MOÏSE. - Parmi tous les personnages
de l'Ancien Testament, Moïse se dresse comme
le plus grand. Il fut tout à la fois
prophète, législateur, historien,
gouverneur ; et il est probable que dans toute
l'histoire du monde, aucun nom n'a, comme le sien,
remué le coeur d'une nation. On ne peut
surestimer la place que Moïse a occupée
parmi le peuple hébreu. Il a posé les
bases de sa littérature, et aucun appel
contre ses lois ou ses paroles n'a jamais
été fait par les Juifs. Son
éducation et sa descendance
israélite, ses connaissances
« dans la sagesse des
Égyptiens »", ses quarante ans de
communion avec Dieu, dans la solitude d'Horeb,
l'avaient préparé à conduire
le peuple et à écrire ses
livres.
Nulle part le caractère de la
personne de Moïse n'apparaît avec une
plus grande dignité que dans le livre du
Deutéronome. Nous le voyons, au soir de sa
longue vie, encore très vigoureux, au moment
de prendre congé de ce peuple dont il a
patiemment supporté toutes les provocations,
sauf une fois, ce qui devait le priver de
l'entrée de la terre promise. Il ne semble y
avoir, cependant, aucune amertume en son coeur
vis-à-vis d'eu ; au contraire, il se
réjouit à la perspective de leur
entrée dans le pays, sous la conduite de
Josué.
La parole de l'Éternel fut
adressée à Moïse :
Monte sur le Mont-Nébo.... regarde le
pays.., et meurs.
(Deut.
32 : 49, 50). - Et,
Moïse, serviteur de l'Éternel, mourut là, dans le
pays de Moab,
selon l'ordre de l'Éternel »
(34 :
5), montrant ainsi la
même douceur et la même
obéissance, dans sa mort que dans sa
vie.
Mais un honneur plus grand encore que de
conduire le peuple dans le pays, attendait le
fidèle serviteur de Dieu. Vint un jour ou il
se tint avec Elie, à côté du
Sauveur, sur le Mont de la Transfiguration, dans le
pays de la promesse, et communia avec son Seigneur
sur le plus grand des sujets : « sa
mort qu'Il allait accomplir à
Jérusalem. »
Dans le livre du Deutéronome,
Moïse revient sur les errements et la
désobéissance des enfants
d'Israël, et récapitule la Loi. Cette
Loi avait était donnée près de
quarante ans auparavant sur le Mont-Sinaï, et
s'adaptait d'une façon particulière
à la condition des Israélites dans le
désert. Maintenant, elle se rapporte surtout
à leur vie dans le pays où ils
allaient entrer. Dans les deux cas, une plus grande
place est donnée à la loi morale.
qu'à la loi cérémonielle. Les
Dix commandements furent donnés par la voix
même de Dieu à tout le peuple, des
hauteurs du Sinaï. Les instructions qui
concernaient le Tabernacle furent transmises
à Moïse, seul, sur la montagne. Les
lois pratiques sur la pureté et la
sainteté de la vie journalière, sont
intercalées dans les lois sur les sacrifices
données dans le Lévitique et les
Nombres. Dans le Deutéronome, Moïse
s'adresse au peuple entier et il insiste d'une
façon particulière sur le devoir
d'obéissance.
L'OBÉISSANCE. -
L'obéissance est la clef du Livre du
Deutéronome comme elle est aussi la clef de
la bénédiction dans la vie
chrétienne. Ce livre fait ressortir, plus
que tout autre partie de la Bible, la
félicité de l'obéissance.
« Oh ! s'ils avaient toujours le
même coeur pour me craindre et pour observer
tous mes commandements, afin qu'ils fussent heureux
à jamais, eux et leurs
enfants ! » (Chap.
5 :
29). C'est là
le soupir de Dieu après son peuple, au
milieu des terreurs du Sinaï.
À maintes reprises, il est
rappelé aux Israélites que ces lois
et cette exigence de soumission sont
« pour qu'ils soient heureux. »
(6 :
24).
