De tous les livres de la Bible, la Genèse
est, à plusieurs points de vue, le plus
important. Presque toutes les vérités
de la révélation divine y sont
contenues en principe.
« Au commencement
Dieu. » Le tout premier mot donne
à Dieu la place à laquelle Il a
droit.
« Au commencement Dieu
créa les cieux et la terre... Et Dieu
dit : Faisons l'homme à notre image,
d'après notre ressemblance »
(Genèse,
1 : 1-26). Ici
nous avons les verbes créa et dit au
singulier ; le nom de Dieu au pluriel: Elohim,
et le pronom pluriel : nous.
« Au commencement
était la Parole, et la Parole
était avec Dieu. et la Parole était
Dieu. Elle était au commencement avec Dieu.
Toutes choses ont été faites par
elle, et rien de ce qui a été fait
n'a été fait sans elle. »
(Jean,
1 : 1-3).
« L'Éternel m'a
créée la première de ses
oeuvres, avant ses oeuvres les plus anciennes. J'ai
été établie depuis
l'éternité, dès le
commencement, avant l'origine de la terre.
Lorsqu'il posa les fondements de la terre,
j'étais à l'oeuvre auprès de
Lui »
(Prov.
8 : 22-29).
« Père, je veux que là
où je suis, ceux que tu m'as donnés
soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma
gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce
que tu m'as aimé avant la fondation du
monde. »
(Jean,
17 : 24).
Ainsi, dès le commencement de
toutes choses, nous voyons notre éternel
Sauveur, le Fils de Dieu, « qu'il a
établi héritier de toutes
choses. »
(Héb.
1 : 2).
Comme son nom l'indique, la
Genèse est le « livre des
commencements. »
1. Le commencement de la
Création. - Le récit de la
Création révèle
l'unité, la puissance et la
personnalité de Dieu. Elle dément
l'athéisme - au commencement Dieu.
Elle dément le polythéisme - un Dieu,
non pas plusieurs. Elle dément le
panthéisme - Dieu est avant toutes choses et indépendamment
d'elles. Elle
dément le matérialisme - la
matière n'est pas Dieu. Elle dément
l'éternité de la matière. Au
commencement Dieu la créa. Elle
dément le fatalisme - Dieu, ici comme
partout, agit dans la liberté de son
être éternel.
« Au commencement Dieu
créa les cieux et la terre. » Dans
cette simple affirmation, nous avons la
théorie biblique de l'origine de l'univers
matériel ; et elle donne à la
foi un fondement raisonnable. Les théories,
quant à la méthode, peuvent varier,
mais les vérités essentielles
demeurent. Par cette affirmation majestueuse et
sublime, la raison est satisfaite, comme elle ne
pourrait l'être par aucune théorie qui
laisserait Dieu hors de la question et viendrait
ensuite déclarer que la cause
première fut plus ou moins le
résultat d'un accident ; ou encore
qu'il peut exister des lois sans un esprit qui les
ait promulguées, ou l'ordre sans la
pensée
(1).
« À mesure que le temps
s'écoule et que des hommes
réfléchis en arrivent à mieux
connaître la vérité en ce qui
concerne le merveilleux univers dans lequel nous
vivons, ils se rapprochent toujours davantage du
récit de Moïse. Jamais,
peut-être, dans l'histoire des recherches
scientifiques, le premier chapitre de la
Genèse ne parut aussi solide et triomphant
qu'aujourd'hui. » (2)
Si l'harmonie ne semble pas absolument
complète. c'est seulement parce que nous
avons encore beaucoup à
apprendre. Les théories de la science
évoluent continuellement et peuvent
contredire les Écritures, mais non pas les
faits avérés. De même, notre
interprétation de la Bible peut contredire
la science parce que nous l'interprétons
peut-être mal, mais les faits tels qu'ils
sont rapportés dans les Écritures
s'accorderont un jour d'une façon absolue
avec les faits tels qu'ils apparaissent dans la
Nature. En attendant, il est remarquable de
constater que, l'une après l'autre, les
découvertes scientifiques prouvent
l'authenticité des affirmations bibliques,
enveloppées comme elles le sont d'un langage
exquis dans sa simplicité.
