ce fait nous rappelle le résumé qu'Il en a fait Lui-même en deux seulement : « Aimer Dieu de tout notre coeur et notre prochain comme nous même. »

LES CITÉS DE REFUGE
. - Les Cités de Refuge (4 : 41 et 19 : 1), et le Rocher (32 : 4, 15, 18) symbolisent le Christ-Jésus, notre Refuge. Dieu avait ordonné que lorsque son peuple entrerait en possession du pays, six villes seraient désignées, vers lesquelles celui qui aurait tué un homme par ignorance ou par mégarde pourrait s'enfuir ; de la sorte, il échapperait au vengeur, lequel, selon la coutume orientale, devait poursuivre et frapper le meurtrier. Ces six villes étaient situées, trois de chaque côté du Jourdain, afin que l'une d'elles fut toujours à la portée de tous, même de ceux qui seraient dans le plus extrême péril de vengeance.

La tradition juive déclare qu'il y avait des poteaux, à la croisée des chemins, avec ces mots : « Refuge ! Refuge ! » indiquant la route à suivre, ainsi que des coureurs, instruits dans la loi de Dieu, attendant pour guider les fugitifs jusque dans un lieu de sécurité. S'il en est ainsi, il y aurait là une image bien appropriée de l'évangéliste, dont les pieds doivent être légers pour conduire les âmes au Christ, et dont les lèvres doivent être toujours prêtes à proclamer la vérité salutaire.

Dans la ville de Refuge, le meurtrier était interrogé par les juges. S'il était reconnu innocent, il lui était permis de demeurer dans la ville comme réfugié jusqu'à la mort du Grand Sacrificateur. Mais avec l'avènement du successeur de ce dernier, il pouvait retourner dans sa propre ville et reprendre possession de ses biens. C'était l'effet de la prévoyance de Dieu pour maintenir le pays pur de l'effusion de tout sang innocent.

Mais si nous voyons dans les villes de Refuge, l'image du pécheur trouvant son salut en Christ, nous y voyons une application encore plus complète au peuple de Dieu, Israël.
Israël a été le meurtrier qui versa le sang innocent sur le Calvaire.

Nous lisons dans les Actes : « Vous avez tué le Prince de la Vie... Maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance ainsi que vos chefs. » Israël a été fugitif depuis ce jour, son héritage confisqué et, selon les apparences, perdu. Mais le Grand Prêtre demeure au dedans du Voile, dans le Sanctuaire céleste, et le jour vient où Il s'avancera, Prêtre céleste aussi : alors Israël recevra le pardon et la restitution de son héritage.

La loi concernant l'homme pendu à un bois nous conduit au Calvaire. « Celui qui est pendu est un objet de malédiction auprès de Dieu. » - (Deut. 21 : 23). « Christ nous a rachetés de la malédiction de la Loi : ayant été fait malédiction pour nous. » (Galates 3: 13). En lisant les malédictions épouvantables de la Loi dans les chapitres 27 et 28, combien notre gratitude doit devenir plus intense envers Celui qui a subi la malédiction et accompli la Loi pour nous !

LES THUMMIM ET LES URIM.
- Il est dit de Lévi : « les Thummim et les Urim ont été confiés à l'homme saint. » (Deut. 33 : 8). Ils étaient placés sur le pectoral du Grand Sacrificateur, et il devait les présenter à l'Éternel lorsqu'il cherchait à connaître sa pensée en des occasions solennelles.
Toute hypothèse au sujet de la nature de ces objets est vaine. Il nous suffit de savoir que le jugement de l'Urim : était toujours véritable. (Nombres 27 : 21). En hébreu, ces mots signifient : « Lumière et perfection. »
Dans le Christ, notre Grand Prêtre, sont « cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. »

Moïse ne pouvait pas porter le fardeau du peuple, mais nous avons vu que Christ le peut. Il y a plusieurs versets dans le Deutéronome qui parlent de la puissance du Seigneur pour nous porter. « L'Éternel, ton Dieu, t'a porté comme un homme porte son fils. » (1 : 31). « Comme l'aigle déploie ses ailes sur ses petits et les porte sur ses plumes. » (32 : 11). « Le bien-aimé de l'Éternel habitera en sécurité auprès de Lui ; l'Éternel le couvrira toujours et résidera entre ses épaules. » (33 : 12). Ces versets nous rappellent le Bon Berger, portant ses brebis ; mais ceux qui viennent à Dieu par Lui savent ce que c'est que de se réfugier comme des agneaux dans le sein du Père. « Le Dieu d'éternité est un refuge, et sous ses bras éternels est une retraite. » (33 : 27).
C'est pourquoi « ta force durera autant que tes jours. »


(1) L'idée exprimée ainsi serait peut-être mieux rendue par les mots de capitulation ou de reddition. (Trad.) 
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