Une femme m'adressait un jour la question
suivante : « Ne peut-on pas courir
le risque de prendre un trop grand soin de son
âme ? Je vois partout autour de moi tant
de chagrins, de douleurs et d'injustices que je
suis perplexe quant à la manière dont
Dieu gouverne le monde, et il me semble que le
chrétien, au lieu de tant se
préoccuper de sa propre âme devrait
plutôt chercher à venir en aide
à son prochain. »
Cet embarras est assez
général. Tout chrétien voit
autour de lui des chagrins et des souffrances
auxquels il est incapable de remédier ;
sa perplexité devant cette impuissance est
une incitation du Seigneur à prendre le plus
grand soin de son âme, de peur qu'il ne
bronche et ne succombe au doute et au
découragement.
Mais quand je dis que le chrétien
doit prendre soin de son âme, je n'entends
pas qu'il doive se dorloter, se choyer et
s'apitoyer sur lui-même, pas plus que
travailler selon les sentiments qui lui sont
agréables, mais je veux dire par là
qu'il doit prier, prier et prier encore, rechercher
la présence et les enseignements du
Saint-Esprit jusqu'à ce que son âme
soit remplie de lumière et
de force ; jusqu'à ce qu'il arrive
à avoir en la sagesse et l'amour de Dieu une
foi telle qu'il ne posera plus de questions ;
une patience infatigable en étudiant sa
volonté (Héb. VI, 12) et un amour qui
sera à la hauteur de tous les besoins qu'il
découvre autour de lui.
Lecteurs, peut-être êtes-vous
aussi troublés à la vue de toutes les
misères non soulagées qui vous
environnent. Or, nulle créature ne pourra
résoudre à votre gré les
problèmes que vous vous posez à
vous-mêmes et que Satan vous suggère
en présence des douleurs de ce monde. Mais
le Consolateur béni satisfera votre coeur et
votre esprit si vous attendez avec foi et patience
qu'Il vous enseigne « toutes
choses » et vous conduise
« dans toute la
vérité. »
« Ceux qui se confient en
l'Éternel renouvellent leurs
forces. » Vous ne pouvez venir en aide
aux autres si vous vous approchez d'eux
dépouillés de votre force par les
doutes, les craintes et les perplexités.
Ainsi donc, attendez-vous à
l'Éternel, jusqu'à ce qu'Il fortifie
votre coeur.
Ne vous impatientez point. Ne cherchez pas
d'avance à comprendre ce que Dieu veut dire
ou comment Il le dira. Il vous enseignera
sûrement, mais vous devez le laisser agir
comme il l'entend et vous pourrez alors aider les
autres avec toute la puissance et la sagesse de
Jéhovah.
Vous devez vous confier en Son amour et
attendre le moment qu'Il a choisi. en vous reposant
sur Lui pour que Lui-même
vous enseigne. Lorsqu'un chef d'État doit
venir en son palais, les serviteurs ne l'attendent
pas nonchalamment, pas plus qu'ils ne sont à
la recherche d'un travail à faire, mais
chacun s'occupe à la besogne qui lui est
assignée et attend son chef avec une ardeur
empressée. C'est ce que je veux dire par
s'attendre à Dieu. Si c'est là la
sorte de soin que vous prenez de votre âme,
vous ne risquez jamais de dépasser. la
mesure, ne vous laissez-en donc détourner
par qui que ce soit, ni par la persuasion, ni par
la crainte du ridicule.
Insensé serait le bûcheron qui
croirait avoir trop de bois à couper pour
prendre le temps d'aiguiser sa hache. Inutile
serait le serviteur qui courrait en ville faire des
achats pour son maître mais serait trop
pressé pour prendre ses ordres et lui
demander l'argent nécessaire. Combien donc
plus insensé et plus inutile encore celui
qui tenterait de faire l'oeuvre de Dieu, sans avoir
au préalable obtenu Sa force et Sa
direction !
