L'Exode est le Livre de la
Rédemption.
Le peuple élu est soumis à
un esclavage sans espoir sur la terre
d'Égypte, comme aussi sans moyen de se
libérer. Mais Dieu dit - « J'ai vu la souffrance de mon
peuple, j'ai entendu ses cris, je connais
ses
douleurs, je suis descendu pour le
délivrer de la main des Égyptiens et
le faire monter dans un bon pays »
(Exode
3 : 7-8).
C'est là une belle image de
l'âme rachetée des liens de
l'Égypte et amenée à la
glorieuse liberté des enfants de Dieu. Dieu
se révèle à nous comme le
Libérateur et le Conducteur de son peuple,
un Dieu de près, demeurant avec lui,
occupé des événements de sa
vie quotidienne.
La mission qu'Il confie à
Moïse est inaugurée par la glorieuse
vision de l'Ange de Jéhova apparaissant dans
le Buisson ardent. Un vulgaire petit buisson
d'épines dans le désert,
enflammé de la présence divine :
quelle image de l'Incarnation ! Dieu
manifesté en une force tangible
(1,
Jean, I. 1). Lorsque Moïse
lui demande son nom, Il répond JE SUIS CELUI
QUI SUIS ; c'est ainsi que tu parleras aux
enfants d'Israël : Celui qui m'envoie
vers vous, JE SUIS »
(Exode,
3 : 14).
Où retrouvons-nous ce nom ?
Jésus dit : je suis le pain de
vie ; je suis la Lumière du
monde ; je suis la Porte ; je
suis le Bon Berger ; je suis la
Résurrection et la Vie ; je suis
le Chemin, la Vérité et la Vie ; je suis le vrai Cep. Et
de nouveau, en
réponse à ces paroles de la
Samaritaine : « Quand le Messie
viendra, qu'on appelle Christ, » Il
dit : « Je le
suis ». Une autre fois, Il s'applique
ce nom dans toute sa simple majesté :
« En vérité, en
vérité, je vous dis qu'avant
qu'Abraham fût, JE SUIS : C'est alors que les Juifs
prirent des pierres pour
le lapider ». Pourquoi ? La
réponse apparaît dans l'accusation des
Juifs devant Pilate : « Nous avons
une loi, et par cette loi, il doit mourir parce
qu'il s'est fait Fils de Dieu ».
Dans l'AGNEAU PASCAL, nous trouvons un
symbole de la Rédemption qui s'est accomplie
dans le Christ Jésus. Pour certains
« types », nous pouvons nous
demander si notre interprétation est
complètement juste, mais pour d'autres,
aucun doute n'est possible, car Dieu lui-même
nous les a expliqués. C'est le cas ici et
pour la plupart des types de l'Exode :
« Christ notre Pâque a
été immolé ;
célébrons donc la
fête ».
(1,
Cor. 5 : 7-8),
(Exode 12: 6). Ce fut un agneau immolé, non pas un agneau vivant, qui protégea les Israélites à l'heure du jugement.
(I. Cor. 2 : 2). Je ne veux connaître parmi vous que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié.
(Verset 5). L'agneau devait être sans défaut.
(Verset 7). Son sang devait être versé et appliqué sur les linteaux des portes.
(I. Pierre 1 : 18-19). Vous avez été rachetés... par le sang précieux de Christ comme d'un agneau sans défaut et sans tache.
(Verset 46). Ses os ne devaient pas être brisés.
(Jean 19 : 36). Afin que l'Écriture s'accomplît : Aucun de ses os ne sera brisé.
(Versets 29). Dans chaque maison, cette nuit-là, il y eut un mort, soit parmi les hommes, soit parmi les animaux.
(Rom. 6 : 23). Le salaire du péché, c'est la mort.
(Rom. 5 : 8). Lorsque nous n'étions que pécheurs, Christ est mort pour nous.
(Verset 2). Les Israélites devaient faire partir leur vie nationale du jour de la Pâque ; ce sera le premier mois de l'année.
(Jean 3 : 7). Il faut que vous naissiez de nouveau.