Par exemple, Herbert Spencer parle de
cinq facteurs comme étant « les
formes les plus générales dans
lesquelles les manifestations de l'Inconnu sont
subdivisibles ». Ces cinq formes
sont : l'Espace, le Temps, la Matière,
le Mouvement, la Force. Le Saint-Esprit nous a
donné ces cinq manifestations de la
puissance créatrice de Dieu dans les deux
premiers versets de la Bible
Au commencement,
le Temps
Dieu créa les cieux
l'Espace
Et la terre.
la Matière
Et l'Esprit de Dieu
la Force
se mouvait...
le Mouvement (3)
« C'est par foi que nous reconnaissons
que le monde a été formé par
la parole de Dieu, en sorte que ce qu'on voit n'a
pas été fait de choses
visibles »
(Héb.
11 ; 3).
Ainsi Dieu préparait notre
planète à devenir la demeure de
l'homme et, par dessus tout, la scène
où se déroulerait la suprême
révélation de la rédemption en
Jésus-Christ.
La Genèse nous donne :
2. Le commencement de la
Race
humaine
(1 :
26-27 ; 2 :
7) L'esquisse des
divisions
de la Race, donnée dans le 10e
chapitre de la Genèse,
est en harmonie avec les dernières
théories de l'ethnologie.
3. L'origine du Sabbat.
4. L'origine du Mariage.
5. Le commencement du
Péché et de la Mort.
Dès le début de l'histoire
humaine, le grand ennemi de l'homme nous est
présenté ; le diable et son vrai
caractère sont
révélés : ruse et
mensonge. Le résultat de la chute de nos
premiers parents est manifeste dans la haine de
Caïn pour son frère, avec le meurtre
pour dénouement : « Et
pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses oeuvres
étaient mauvaises et que celles de son
frère étaient justes »
(1
Jean 3: 12).
L'esprit de Caïn est
constaté dans toute la succession des
incrédules jusqu'à aujourd'hui. Ils
refusent d'obéir à Dieu, et
détestent ceux qui se soumettent à
Lui. Caïn haïssait Abel, Ismaël
haïssait Isaac, Ésaü haïssait
Jacob. Les enfants de Jacob haïssaient Joseph,
et cet esprit de Caïn a atteint son
apogée dans la haine du monde à
l'égard du Christ, le vrai Abel, qui s'est
offert Lui-même en sacrifice pour le
péché. Encore aujourd'hui, l'esprit
de Caïn hait tout ceux qui cherchent le salut
dans cette offrande unique
(4).
L'inimitié du coeur humain envers Dieu a
atteint son point culminant à la Croix. Le
monde entier y était réuni.
(Actes
4 : 26-27) :
« Les rois de la terre se sont
soulevés, et les princes se sont
ligués contre le Seigneur et contre son
Oint. En effet, contre ton saint serviteur
Jésus, que tu as oint, Hérode et
Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville
avec les nations et avec le peuple
d'Israël. » L'inscription au-dessus
de la Croix était écrite en grec, en
latin et en hébreu, les trois principales
langues du jour ; la langue des nations
païennes, celle des gouverneurs des Gentils,
et celle du peuple élu, comme pour
envelopper le monde entier dans la culpabilité.
C'était aussi une prophétie de la
souveraineté universelle du Roi des
rois.
6. Le commencement de la
Grâce, indiquée dans la promesse
d'un Rédempteur, dans l'institution du
sacrifice et dans l'Alliance de Dieu.
Comme la rédemption de l'homme la
restauration de l'image divine, perdue dans la
chute, est le grand but de la
révélation biblique ; nous
trouvons son commencement, ici, dans la
Genèse.
« Les deux premiers chapitres
de la Bible parlent de l'innocence de
l'homme, de ce qu'il était avant de tomber.
Les deux derniers chapitres de la Bible nous
parlent de la sainteté de l'homme, de ce
qu'il deviendra ; le péché n'y
est pas mentionné, excepté le fait
qu'il sera formellement exclu de la sainte
Cité. Tous les chapitres
intermédiaires, le livre entier d'un bout
à l'autre, parlent du conflit entre Dieu et
le péché. »
(Maynard).
7. Le commencement de la Race
élue. La Genèse nous montre la
ruine complète de l'homme. Adam tomba. Dieu
donna à la race un nouveau point de
départ en son serviteur Noé. Mais la
nouvelle race tomba de nouveau, et finit dans
l'idolâtrie générale. Alors
Dieu appela Abraham et, depuis celte époque,
Il agit vis-à-vis de l'humanité par
le moyen du peuple choisi. Mais le peuple choisi
s'égare à son tour et, à la
fin de l'histoire de l'Ancien Testament, nous
voyons l'Éternel en rapport seulement avec
le reste fidèle.