Un matin, après avoir conduit une
demi-nuit de prière pendant laquelle j'avais
travaillé dur, je me levai de bonne heure,
pour m'assurer encore une heure avec Dieu et ma
Bible. Dieu fit descendre sur moi une
bénédiction telle qu'elle m'arracha
des larmes. Très ému, un officier qui
était avec moi me confessa :
« Je ne trouve pas souvent Dieu dans la
prière. - Je n'en ai pas le
temps ».
Ceux qui ne trouvent pas Dieu dans la
prière doivent entraver Sa
cause au lieu de la faire avancer. Prenez-en le
temps. Renoncez à déjeuner, si c'est
nécessaire, mais prenez le temps de vous
présenter devant Dieu : puis, quand
Dieu se sera approché de vous et vous aura
béni, allez vers les misérables qui
vous entourent et déversez sur eux les
richesses de joie, d'amour et de paix que Dieu vous
aura données. Mais n'y allez pas avant de
vous sentir en possession de sa puissance.
J'ai entendu le Général dire
une fois dans un Conseil d'Officiers :
« Prenez chaque jour le temps de
faire descendre la bénédiction du
Seigneur sur votre propre âme ; si vous
ne le faites pas, vous perdrez Dieu. Chaque jour
Dieu abandonne des hommes. Autrefois ils avaient la
puissance. Ils marchaient dans la gloire et la
force du Seigneur ; mais ils cessèrent
de s'attendre à Lui, de chercher Sa face
avec ardeur, et Il les abandonna. Je suis un homme
très occupé, néanmoins je
prends chaque jour le temps d'être seul avec
Dieu et d'entrer en communion avec Lui. Si je ne le
faisais pas, Il m'aurait bientôt
abandonné. »
Que Dieu bénisse notre cher et
vénéré
Général !
Paul a dit : « Prenez donc
garde (1) à vous-mêmes et (2) à
tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a
établis évêques. »
(Actes
XX, 28.) Et ailleurs :
« Veille (1) sur toi-même et (2)
sur ton enseignement, car en agissant ainsi, tu te
sauveras toi-même et tu sauveras ceux qui
t'écoutent »,
(1
Tim. IV, 16).
Paul ne voulait pas nous inciter à
l'égoïsme en nous disant de veiller
d'abord sur nous-mêmes ; il voulait par
là nous enseigner qu'à moins de
veiller sur nous-mêmes afin que nos
âmes soient constamment remplies de foi,
d'espérance et d'amour, nous serions
incapables de venir en aide à notre
prochain.
Cent vingt mille Madianites s'étaient
avancés pour combattre Israël et
trente-deux mille Israélites avaient pris
les armes pour défendre, contre eux, leurs
femmes, leurs enfants, leurs foyers, leur
liberté, leur vie. Mais Dieu savait que si
un Israélite battait quatre Madianites, il
serait à tel point gonflé d'orgueil
qu'il oublierait le Seigneur et dirait :
« C'est ma main qui m'a
délivré. »
Le Seigneur savait aussi qu'il existait
parmi eux des coeurs lâches ne demandant
qu'une excuse pour s'éloigner ; c'est
pourquoi il dit à
Gédéon : « Parle ainsi
à ta troupe : Que celui qui est
craintif et qui a peur s'en retourne et parte de la
montagne de Galaad. » Plus tôt les
craintifs nous quitteront, mieux cela vaudra. -
« Vingt-deux mille hommes parmi le peuple
s'en retournèrent, et il en resta dix
mille. » - Les fugitifs redoutaient de
montrer leur visage à l'ennemi, mais ils ne
rougissaient pas de lui montrer le dos.
Le Seigneur vit que si un Israélite
battait douze Madianites, il serait encore
davantage gonflé d'orgueil : c'est
pourquoi il soumit l'armée à une
seconde épreuve et dit à
Gédéon :
« Le peuple est encore trop
nombreux. Fais-les descendre vers l'eau et
là je t'en ferai le triage. Celui dont je te
dirai : Que celui-ci aille avec toi, ira avec
toi, et celui dont je te dirai : Que celui-ci
n'aille pas avec toi, n'ira pas avec toi.