(Galates 4 : 3-6). Nous étions dans l'esclavage... Mais Dieu a envoyé son Fils... afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l'adoption.
(Chapitre 13:2). Tout premier-né - ceux qui avaient été rachetés par le sang de l'agneau - devaient être mis à part, consacrés à l'Éternel.
(I. Cor. 6 : 19-20). Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes, vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et votre esprit qui appartiennent à Dieu.
Le mot pasach, traduit par
« passer par dessus »
(Exode,
12 : 13-23, 27)
est employé dans trois
autres passages de l'Écriture ; dans 2
Samuel 4: 4 il est traduit par
« resta boiteux » ; dans 1
Rois, 18: 21, par
« clocher des deux
côtés » ; et dans
Esaïe, 31 : 5, « comme des
oiseaux déploient les ailes sur leur
couvée, ainsi l'Éternel des
armées étendra sa protection sur
Jérusalem. Il épargnera et
sauvera. »
Comment la
« mère-oiseau » (le mot
est au féminin) protège-t-elle son
nid ? Non pas en passant au-dessus de lui,
dans le sens de le dépasser, mais en planant
au-dessus, les ailes étendues en un
mouvement de protection.
Ainsi Jéhova lui-même
préserva son peuple en cette nuit
d'épouvante, où le Destructeur sortit
sur la terre d'Égypte. C'était sur
l'ordre de l'Éternel que le Destructeur
exécuta ce jugement : « Tout
premier-né d'Égypte
mourra ». Étant en Égypte,
Israël devait partager son sort. Mais
Jéhova lui-même se tint, comme une
sentinelle, à chaque porte aspergée
de sang. Il devenait leur Sauveur. La signification
de la Pâque n'est rien de moins que cela
(1).
Les premiers-nés d'Israël
furent sauvés par l'Agneau immolé
à leur place. La parole de Dieu leur
était adressée en ces termes :
« Je verrai le sang, et je passerai par
dessus vous ».
Le sang de l'agneau leur donnait la sécurité ;
leur confiance
en la promesse de Dieu leur donnait l'assurance. De
même, nous avons le salut par
Jésus, l'Agneau de Dieu, immolé pour
nous, et l'assurance par la foi en cette
parole de Dieu : « Il nous a
donné la vie éternelle, et cette vie
éternelle est dans son Fils »
(1,
Jean 5 : 10-13).
LE PAIN VIVANT ET L'EAU VIVE. - Nous
avons ensuite un double symbole du Christ comme
Pain de vie et comme source de l'eau vive ;
ici encore, ces types ne
peuvent nous paraître douteux. Lorsque
Israël murmura, l'Éternel dit à
Moïse : « Voici, je ferai
pleuvoir pour vous du pain, du haut des
cieux »
(Ex.
16 : 4). Le Seigneur
s'applique à lui-même cette image et
dit : « Je suis le Pain de Vie. Vos
pères ont mangé la manne dans le
désert - et ils sont morts... Je suis le
pain vivant descendu du ciel ; si quelqu'un
mange de ce pain, il ne mourra point. Et le pain
que je donnerai, c'est ma chair, que je donnerai
pour la vie du monde »
(Jean,
6: 48-51).
Combien ces paroles s'accordent
admirablement avec l'enseignement de la Pâque
que Jésus donne lorsqu'il préside le
repas pascal avec ses disciples ! Il prit le
pain, qui était une partie intégrale
du repas, rendit grâces, le rompit et
dit : « Prenez, mangez ; ceci
est mon corps », Il prit ensuite une
coupe et après avoir rendu grâces, il
la leur donna, en disant : « Buvez
en tous ; car ceci est mon sang, le sang de la
nouvelle alliance qui est répandu pour
plusieurs, pour la rémission des
péchés »
(Matth.
26 : 26-28). Lorsqu'il
parla à ses disciples de manger sa chair et
de boire son sang, ils murmurèrent et
dirent : « Cette parole est
dure ». Et Jésus dit :
« Cela vous scandalise-t-il ? Et si
vous voyez le Fils de l'homme monter où il
était auparavant ? C'est l'esprit qui
vivifie ; la chair ne sert de rien »
(Jean,
6 : 60-63).