De plus il est rendu clair que cette
obéissance ne doit pas avoir pour but
d'acheter la faveur de Dieu, mais Il la demande
parce qu'ils ont déjà
bénéficié de cette faveur. Ils
ne sont pas appelés à acheter leur
rédemption par l'obéissance, mais
à obéir parce qu'ils sont
déjà un peuple racheté.
Continuellement, il leur est
répété que l'Éternel
les a choisis parce qu'Il les aimait, qu'Il les a
délivrés de l'esclavage par sa main
puissante ; c'est pourquoi ils sont un peuple
saint à l'Éternel, un peuple à
part, appelé à garder ses lois en
leur coeur et à le servir avec joie.
Quel message d'actualité pour
nous ! Combien de gens aujourd'hui s'imaginent
devoir gagner le salut de Dieu par leur
obéissance, au lieu d'accepter tout d'abord
ce salut comme un don gratuit, qui les rendra
ensuite capables d'obéir ! Ceci est
résumé dans Tite
2 :
13, 14 -
« Notre Sauveur Jésus-Christ qui
s'est donné lui-même pour nous, afin
de nous racheter de toute iniquité, et de se
faire un peuple qui lui appartienne, purifié
par Lui et zélé pour les bonnes
oeuvres. »
Il nous rachète de l'esclavage du
péché et du monde afin de nous amener
dans un bon pays, un pays de victoire et de joie
dans le Seigneur.
Mais combien de ces enfants
rachetés se privent de ce bon pays, par
manque de foi et d'obéissance !
« Ils n'y entrèrent pas, à
cause de leur
incrédulité. »
Si un chrétien se trouvant dans
ce cas-là lit ces lignes, le message de Dieu
pour lui est plein d'espérance. La Loi ne
peut pas vous conduire à la Terre promise.
Le péché de Moïse fut la seule
chose qui l'empêcha d'y entrer, mais le fait
qu'il ne put pas y faire entrer les enfants
d'Israël est symbolique. Moïse était la
personnification de la Loi, et la Loi ne peut pas
nous faire pénétrer dans la
plénitude de bénédiction qui
découle de l'Évangile du Christ. Ceci
a été réservé à
Jésus, notre Josué, comme nous le
verrons dans l'étude qui suit.
SOUMISSION (1). -
Mais comme premier pas vers
cette bénédiction, nous qui savons
que nous avons été rachetés
par le précieux sang du Christ, nous devons
nous abandonner complètement à Lui en
un acte de soumission sans réserve, comme
Israël le fit dans les plaines de Moab.
Seulement, que cet acte soit aussi défini
que le fut la soumission d'Israël, afin que le
Seigneur puisse dire de nous ce que Moïse dit
à Israël :
« Aujourd'hui, tu as fait
promettre à l'Éternel qu'Il sera ton
Dieu, afin que tu marches dans ses voies, que tu
observes ses lois, ses commandements et ses
ordonnances, et que tu obéisses à sa
voix. Et aujourd'hui, l'Éternel t'a
fait promettre que tu seras un peuple qui lui
appartiendra, comme Il te l'a dit, et que tu
observeras tous ses commandements..., afin que tu
sois un peuple saint pour l'Éternel ton
Dieu, comme Il l'a dit. »
(Deut.
26: 16-19).
Le même acte de soumission est
décrit dans le cas du serviteur qui aurait
pu devenir libre, pendant l'année de
relâche, mais qui choisit plutôt de
servir son maître à toujours. Heureux
sont ceux qui ont ainsi permis au Seigneur de
percer leur oreille en signe de soumission !
(Deut.
15 : 12-17 ; Exode
21 : 5-6).
LE MESSIE PROMIS. - Mais le point
culminant du livre du Deutéronome est
atteint lorsque la vision majestueuse du Messie
à venir éclate aux yeux de
Moïse. « L'Éternel ton Dieu,
te suscitera du milieu de toi, d'entre tes
frères, un
prophète, comme moi, vous
l'écouterez. »
(Chap.
18: 15). Ici, de nouveau, la
nécessité de l'Incarnation est
démontrée, comme elle l'est dans
chaque partie de la triple fonction du Christ en
tant que Prophète. Prêtre et Roi.