Gédéon fit descendre le peuple vers
l'eau et l'Éternel dit à
Gédéon : Tous ceux qui laperont
l'eau avec la langue comme lape le chien, tu les
sépareras de tous ceux qui se mettront
à genoux pour boire. Ceux qui
lapèrent l'eau en la portant à la
bouche avec leur main furent au nombre de trois
cents hommes, et tout le reste du peuple se mit
à genoux pour boire. Et l'Éternel dit
à Gédéon : C'est par les
trois cents hommes qui ont lapé que je vous
sauverai et que je livrerai Madian entre tes mains.
Que tout le reste du peuple s'en aille, chacun chez
soi. On prit les vivres du peuple et ses
trompettes. Puis Gédéon renvoya tous
les hommes d'Israël chacun dans sa tente, et
il retint les trois cents hommes ».
(Juges
VII, 4-8).
Ces trois cents hommes étaient
résolus ; non seulement ils ne
craignaient rien, mais ils n'avaient pas
d'indulgence pour eux-mêmes. Ils savaient
combattre, mais ils savaient quelque chose de
beaucoup plus important : ils savaient
renoncer à eux-mêmes. lis savaient
renoncer non seulement quand il y avait très
peu d'eau, mais même quand une rivière
coulait à leurs pieds. lis ne souffraient
certainement pas moins de la soif que les autres,
mais ils ne songèrent pas à se
dessaisir de leurs armes et à se pencher sur le
fleuve pour y boire en
présence de l'ennemi. Ils restèrent
debout, les yeux ouverts, surveillant les
mouvements de leurs adversaires, une main sur l'arc
et le bouclier, tandis que de l'autre ils portaient
l'eau à leurs lèvres
altérées. Les autres ne redoutaient
sans doute pas la bataille ; mais apaiser leur
soif passait en première ligne, l'ennemi
dût-il fondre sur eux, tandis que,
penchés sur le fleuve, ils buvaient à
genoux. Il leur fallait avant tout prendre soin de
leur petite personne, l'armée dût-elle
être écrasée. Ils songeaient
d'abord à eux-mêmes et la
pensée ne leur était jamais venue de
se sacrifier pour le bien
général ; aussi Dieu les
renvoya-t-il chez eux avec les craintifs et c'est
avec trois cents hommes seulement qu'il mit en
déroute les Madianites. Un contre quatre
cents ! Plus rien là pour satisfaire
l'amour-propre ! Ils remportèrent la
victoire et s'immortalisèrent, mais la
gloire en revint à Dieu.
Il est des natures craintives qui ne peuvent
supporter le rire ou le sarcasme, à plus
forte raison un ennemi résolu. S'ils ne
peuvent être amenés à saisir la
force et la hardiesse de l'Éternel, plus
tôt ils quitteront le champ de bataille, et
mieux cela vaudra ; qu'ils retournent à
leurs femmes, leurs enfants et leurs familles.
Il en est aussi un grand nombre qui
n'éprouvent aucune crainte ; la
bataille les réjouit plutôt. Ils
aiment à porter leur uniforme, vendre le
journal de l'Armée, parcourir les rues et
tenir tête à la foule ; ils
aiment à chanter, prier et
rendre témoignage en présence de
leurs ennemis autant, sinon plus, que de rester au
logis ; mais ils sont indulgents pour
eux-mêmes, s'ils tiennent à une chose,
il faut qu'ils l'obtiennent, cela dût-il leur
nuire beaucoup et les rendre impropres à la
lutte.
Je connais certaines personnes à qui
le thé, les gâteaux et les sucreries
sont nuisibles, mais elles aiment ces choses et
plutôt que d'y renoncer, elles courent les
risques de contrister l'Esprit de Dieu et de se
ruiner la santé, ce capital que Dieu leur a
donné pour travailler à Son
oeuvre.