Le Livre de la Genèse se divise
de lui-même en deux parties :
La première, chap. 1 à
11 : un récit très bref mais
très complet, de l'histoire du monde depuis
la création jusqu'à la confusion des
langues. La seconde, du chap. 12 à 50
raconte l'histoire d'Abraham et de sa famille
jusqu'à la mort de son
arrière-petit-fils Joseph.
I. PROPHÉTIES. - Nous avons la
glorieuse promesse
(G.
3 : 15) de la Semence de la
femme qui devait écraser la tête du
serpent, quoique le serpent dût la blesser au
talon. L'accomplissement est résumé
dans Hébreux
2 : 9-14. Et les
promesses répétées à
Abraham au sujet des bénédictions
accordées par le moyen de sa
postérité au monde entier :
(Genèse
22 : 18)
« Toutes les nations de la terre voudront
être bénies en ta
postérité, parce que tu as
obéi à ma voix. » (Voyez
aussi chap.
12 : 3, 17 :
7, 21 :
12). Cette promesse fut
renouvelée à Isaac
(Genèse
26 : 4) et de
nouveau à Jacob,
(28 :
14). Puis enfin par la
bénédiction à Juda
(Genèse 49 : 9-10) :
« Juda est un jeune lion. » Le
Seigneur Jésus est le lion de la tribu de
Juda :
(Apoc. »5 :
5).
« Le sceptre (ou le bâton de
commandement) ne sera pas enlevé de Juda
jusqu'à ce que le silo vienne, et il
rassemblera tous les peuples. » Silo, qui
veut dire « l'homme du repos ou de la
paix » ou « duquel c'est le
droit » :
(Luc
1 : 32). « Il
sera grand et sera appelé Fils du
Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera
le trône de David, son
père. »
II. TYPES. - Dans la Genèse, nous
avons des personnages qui sont des types
allégoriques du Christ :
Adam comme chef de race et aussi par
contraste.
Adam, tenté par Satan, tombe
(Genèse 3). Christ, tenté par Satan,
triomphe (Romains 5 : 19). « Car,
comme par la désobéissance d'un seul
homme beaucoup ont été rendus
pécheurs, de même par
l'obéissance d'un seul beaucoup seront
rendus justes. »
Melchisédek (Gen.14:17-20).
Melchisédek. Roi de justice.
Alors le roi régnera selon la Justice, et les princes gouverneront avec droiture. (Esaïe 32 : 1).
Roi de Salem, Roi de Paix.
Son nom sera Prince de Paix. (Esaïe 9 : 5-6)
Roi et Sacrificateur.
Il s'assiéra et dominera sur son trône et Il sera prêtre. (Zach. 6 : 13). (Les deux fonctions ne sont réunies qu'en Christ).
- Rendu semblable au Fils de Dieu.
- (Héb. 7.3).
Un Grand Prêtre suprême qui a traversé les cieux, Jésus le Fils de Dieu. (Hébr. 4 : 14).
N'ayant ni commencement de jour ni fin de vie. (Héb. 7 : 3).
Étant toujours vivant pour intercéder. (Hébr. 7 : 25).
Reste prêtre à toujours. (Héb. 7 : 3).
Mais Lui, parce qu'Il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. (Hébr. 7 : 24).
Rencontre Abraham après sa victoire, le bénit et le réconforte avec du pain et du vin. (Gen. 14: 18).
Ainsi Christ s'approche de nous, nous donne communion avec Lui, après les jours de combat dans lesquels Il nous a donné la victoire.
Isaac. Dans le sacrifice d'Isaac, nous avons un des symboles les plus parfaits du grand sacrifice offert au Calvaire, que nous trouvions dans la Bible. Avançons-nous sur ce terrain avec respect, car il est saint.
Le MONT MORIJA. Genèse 22
LE MONT DU CALVAIRE.
Vers. 2. Prends ton fils.
Dieu nous a parlé par son Fils. (Héb 1 : 2).
Que tu aimes.
Le Fils unique, qui est dans le sein du Père. (Jean 1 : 18).
Et va au pays de Morija.
Salomon commença à bâtir une maison à l'Eternel... sur la montagne de Morija. (Ainsi le lieu ou Abraham offrit son fils devint probablement celui des sacrifices du Temple). (2 Chro. 3 : 1).
Sur la montagne que je te montrerai.
Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Calvaire, ils le crucifièrent là. (Luc 23 : 33).