Même sous l'ancienne alliance, chaque
fonction devait être remplie par un
frère - quelqu'un de la même chair et
du même sang.
Comme Prêtre. Dieu dit
-
« Prends Aaron ton frère,
pour le consacrer à mon service dans le
sacerdoce, (Exode 28 : 1). - Et au sujet de
Jésus, nous lisons : « Il a
dû être rendu semblable à ses
frères en toutes choses, afin qu'Il
fût un grand Prêtre
miséricordieux et fidèle. »
(Hébr.
2 : 17).
Comme Roi. Si,
lorsqu'ils
entreraient dans le pays, ils désiraient un
roi, l'ordre était le suivant :
« Tu mettras sur toi un roi que choisira
l'Éternel, ton Dieu : tu prendras un
roi du milieu de tes frères ; tu ne
pourras pas te donner un étranger, qui ne
soit pas ton frère. »
(Deut.
17 : 15).
« Comme Prophète
d'entre tes frères, comme
moi. » Sur bien des points, même
dans son histoire extérieure, Moïse
était un « type » du
Christ. Dans sa délivrance d'une mort
violente, comme petit enfant ; dans ses
années d'éducation silencieuse ;
dans son bon vouloir à laisser
derrière lui le palais d'un roi pour
délivrer son peuple de l'esclavage ;
dans sa douceur, sa fidélité et
l'accomplissement de l'oeuvre que Dieu lui avait
confiée ;
(Exode
40 : 33 ; Jean
17 : 4 ; 19 :
30) dans sa fonction de
médiateur entre Dieu et le peuple ;
dans sa communion avec Dieu face à
face ; sous tous ces aspects, il
préfigurait le Fils de l'Homme qui
devait venir.
Mais combien l'image est encore loin de
la réalité !
« Moïse fut fidèle dans toute
la maison de Dieu comme serviteur, mais Christ fut
fidèle comme Fils sur sa propre
maison. »
Moïse pécha, y étant
provoqué par le peuple. Mais le Christ est demeuré
sans
péché. Moïse ne pouvait à
lui seul porter le peuple. Mais le Christ a
porté le fardeau de nos péchés
en son propre corps sur le bois et nous invite
à rejeter sur Lui le fardeau de tous nos
soucis.
Moïse ne pouvait pas mourir pour le
péché du peuple. « Mais
Christ est mort pour nos péchés, afin
que l'Écriture fût
accomplie. » Moïse ne put pas faire
entrer le peuple dans la Terre promise ; mais
le Christ nous y introduit et nous donne un
héritage parmi tous ceux qui croient en Lui.
« En toutes ces choses, Il a
été déclaré Fils de
Dieu, d'une manière puissante. »
(Rom.
1 : 3-4).
La parole de Moïse faisait loi
parce que c'était la parole de Dieu. Il dit
expressément : « Vous
n'ajouterez rien à ce que je vous prescris,
et vous n'en retrancherez rien ; mais vous
observerez les commandements de l'Éternel,
notre Dieu, tels que je vous les
prescris. »
(Deut,
4 : 2).
Si la Parole de Dieu, transmise par le
serviteur, était pleine d'autorité,
comment mettrions-nous en doute celle du
Fils ? « Je leur susciterai du
milieu de leurs frères un prophète
comme toi ; je mettrai mes paroles dans sa
bouche, et il leur dira tout ce que je lui
commanderai. Et si quelqu'un n'écoute pas
mes paroles qu'il dira en mon nom, c'est moi qui
lui en demanderai compte. »
(Deut.
18 : 18, 19).
On voit à quel point Christ a
exactement accompli ces passages. Il dit :
« Celui qui me rejette et qui ne
reçoit pas mes paroles a son juge ; la
parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le
jugera au dernier jour. Car je n'ai point
parlé de moi-même ; mais le
Père qui m'a envoyé m'a prescrit
lui-même ce que je dois dire et
annoncer. »
(Jean
12 : 48-50).
La seule façon d'agir qui nous
assure la sécurité est de croire aux
paroles du Christ implicitement.