Nous voyons clairement, par ces paroles,
que c'est une appropriation personnelle et
spirituelle du Christ en sa mort qui importe, et
non pas le rite extérieur. Nous constatons
aussi la nécessité vitale de cette
appropriation : « Si vous ne mangez
la chair du Fils de l'homme et si vous ne buvez son
sang, vous n'avez pas la vie en
vous ».
Il faut que chacun de nous,
personnellement, connaisse la vertu du sang
versé pour la rémission de nos
péchés ; et chaque jour - tels
ces Israélites recueillant la manne - nous
devons savourer le Pain de Vie et nous en nourrir.
Ensuite, dans l'histoire du peuple
hébreu, suit immédiatement le fait du Rocher frappé :
« Tu
frapperas le rocher et il en sortira de l'eau et le
peuple boira »
(Ex.
17 : 6). « Ils
buvaient à un rocher spirituel qui les
suivait ; et ce Rocher était
Christ »
(1,
Cor. 10 : 4).
« Celui qui boira de l'eau que je lui
donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui
donnerai deviendra en lui une source d'eau qui
jaillira jusque dans la vie
éternelle »
(Jean
4 : 13-14).
LA LOI. - Moïse préfigurait
le Christ spécialement sur les deux points
qui suivent :
1. En délivrant le peuple entier
d'un odieux esclavage. L'esclavage du
péché duquel Christ nous
libère est incomparablement plus terrible
que celui de l'Egypte.
2. En donnant une loi nouvelle. Combien
plus grand que la loi est le Christ
lui-même ! Il nous montre cela dans le
Sermon sur la Montagne : c'est une loi qui
agit sur les ressorts du caractère et de la
conduite plutôt que sur les actes
extérieurs ; une loi qu'Il a
résumée pour nous en deux
commandements, et finalement en un seul mot : l'Amour !
LE TABERNACLE. - Ici encore, au sujet du
Tabernacle et des services qui s'y rattachent, nous
n'avons pas de doute. Leur signification est
évidente. Dans l'épître aux
Hébreux, il nous est clairement dit que le
Tabernacle était « une image et
une ombre des choses célestes »
(Héb.
8 : 5).
C'était le signe extérieur de la
présence de Dieu au milieu du camp
d'Israël - la tente de Dieu parmi leurs tentes
- le lieu de contact de Dieu avec l'homme. Comme
tel, il symbolisait véritablement
l'Incarnation. « La Parole a
été faite chair et a habité
(2) par
mi nous et
nous avons contemplé sa gloire »
(Jean
1 : 14). « Le
Tabernacle de Dieu avec les hommes »
(Apoc.
21 : 3). Dans son
ensemble, le Tabernacle était un type du
Christ, et dans chacun de ses détails, il
faisait ressortir quelque chose de sa gloire
(Ps.
29 : 9). Ces détails
furent donnés à Moïse par Dieu
sur la montagne. « Moïse fut
divinement averti lorsqu'il allait construire le
Tabernacle : Aie soin, lui dit-il, de faire
tout d'après le modèle qui t'a
été montré sur la
montagne »
(Héb.
8 : 5).
Et plus de cinquante fois, il nous est
dit que Moïse « fit comme
l'Éternel le lui avait
commandé ».
Qu'est-ce que chacun de nous a vu dans
le Tabernacle ? Comment nous est-il apparu, vu
du dehors ? Une longue tente, noire, sans
beauté, couverte de peaux de béliers.
Mais lorsque nous y entrons, nous nous trouvons
entouré d'or étincelant ; si
nous regardons en haut, nous voyons des ailes de
chérubins tissées en bleu, en
pourpre, en cramoisi et en fin lin. Toute la
beauté de l'intérieur est
révélée par la lumière
des chandeliers d'or. Ainsi en est-il du Christ
lui-même. L'homme naturel ne voit en Lui
« ni beauté ni éclat qui le
lui fasse désirer ». Mais les
âmes de ceux qui le connaissent sont
pleinement satisfaites.