Et là, offre-le en holocauste.
Sanctifiés par l'offrande du corps de Jésus-Christ offert une fois pour toutes. (Héb. 10: 5-10).
Verset 4. Abraham leva les yeux et vit le lieu de loin.
Dieu a montré par la bouche de ses saints prophètes que le Christ devait souffrir. (Le Père le savait avant la fondation du monde). Actes 3 : 18).
Verset 6. Et Abraham prit le bois pour l'holocauste et en chargea Isaac son fils ; et ils marchaient tous deux ensemble.
(Jean 19 : 17). Et Lui, portant sa croix, arriva... (Voyez Jean 18 : 11).
Le Père m'aime, parce que je donne ma vie... Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même... tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. (Jean 10: 17-18).
Verset 7. Où est l'agneau pour l'holocauste ?
Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. (Jean 1 : 29).
Verset 8. Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau.
L'Agneau immolé depuis la fondation du monde. (Apoc. 13 : 8).
Et ils marchèrent tous deux ensemble.
Je veux faire ta volonté, ô mon Dieu. (Psaume 40 : 8).
Verset 9. Abraham bâtit là un autel, et lia son fils Isaac sur l'autel par-dessus le bois.
Cet homme a été livré selon le dessein arrêté de Dieu. (Actes 2 : 23).
L'Éternel a mis sur Lui l'iniquité de nous tous. (Esaïe 53: 6).
Verset 10. Puis Abraham étendit la main
Il a plu à l'Éternel de le briser. (Esaïe 53 : 10).
et prit le couteau pour égorger son fils.
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi ni as-tu abandonné ? (Matth. 27 : 46).
Verset 11. L'ange de l'Éternel l'appela des cieux.
Contraste. (Point de voix du ciel ). (Matth. 26 : 53-54 ; 27:42).
Il a sauvé les autres, - Il ne peut se sauver Lui-même.
Verset 12. Tu n'as pas épargné ton fils, ton unique.
Lorsque Dieu parle d'une profonde douleur, Il la compare à la perte d'un fils unique. (Jérémie 6 - 26).
Verset 13. Abraham prit le bélier et l'offrit en holocauste à la place de son fils.
... Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie... Il se chargera de leurs iniquités. (Esaïe 53 : 7-11).
(Aucun type ne peut préfigurer l'oeuvre
du Christ pour nous d'une manière parfaite.
Ici le bélier est nécessaire pour
consommer le sacrifice).
En Joseph, nous avons
une image
de la vie et du caractère du Christ. Nous ne
pouvons qu'en tracer les grandes lignes, en
laissant les détails. Nous le voyons,
chéri de son père, vendu par ses
frères pour le prix d'un esclave, prenant la
forme d'un serviteur, résistant à la
tentation, condamné, enchaîné,
élevé à la position de prince
et de sauveur, donnant le pain de vie au monde.
Dans la Genèse
50 : 20 et Actes
2 : 23-24, nous avons
des
passages presque identiques nous montrant le grand
salut qui, dans les deux cas, a été
le résultat combiné de la
méchanceté humaine et du plan
divin.
En Juda, nous avons
une image du
Garant et du Remplaçant
(Genèse
43 : 9 ; 44 :
32-34).
Autres types. -
(Genèse
3 : 16) nous
montre la malédiction prononcée sur
le péché, malédiction dont les
épines sont l'emblème. C'est cet
emblème que notre Sauveur porta sur son
front lorsqu'Il fut fait malédiction pour
nous.
Dans le sacrifice d'Abel,
nous
voyons l'Agneau de Dieu
(Genèse
4 : 4). Lorsqu'il
est question de l'alliance de Dieu avec l'homme,
dans la Genèse, cette alliance est toujours
fondée sur le sacrifice
(Genèse
8 : 20 ; 9 :
11-17, 15:
9-18). Jésus est la
garantie et le sacrifice de la nouvelle alliance,
de laquelle toutes ces alliances n'étaient
que le symbole :
(Hébr.
7 : 22).
Tout au travers du livre de la
Genèse, il nous est continuellement
parlé d'un autel, qui annonce le
Sacrifice unique
(Genèse
8 : 20 ; 12 :
8 ; 26 :
25 ; 35 :
1. 3, 7). Et là,
dès le début du Livre de Dieu, en
Genèse 9 : 4, la signification du mot sang nous est
révélée :
« Le sang qui est la
vie ». La science moderne a
proclamé l'importance vitale du sang, mais
Dieu l'avait fait dès le commencement. Et
dans la Bible, partout où il nous est
parlé de sang, c'est presque toujours
d'effusion de sang. En conséquence, si le
sang est la vie, le sang versé
signifie la mort ; la mort de Christ pour nous
comme notre sacrifice.