Le problème qui nous occupe
aujourd'hui ne consiste pas simplement à
connaître l'identité des auteurs de certains livres
bibliques,
mais
surtout. la valeur que nous devons attribuer au
témoignage du Christ.
Nous avons déjà vu que
chaque fois que notre Seigneur répondait au
tentateur, c'était par les mots :
« Il est écrit », et les
passages cités étaient pris du livre
du Deutéronome.
Les citations de ce livre font un total
de 99, dans le Nouveau Testament. Dans Deut.
31 : 9, 24,
25, la qualité d'auteur
est formellement attribuée à
Moïse et le livre tout entier nous donne
à comprendre qu'il a été
écrit par lui. Moïse a rendu
témoignage au Christ en disant :
« Vous l'écouterez ».
Christ a rendu témoignage à
Moïse lorsqu'il dit : « Si vous
croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi,
car il a écrit de moi. »
Pierre fut un témoin oculaire de
la gloire de Jésus sur la montagne,
lorsqu'Il parla avec Moïse et Elie. Il
entendit la voix de Dieu proclamer du ciel :
Celui-ci est mon Fils bien-aimé,
écoutez-le. » Aussi, Pierre
pouvait-il attirer l'attention du peuple sur le
fait que Celui qu'ils avaient renié et mis
à mort était le Prophète que
Moïse avait annoncé et qu'ils auraient
dû écouter en toutes choses.
(Actes
4).
La Samaritaine pouvait aussi
dire :
« Venez voir un homme qui m'a dit tout ce
que j'ai fait. Ne serait-ce point le
Christ ? »
Et nous, reconnaissons-le aussi et
écrions-nous avec Thomas :
« Mon Seigneur et mon
Dieu ! »
Nous voyons Christ de nouveau dans Deut.
6 : 4, 5. Le pasteur
John
Wilkinson, dans son Livre Israël ma Gloire
[Israël my glory) fait remarquer que dans le
texte hébreu original, ce passage fait
ressortir la doctrine de la Trinité.
« Écoute, ô
Israël : l'Éternel notre Dieu est
le seul Éternel. » La traduction
littérale de ces paroles est:
« L'Éternel nos Dieux,
l'Éternel est Un. »
Ici, le nom de Dieu est mentionné
trois fois, et le mot traduit par un (echad)
exprime une unité composée comme « dans une
grappe
de raisin », « la
congrégation s'assembla comme un seul
homme », et encore :
« tous les hommes d'Israël
s'assemblèrent contre la ville,
groupés ensemble comme un seul
homme. » Le mot hébreu un
(yachid) qui exprime l'unité absolue,
n'est pas une seule fois employé pour
exprimer l'unité de la Divinité. Le
verset suivant fait appel aux trois
côtés de la nature de l'homme pour
aimer ce Dieu unique, et triple en même
temps : « Tu aimeras
l'Éternel ton Dieu de tout ton coeur, de
toute ton âme et de toute ta
pensée. »
Il y a d'autres passages du
Deutéronome qui nous parlent de notre
Sauveur. Les dix commandements sont
répétés
(chap.
5 : 6) et ce fait nous
rappelle le résumé qu'Il en a fait
Lui-même en deux seulement :
« Aimer Dieu de tout notre coeur et notre
prochain comme nous même. »
LES CITÉS DE REFUGE. - Les
Cités de Refuge
(4 :
41 et 19 :
1), et le Rocher
(32 :
4, 15,
18)
symbolisent le
Christ-Jésus, notre Refuge. Dieu avait
ordonné que lorsque son peuple entrerait en
possession du pays, six villes seraient
désignées, vers lesquelles celui qui
aurait tué un homme par ignorance ou par
mégarde pourrait s'enfuir ; de la
sorte, il échapperait au vengeur, lequel,
selon la coutume orientale, devait poursuivre et
frapper le meurtrier. Ces six villes étaient
situées, trois de chaque côté
du Jourdain, afin que l'une d'elles fut toujours
à la portée de tous, même de
ceux qui seraient dans le plus extrême
péril de vengeance.