Le Tabernacle était
protégé par un parvis de fin lin
blanc soutenu par soixante colonnes. parvis dans
lequel on pénétrait par un rideau de
tissu de couleur, appelé la Porte du parvis.
Les murs du Tabernacle étaient de bois de
sittim, (acacia) couvert d'or, reposant sur des
bases d'argent massif fixées dans le sol.
Ces bases furent faites avec l'offrande de rachat
payée par chaque Israélite, de sorte
que le bâtiment entier reposait sur un
fondement de rédemption
(I
Pierre 1 : 18-19).
L'entrée était protégée
par un rideau appelé la Porte, et les deux
parties du Tabernacle lui-même, le Lieu Saint
et le Lieu très Saint, étaient
séparées par un autre rideau - le
Voile. Étendus sur la solide charpente du
Tabernacle, étaient quatre
groupes de rideaux qui formaient le toit et
retombaient sur les côtés, le couvrant
ainsi complètement.
Maintenant, tracez une ligne directe,
partant du centre du parvis et aboutissant au
Propitiatoire.
Pour accomplir ce pèlerinage,
vous passez près de l'autel et de la cuve
d'airain, puis à travers la Porte.
Vous laissez à droite la table
des Pains de proposition et à gauche le
Chandelier d'or. Vous passez à
côté de l'autel des parfums, traversez
le voile et vous dirigez vers l'arche couverte par
le Propitiatoire, jusque dans le Lieu très
Saint. C'est là le vrai Voyage du
Chrétien, depuis le camp extérieur
jusqu'en la présence même de
Dieu.
On entrait dans le parvis par la Porte
(Jean
10 : 9). Ce n'était
qu'un rideau, la chose du monde la plus simple par
laquelle on puisse entrer. Contrairement à
une porte en bois à laquelle il faut
heurter, vous pouvez le soulever sans aucun bruit.
Ainsi, personne n'a besoin de connaître la
transaction qui a d'abord lieu silencieusement,
entre l'âme et son Sauveur. C'est
peut-être à la manière de
Nicodème, quand la nuit est venue. Mais
lorsque le rideau est retombé, vous
êtes complètement à
l'intérieur, non pas à moitié
chemin, ni dedans ni dehors comme sur le seuil
d'une porte, mais absolument séparé
par une ligne bien définie.
Au dedans de cette Porte, vous
êtes entouré des rideaux, d'un blanc
immaculé, du parvis. « Parfaits en
Lui » ; « justifiés
devant Dieu par Lui ». Ici, vous vous
trouvez immédiatement en face de l'Autel
d'airain des holocaustes. « Un seul
sacrifice pour les péchés »
(Héb.
10 : 12). Puis la
Cuve, symbole de la purification, résultat
de l'Expiation
(Zacharie
13 : 1). C'est jusque
là que tout Israélite pouvait
pénétrer. Y sommes-nous
arrivés ? Sommes-nous entrés par
la Porte ? Avons-nous accepté le
sacrifice et subi la purification ?
Seuls les prêtres avaient le droit
d'entrer dans le Tabernacle même. Si nous
avons expérimenté la puissance de la
croix, Christ nous appelle à être des
sacrificateurs mis à part pour son service.
Nous pouvons pénétrer encore plus
avant. On entrait dans le Lieu-Saint par la Porte
(Ex.
26 : 36). Ceci, encore,
c'est Christ Lui-même. Il est le moyen
d'accès à chaque
bénédiction nouvelle. Chacune nous
est accordée par une vue nouvelle du Christ
et de ce qu'Il peut faire pour nous. Il est la
seule entrée, pour le premier pas comme pour
le dernier. La Porte, le Rideau et le Voile
étaient faits du même tissu, des
mêmes couleurs et des mêmes dimensions
de coudées au carré ; toutefois,
la Porte restait grande ouverte comme pour affirmer
l'envergure de l'universelle proclamation :
« Que celui qui veut venir,
vienne ».
Dans le Lieu-Saint, on trouvait deux
grands bienfaits, la nourriture et la
lumière. « Je suis le pain de
vie ; je suis la lumière du
monde. » Puis l'Autel d'or des parfums
(Héb.