J'ai rencontré d'autres personnes qui
n'ignorent pas qu'un souper copieux avant une
réunion charge les organes digestifs, qu'il
fait affluer le sang de la tête à
l'estomac, alourdit, assoupit, empêche
l'âme de sentir vivement les
réalités spirituelles et de servir
d'intermédiaire entre Dieu et les hommes,
plaidant avec Lui comme Elie dans une prière
puissante et pleine de foi, persuadant et
décidant les auditeurs par un clair
témoignage et une brûlante
exhortation. Mais ils ont faim ; et, trouvant
du plaisir à tel ou tel mets, ils satisfont
leur palais, alourdissent leur estomac,
gâtent leur réunion,
désappointent les âmes affamées
et contristent le Saint-Esprit - tout cela,
uniquement pour satisfaire de grossiers
appétits.
Je connais aussi des gens qui ne peuvent
veiller avec Jésus pendant une demi-nuit de
prières sans prendre du café. Vous
imaginez-vous Jacob s'arrêtant dans le combat
désespéré qu'il eut avec
l'ange en cette nuit de prières où il
réclamait sa bénédiction avant
d'aller au-devant d'Ésaü, le
frère qu'il avait lésé, -
interrompant sa prière pour prendre un
repas. S'il n'avait pas été plus
désespéré que cela, il aurait
pu certes avoir son café, mais en revenant
au combat il eût trouvé l'ange parti
et au lieu d'apprendre le lendemain matin que celui
qui lui avait déboîté la
hanche, mais accordé sa
bénédiction, avait en même
temps touché le coeur d'Ésaü, il
eût trouvé un frère
irrité, prêt à exécuter
la menace formulée vingt ans auparavant et
à lui ôter la vie. Mais Jacob avait
pris une résolution
désespérée ; il
désirait tellement la
bénédiction de l'Éternel qu'il
oublia tout ce qui concernait le corps ; dans
la ferveur de sa prière il ne proféra
pas une plainte quand il fut blessé par
l'ange, et il obtint la bénédiction
qu'il implorait. Gloire à Dieu !
Tandis que dans son agonie Jésus
priait en Gethsémané avec une sueur
semblable à des grumeaux de sang, ses
disciples dormaient, et Il fut affligé de
voir qu'ils n'avaient pu veiller une heure avec
Lui. De même aujourd'hui combien Il doit
être affligé de voir que tant d'hommes
ne peuvent, ou ne veulent pas, veiller avec Lui, ni
renoncer à la vie cachée du
« moi » pour obtenir la
victoire sur les puissances de l'enfer et arracher
des âmes à l'abîme sans
fond !
Nous lisons au sujet de Daniel
(Dan.
X, 3) que durant trois longues
semaines il s'abstint de toute nourriture agréable
pour
se livrer à la prière pendant le
temps qu'il pouvait y consacrer, tant était
ardent son désir de connaître la
volonté de Dieu et d'obtenir sa
bénédiction ! Il l'obtint. Un
jour Dieu lui envoya un ange qui lui dit :
« O ! homme, qui es aimé de
Dieu ! » et il lui
révéla tout ce dont il
désirait être instruit.
Dans les Actes
XIV, 23, nous lisons que Paul
et Barnabas priaient et jeûnaient - et non
festoyaient - pour que le peuple fût
béni avant leur départ. Ils
s'intéressaient vivement au sort des soldats
qu'ils devaient laisser derrière eux.
Nous savons que Moïse, Elie et
Jésus jeûnèrent et
prièrent durant quarante jours et que des
oeuvres puissantes s'accomplirent aussitôt
après.
De même, tous les grands hommes de
Dieu ont appris à renoncer à
eux-mêmes, à tenir leur corps en
servitude. Aussi Dieu, remplissant leur âme
du feu divin, les a aidés à remporter
la victoire envers et contre tous, les rendant en
bénédiction au monde entier.
Un homme ne doit pas se priver de nourriture
ou de boisson au point d'en faire souffrir son
corps, mais une nuit de veille, de jeûne et
de prière ne fait de mal à qui que ce
soit. Celui qui, à l'occasion, est
prêt à priver son corps dans
l'intérêt de son âme et de celle
des autres recueillera des
bénédictions qui l'étonneront
lui-même et tous ceux qui le
connaissent.