La tradition juive déclare qu'il
y avait des poteaux, à la croisée des
chemins, avec ces mots :
« Refuge ! Refuge ! »
indiquant la route à suivre, ainsi que des
coureurs, instruits dans la loi de Dieu, attendant
pour guider les fugitifs jusque dans un lieu de
sécurité. S'il en est ainsi, il y
aurait là une image bien appropriée
de l'évangéliste, dont les pieds
doivent être légers pour conduire les âmes au
Christ, et dont les lèvres doivent
être toujours prêtes à proclamer
la vérité salutaire.
Dans la ville de Refuge, le meurtrier
était interrogé par les juges. S'il
était reconnu innocent, il lui était
permis de demeurer dans la ville comme
réfugié jusqu'à la mort du
Grand Sacrificateur. Mais avec l'avènement
du successeur de ce dernier, il pouvait retourner
dans sa propre ville et reprendre possession de ses
biens. C'était l'effet de la
prévoyance de Dieu pour maintenir le pays
pur de l'effusion de tout sang innocent.
Mais si nous voyons dans les villes de
Refuge, l'image du pécheur trouvant son
salut en Christ, nous y voyons une application
encore plus complète au peuple de Dieu,
Israël.
Israël a été le
meurtrier qui versa le sang innocent sur le
Calvaire.
Nous lisons dans les Actes :
« Vous avez tué le Prince de la
Vie... Maintenant, frères, je sais que vous
avez agi par ignorance ainsi que vos
chefs. » Israël a été
fugitif depuis ce jour, son héritage
confisqué et, selon les apparences, perdu.
Mais le Grand Prêtre demeure au dedans du
Voile, dans le Sanctuaire céleste, et le
jour vient où Il s'avancera, Prêtre
céleste aussi : alors Israël
recevra le pardon et la restitution de son
héritage.
La loi concernant l'homme pendu à
un bois nous conduit au Calvaire. « Celui
qui est pendu est un objet de malédiction
auprès de Dieu. » -
(Deut.
21 : 23).
« Christ nous a rachetés de la
malédiction de la Loi : ayant
été fait malédiction pour
nous. »
(Galates
3: 13). En lisant les
malédictions épouvantables de la Loi
dans les chapitres 27
et 28, combien notre gratitude
doit devenir plus intense envers Celui qui a subi
la malédiction et accompli la Loi pour
nous !
LES THUMMIM ET LES URIM. - Il est dit de
Lévi : « les Thummim et les
Urim ont été confiés à
l'homme saint. »
(Deut.
33 : 8). Ils
étaient placés sur le pectoral du
Grand Sacrificateur, et il devait les
présenter à l'Éternel
lorsqu'il cherchait à connaître sa
pensée en des occasions solennelles.
Toute hypothèse au sujet de la
nature de ces objets est vaine. Il nous suffit de
savoir que le jugement de l'Urim :
était toujours véritable.
(Nombres
27 : 21). En
hébreu, ces mots signifient :
« Lumière et
perfection. »
Dans le Christ, notre Grand
Prêtre, sont « cachés tous
les trésors de la sagesse et de la
connaissance. »
Moïse ne pouvait pas porter le
fardeau du peuple, mais nous avons vu que Christ le
peut. Il y a plusieurs versets dans le
Deutéronome qui parlent de la puissance du
Seigneur pour nous porter.
« L'Éternel, ton Dieu, t'a
porté comme un homme porte son
fils. »
(1 :
31). « Comme
l'aigle déploie ses ailes sur ses petits et
les porte sur ses plumes. »
(32 :
11). « Le
bien-aimé de l'Éternel habitera en
sécurité auprès de Lui ;
l'Éternel le couvrira toujours et
résidera entre ses
épaules. »
(33 :
12). Ces versets nous
rappellent le Bon Berger, portant ses brebis ;
mais ceux qui viennent à Dieu par Lui savent
ce que c'est que de se réfugier comme des
agneaux dans le sein du Père. « Le
Dieu d'éternité est un refuge, et
sous ses bras éternels est une
retraite. »
(33 :
27).
C'est pourquoi « ta force
durera autant que tes jours. »
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