7 : 25),
symbolisant l'intercession continuelle du Christ
par laquelle seulement nos prières peuvent
monter à Dieu.
Jusqu'ici, et pas plus loin, les
prêtres pouvaient pénétrer.
Dans le Saint des saints, un homme seul, un seul
jour de l'année, pouvait entrer, non sans
apporter avec lui du sang. « Christ est
venu, comme grand prêtre des biens à
venir... par son propre sang... Il est entré
dans le ciel même pour comparaître en
la présence de Dieu pour nous »,
comme nous le lisons dans Héb.
9. De même, Il
nous a fait un chemin à travers sa chair
jusque dans le Saint des saints, en la
présence même de Dieu
(Héb,
10).
Le Voile.
(Héb.
10 : 20).
« À travers le voile,
c'est-à-dire sa propre chair. » Le
voile se déchira en deux, depuis le haut
jusqu'en bas, au moment de sa mort
(Matth.
27 : 51). « Du
haut jusqu'en bas » : la voie
d'accès a été ouverte par Dieu
Lui-même,
L'Arche contenait la
Loi
inviolée. De nouveau, nous trouvons ici le Christ
qui,
seul,
l'a accomplie parfaitement. L'Arche était
couverte par le propitiatoire. Dans Héb. :
9 et Rom.
3 : 25 nous avons le
même mot : La propitiation -
Christ. C'est là le lieu de rencontre entre
Dieu et l'homme
(Exode
25 - 22). Au dessus reposait
la nuée, symbole de la présence de
Dieu. Elle s'élevait du propitiatoire :
colonne de feu, la nuit, et nuée, le jour,
se répandant sur tout le camp comme une
protection et conduisant les enfants d'Israël
dans leur marche.
LE GRAND SOUVERAIN SACRIFICATEUR. - En
Aaron, nous avons une image du Grand Souverain
Sacrificateur. Ses vêtements sont tous
symboliques. Les trois ornements des habits
sacerdotaux, gravés avec un cachet, nous
enseignent une très précieuse
leçon. Les pierres d'onyx sur ses
épaules et le pectoral sur son coeur
portaient, gravés, les noms des douze tribus
d'Israël afin qu'il pût les
présenter à Dieu continuellement. Sur
la lame de la tiare d'or qu'il portait sur le
front, étaient inscrits ces mots :
« Sainteté à
l'Éternel », car Aaron
était chargé des iniquités
commises par les enfants d'Israël. Cette lame
devait être portée constamment sur le
front « afin que l'Éternel leur
fût favorable ».
Sur ses épaules, sur
son front, sur son coeur. Que
voyons-nous
ici, sinon la force parfaite, la sagesse
parfaite, et l'amour parfait de notre
Grand Souverain Sacrificateur à notre
égard ? Christ « nous a
été fait sagesse. - Il n'y a pas de
plus grand amour que de donner sa vie pour ses
amis ».
Beaucoup d'entre nous voient
l'inutilité d'une sacrificature - nous ne
voulons d'aucun homme se plaçant entre Dieu
et nous. Mais sommes-nous également au clair
sur la Réalité
intérieure ? Sentons-nous notre urgent
besoin du Seigneur Jésus comme Grand
Sacrificateur et reconnaissons-nous qu'il est
impossible de s'approcher de Dieu si ce n'est par
son sacrifice uniquement efficace ?
Le « type » d'Aaron
est naturellement incomplet, car il était un
homme pécheur.
Jésus-Christ est le parfait
Souverain Sacrificateur. Comme homme, Il fut
tenté en toutes choses ainsi que nous, sans
jamais pécher. Il peut sympathiser et
secourir, parce qu'Il a Lui-même subi la
tentation. Il peut comprendre nos besoins
jusqu'au dernier parce qu'Il était
l'Homme parfait. Il peut satisfaire à nos
besoins jusqu'au dernier parce qu'Il est le
Dieu parfait. Il a pu porter le péché
du monde entier en expiation sur la croix. Il peut
porter les besoins du monde entier en intercession
sur le trône.
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