Mais cet empire sur soi-même doit
être constant. Il ne servirait à rien
de jeûner toute la nuit pour festoyer le lendemain.
« Soyez sobres en toutes
choses ! » disait l'apôtre, il
aurait pu ajouter « en tout
temps ».
Voyez le peuple de
Gédéon ! il ne resta oisif ni la
nuit, ni le matin de bonne heure ; lorsqu'il
attaqua l'ennemi ce fut en s'y prenant dès
l'aube qu'il eut l'avantage sur lui.
Les gens qui ne se refusent rien sous le
rapport des aliments et de la boisson sont
disposés à en faire autant pour le
sommeil. Mangeant tard le soir, ils ont le sommeil
lourd, se sentent las le lendemain matin et ont
besoin d'une tasse de café fort pour
éclaircir leurs idées. En raison de
ce lever tardif, l'ouvrage du jour
s'accumule ; il leur reste à peine le
temps de louer le Seigneur, de prier et de lire
leur Bible. Puis les soucis du jour les
assaillent ; des pensées tout autres
que celles de la joie du Seigneur occupent leur
esprit. Jésus doit attendre qu'ils se soient
acquittés de leur travail pour prêter
l'oreille à Sa voix, et la journée
entière est ainsi gâtée.
Oh ! s'ils connaissaient les avantages,
la joie débordante et sans mélange
qu'on éprouve lorsqu'on se lève de
bonne heure pour combattre les Madianites ! Il
y a tout lieu de croire que Gédéon,
leur capitaine, restant debout toute la nuit,
réveilla son peuple à l'aurore, et
que les Madianites furent vaincus et
dispersés avant l'aube.
Quatre cents démons ne pourraient
avoir raison de l'homme qui se fait une
règle de se lever tôt pour louer le
Seigneur en appelant la bénédiction
de Dieu sur son âme et le
monde entier. Ils ne tarderaient pas à
s'enfuir.
John Fletcher s'affligeait à la
pensée qu'un laboureur pût se mettre
à son travail journalier avant qu'il
fût debout lui-même pour louer Dieu et
combattre le malin. Il disait :
« Comment ! le maître
terrestre de cet homme mériterait un service
plus prompt que mon Maître
céleste ? » Un autre homme de
Dieu se lamentait fort s'il entendait le chant des
oiseaux avant de s'être lui-même
levé pour louer le Seigneur.
Nous lisons que Jésus se levait de
grand matin et se retirait seul pour prier.
Josué se leva lui aussi de grand matin pour
organiser la bataille contre Jéricho et
Aï.
John Wesley se couchait
régulièrement à dix heures, -
à moins qu'il ne passât la nuit en
prières - pour se lever à quatre
heures. Six heures de sommeil lui étaient
suffisantes.
Aussi, à quatre-vingt-deux ans,
s'estimait-il un véritable miracle à
ses propres yeux, n'ayant pas été
malade un seul jour durant les douze années
précédentes, n'ayant jamais
éprouvé de fatigue ni perdu une heure
de sommeil, quoiqu'il eût parcouru chaque
année des milliers de lieues à cheval
et en voiture, été et hiver,
prêché des centaines de sermons et
accompli un labeur dont à peine un homme sur
mille serait capable ; - il attribuait tout
cela à la bénédiction de Dieu,
à la simplicité de sa vie, et
à une conscience pure. Il fut un homme sage
et utile, attachant une telle importance à
cette question qu'il écrivit et publia un
travail à propos du sommeil sur la
nécessité de « racheter le
temps ».
Faire partie du peuple de
Gédéon signifie plus que beaucoup de
gens n'ont jamais rêvé, mais j'en fais
partie. Gloire à Dieu ! et mon
âme est remplie d'un feu
dévorant.
C'est un bonheur de vivre lorsqu'on
appartient à une telle compagnie.
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