Dans l'Arche, est
figuré
le salut que Dieu avait préparé pour
nous en Christ : « Un homme
(Esaïe
32 : 2) qui sera
comme une protection contre le vent et un abri
contre l'orage ». (V. D.)
Genèse 6: 5,7. L'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre... Et l'Éternel dit : J'exterminerai de la face de la terre l'homme que j'ai créé (2 Pierre 3: 6) « et par ces choses le monde d'alors périt.
(2 Pierre 3. 7, 11). « Tandis que, par la même parole, les cieux et a terre d'à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies.. Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être par la sainteté de la conduite et par la piété ? »
Genèse 6. L'Arche fut construite d'après le plan de Dieu et faite d'après ses mesures.
(Rom. 3: 24-25). « La Rédemption » qui est en Jésus-Christ est aussi le plan de Dieu ; car le verset suivant dit : « Dieu l'a destiné à être une victime propitiatoire par la foi en son sang. »
L'Arche était un lieu de sécurité.
(Hébr. 6: 18). « Afin que nous qui avons cherché un refuge, nous soyons puissamment encouragés à retenir ferme l'espérance qui est devant nous. »
L'Arche subit la tempête du jugement.
(Ps. 69 : 3 ; 42 : 8). « J'enfonce dans la boue, sans pouvoir me tenir ; je suis tombé dans un gouffre, et les eaux m'inondent. » « Toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi. »
On devait entrer dans l'Arche par la Porte.
(Jean 10: 9). « Je suis la porte, si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. »
Nous avons une image de l'Eglise,
l'Épouse du Christ, dans l'histoire de
Rebecca
(Genèse
24), qui consentit
à laisser sa parenté et la maison de
son père pour devenir l'épouse
d'Isaac.
Dans l'échelle de Jacob,
reliant la terre au ciel, nous voyons une image de
la Croix, par laquelle Dieu et l'homme sont
désormais réconciliés.
Nous avons encore dans la Genèse
des apparitions de Jéhova Lui-même
sous forme humaine, sous le nom de l'Ange de
Jéhova. Il est évident que cet
Ange n'était autre que le Christ
Lui-même, Dieu manifesté en chair, qui
plus tard a dit : « Avant qu'Abraham
fût, JE suis ».
Dans la Genèse
16 : 7-14, Il
apparut à Agar et lui dit :
« Je multiplierai ta
postérité à
l'infini ». Ce langage n'appartient
qu'à Jéhova Lui-même :
« Et elle appela Atta-El-Roï le nom de
l'Éternel qui lui avait
parlé », ou, comme les Juifs
traduisent cette phrase : « Tu es un
Dieu visible ».
Dans le chapitre
18, Jéhova
apparaît à Abraham dans les plaines de
Mamré. Abraham leva les yeux et vit trois
hommes ; il leur offrit de la nourriture
qu'ils mangèrent. Le verset
22 et le chapitre
19, verset 1, montrent que
deux de ces visiteurs célestes se dirigent
vers Sodome, mais qu'Abraham se tient encore en
présence du troisième qui est
Jéhova. Dans Genèse
22 : 11, 15, 16,
nous retrouvons le même ange de Jéhova
appelant Abraham du ciel et lui disant :
« J'ai juré par
Moi-même », dit Jéhova,
montrant ainsi que les noms de Jéhova et
Ange de Jéhova sont employés
alternativement.
Dans Genèse
31 : 11-13, ce
même Ange (appelé cette fois l'Ange de
Dieu), parlant à Jacob, dit :
« Je suis le Dieu de
Béthel ». Dans le chapitre
32, nous avons l'histoire
de l'homme qui lutta avec Jacob jusqu'à
l'aube. Il change le nom de Jacob en celui
d'Israël, un prince Dieu, « car tu
as lutté avec Dieu et tu as
vaincu ». Et Jacob appela ce lieu
Péniel, la Face de l'Éternel,
« car j'ai vu Dieu face à face et
ma vie a été
épargnée ».
Sûrement, ce personnage ne pouvait
être que le Fils de Dieu,
« l'empreinte de sa personne, le reflet
de sa gloire »
(Héb.
1 : 3).
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